Mon regard s'adoucit sur elle "Je croyais que c'était pour faire "bonne impression" à ta ville. Tu sais bien que même si ça me plait t'as pas besoin d'artifices avec moi. Je t'aime nue" Complètement nue et sa peau m'étant destinée. Pourtant, ne voulant pas la décevoir je concède "mais j'aime bien cette coiffure, vraiment bien."

Je mords ma lèvre inférieure, le regard illuminé à ses paroles que je comprends parfaitement. J'ai jamais eu besoin de décodeur pour ça ! Je pose un bisou un peu plus haut entre ses cuisses, mes mains sous l'eau écartent les chevilles un peu plus, me laissant de la place. "Beaucoup de temps, trop même !" traçant un chemin de bisous légers, je remonte le long de sa peau entre ses cuisses, jusqu'à atteindre le repli entre sa jambe et son bassin. je frotte mon nez et redescends vers le genou en laissant le bout de ma langue gouter sa peau. "Je vais être obligé de faire durer."

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Faire bonne impression à ma ville ? L'expression me surprend et j'arque un sourcil, étonnée. Je sais bien que tu m'aimes nue, par contre tu n'aimes pas que d'autres me voient nue et si je sors à poil je vais me faire arrêter pour attentat à la pudeur ! J'ai bien compris que lui me préférait avec le moins de vêtements possibles, d'ailleurs c'est bien pour ça que je ne porte plus de soutifs, que j'ai investi dans les culottes fendues et que tous mes pantalons ont tendance à rester sagement au placard. Je trouve ça amusant qu'il en soit à qualifier ma tenue d'artifice, il faut bien que je m'habille pourtant ! Mais je te promets, quand on rentrera ce soir tu pourras m'enlever tout ça et tu m'auras complètement nue, sans artifices... Je suis sûre qu'il prendra un grand plaisir à défaire la coiffure que j'ai mis tant de temps à nouer.

Sous l'impulsion de ses doigts, j'écarte un peu plus les jambes et j'en profite pour remonter ma robe plus haut sur mes hanches. J'ai mis une culotte cette fois, fendue mais quand même, je ne tenais pas à sortir sans sous-vêtements. Pas ici. Cela dit au regard qu'il me lance je commence à regretter mon choix. Ses baisers mouillés m'arrachent déjà des soupirs d'envie et je me glisse un peu plus au bord pour me rapprocher de ses lèvres, qu'il éloigne savamment, décidé à me faire languir. Obligé ? Pourquoi tu serais obligé ? Si tu ne fais pas trop durer je pourrais m'occuper de toi... Oui, j'essaie de l'appâter.

Elle m'arrache un rire amusé "oui c'est vrai, j'aimerais pas qu'on te mate nue, ti si moja moje zlato malo." Mais même habillée comme j'aime, on la mate. Parce qu'elle est belle et sexy, y a rien à faire, si ce n'est affirmer mon droit sur elle d'un air mâle et protecteur quand on sort. Et casser la gueule à ceux qui s'approcheraient trop près.

"Pas obligé, mais j'en ai envie. Je vais bien m'occuper de toi srce, pense pas au reste." Elle n'a pas besoin de s'occuper toujours de moi, et j'ai surtout très envie de l'avoir à ma merci comme sa posture m'y invite. Je mordille la chair dans un suçon mouillé et joueur. Je lève le nez vers elle avec un regard passionné et intense qui l'incite à passer ses mains sur mon visage. Je laisse mes mains glisser le long de ses jambes en me redressant, jusqu'à ce qu'elles atteignent ses cuisses. J'enfonce mes doigts dans ses muscles, remontent encore jusqu'aux hanches dans un geste très possessif.

Je pose ma joue sur sa cuisse et y frotte ma joue rapeuse, ma barbe, joueur. Je mords sa peau tendrement me déplaçant jusqu'à ce que mon souffle chaud effleure le tissu de sa culotte. Je sais bien que l'anticipation va l'exciter encore plus que mes gestes. J'ai un sourire aigu, de tigre qui tarde à dévorer sa proie pour le plaisir de la voir se débattre. Je pose mes mains de telles façons qu'elles englobent ses hanches et que mes doigts reviennent près de la délimitation du tissu de son slip, jouant avec la bordure élastique. "prends tes seins dans tes mains chérie, je ne peux pas le faire, je vais tremper ta robe sinon...cajole les pour moi tu veux ?"

