​C'est vrai qu'on n'a pas encore trouvé l'argent pour retourner au magasin passer la commande, pour le parquet et le reste... Il nous faut encore meubler le Chalet, je rêve toujours de ma cuisine et il faut qu'on s'occupe d'installer des poissons dans l'aquarium, ce genre de choses. J'ai vraiment hâte qu'on ait acheté les gros meubles, qu'on ait fait les sols et les murs, parce que comme ça on pourra passer à la décoration. Et vraiment, j'ai envie de me pencher sur le sujet avec lui, de réfléchir à tous les détails, qu'on choisisse ensemble. Eh, j'ai déjà rapporté 10 000$ avec la villa que j'ai braquée la semaine dernière ! Ne vous méprenez pas, on ne roule pas sur l'or pour autant, la cure m'a coûté une blinde, mes séances chez le psy ne sont pas données, le traitement qu'on suit non plus, et puis ce voyage nous a coûté cher aussi. Parce que ouais, pour avoir une maison pareille, il fallait forcément y mettre le prix !

Est-ce que tous nos jouets sont waterproof, au moins ? Parce qu'à choisir au pif, j'ai peur de tomber sur un truc qu'on ne peut pas du tout utiliser dans l'eau, et au prix que coûtent ces conneries, j'aimerais autant faire gaffe. Je bascule vers l'avant pour le rejoindre, et je me glisse entre ses jambes, une lueur profondément mutine dans le regard. Laisse-moi voir ça... Je demande, en tendant la main pour qu'il me passe le sac. Je fronce les sourcils en attrapant un gode vibrant. Mh, ça c'est waterproof.

"Je sais srce moje, t'es un as, heureusement que tu nous entretiens, mais je vais me rattraper, je te promets." Parce qu'à la base, je suis quand même l'homme de la maison et celui censé faire bouillir la marmite, en quoi Nina n'est absolument pas d'accord et s'évertue à me prouver chaque jour que Dieu fait que ma vision est archaïque. C'est elle qui a payé ce séjour.

"Ah ! ça c'est bien ! Tu sais quoi ? Installe-toi confortablement où tu veux quand le bassin et je vais m'occuper de toi, moj andjeo. C'est pas parce que ton "vieux" mari est crevé qu'il peut pas assurer et faire plaisir à sa petite femme. Ti si moje ljubavi malo" Je me moque de moi-même, ce qui est un gros progrès en soi puisqu'il n'y a pas si longtemps - quelques semaines - c'était le point de la descente aux enfers qui a mené à la rupture, mais ce n'était qu'un symptôme pas le problème. Je tends la main pour avoir l'engin diabolique qu'elle a choisi et je rigole en le saisissant "belle bête ! Je vais complexer ! " Moi qui n'utilisait jamais de sextoys avant de rencontrer Nina, je suis beaucoup plus à l'aise à présent. "question existentielle srce moje, y-a-t-il besoin de lubrifiant dans l'eau ?"

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Je nous sens suffisamment sereins pour jouer le dramatisme à l'extrême, et je pousse un long soupir théâtral et secouant la tête. Hum hum, tu dis toujours ça... Moi qui rêvais d'or, et de diamants... Et d'une piscine ! Je roule des yeux dans un mimique dépitée. J'étais persuadée d'avoir bien calculé mon coup pourtant, épouser un riche pour m'entretenir... L'appart' dans le Bronx aurait dû déjà me mettre la puce à l'oreille, tu crois pas ? Je demande finalement dans un sourire mutin. Je n'ai jamais voulu qu'il m'entretienne, il le sait parfaitement, et de la même façon, l'argent n'a jamais eu d'importance entre nous. J'ai toujours eu des goûts de luxe, mais je me suis aussi toujours arrangée pour me procurer moi-même le pognon en question. On ne devient pas cambrioleuse en prétendant ne pas se soucier de l'argent, ce serait hypocrite. Mais je ne m'attends pas à ce qu'il me couvre de cadeaux, comme il a pu le faire du temps où il était à la tête du Klan par exemple.

Je secoue la tête. Arrête de dire que mon mari est vieux, j'te permets pas. En plus tu me fais toujours plaisir... Et puis ce n'est pas parce qu'il est un peu moins en forme en ce moment que les choses vont mal, n'est-ce pas ? Je suis sûre que ce n'est qu'une passade et que ça va aller de mieux en mieux. J'avise le sextoy dans un rire. Eh, on l'a choisi ensemble je te signale. On aurait pu prendre un truc plus petit. On va finir par avoir une sacrée collection, cela dit. Et ouais, ça me plaît bien. J'utilise mes pieds pour me propulser vers l'arrière et regagner l'autre côté du jacuzzi. Mh, si tu m'excites suffisamment, y a jamais besoin de lubrifiant, moja duša. Mais on n'est pas pressés, tu sais ça ? Viens m'embrasser plutôt.

