Elle vient donc du Bronx et apparemment du Parking puisqu'elle me balance le numéro d'étage comme si nous étions dans le même immeuble. Dire que je n'ai jamais fait attention à une femme aussi belle, c'est que je n'ai pas du la croiser c'est sur ! "Je suis au second, si j'entends, c'est que vous le mettez vraiment fort !"

Je hausse un sourcil à sa phrase.   "ça dépend, j'ai déjà mes propres business, mais on peut toujours en discuter... Comme vous le voyez ce soir, je ne suis pas contre des missions ponctuelles." Tirant sur ma clope, je la déshabille ostensiblement du regard, sans gêne bien au contraire.   "Vous avez un flingue, mais est-ce que vous avez un téléphone ? Je vous donne mon numéro dans ce cas. Sinon, vous pouvez me trouver au pussybox en soirée, ou au Bronx Boxing dans la journée...En général."


Je secoue la tête, le regard pétillant d'un éclair d'humour à sa réplique   "Hum merci, mais je ne suis pas sur d'avoir envie de m'habituer ! Faut que ça reste exceptionnel ce genre de fringues. Pour bosser, c'est plutôt treillis et en cas de besoin veste de combat habituellement, vous voyez ? Le costard, c'est très exceptionnel. Ce n'est pas mon monde, mais celui de Coalman. Vous le connaissez depuis longtemps ?  "

@Arabella DiVaio

Faisant partie intégrante de la mafia italienne, tu as donc quelques règles à suivre, par exemple ne jamais te bourrer la gueule en public. Quelqu'un de bourré lâchera involontairement des secrets mettant donc la vie de l'organisation en péril tout en se rendant vulnérables. Fort heureusement tu es difficile à bourrer, ta tolérance à l'alcool t'as valu plusieurs prix dans des concours de beuverie lorsque tu étais encore à l'université et pas encore dans l'organisation. Tu souris tout en levant les yeux au ciel d'une manière amusée en ajoutant sur un second degré : « Vous ne risquez pas d'entendre que de la musique et c'est aussi fort...». Haussant les épaules, tu vides ta dernière flûte de champagne et en profites pour demander au serveur une simple bouteille d'eau afin de faire passer le tout. Lorsqu'il évoque le bronx boxing, tu fronces un instant les sourcils avant d'en hausser un d'intérêt.

- Un club de boxe ? Ça tombe bien je suis à la recherche d'un endroit pour m'entraîner, disons qu'un corps comme celui-là ne s'entretient pas seulement en faisant du sport à la verticale...

Tu hoches la tête de manière positive face à sa question tout en sachant qu'il te déshabille du regard sans aucune honte, ce qui te fait plaisir, très plaisir. Tu en profites d'ailleurs pour en faire de même tout en conservant ton sourire d'intérêt à son égard.

- Disons que j'essaie de limiter mes traces, mais si vous y tenez...

Fouillant dans ton sac à main tu y trouves un stylo qui te sera bien utile. Tu glisses par la suite tes fesses plus près du Russe tout en attrapant sa main que tu poses sur ta cuisse afin d'y inscrire ton numéro de téléphone. C'est sans doute une manière ancienne de faire les choses, mais pourquoi ne pas lui faire du charme en même temps ? Une pierre deux coups !

- N’hésitez pas à me lâcher un coup de fil à n'importe quelle heure, je n'ai pas un horaire très stable...

Tes paroles sont pleines de sous-entendus et c'est donc délicatement que tu reposes sa main contre sa cuisse conservant tout de même cette proximité.

- C'est dommage que vous n'ayez pas envie de vous y habituer, mais à chacun ses choix. Pour être honnête avec vous, je ne le connais que depuis quelques semaines à peine, je l'ai connu en postulant spontanément au poste de styliste, évidemment il n'était pas affiché, mais qui ne tente rien n'a rien... n'est-ce pas ?

Tu fais les yeux doux au serbe sans même t'en cacher, tu hausses par la suite les épaules tout en mordillant subtilement ta lèvre inférieure tout en ouvrant la bouteille d'eau qui t'a été rapportée par le serveur.