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Je le rassure d'un sourire en penchant la tête sur le côté. Cela dit même nue, j'ai la trace de ta bouche et de tes doigts partout sur moi, tout le monde sait que je suis à toi. J'ai moins de marques que d'habitude aujourd'hui parce que depuis le décès de son père non seulement on a moins fait l'amour, mais en plus nos étreintes étaient moins violentes, moins rageuses. J'étais couverte de ses marques quand on a passé deux jours au Chalet mais elles se sont à présent bien estompées et je brûle d'en voir de nouvelles les remplacer. Cela dit je ne veux pas le presser, ce n'est pas quelque chose que j'aime réclamer en-dehors des moments d'angoisse parce que ça n'a que plus de sens si ça vient de lui, et de lui uniquement. Ça témoigne de son désir de possession envers moi, auquel je ne suis que trop heureuse de répondre.

Son entêtement à vouloir s'occuper de moi sans me laisser lui rendre la pareille est désolant mais comme souvent je ne lutte pas, parce qu'égoïstement je ne suis que trop consciente des délices qui m'attendent et que je ne veux pas y renoncer. Mes doigts glissent sur sa mâchoire râpeuse alors que je lui fais une place entre mes jambes, m'offrant d'avance sans qu'il ait besoin de m'amadouer, parce que je lui appartiens et qu'il peut faire de moi ce qu'il veut. Sa bouche sur ma peau me fait trembler d'anticipation et de frustration parce que je le voudrais déjà en train de me goûter. Pourtant j'obéis, docile, désireuse de lire le même désir dans ses yeux que celui qui éclaire les miens. La robe étant trop moulante pour que je passe mes mains si haut, je défais la fermeture éclair sur le côté pour me dégager du haut du vêtement, laissant la robe reposer autour de ma taille, libérant mes seins dont les tétons sont déjà tendus vers lui malgré la chaleur étouffante. Mon regard rivé sur lui, je prends mes seins dans les paumes de mes mains, répondant d'un ton joueur malgré ma voix plus rauque : Je ne leur parlerais pas à ta place, tu sais ça...?

"un peu, pas trop" j'ai une moue en levant le nez vers sa gorge pour l'examiner. Ses hanches sont à peine marquées des traces de mes doigts, il n'y a presque plus de morsures sur ses seins. J'ai été plus doux ces derniers temps, plus dans la recherche de son réconfort que la volonté de me l'attacher par la possession féroce.

Un sourire éclaire mon visage quand je la vois s'installer, capituler. Je lis la docilité dans son regard, sa soumission aussi et ça me plait beaucoup. Elle défait sa robe et je ne m'attendais pas à ce qu'elle la dénude, mais l'empoigne plutôt par dessus le tissu. Ça aussi ça me plait. Je me hisse sur mes bras tendus, dans une poussée, muscles de mes épaules roulant sous la peau, l'eau dévalant les sillons virils comme pour aguicher Nina. Je viens embrasser ses seins dans un mouvement vif, coup de langue. "ça je m'en occupe. Salut mes tous beaux." Je dérobe au passage un long baiser à Nina, morsure de sa bouche, langue qui pénètre sa bouche dans un bruit de contentement. Je me laisse replonger dans l'eau en écartant bien ses jambes à nouveau, elles s'étaient enserrées autour de moi.

Je me penche sur elle, appuie mes lèvres sur la peau de son ventre, suit la lisière de la culotte dans un déferlement de baiser. Je viens ensuite embrasser le tissu fendu, l'attrapant du bout des dents pour tirer dessus. Je le relâche et recommence, baisers et mordillements fous s'alternent sur la culotte. Je tente de glisse un bout de langue dans la fente, sans m'aider de mes mains qui tiennent fermement des cuisses ouvertes. Je relève souvent les yeux pour la voir, ses mains pressant ses seins. Elle est encore plus excitante en étant à moitié habillée, suggérant une étreinte sauvage et à la va vite dont l'idée est foutrement bandante. Je m'imagine très bien la foutre à quatre pattes pour la baiser de trois ou quatre coups de reins brutaux qui me ferait jouir en elle en longs traits tapissant son sexe.