"Non c'est toi le trésor. Moje zlato. Tu es mon diamant. Tu aurais du te méfier en voyant que j'avais qu'une chaise et une seule couverture. Militaire en plus. Tu as quand même failli mourir de froid la première nuit qu'on a passé ensemble ! Tu t'en souviens srce ? Heureusement que j'étais là pour servir de chauffage." En fait je lui sers de bouillotte depuis le premier jour ! Au moins j'ai une utilité, ha ha ! "Tu t'es gourée de cible mon ange si tu voulais le plus riche. Tu n'as eu que le plus...chaud !" J'ai un rire silencieux à ma blague débile.

"Bon, ok, ton mari est plus vieux que toi, ça va ? C'est la stricte vérité. Et j'espère bien savoir encore te faire plaisir srce !! J'avais pas trop de doutes, ou alors tu simules hyper bien." Non franchement je n'ai pas trop peur de ce coté là, Nina ne se cache pas de moi, ne me ment pas et c'est elle qui m'a appris à faire plaisir à une femme, elle en l'occurence. Avant, je ne m'en soucias pas. Je suis calibré pour elle. D'ailleurs, même quand on s'engueule, quand ça va pas entre nous, même quand l'un de nous a un coup de mou, le sexe reste top. Pour en avoir parlé avec la psy (confit de honte mais je pensais les médicaments en cause sur ma baisse de libido) , elle m'a regardé bizarre en m'affirmant que baiser une fois par jour était largement considéré comme "normal" et que je ne devais pas m'inquiéter. Elle a noté un truc dans son calepin, et on est passé à autre chose.

La bite en plastique dans la main, je souris d'un air amusé, espiègle. "Quoi ? Tant qu'à en acheter une, autant en prendre une bien membrée chérie !" Je saute dans l'eau pour m'approcher d'elle, traversant le bassin en un pas. Je me redresse de toute ma taille, la toise. De ma main libre, l'autre transportant l'objet du délit, je caresse sa gorge, serre légèrement son cou avant de me pencher pour l'embrasser. Je mordille sa bouche, lui refuse la mienne, grondeur, joueur, avant d'accepter de l'embrasser pour de vrai, ma langue cherchant doucement la sienne.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Mon regard pétille et je mime un air de fausse compréhension, comme si j'avais soudain une illumination. Oh, je vois, c'est moi le trésor... Donc c'est toi qui étais intéressé par l'or et les diamants, mh ? Forcément le premier soir déjà on a fait un cambriolage ensemble, t'as bien vu que je te rendrais riche. C'est une autre plaisanterie, parce que le jour de notre rencontre, outre mes talents de voleuse, il a surtout vu que j'étais endettée jusqu'au cou et que je risquais de me faire buter à tout moment par un fournisseur impayé. Je secoue la tête, une lueur de tendresse passant dans mon regard. Non, je ne me souviens pas avoir eu froid, pas du tout... Je me souviens que tu as passé la nuit collé à moi et que tu étais brûlant. Et d'ailleurs, c'était très inhabituel pour moi de passer la nuit dans les bras d'un homme, je pensais que ça me dérangerait mais non, nos corps se sont accordés tout de suite, je me suis de suite sentie bien contre lui. Aujourd'hui encore je ne me l'explique pas.

J'hésite à faire une blague sur la simulation, non parce qu'en tant qu'ancienne prostituée je peux lui garantir que oui, je simule hyper bien. En revanche mon corps, lui, ne simule pas. Je ne peux pas simuler les spasmes, les tremblements, les frissons qui hérissent ma peau, mes pupilles qui se dilatent quand il pose les yeux sur moi... Non, je n'ai jamais simulé avec lui. Déjà je ne vois pas quand est-ce que j'aurais l'occasion de le faire, j'ai un orgasme à chaque fois qu'on baise, et les seules fois où ce n'est pas le cas, il le sait, le sent, et il me fait jouir autrement de suite après. Je ne suis jamais sortie insatisfaite de nos draps, sauf les fois où il a vrillé mais je ne les compte pas. T'en fais pas mon amour, les vacances vont te requinquer et tu vas rentrer en pleine forme. Je lui assure dans un sourire.

