[TC au Sapphire39]

OPEN BAR

Sujet commun / tenue de soirée exigée

#Sapphire39 - MANHATTAN - 23h

A l'heure où sortent les loups, les festivités commencent. Un verre à la main, tu observes le club bondé. Depuis ton bureau gardé par tes gorilles, tu domines la scène, caché derrière la vitre sans teint. Ce soir, c'est Open Bar et tu attends Nina pour qu'elle te fasse un résumé en temps réel de la soirée.

Côté pile : un club de porno chic qui ouvre ses portes pour faire découvrir son nouveau spectacle et la qualité de ses prestations à tout New York. Pour l'occasion, les exigence d'entrée ont été revues à la baisse : tout le monde est le bienvenue à condition de respecter la tenue de soirée et ne pas transgresser la règle de la maison : pas de bagarre ici. Le service de sécurité est digne d'un cabinet ministériel, @Nina Kovacs a mis le paquet. Consommations gratuites, budget illimité pour le bar : c'est toi qui régale. Qu'importe l’amoncellement de prolos qui font la queue pour profiter de la fête, le but, ce soir, est que le nom du club soit sur toutes les lèvres.

Côté face : Ordre a été donné au gérant et aux managers de repérer les membres éventuels, ceux qui, une fois la fête terminée, seront les seuls à avoir le droit de revenir. Dans la masse de spectateurs subjugués par la scène principale sur laquelle tes danseurs réinventent l'érotisme à t'en faire bander tout un régiment, ton personnel fait le tri. Ne seront autorisés à te rencontrer en personne que les membres susceptibles d'être intéressés par ce que cache le club : un trafic d'influence et d'informations. Au royaume de Coalman, tout s'achète et tout se vend. On parle du corps des danseurs, bien sûr, mais les services non déclarés ne manquent pas. Ils vont du nettoyage à sec (Salvenko et ses mercenaires se chargent d'éliminer les ennemis des tes riches adhérents) au blanchiment d'argent en passant par l'organisation de show à domicile (avec ou sans culotte, à la convenance du client), sans compter les orgies que l'on peut réserver à l'accueil.

Monarque intouchable, araignée malfaisante, tu contemples ton empire. Sous tes pieds, New York qui bande et s'enivre. Que la fête commence !

INFOS A RETENIR a écrit:

TC ouvert à tous. Officiellement il y a du cul, de l'alcool et du son. Officieusement, la came s'achète au bar et les services pas du tout légaux se négocient avec le gérant ou avec Coco. On suppose qu'une pub MONSTRUEUSE à été faite en ville pour attirer les mouches dans votre genre Attention : Tenue de soirée exigée, t'as des baskets tu rentres pas. (faut bien entretenir les apparences, hein ^^)

Voyous : si vous cherchez du taff, c'est le moment de demander à rencontrer la hiérarchie, qu'on voit ce que vous avez à proposer.
Teufeurs : on paye pour toucher avec autre chose que les yeux

Juchée sur mes talons aiguilles, les cheveux noués sur le côté pour dégager ma nuque, je vérifie dans le miroir des toilettes du Sapphire 39 que rien ne cloche dans mon maquillage léger. Déambuler dans cette tenue s'avère plus compliqué que je ne l'aurais cru. Une tenue de soirée, classe mais conçue pour la fête malgré tout, quelque chose qui ne soit pas vulgaire pour autant afin de ne pas être confondue avec les danseuses... Je ne sais pas à quel moment j'ai cru que porter la tenue de Las Vegas serait une bonne idée. Pourtant le fait est que c'est bien ce que j'ai enfilé, cette robe d'argent et d'or, au décolleté vertigineux dans le dos, suffisamment longue pour que personne ne voit ce qu'il se passe dessous, suffisamment courte pour susciter l'intérêt. Le mariage m'aura rendue foutrement sentimentale parce qu'il me faut un self-control incroyable pour penser à autre chose qu'à la soirée durant laquelle Slavenko m'a offert cette robe.