J'attrape brusquement ses hanches pour faire glisser son bassin et fracasser son sexe contre ma bouche. Je viole la fente de tissu, envahissant les chairs dans le même temps, trempant le tissu de salive alors que je tête le clitoris protégé par la soie.

Je m'écarte, souffle chaud, faisant brusquement redescendre la pression avec un sourire carnassier.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Je fronce le nez et la bouche dans une moue désolée, moi aussi je déplore l'absence de ses marques sur ma peau mais ça ne m'inquiète pas comme ça a parfois pu être le cas. Je crois que c'est en ça que Savannah a vraiment réparé quelque chose dans notre couple, j'essaie de ne plus m'angoisser pour un rien, d'accepter le fait qu'on puisse tous les deux avoir des coups de blues, des coups de mou sans que notre couple soit forcément en cause. Accepter que les choses puissent ne pas être parfaites tout le temps, c'est difficile parce que quand il va mal, j'ai forcément le réflexe de penser que je suis une partie du problème. Mais pas cette fois, cette fois je m'efforce d'être la solution.

Je suis loin d'être indifférente à la vision idyllique qui s'offre à moi quand il se hisse sur ses bras pour passer sa langue sur ma peau. Et dire qu'il ose prétendre qu'il est trop vieux pour moi ! Je l'ai toujours trouvé beau, terriblement attirant aussi mais je ne peux pas nier que depuis qu'il possède la salle de boxe et qu'il s'entraîne régulièrement, tout chez lui me plaît encore plus. Je le dévore du regard, mes pupilles dilatées par le désir qu'il fait naître bien trop rapidement à mon goût, et ma main glisse dans ses cheveux pour garder son visage contre le mien quand il vient enfin réclamer ma bouche. Son baiser hérisse ma peau et un instant, perdue dans mes fantasmes, je crois qu'il va se hisser tout à fait sur moi pour changer ses plans et se fondre entre mes cuisses. Oui, dans mes fantasmes j'oublie toujours ce désagréable souci de capote.

Mais non, il se laisse retomber dans l'eau en m'arrachant un grondement frustré, qui se mue en une espèce de ronronnement appréciateur au passage de ses lèvres sur ma peau. Je m'habitue doucement à ses caresses lentes, sensuelles qui me font soupirer d'envie et de plaisir mêlés. Et puis il m'attire soudain à lui, me faisant couiner de surprise avant que sa bouche ne me fasse gémir bruyamment. Je me cramponne brusquement au rebord dans un cri, tendant le bassin vers lui, prête à jouir dans les dix secondes s'il continue ainsi. Mon regard est noir, tourmenté quand il me relâche, me laissant haletante et terriblement frustrée. Encore.

Je joue avec elle et je sais bien que ça la rend folle. Mais je vais bien, trois heures de sommeil, les vacances, Nina resplendissante tout me rend heureux, et beaucoup plus serein, oublieux de mes angoisses et de mes remords. Ce qui fait que j'ai envie de jouer. Je ne sais pas jouer si je vais mal. Je secoue donc la tête et recule en glissant sa jambe dans mes mains, l'étirant en même temps jusqu'à pouvoir sucer son gros orteil dans ma bouche. Je caresse sa cheville, provocant "Encore ? Juste comme ça ? Encore ? Pas de molim te ? Allons srce... déjà enlève ta culotte et ensuite, demande le plus gentiment chérie."

Je laisse aller sa jambe à nouveau dans l'eau, afin qu'elle puisse obéir, nage un peu en arrière pour la regarder et revient vers elle.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​À son regard, je devine sa réponse avant même qu'il ait secoué la tête. Mon ventre se crispe de frustration et je réprime douloureusement un gémissement plaintif. Slavo... Malheureusement tout dans cette situation lui donne l'avantage : ma tenue, la position, le fait qu'il soit dans l'eau et moi non... Sur un lit j'aurais pu le prendre dans ma main et tenter de jouer avec lui, mais là il est totalement maître du jeu et je ne peux que rendre les armes. Il me relâche, s'écarte de moi et je soulève les fesses pour faire glisser le tissu du sous-vêtement devenu inutile... À moins qu'il ne l'ait toujours été. Je m'efforce de retirer la culotte sans changer de position et je la pose à côté de moi sur le rebord, le corps tremblant encore du plaisir distillé. Les jambes de nouveau écartées, je tends les mains vers lui, prête à me montrer docile. Slavenko, encore, molim te...