A sa façon d'avancer vers moi, et même au regard qu'il me lance, je sais déjà qu'il n'a pas l'intention de rester sage contrairement à ce que je proposais. Et d'ailleurs il suffit que ses doigts se referment sur ma gorge pour que mon souffle se raccourcisse aussitôt. Son baiser me liquéfie et je glisse mes doigts sur le bas de son ventre. Tout contre sa bouche, je souffle, un sourire aux lèvres : T'es bien mieux membré qu'une queue en plastique, moja duša.

"évidemment que j'étais intéressé, t'es tellement douée, j'ai tout de suite vu où était mon intérêt duso ! " Je la dévore du regard, son regard sombre, sa peau légèrement hâlée que je préfère quand elle est blanche comme la neige mais qui lui va bien aussi au soleil, comme si elle s'était poudrée à l'or fin. "c'est vrai, j'ai eu chaud toute la nuit...le chauffage zlato !" Il y avait le chauffage mais surtout elle. Elle m'embrase Nina, allume des incendies sous ma peau.

J'ai un sourire confiant, parce que je me sens bien, et que je sais que ma baisse de forme n'est que la conséquence du deuil particulier que je vis, pas du tout de ma relation avec Nina ! Et ici je me sens déjà bien mieux, je crois l'avoir prouvé tantôt. "je sais"

Sa remarque me fait rire contre sa bouche "tu sais drôlement bien parler à ton homme. Tu devrais flatter ma queue plus souvent. Je crois qu'elle aime bien ça. Je parle bien à tes seins ou tes fesses moi..." Je mordille sa bouche encore, la tripote amoureusement, ronronnant contre elle. "d'ailleurs je suis très fier d'eux, je crois bien qu'ils ont repris un peu d'ampleur. Tes fesses sont à se damner ma chérie, j'ai beaucoup aimé les baiser tout à l'heure. Comme j'ai hâte d'être dans trois semaines pour te baiser sans capote !" On va partir du principe que le test sera ok !

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​C'est fou quand on y pense mais notre première nuit a, j'ai l'impression, déterminé toute la suite de notre relation. Déjà le premier soir il a voulu que je reste dormir, il s'est réveillé en pleine nuit pour me faire l'amour... On a oublié la capote tout de suite aussi, ce qui nous a forcé à faire un test très rapidement et grâce à ça on a pu complètement se passer de préservatifs tout de suite. D'une certaine façon ça a précipité les choses, je crois. On aurait pu ne jamais se revoir après cette nuit-là, ou seulement se croiser par hasard dans les couloirs, mais non. Déjà le lendemain en rentrant chez moi je ne pensais qu'à lui, à sa peau contre la mienne, à sa bouche sur moi, et je crevais d'envie de le revoir. Je n'ai attendu qu'il m'écrive que par fierté, et par crainte aussi de ce que je ressentais déjà trop fort à l'époque, autrement je crois que je serais retournée chez lui le soir-même.

Oh, tu crois vraiment que ta queue se sent délaissée ? Mon sourire se fait amusé et je secoue la tête dans une grimace. Le problème tu vois c'est que pour lui parler, je dois approcher ma bouche bien trop près et ça me donne beaucoup trop envie de te sucer. Il n'empêche que c'est vrai, je ne fais pas comme lui, quand il cause directement à mes seins en les complimentant comme s'ils pouvaient l'entendre. Ça me fait toujours rire. Je fronce les sourcils en secouant la tête. Non, non pas trois semaines, moins que ça. On était le 22 quand tu m'as dit qu'il restait six semaines, j'ai compté les jours mon amour, t'as pas le droit d'en rajouter. Et s'il s'est trompé ou qu'il a voulu minimiser, c'est son problème, je n'attendrais pas un jour de plus. Il a intérêt à avoir les résultats du test le jour-même où il le fait. Mais vas-y, continue de me dire à quel point t'as aimé me baiser, ça m'aide à patienter, mh ?

Je secoue la tête lentement, très proche d'elle, mon torse effleurant ses seins. "non je crois pas, j'en suis sure, elle est toute triste !" Je dois me retenir de ne pas éclater de rire, ça se lit dans mon regard. "ah tu vois, lui dire que t'as envie de la sucer, déjà ça la motive, ça lui fait plaisir. " Elle proteste sur la date et je recompte mentalement, oui, bon demain on saute une semaine en plus. "oui je sais combien de temps, j'ai rendez-vous au centre social le 3 juillet si tu veux tout savoir. Pour faire les tests. On a de la chance, avec les nouveaux tests, c'est six semaines...sinon c'est trois mois !" Autant dire qu'ils sont deux fois plus chers mais je m'en fous royalement. "Je te préviens que je veux une pipe dès que j'ai le tampon ok estampillé sur ma queue !"