Heureusement pour moi, il y a déjà foule au sein du club, et mon attention est rapidement détournée. Je parviens même à esquisser un sourire, léger pourtant, en constatant que la publicité faite a fonctionné, même mieux que ce que j'espérais. En sortant des toilettes, je me fraie un chemin entre les clients déjà présents, direction le bureau de Coalman, dont les vigiles m'ouvrent la porte dès qu'ils me reconnaissent. Je l'avise avec un nouveau sourire. Il y a déjà la queue à l'extérieur, c'est dingue. Je commente, en avisant l'heure une nouvelle fois. Normalement les boîtes de nuit ne commencent réellement à se remplir qu'une poignée d'heures plus tard, mais peut-on réellement réduire le Sapphire 39 au statut de boîte de nuit...? Pas vraiment, non.

La porte s'ouvre sur Nina. Tu le sais car il n'y a que pour elle que tu as donné l'ordre qu'on ouvre sans te demander la permission. Depuis ton retour du Canada, tu t'isoles beaucoup plus qu'avant, te rendant presque intouchable pour les employés. Ce soir, il n'y a que les urgences pour venir troubler ton calme, tu te contentes d'apprécier vu d'en haut, le champagne pour seule compagnie. Quelqu'un a bien fait son travail. Tu te retournes, la toises des pieds à la tête, comme tu as l'habitude de le faire avec ton personnel pour être certain qu'il n'insulte pas l'image chic du club avec des tenues qui n'en auraient pas la classe. La prime ira à l'avenant du résultat de la fête, jolie Nina. Mouvement de tête appréciateur, tout sauf vulgaire. Un verre ?

Dans la grande salle, non loin de l'entrée backstage, je suis en stand by, attendant les ordre du Boss de la soirée. Je suis là pour représenter le service spécial qu'il propose, et donc mes mercenaires, tous en renfort pour la soirée, mais bien sur dans le périmètre extérieur large afin que leurs gueules patibulaires n'incommodent personne. La sécurité rapprochée, dans les salles et aux entrée, est celle du Club. Un oreillette vissée dans l'oreille, je suis en contact avec mes hommes, menés par Goran, mon bras droit.

Je suis tiré à quatre épingles comme ça ne m'est pas arrivé depuis le jour de mon mariage à l’Église ! Mes cheveux coupés plus courts, costard impeccable, chemise blanche, chaussures assorties parfaitement cirées, le tout fourni par le Sapphire. C'est que Monsieur Coalman sait faire les choses bien, je dois bien l'admettre. Une cigarette non allumée à la main, je laisse distraitement mon regard parcourir la foule et les danseur.se.s déjà à l’œuvre.

T'es pas à l'étroit dans ce truc alors que sincèrement, tu ne pensais pas que cela t'irait !
Mais... mais bordel, ça te va vraiment bien ! T'as l'air d'un gentleman, un vrai, pas ceux de pacotille qui défilent devant toi, et....
Bon ok, c'est pas vraiment toi, ça : le gentleman ne te va pas au teint, mais t'arrives presque à donner l'illusion. A tel point qu'une nana plus belle qu'un diamant s'approche et te décoche un sourire à faire pâlir n'importe quel gigolo !

Ok, t'es entré dans la neuvième dimension. Ou la dixième, t'as jamais su compter.

T'hésites... Et tu lui réponds finalement, esquissant ce sourire où tes crocs se révèlent et arrivent à lui filer la chair de poule. Elle semble adorer cela, cette peur qui se distille en elle en même temps que la fascination, et elle s'écarte à contrecoeur de sa proie du moment, filant vers d'autres rivages.

T'as déjà oublié pourquoi tu devais venir ici.... Qu'est-ce qui a pu poussé ton patron à trimballer ta grande carcasse jusqu'ici... Alors tu en profites, t'attrapes un petit four que tu gobes, tu laisses tes yeux défiler sur les corps offerts et t'admires le show. C'est.... très sympa.
Trop sympa.
Pour un peu, tu oublierais que tu n'es qu'un pauvre plouc qu'on a sorti de son trou pour lui faire prendre l'air. T'as l'air tellement classe dans ce costume....

A peine as-tu proposé ce verre que ton iphone se met à vibrer dans le fond de ta poche. Coup d'oeil rapide au texto qui t'incite à faire volte-face. La presse arrive. En bas, le gérant te fait signe de la main. Je m'en charge. Serre-toi. Tu désignes ton bureau sur lequel le magnum repose dans un seau de glace puis contourne Nina. Avant de passer la porte, tu lui jettes un dernier regard. Fais-moi plaisir, vante-toi d'avoir organisé cette soirée auprès de nos hôtes. Cette jolie robe ne peut pas rester enfermée dans ce bureau.