Je souris et hoche la tête avec approbation quand elle décide d'être docile, sage. Je nage vers elle, reprends pied et me rapproche du bord, entre ses jambes. "da, srce..." Je la laisse m'attraper, me ramener à elle sans trop me faire prier. La seule chose que je veux c'est qu'elle me réclame et se montre docile. J'entreprends de la caresser de mes mains, très soft d'abord. Je commence seulement par écarter les grandes lèvres des petites, et après avoir mouillés mes doigts de salive, je les glisse entre, masse les points les moins sensibles, assez fort puis de façon plus légère, alternant les pressions, tournant largement autour des zones plus réceptives. Je me penche et embrase furtivement celles-ci, doucement, me retirant aussitôt me laissant trainer mon souffle chaud.

Je connais Nina par cœur mais j'ai toujours envie de la surprendre, d'innover dans mes gestes et le désir qu'ils suscitent, d'être plus créatif dans les plaisirs offerts. J'essaye de jouer sur les baisers et l'alternance de pression de ma bouche sur elle, ne donnant un coup de langue que de temps à autre, pour qu'elle reste humide, pour la gouter aussi. Je veux la pousser dans ses retranchement, la faire jouir de frustration, à bout de résistance. Je joue sur son sexe, grignote et pétris ses chairs intimes, ne pénétrant presque pas, en surface, je peux très bien la faire jouir comme ça, j'en suis persuadé.

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Son petit air satisfait ne parvient même pas à m'agacer tant je suis au-delà de ça à cet instant. J'ai trop frôlé le plaisir pour ne pas déjà vouloir la délivrance et je le sens trop joueur pour lutter moi-même, je sais que j'ai perdu d'avance. D'autant que, naïve que je suis, je pense être rapidement récompensée de ma docilité. N'est-ce pas comme ça que ça se passe, d'habitude ? Je tente de me rebeller, il me mate, je capitule et il m'offre la libération aussitôt ? Visiblement pas ce soir. Si ses attouchements reprennent, ils sont encore plus frustrants qu'auparavant, me tirant de longs soupirs plaintifs qu'il entretient savamment. Mes fantasmes se mêlent à la partie et mon imagination galopante supplée aux mouvements qu'il ne fait pas encore. Mon corps se tend vers le sien, frissonnant si fort que je ne pourrais pas feindre l'indifférence même si je le voulais. L'une de mes mains toujours fermement accrochée au rebord de la piscine, j'ai tendu l'autre vers son épaule pour m'y accrocher et tenter de le ramener vers moi, plus loin à chaque fois, sans grand succès.

La tension est si forte que la sueur ne tarde pas à perler le long de mon échine, et mes doigts s'enfoncent dans sa chair à y imprimer la trace de mes ongles. Je l'appelle, d'une voix contrainte par le manque de souffle : Molim te, molim te. Mais mes supplications restent vaines. Je me tends vers lui plus fort, soulève le bassin, ondule contre ses doigts, sa bouche lorsqu'elle daigne se poser sur moi. Mon sexe pulse douloureusement, dans une tentative vaine de retenir ses mouvements, et je sens des larmes de frustration mouiller mes yeux. Mon souffle se raccourcit soudain, l'onde de chaleur se déployant dans mon ventre à me rendre haletante, jusqu'à ce que l'orgasme me submerge, me prenant par surprise dans un feulement.

Ma récompense est son dernier soupir, son cri surpris quand l'orgasme la fauche. Je m'écarte pour sortir du bassin, entrainement un déferlement d'eau. Nina est encore sous l'effet des spasmes que j'enfile une capote (cette fois j'en ai laissé judicieusement un peu partout) avant de la saisir pour l'amener contre moi. "viens par ici srce." Je la fais asseoir sur mes cuisses, l'empale sur moi, la manipule comme une poupée de chiffon. Je mords ses seins en plongeant en elle. Mes mains et ma bouche se cantonnent à la partie entre sa gorge et ses cuisses - déjà que je ruine sa tenue, je vais éviter de ruiner son maquillage et sa coiffure. L'étreinte est rapide. Je la baise profondément de quelques coups de reins bien sentis, durs, très profonds, qui me font rapidement jouir alors qu'elle même est encore palpitante de plaisir. J'adore ça quand je n'ai qu'à me déchainer, me lâcher pour la rejoindre. Je ressors assez vite d'elle, m'autorisant à reprendre mes esprits quand je suis sur de ne pas faire de catastrophe avec la capote. Je saisis alors délicatement le menton de Nina pour venir embrasser doucement sa bouche. "volim te mon trésor."