Je hausse un sourcil sans comprendre "ça t'aide à patienter quoi ? De me sucer ou de quand je vais te sauter dans le jacuzzi ?" Peut-être les deux ! J'esquisse une moue de réflexion "tu m'as fait bander comme un fou tout à l'heure quand je t'ai attrapé, c'est ton cul ça, trop sexy. Tu vois que je suis pas si fatigué, et j'ai furieusement hâte de te baiser dans la balancelle, et aussi devant le miroir. Tu te mettras à quatre pattes devant et tu verras comme je prends bien, très fort. Je vois jamais ton visage dans cette position, j'ai hâte de le voir dans le miroir." Non mais cette maison conjuguée à la main de Nina posée sur mon ventre me donne un millier d'idées. Mais pour l'instant, j'ai bien l'intention de jouer avec le truc qu'elle a pioché. Je me penche vers ses seins pour lécher l'eau sur le renflement, effleurer les pointes de ma langue, les embrasser tout doucement, trop doucement, parce que je sais que ça va la rendre folle.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Moi aussi je dois me retenir pour ne pas éclater de rire à la façon dont il parle de sa queue ! Tu sais ça va bientôt faire deux ans qu'on se connaît, et j'ai jamais eu l'impression que ta queue avait besoin d'être motivée. Et ce n'est ni une plaisanterie, ni une flatterie, seulement une constatation ! Il s'est toujours emballé tout seul, très rapidement... Au moins aussi rapidement que moi, je ne le nie pas. Quoiqu'il en soit les seules fois où j'ai eu besoin de le motiver, c'était quand on avait déjà baisé plusieurs fois et qu'il était physiquement fatigué. De la chance ?! Parce que tu crois que j'aurais patienté trois mois ? Je sais même pas comment j'ai accepté de patienter six semaines... Il m'aurait dit trois mois, très franchement... Je crois que je me serais empalée sur sa queue pendant son sommeil dès le premier soir, histoire qu'il ne puisse pas protester, que ce soit trop tard et qu'on oublie cette attente ridicule. J'te sucerais dans les chiottes du centre social si tu veux. Je promets dans un sourire amusé, j'ai autant envie de cette fellation que lui, je ne me ferais pas prier c'est une certitude.

Je secoue la tête. Non, ça m'aide à patienter en attendant de pouvoir te sucer... Mais tu sais c'est pas la seule chose qui me manque. Le fait de l'avoir dans ma bouche, oui, bien-sûr, mais le morceau de latex entre nous me dérange déjà, et puis le fait qu'il ne puisse plus jouir au fond de mon ventre aussi, rien que ça est une frustration immense pour moi. J'ai jamais essayé une balancelle, de ma vie. Et c'est assez surprenant pour être noté, quand on connaît les plaisirs coupables des clients du Red Manor. Certaines filles y ont eu droit, moi jamais, heureusement d'ailleurs sinon je ne pourrais sans doute même pas envisager de foutre les pieds dans cette pièce. Sa façon de poser sa bouche sur mes seins me fait déjà soupirer de désir, et je me cambre sans résister à l'envie de prendre sa queue entre mes doigts. Je l'enveloppe de ma paume, un frisson me parcourant l'échine parce que je la sens qui se gonfle déjà.

"ben quoi, elle aime les compliments aussi ! et se sentir désirée " J'affabule, par jeu, parce que le regard de Nina pétille et que c'est moment surement plus complice que sexuel pour l'instant !

"Tu as accepté de patienter sinon j'aurais été obligé d'opter pour la castration chimique et on aurait rien fait du tout ! " Je caresse son visage "Ja volim te Nina, et je te ferais pas prendre de risque, un point c'est tout." et ça c'est très sérieux, elle le sait. Je m'en voudrais trop si jamais je lui refilais une merde ! Je m'en veux déjà assez d'avoir fait n'importe quoi. Je suis épaté qu'elle, elle ait fait attention. Enfin, quoi, elle s'est défoncée à l'héro mais a pensé aux capotes, allez comprendre vous ! "C'est une très bonne idée de m'accompagner pour me sucer dans les chiottes du centre, très très bonne idée..."