Tes gorilles te suivent comme ton ombre, c'est pourquoi tu leurs demandes de te laisser respirer. Le maintient d'un contact visuel devrait suffire en guise de distance de sécurité, trop de monde et trop d'objectifs ce soir pour que ta vie ne risque quoique ce soit. Lorsque tu passes devant Slavenko, tu lui serres la main et fais signe à @Arabella DiVaio de s'approcher. Le temps qu'elle se libère, tu glisses un Très chic ce costume ... qui n'est là que pour te faire mousser, puis tu ajoutes : Je suis certain que vous aurez des choses à vous dire. Entre tueurs professionnels, les sujets de conversation ne manquent pas. Il faut savoir entretenir son réseau et faire se rencontrer les bonnes personnes. Sur scène, @Phoenix Lannister et @Aleksandar Borodin la joue collés serrés à t'en arracher quelques fantasmes. Tu leur accordes un signe de tête - t'empêches de les imaginer plus dénudés qu'ils ne le sont déjà - puis détournes le regard, pas descendu pour te laisser déconcentrer. C'est là que tu l'aperçois et que la moutarde te monte au nez. Qu'est ce qu'il (@Nero Stolen ) fout dans TON palais, ce parasite ? Piqué à vif par les souvenirs de votre dernière entrevue, tu t'approches sans faire le lien entre son costard impeccable - qui lui va comme un gant, ça t'irrite au plus haut point ! - et ta propre signature sur le chèque visant à rhabiller la main-d’œuvre du serbe. Hors de question de faire du chahut ce soir et, pourtant, tu ne peux t'empêcher de lui rentrer dans le lard. Mais que vois-je ? Une parodie d'homme du monde. Mépris mondain, hautin et parfaitement détestable. Puis, plus bas et plus mordant, pas loin de son oreille. Je croyais avoir été clair. Ta provoc' ne m'impressionne pas Stolen, ici t'es comme dans ma vie : tu fais tâche. Des invités te saluent, tu leur rends leurs sourires hypocrites. Quand on sait que beaucoup d'entre eux étaient présents à ton procès ... Fort heureusement pour toi, naviguer parmi les crabes est devenu ta spécialité.

Sur scène, deux danseurs te donnent des sueurs froides et t'admires le show, pire qu'un gamin qui découvre un jouet de noël sous le sapin alors qu'il a été un trèèèèès mauvais garçon toute l'année. Tu n'imaginais pas qu'on puisse faire cela dans une soirée aussi huppée et guindée : ça cloche, ça sonne faux et en même temps, c'est terriblement excitant de les voir provoquer la foule entière par quelques mouvements lascifs.
Le regard coincé sur le show, t'en oublies le reste du monde, alors quand un abruti s'approche et te susurre quelques mots, tu manques de rater le coche. Pourtant, cette voix, tu la reconnaîtrais partout.
Un regard et tu aperçois un Coalman tentant tant bien que mal de faire bonne figure et de ne pas t'exploser à la gueule, sifflant sa haine telle une vipère sur le point de mordre.Tu l'as toujours aimé quand il était dans tous ses états, parce qu'il semblait plus vivant que jamais... Et ici, il colle bien au cadre, il est aussi chic que les autres. Et pour la première fois, t'es aussi chic que lui aussi... Pour la première fois, même s'il continue à se foutre de toi et te provoquer, vous êtes quasimnet à armes égales.
Tu pourrais le frapper, mais y a Slavenko et t'as trop de respect du boss.
Tu pourrais t'en débarrasser, mais apparemment c'est chez lui : le jeter par une fenêtre consisterait à le voir revenir par la grande porte, comme un prince.
T'as pas beaucoup de solutions en réalité et pour la première fois de ta vie, tu choisis la plus osée, la plus difficile et la moins fiable à tes yeux....

Tu lui jettes à peine un regard et lui balance un sourire carnassier à souhait, un de ceux qui cachent l'arrogance de la Bête sous des allures civilisées :
- Dixit la parodie d'homme. Tout court.