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Je n'ai pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il se passe, secouée que je suis par les spasmes de plaisir qui me traversent de part en part. Je reprends vaguement conscience quand son corps trempé empoigne le mien pour m'installer sur ses jambes, et un nouveau cri m'échappe quand il se retrouve planté au fond de mon ventre sans que j'ai pu réaliser ce qu'il faisait. Je m'accroche fébrilement à lui, incapable de faire autre chose que de me laisser porter, manipuler comme un pantin entre ses bras. Son orgasme rapide prolonge les frissons du mien et je couine en l'enlaçant brusquement, écrasant mes lèvres contre les siennes dans un soupir plaintif.

Je me sens terriblement vulnérable en cet instant, parce qu'il m'a fait jouir d'une façon inhabituelle en jouant bien trop sur ma frustrantes et le pouvoir qu'il a sur moi. J'essuie discrètement les larmes au coin de mes yeux en enfouissant mon nez dans son cou et je me serre contre son corps trempé, mouillant malheureusement ma robe au passage. Volim te... Je reste tout contre lui le temps de reprendre mes esprits, difficilement cela dit, humant son odeur à laquelle se mêle celle du chlore. Quand je pense être en mesure de me redresser, je le libère pour souffler : Je reviens... Je me lève en titubant à moitié pour rejoindre la salle de bain où je me déshabille, foutant ma robe sur le sèche-serviette en espérant pouvoir la remettre pour sortir. Je ne prends pas la peine de me rhabiller, je passe seulement une culotte neuve et je le retrouve sur la terrasse.

Elle s'écarte peut-être trop vite de moi ou est-ce sa mine chiffonnée qui soudain me fait perdre ma belle assurance, je ne sais pas. Je la suis d'un regard inquiet avant de me relever pour remonter mon short de bain et aller jeter la capote usagée. Je dois me faire violence pour ne pas suivre Nina, la laisser respirer une minute

Je me lave les mains, prends les plats de poissons préparés pour les amener sur la terrasse où le barbecue est nickel. Quand Nina revient, je lui jette un regard inquiet, vaguement penaud. Je craque, lâche le pic qui me serre à attiser les braises et je vais la voir "est-ce que ça va mon amour ?" J'ai peur d'avoir un peu trop joué de ma position dominante pour le coup. Je l'enlace pour l'amener contre moi dans un besoin de la câliner et qu'elle ne m'en veuille pas. J'essaye une plaisanterie "j'ai essayé de ne pas déranger ta coiffure mais j'ai rien pu faire pour ta robe !"

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​Quand je retourne sur la terrasse, Slavenko a déjà commencé à s'occuper du barbecue et je fronce le nez en le voyant abandonner sa tâche pour venir vers moi. Ses bras se referment autour de moi, dans un geste qui d'ordinaire briserait toutes mes défenses mais ces dernières ont déjà été démolies au bord de la piscine. Je m'enfouis contre lui, mes bras ramenés contre son torse, fermant les yeux pour tenter de maîtriser mes émotions. C'est pas grave, elle va sécher. Je frotte mon nez contre sa peau un instant avant d'oser, enfin, lever le visage vers lui pour réclamer un baiser. La sensation douce et chaude de sa bouche sur la mienne me fait un bien fou et je force doucement le passage de ses lèvres pour venir chercher sa langue. Je prolonge le baiser, mes mains glissant dans son dos pour le garder contre moi, et je ne libère sa bouche qu'une fois que le souffle vient à me manquer. Mon regard brille encore, sans doute un peu trop. J'essaie d'adoucir l'instant, moi aussi, par une plaisanterie. Tu m'as rendue beaucoup trop guimauve je crois, je suis plus faite pour les baises en extérieur, j'ai trop envie de me blottir dans tes bras après...