J'ai un large sourire à son très clair sous-entendu. "vous serez la bienvenue, je donne des cours de close combat si ça vous dit..." Du combat très rapproché n'est pas pour me déplaire avec une telle femme, entreprenante, sexy et dangereuse. Je me laisse saisir la main, au départ en étant sur la défensive, puis avec un sourire aigu quand elle la pose sur sa cuisse moulée dans la robe et le lycra. Mes doigts pressent sa chair ferme avant qu'elle écrit son numéro sur ma peau. Je note aussi qu'elle laisse ma main en contact avec elle. "J'ai aussi une vie plutôt nocturne..." En plus mes heures de sommeil sont limitées ces derniers temps et je cherche à m'occuper constamment. Je lis le numéro, le retiens, on ne sait jamais, ce serait dommage de le perdre par un effacement involontaire.

Elle me raconte comment elle a rencontré Coalman, mais à ce moment là, je m'en fous royalement. Je la regarde de ce regard de prédateur observant sa proie. Je regarde sa façon de bouger, de parler, de mordiller ses lèvres. J'arrête la main qui tient la bouteille d'eau. "je suis d'accord." et puisque qui ne tente rien n'a rien, dans le même mouvement, je me penche pour cueillir de ma façon autoritaire la bouche rouge sang.


@Arabella DiVaio

Dans ton monde à toi, y'a que des poney... non pas réellement. Dans ton monde t'as l'habitude de tout prévoir, or, ce soir ce n'est pas du tout le cas et même si cela suffit à te rendre nerveuse, tu te laisses aller au jeu. Tu ne peux t'empêcher de sourire à sa proposition.

- Je ne dis jamais non à ce genre de proposition... un peu de pratique ne fait pas de mal à personne.

Pour une fois, tu n'as pas le temps de prévoir quoi que ce soit. Sa bouche se fond sur la tienne ce qui t'arrache un sourire d'amusement, tu décolles momentanément tes lèvres des siennes afin d'y murmurer avec amusement : « C'est ce que j'appelle prendre ses paroles au sérieux.» Tu conserves ton sourire sur tes lèvres recouvertes de rouge à lèvres sans transfert avant de fondre à ton tour contre les lèvres du serbe d'une manière sensuelle et entreprenante tout en fermant un petit instant tes paupières. Sa surprise te fait frémir de bien être et d'excitation à la fois, peut-être ne repartiras-tu pas seule de cette soirée ?

​​​​​​​​​​​​​​Si je me laisse d'abord entraîner par Nero sans trop rechigner, le fait de ne plus avoir la moindre vision sur Slavenko et Arabella ne me plaît pas du tout. Je bouillonne intérieurement, la jalousie me rongeant comme de l'acide. D'ailleurs je ne tarde pas à me désintéresser de la quête de la proie parfaite pour chercher le duo des yeux, fronçant les sourcils lorsque je les vois s'éclipser à l'extérieur. Je récupère un verre au hasard sur une table, le vide d'un trait pour tenter de reprendre mes esprits. Ok Nina, faut se détendre maintenant. De toute façon je n'ai pas le droit de dire quoi que ce soit. Après tout c'est moi qui suis partie, je ne peux plus le revendiquer, le déclarer mien, j'ai perdu ce droit le jour où j'ai claqué la porte de notre appartement en emportant mes valises. Et puis je serais mal placée pour lui faire la morale, je ne me suis pas faite nonne depuis notre séparation, loin de là...

​Je vois bien qu'on me parle, mais je n'écoute pas, c'est à peine si j'entends. Finalement, dans un accès d'impulsivité, je récupère un autre verre et abandonne Nero pour me diriger vers l'extérieur. Je reviens. D'une démarche assurée, sans doute un peu trop rapide pour être anodine, je me fraie un chemin parmi la foule pour regagner la porte ouverte, et je dois vraiment me faire violence ​pour ne pas péter les plombs à la scène qui m'apparaît. Parce que le serbe a sa langue fourrée dans la bouche de l'italienne et que je vois rouge. J'inspire longuement, pour éviter de, je ne sais pas... Commettre un meurtre par exemple ? Et je m'engouffre à l'extérieur. Arabella ? Navrée de déranger. J'ai un sourire à l'intention du slave. Il y a un problème avec la tenue d'une des danseuses, elle te demande. J'irais déchirer la tenue moi-même pour être sûre... Quel calme, n'empêche, je m'impressionne !