Forcément, à force de me frotter à elle, de me faire cajoler la queue et de parler pipe, je me réveille. C'est agréable, réveil doux du désir dans les reins, sans hâte après l'intermède dans le pieu mauve. Je continue à la peloter doucement, lécher ses seins, sa peau, la marquer d'un suçon. "Je sais même pas comment on va s'en servir de ce truc suspendu...J'espère que y a un mode d'emploi quelque part ! Moi qui espérait que tu me guiderais. Tant pis, j'improviserais..." Je plonge la main qui tient le gode vibrant dans l'eau "écarte un peu les jambes srce" Bien sur j'y vais pas comme une brute ! Je caresse ses cuisses de l'engin, le frotte doucement à son sexe en déclenchant les vibrations pour d'abord l'utiliser comme vibro.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Mes lèvres se plissent en une moue boudeuse face à son entêtement slave contre lequel, je le sais, je ne peux rien. Et contrairement à ce qu'il pense, c'est justement parce que je me suis défoncée que j'ai pensé aux capotes. J'ai couché avec pas mal de monde durant son absence, et beaucoup avec des junkies malheureusement. Et non, ce n'est pas une légende, ils ont pas une hygiène de vie très clean comme on peut s'en douter, et c'est sans doute avec eux que je risquais le plus de choper une merde. J'étais prête à crever d'une overdose, ou d'un accident en me jetant sous un train, mais je n'ai jamais eu envie de clamser à petit feu en me faisant bouffer de l'intérieur par une maladie quelconque. De la même façon, même quand je suis au plus mal, j'utilise toujours des seringues neuves pour me défoncer, je ne pique pas les aiguilles des autres camés. Il faut croire que j'avais bel et bien un semblant d'instinct de survie, finalement.

J'ajoute finalement dans un sourire aigu : Enfin, ce sera ta première pipe en six semaines, peut-être qu'on devrait faire ça mieux qu'à la va-vite dans les chiottes, tu crois pas...? Je ne sais pas si on est capables de faire les choses correctement. Notre toute première fois a été contre le mur de l'entrée de son appart', et même le soir de notre lune de miel, on a baisé rapidement à même le sol, sans prendre la peine d'ôter nos fringues ! La patience n'a jamais été notre fort...

Je soupire d'aise quand il aspire ma chair, la marquant d'un suçon rouge qui me rassure infiniment, Dieu que j'ai besoin de ses marques sur ma peau, surtout ici et maintenant. Je suis sûre que t'auras assez d'imagination pour qu'on trouve comment s'en servir, moja duša... Je te fais confiance. Et d'ailleurs, c'est en toute confiance que j'écarte les cuisses pour lui permettre de faufiler sa main entre mes jambes, je n'ai jamais peur qu'il me fasse mal. Je glisse mes mains dans son dos pour le ramener contre moi dans un besoin de sentir sa peau contre la mienne, et mon bassin se tend pour venir chercher les vibrations qui commencent tout juste à se faire sentir contre mon sexe.

"C'est ça qu'y est bon, à la va-vite dans les chiottes ! " Moi je pense qu'après six semaines, j'ai bien droit à un putain de plaisir rapide comme ça, je fantasme dessus à fond, c'est toujours ça ! Ce sera forcément intense et rapide, je me fais pas d'illusion là-dessus ! A moins qu'elle veuille me torture en faisant durer le plaisir "Pourquoi tu voyais ça comment ? Attaché à ta merci en compensation de tes semaines de sagesse ? Peut-être que c'est à toi de choisir en fait. Choisir quand t'auras envie de me sucer, quand j'aurais le droit de jouir dans ta bouche ? Si c'est le trois, ou le quatre ou... Tu me ferais languir longtemps ?"