Et tu tournes les talons. Tu le laisses en plan, tu le condamnes à s'étouffer avec ses sarcasmes et ses insultes. Toi, tout ce qui t'intéresse, c'est d'aller voir ailleurs, d'aller toucher d'autres peaux, de manger d'autres petits fours, d'explorer ce monde inconnu aux paillettes tellement brillantes....
Et tu vas commencer à hameçonner ce danseur dès qu'il sortira de piste, foi de Stolen ! (@Aleksandar Borodin)

(@Isaak Coalman)

J'ai un sourire satisfait, suivi d'un hochement de tête, je ne vais pas prétendre que je n'aime pas les compliments, ce serait mentir. J'ai bossé comme une dingue pour organiser cette soirée. Non seulement parce que c'était l'occasion de montrer à Coalman qu'il avait bien fait de m'embaucher, mais ensuite parce que ça m'a permis de penser à autre chose qu'à mon mariage raté que de me jeter à corps perdu dans le boulot. D'autant que je n'oublie pas que ce nouveau job est la cause de notre dernière dispute... Volontiers. Son téléphone vibre et Isaak s'éloigne, me laissant seule dans un bureau que j'ai désespérément envie de fouiller, déformation professionnelle que voulez-vous... Cela dit je suis bien éduquée et je me contente de me servir à boire, avant que mon téléphone ne vibre dans ma poche.

Notification Weare et mon cœur rate un battement ou deux. Il est ici. Putain de merde. Je ne savais pas qu'il serait ici. Ses cheveux sont plus courts, beaucoup plus court, il sourit et je voudrais m'arracher les yeux pour ne pas le voir faire. Le temps que je reprenne mon souffle, je réalise que l'autre type sur la photo me dit quelque chose aussi, et je sors du bureau, mon verre à la main, la démarche déjà un peu moins sûre. Mon regard accroche la silhouette d'Isaak et celle du type qui, visiblement, est venu avec Slavenko. C'est lorsqu'il se tourne pour s'éloigner du boss que je le reconnais, et j'avance naturellement vers lui. Vous avez meilleure mine que la dernière fois. Je lance à Nero, un léger sourire aux lèvres.

@Nero Stolen

Tandis que j'ai l’œil sur la soirée, quand bien même je ne suis pas explicitement responsable de la sécurité dans les lieux - c'est une déformation professionnelle pour moi aussi, je choppe un verre au passage. Du champagne. J'aime moins que la vodka mais je ne vais pas bouder mon plaisir, et j'ai besoin d'alcool. J'ai un sourire pour Coalman qui ne m'a jamais vu autrement qu'en treillis, et son compliment me fait rire intérieurement. Je reporte mon regard sur la magnifique brune que le boss du Sapphire vient de me balancer dans les pattes. ( @Arabella DiVaio ) Je tends la main avec sympathie "Bonsoir, Slavenko Kovacs. Vous travaillez pour Coalman ?"

Il me semble voir un accrochage entre Nero et ce dernier ce qui me fait froncer les sourcils. Et surgissant dans mon champ de vision, Nina, étincelante dans la robe de Las Vegas. Je m'étais préparé à l'apercevoir, et à l'éviter. Mais j'avoue que la voir dans la robe que je lui ai offerte et qu'elle portait à la chapelle de Vegas me fait plus de mal que je n'aurais cru. Je pivote délibérément pour ne plus la voir et je souris à la jeune femme dont je ne connais pas le nom.

Tu te prends sa répartie sur le coin de la gueule avec la violence d'un semi-remorque ayant raté son virage. Cassé net, sans aucune fêlure. Le sous-entendu trop chargé de passé commun pour ne pas raviver des images de la taule dans ton esprit. Jamais tu ne l'aurais cru capable de te faire taire par autre chose que par ses coups. Soudain, ton champ de vision se rétrécit et tu sais que c'est foutu, que la soirée partira en couille d'une manière ou d'une autre. Dans une heure ou dans cinq, tu finiras par exploser tel le volcan que tu deviens chaque fois que tu ronges ton frein ; il y a tellement de colère à l'intérieur de toi que tu vas forcément déraper. D'ailleurs, tout le monde ici s'y attend, parce que tu es connu pour tes coups d'éclat. Sauf que ces derniers sont toujours prémédités alors que là ... Là t'as juste envie de le rattraper pour lui arracher les yeux avec les dents.