@Arabella DiVaio @Slavenko Kovacs

Je fonds contre la bouche de l'italienne, ses lèvres fermes qui s'entrouvrent volontiers sous la pression de ma langue font rusher le sang dans mes veines. Un voix trop familière m'interrompt brusquement alors qu'ai toujours une main emmêlée à celle d'Arabelle sur sa bouteille d'eau et surtout que nous sommes en train de nous embrasser de façon plus entreprenante. Je me détache malgré moi. Nina est comme une apparition née d'un cauchemar - celui du mari infidèle qui se fait gauler, sauf qu'on est séparé , de sa décision. Alors si j'ai d'abord un air surement coupable, mon visage se ferme en dévisageant Nina, mon expression se durcit alors que je bloque toutes les émotions. Mon regard se fait même sarcastique, l'ironie tranchante étant mon mode de défense le plus sur. "C’est vraiment pas de bol. Un string en dentelle trop irritant sans doute" J'adresse un sourire complice à Arabella, reprenant la plaisanterie de tout à l'heure.

Je me lève, me déplie, me déploie. Tandis que j'ignore sciemment Nina, je propose à la sulfureuse italienne. "Allez-y, je fume une clope et je vous rejoins. On boira un autre verre ensemble si ça vous dit toujours..." Double sens que tout le monde comprend. Je sors mon paquet de clope nonchalamment, en glisse une entre mes lèvres sans l'allumer.

@Arabella DiVaio @Nina Kovacs

Trop rapidement, tes lèvres sont séparées de celles du serbe, tu peux donc soupirer d’agacement tout en fusillant du regard la personne vous ayant dérangé. Femme, ex-femme t'en as rien à faire, t'es pas le genre de femme à te poser ce genre de question. Si t'avais pu la tuer du regard, tu l'aurais sans doute fait, et malheureusement ce n'est pas le cas. Malgré tout, Slavenko rattrape la situation en faisant un peu d'humour sarcastique ce qui te fait sourire d'amusement.

- Pourtant elles en ont l'habitude... elles finiront par s'y faire tout est une question d'habitude.

Tu soupires de nouveau, mais de frustration cette fois-ci tandis que tes fesses quittent le mobilier extérieur. Une fois sur tes talons, tu replaces ta robe qui s'était légèrement déplacée avec ce revirement de situation. Tu le dévores du regard tout en mordant ta lèvre d'une manière presque trop sensuelle tout en hochant la tête.

- Avec plaisir, de toute manière vous avez mon numéro, ce serait dommage qu'il ne s'efface avant que vous n'ayez le temps de le prendre en note. À tout à l'heure...

Tu ignores à ton tour la femme qui vous a interrompu afin de te diriger à l'intérieur, bouteille d'eau et sac à main en main. Un sourire d'amusement ou plutôt de fierté aux lèvres, tu rejoins sans plus tarder les danseuses afin de résoudre ce souci de sous-vêtements, s'il y en a réellement un.

​​​​​​​​​​​​​​Sans grande surprise, Slavenko m'ignore, je ne m'attendais de toute façon pas à autre chose de sa part. Je me fiche de savoir à quel point il peut m'en vouloir ou être en colère contre moi, je sais qu'il m'a vue, qu'il sait que je suis l'organisatrice de toute la soirée... Je n'aurais jamais poussé le vice jusqu'à m'afficher devant lui, je ne pensais pas que le manque de respect et de considération pouvaient aller si loin entre nous. Le comportement de l'italienne ne fait que m'agacer un peu plus, elle est trop sûre d'elle, trop hautaine, arrogante aussi. Tout ça pour quoi ? Elle pense sincèrement qu'elle gagne quelque chose, simplement parce qu'elle finira dans le pieu du slave ce soir ?

​J'abandonne toute idée de l'entraîner plus loin pour prétendre à un problème technique et je cesse de marcher dès que nous sommes suffisamment loin du slave et des oreilles indiscrètes. Elle se tourne vers moi et j'esquisse un sourire froid en approchant d'elle. La bouche dans laquelle tu as décidé de fourrer ta langue, c'est celle de mon mari. Si t'as envie de te faire sauter ce soir, libre à toi, Slavenko est un grand garçon. Après tout qui serais-je pour l'empêcher d'aller fourrer sa queue dans tous les trous du Bronx, n'est-ce pas ? Mais j'te conseille de faire ça très, très loin de moi, parce que t'es pas la seule à cacher des armes sous tes jolies robes. Je baisse les yeux sur la robe trop moulante pour dissimuler ce qu'elle porte à sa cuisse. Et j'aurais aucun scrupule à lui arracher la langue pour m'en faire un collier, histoire de m'assurer qu'elle traîne pas n'importe où, juste sous mes yeux.