"humm je vais regarder des tutos sur internet !" Je ris contre sa peau "je plaisante, hein ! je vais débrouiller srce, on trouvera...on trouve toujours. Et si ça me plait, j'en mettrais une dans ma mezzanine." Je me colle à Nina, me décalant juste un peu pour que mon propre corps ne me gène pas alors que je tiens le gode entre ses jambes ouvertes. Je la pousse contre le bord du bassin, l'incitant à s'assoir sur la margelle qui sert de siège. Je viens chercher sa bouche dans un baiser langoureux, lent, mordillant et suçant ses lèvres alors je promène le gode sur son sexe. C'est la première fois que j'utilise un truc comme ça, alors j'expérimente, attentif à ses réactions, et à ses indications. J'aime bien apprendre de nouvelles choses avec Nina, surtout si c'est pour lui donner du plaisir, je suis comme un étudiant avide d'apprendre. D'autant que sa main autour de ma queue a vraiment de quoi me motiver.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​J'ai une grimace dépitée, et je secoue la tête. J'aimerais vraiment beaucoup te faire languir Slavenko, mais je crois que t'as pas bien compris à quel point j'ai envie de te sucer. Je serais incapable de tenir un jour de plus. Ce n'est pas seulement une torture pour lui, c'est un plaisir dont on me prive et je supporte terriblement mal la frustration, il devrait le savoir pourtant. Je peux essayer de te faire languir quoi... Une heure ? Deux peut-être. Si vraiment je suis en forme ce jour-là. J'ai toujours ce fantasme terrible de le faire languir, de jouer avec lui jusqu'à ce qu'il sorte de ses gonds, perde le contrôle et vienne lui même me baiser la bouche, me forçant à le sucer. Mais je ne suis vraiment pas sûre de ma capacité à tenir jusque là.

Une balancelle dans ta mezzanine et un miroir dans le Chalet aussi... On a plein d'idées à voler à cette maison. Je réalise qu'en terme de création d'un temple dédié au sexe, on est clairement à la ramasse à côté de ces gens-là. Et dire qu'on pensait choquer les bonnes gens, moi je dis qu'on est des enfants de chœur.

Je me glisse sur la marche pour m'y poser, l'accueillant contre moi dans un soupir de plaisir, et j'enroule un bras autour de son cou pour l'empêcher de s'éloigner. Ma main est encore sage sur sa queue, ondulant tout doucement autour de lui parce que j'ai envie de le faire languir un peu, et aussi parce que je suis concentrée sur les sensations provoquées par le vibro. Il le glisse un peu plus haut, écartant les lèvres de mon sexe pour passer le jouet contre le point le plus sensible et j'étouffe brusquement un gémissement plaintif contre sa bouche. Mes doigts se crispent sur sa nuque et je souffle tout bas : Doucement, moja dusa, fais-moi languir, molim te... Je ne veux pas qu'il me fasse jouir comme ça, ni qu'il me pénètre tout de suite avec le jouet. Non, je veux laisser le désir grimper jusqu'à ce qu'il en devienne inconfortable, atteindre ce point de rupture qui rend la pénétration vitale, ce sentiment d'avoir besoin d'être emplie pour ne pas devenir folle. Et il sait très bien m'y mener sans jouet, d'ailleurs... Je passe mon pouce sur son gland, le caresse en suçotant sa langue avant de répéter : Molim te...

"Oui le miroir, ç c'est une bonne idée, mais tu sais quoi, on va éviter les cages. C'est pas trop mon kif en déco. " Je prends gouts aux objets pour jouer mais faut quand même pas exagérer. Je n'aime pas les objets qui contraignent. Même quand je l'attache, pour jouer, c'est avec des liens de soie, et elle peut toujours se détacher si elle veut. Une seule fois je l'ai attachée à la cordelette. A l'hôtel je crois... "Tu sais quoi ? Tu m'attacheras, et tu me feras languir tant que tu veux jusqu'à ce que j'éjacule dans ta bouche. Et après, tu me laisseras te baiser pour que je jouisse dans ton ventre. J'ai envie de mon sperme partout en toi"

Je grimace à sa remarque, tire légèrement la langue de concentration, m'appliquant à suivre ses conseils. Je bouge le gode, évitant les points trop sensibles. En fait, c'est beaucoup plus facile quand j'utilise seulement ma main, j'ai une meilleure sensation de ses réactions, mais j'imagine que c'est une question de pratique ! Et je m'emploie à m'améliorer sur ses indications. D'abord, je coupe la vibration pour le moment et ma main se fait plus légère. Je glisse le gland de latex entre les lèvres de son sexe, pour juste le placer à l'entrée de son sexe. Je n'y reste pas, j'imprime un doux mouvement circulaire, remonte en évitant le clitoris, le titillant en tournant autour, en l'effleurant.

Je soupire brusquement contre sa bouche, quand sa main est bien trop précise sur moi. Je reprends ma respiration dans un hoquet. Comme je suis dur entre ses doigts et que j'ai envie de la baiser, je viens à nouveau placer le gode à l'entrée de son sexe. D'un mouvement de poignet, je la pénètre en bougeant sensiblement le gode, pour la masser et lubrifier le jouet avec sa propre cyprine. Je gronde "écarte bien les jambes, encore" D'un mouvement de va-et-vient, je la baise avec le sextoy, en suivant la progression du plaisir sur son visage.