On te parle, tu n'entends pas. Mâchoire serrée, tu t'éloignes, apocalypse now dans la tête. Personne à part @Chad Graham n'a le droit de te clouer le bec comme ça. Personne à part Chad n'est sensé en être capable. Te voir dans l'obligation de plier l'échine et de te soumettre à ce gros con de @Nero Stolen parce qu'il y a des apparences à tenir te plonge dans une humeur dé-tes-ta-ble. Le prochain qui te parle à intérêt de savoir s'y prendre, parce que tu risques de déverser 7 ans de haine sur lui sans même qu'il n'ait le temps de comprendre ce qui lui arrive. Pincé, tu traverses la foule pour venir te placer au niveau des vestiaires, attendant la presse qui ne devrait plus tarder à faire son apparition. Du coin de l'oeil, tu envoies un texto à @Wilf Đinh, un autre à Chad, t'as besoin de te sentir soutenu. La façade est souriante, l'intérieur s'arrache les veines et les boyaux. Tu le hais, c'est viscéral !

Ils lui avaient venu du rêve, ces petits cons, en lui disant que cette soirée serait l'occasion de boire un coup entre gamins du centre social et grand-frère du Bronx fraîchement couronné. De sales petits menteurs dont il aurait du se méfier, parce qu'il avait bien senti qu'il y avait anguille sous roche et parce que ce n'était pas la première fois qu'ils magouillaient dans son dos, mais le bénéfice du doute l'avait une fois de plus poussé à accepter de faire un crochet. Jam attendait dans la queue qui s'allongeait à n'en plus finir sur le trottoir et se demandait bien ce qu'il pouvait y avoir de si spectaculaire à l'intérieur pour qu'autant de gens, tous endimanchés, viennent faire le pied de grue devant ce club qu'il ne connaissait pas. Son séjour à Chicago et les démarches administratives dans lesquels il était noyé jusqu'au cou depuis son retour l'avait rendu imperméable à toute publicité relayant l’événement. Un comble quand on sait que c'était son amie Nina l'organisatrice de la soirée.

- Excusez-moi. Il tapote l'épaule de la personne devant lui dans la queue. Y'a un truc avec les cravates ce soir ou bien ... ? Forcément, avec son jean et ses Stan Smith, Price détonne et, pour une fois, c'est lui l'adolescent au milieu de ceux déguisés en adultes. Quelque chose lui dit qu'on a oublié de lui mentionner un détail important ....

Ps : ici Isaak , Jam est mon DC, ne nous faites pas parler ensemble, je suis déjà assez borderline comme ça * sbaff *

Tu viens de le moucher.

Et.....
Ouais, ok, c'est délicieux comme sensation. Un peu puéril, mais t'as bien mérité ça. Tu ne le regardes même pas s'éloigner vert de rage, tu devines qu'il l'est et c'est encore meilleur. Ca fond comme un bonbon sur la langue, te laissant l'esprit plus léger.
Tu te désintoxiques de ce con. T'as jamais été du genre à t'accrocher quand on ne voulait plus de toi : t'as tenté, t'as raté. Tu vas pas enchaîner les déconvenues avec un crétin qui n'a toujours rien compris.

Alors t'enchaînes, tu avances.... et tu la vois.
C'est bête, y a des petites choses comme ça insignifiantes... Elle en est une et pourtant, tu lui décoches un sourire, moins parasité de crocs et plus de charme. Faut croire que le costume fait l'homme : tu te métamorphoses ce soir, et pour l'instant, tu apprécies sincèrement.
T'approches, en quelques pas ta grande carcasse assombrit la sienne si délicate, et tu glisses un regard sur sa robe magnifique. Elle a la classe celle-ci, qu'elle soit complétement bourrée ou pétillant d'élégance. Un truc de plus que les minettes d'ici et tu te penches pour lui murmurer à l'oreille, espérant que ta voix bourrue saura transcender la musique :
- Ca va, je t'avais dit : une bonne cuite, ça fait des miracles.

Tu te redresses, l'air d'avoir partagé un secret avec elle, et lui sourit avant de retrouver ton allure bourrue.
Tu saurais qu'il s'agit de la nana de ton patron, tu ferais gaffe, mais toi, tu vis dans l'ignorance. Et pour une fois, pour la première fois depuis une éternité, t'as presque l'impression d'être serein.