​Oh je sais très bien comment fonctionnent les filles comme elle, et je suis persuadée que mes menaces ne lui donneront que plus envie de tomber dans les bras du slave. Je ne m'attends pas à la moindre compassion de sa part. Je me retourne quand un employé m'interpelle, parce que moi je bosse autrement qu'en batifolant dans le patio. Je ne prends pas la peine de saluer Arabella, je suis sûre que le message est passé, et je tourne les talons pour aller voir ce qu'il se passe.


@Arabella Divaio

Nina m'ignore en retour et c'est très bien comme ça. Elle suit l'italienne pour sortir du jardin et je crispe les mâchoires. Je la trouve quand même sacrément gonflée de venir me faire un scandale dans le jardin après m'avoir simplement jeté par cette lettre. Ça ne semblait la déranger la façon dont j'allais occuper mon temps quand elle a fait ses valises pour se tirer alors que j'étais en mission. Je fume ma clope pour me calmer et éviter de péter un plomb à la jolie fête de Coalman.

Mon regard se pose sur ma main et le numéro de téléphone. Je prends mon gsm pour le recopier directement dans mon répertoire. Je pianote pour envoyer un texto à l'italienne. "Désolé pour le sketch. Mon numéro. Je vous propose de poursuivre la soirée ailleurs. Slavenko" Le regard vissé sur l'écran, j'envoie le message avec l'envie furieuse qu'elle accepte.

@Arabella Divaio

Tu te diriges d'un pas sûr de toi lorsque l'organisatrice s'adresse à toi, évidemment tu ne t'empêches pas de la dévorer du regard, mais d'une manière plus irritée qu'excitée. Tu ne peux t'empêcher d'esquisser un sourire d'amusement avant de renfrogner un rire, tu te contentes de hocher la tête à ses paroles. Tu t'adresses donc à elle d'un ton de voix parfaitement calme et neutre.

- Oh c'est vrai ? Dans ce cas, n'hésitez pas à les utiliser, question de paraître au moins un minimum crédible. Ce qui se passe entre vous et votre mari ne me regarde aucunement, mais je suis certaine qu'il y a une très bonne raison pour laquelle il vous ignore de cette manière, alors ne me rendez pas victime de vos actions, assumez-les, pleinement.

Tu n'es pas devin, mais tu peux en déduire qu'il s'est passé quelque chose entre ces deux-là, parce que les femmes ne réagissent pas de cette manière d'habitude, elles sont plus hystériques et moins détachées. Tu conserves ce sourire sur tes lèvres en t'éloignant d'elle à ton tour en entrant dans la pièce de préparation des danseuses. Il y a effectivement une danseuse qui s'est fait un léger trou dans l'un des sous-vêtements de dentelle, ce qui est assez délicat à réparer, mais un fil, une aiguille, un peu de couture et le souci est résolu. Tu t'installes donc afin de coudre d'une manière propre et presque invisible. Bon, ça aurait été mieux fait si la couturière avait été présente, mais hélas ce n'est pas le cas. T'as à peine fini que ton iPhone se manifeste, signe que tu as reçu un nouveau texto. C'est donc un sourire aux lèvres que tu scrutes l'écran de ton portable afin de lui répondre ceci : « J'ai vu pire, ne vous en faites donc pas avec ça. Vous avez une idée de l'endroit où vous aimeriez poursuivre la soirée ? Je termine quelques petites choses et j'arrive dans quelques minutes, on se rejoint devant le club ?».

Le sms d'Arabella ramène un sourire sur mes lèvres. J'expire un souffle avant de décider d'oublier Nina pour de bon. Je ne veux plus penser à elle, ça fait trop mal. Nina n'a pas le droit de jouer comme ça avec moi, me jeter et se montrer jalouse à mon égard, c'est ridicule, douloureux. Le fait qu'elle porte cette robe rend le drame encore pire. Je jette mon mégot au sol, répond à la brune italienne que je l'attends dehors. "ok devant le club."

Je traverse la foule, évitant de regarder les silhouettes pour être sur de ne reconnaitre personne et je vais rejoindre Goran, mon bras droit. Je lui confie les hommes, et je sors du club où la foule se presse encore pour rentrer, c'est dingue ! J'ôte ma cravate avec soulagement, défait un bouton de ma chemise, respirant tout de suite mieux. Une nouvelle clope m'occupe pendant que j'attends Arabella.