(@Nina Kovacs @Isaak Coalman )

Un sourire sincère naît sur mes lèvres lorsque Nero me reconnaît. Non pas que je me pense si banale, c'est seulement que vu notre taux d'alcoolémie respectif, je n'aurais pas été surprise qu'il ait un trou de mémoire. Déçue, oui, mais pas étonnée pour autant. Je le dévisage de la tête aux pieds en dodelinant de la tête. C'est soit la cuite, soit le costume. J'ai beau ne pas juger les gens sur leur apparence, on ne peut pas prétendre le contraire : la tenue change beaucoup de choses. Et là, correctement coiffé, habillé de ce costard qui semble avoir été taillé pour lui, Nero a bien plus de gueule que l'autre soir. Je sais qu'il est venu avec Slavenko, à cause du post sur Weare, mais je ne vois mon mari nulle part. T'es client ici ? Je demande, par curiosité, essayant de comprendre ce qui l'amène ce soir. Je ne crois pas qu'il bosse à la sécurité pour Coalman, mais je peux me tromper, je n'ai pas encore eu le temps de rencontrer tout le monde.

Je pivote légèrement pour observer la salle, la foule, et bien sûr mon regard s'arrête sur le slave. Je le reconnais même s'il me tourne le dos, même s'il a coupé ses cheveux, même si je n'entends pas le son de sa voix. Je reconnaîtrais sa silhouette entre mille, sa façon de se tenir, la façon dont il surplombe la plupart des gens présents, aussi. Je crois que je bloque un rien trop longtemps sur lui, la gorge nouée, quand brusquement je prends conscience de la personne qui lui fait face. Je sais qu'Arabella est styliste pour le Sapphire 39, je l'ai croisée brièvement, et je n'avais pas vraiment d'opinion à son sujet... Mais la voir discuter avec mon (futur ex) mari fait vrombir une bouffée de jalousie dans mon bide qui me donne envie de lui arracher la tête.

@Nero Stolen

Une soirée ? Génial ! Une occasion de plus pour revêtir l'une de tes magnifiques robes, celle que tu as choisie pour l'occasion laisse rêver, mais pas trop. Tes louboutins à pointes à pointes sont également de la partie, tout comme ton rouge à lèvre bien rouge qui en fait rêver plus d'un, peut-être te trouveras-tu quelqu'un avec qui finir la soirée qui sait ? Le temps de quelques heures, tu as pu mettre ton sniper de côté afin de l'échanger contre une flûte de champagne que tu sirotes lentement, même si tu es bien difficile à rendre pompette, tu détestes boire en travaillant. Croire que tu ne portes pas d'armes même en travaillant serait bien mal te connaître, même si tu avais besoin d'un motif extrême pour qu'il quitte la gaine installée au chaud contre ta cuisse, tu ne prends jamais de précautions. Le patron t'as à peine jeté un coup d’œil que tu te retrouves à ses côtés en observant les alentours, même si la sécurité est bien présente pour ce genre de soirée, tu ne peux pas empêcher ton œil de lynx de vagabonder.

Rapidement, tu fais la rencontre d'un homme qui ne tarde pas à se présenter à toi (@Slavenko Kovacs ), il fait au moins deux têtes de plus que toi et est très bel homme. Mais attention, la taille n'importe peu derrière la lunette d'un sniper.

- Enchanté monsieur Kovacs, je suis Arabella DiVaio !

Tu poursuis ta présentation d'un sourire charmeur à son égard avant de siroter une nouvelle gorgée de ta flûte de champagne tout en observant attentivement cet homme, tu essaies d'en apprendre le plus sur lui rien qu'en le regardant, question de savoir à qui tu as affaire. Marié, divorcé, célibataire, rien ne t'empêche de lui faire un peu de charme.

Même avec ses hauts talons détonants, Arabella reste plus petite que moi, et son regard charmant se lève dans ma direction, me jaugeant d'un regard aigu. Elle n'a pas répondu à ma question et je trouve cela intriguant. Est-elle cliente, ou fait-elle partie du personnel ? Pourquoi aurions-nous des choses à nous dire ? A ma main gauche, j'ai toujours mon alliance, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas retirée, je ne suis pas encore prêt faut croire...

Brusquement, mon regard enveloppant la silhouette voluptueuse de la jeune femme. je note l'arme à sa cuisse, j'ai le coup d’œil et sa robe est assez moulante pour que je m'en rende compte. Étant donné que j'ai moi même mon beretta sous ma veste, suspendu dans son holster, je serais mal avisée de la juger. J'ai un sourire plus franc. Vu que Coalman avait l'air de bien la connaitre et d'être à l'aise avec elle, je tente une déduction "Vous êtes la responsable de la sécurité du club ?"

@Arabella DiVaio