[TC au Sapphire39] - Open Bar

Ce soir, c'est le grand show, c'est ce qu'Isaak lui avait dit, leur avait dit à tous d'ailleurs. Soirée portes ouvertes pour attirer de nouveaux clients. Elle, elle n'en voulait pas forcément plus mais c'était le boss alors il fallait faire avec. D'un autre côté, elle pourrait peut être se trouver une nouvelle cible, voir plusieurs ce qui ne la dérangeait pas non plus. Elle fini donc par accepter. Elle sait de toute manière qu'elle ne peut pas refuser. Il lui colle alors @Aleksandar Borodin comme partenaire pour l'ouverture. Il est nouveau depuis peu et elle doute sur ses capacités bien qu'il semble avoir prit le coche. Ils ont donc répétés un peu avant. Elle ne lui a pas laissé le choix de toute manière. Elle n'avait pas envie que le show ne soit pas assez sexy et surtout que les gens ne ressentent pas une étincelle en eux qui leur donnerait envie d'en voir plus.

Elle est donc sur la scène avec le jeune homme et s'amuse à jouer avec lui, à le tenter, se déhanchant contre lui.

La nouvelle selon laquelle Cindy jouait sur deux tableaux a fait le tour du PussyBox en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et depuis nous sommes toutes curieuses de savoir à quoi ressemble le fameux Sapphire39. J’ai sorti le grand jeu pour ce soir puisque je ne travaille pas et j’ai laissé tomber la vulgarité pour les tenues de soirées nécessaires aux enchères noires de Barclay’s Restorations, où on traficote des œuvres d’art. Tailleur et talons aiguilles mais pas trop hauts sont de mise, mais moi qui croyais déjà être passablement grande, me voilà questionnée par un homme qui me tapote l’épaule et qui est...gigantesque.

« Hm ? Euh oui c’est une soirée entièrement euh... » Je baisse les yeux. « Oulà monsieur faut faire quelque chose-là, vous allez jamais rentrer comme ça ! »

@Jamal Price

Ton mari ne perd jamais l’occasion de faire la princesse au plumage lustré jusqu’au bout du bec alors forcément quand tu lui as annoncé que tu étais de relâche ce soir mais que ton meilleur employeur faisait une soirée de promotion chic dans son club très prisé des beaux quartiers, l’hésitation ne s’est pas faite particulièrement longue. Seulement ce soir tu serais le Soldat de la Princesse au lieu d’être le chien de garde de l’héritier.
Mais bon tu te connais ; c’est pas parce que t’es pas en service que tu vas pas garder un œil sur Coalman et le laisser se faire canarder si par malheur les services de Slavenko faillaient.

Tu salues d’une poignée de main discrète ton acolyte, celui que Isaak surnomme affectueusement « Réaction » et qui te confie que le boss avait de toute façon besoin d’air ce soir, mais qu’on savait jamais.

« Détends-toi. » tu chuchotes à ton mari que tu sais particulièrement contrarié depuis quelques jours.

@Alyosha Dahl

Chad ne répond pas. C'était bien le soir pour s'endormir sur son portable ! Pas un sms, pas un sexto, pas même un reproche où un " je te l'avais bien dis ! ". Rien. Quant à Wilf, il t'a promis de passer mais, si tu ne sais pas à quelle heure exactement, tu sais déjà que tu ne pourras pas parler librement avec lui s'il est avec Rebel. Ta promesse d'être sage et de ne pas effrayer l'apprenti tatoueur passe avant ton besoin de calmer tes nerfs sur une victime innocente. Mais tu ne peux décemment pas rester à bouillir intérieurement comme ça. Il faut évacuer la pression avant qu'elle ne te monte à la tête et ne te fasse devenir ingérable. Tu te connais et sais comment ça finit quand lâche le cran de sûreté ... Alors tu dégaines à nouveau ton téléphone pour contacter le gérant, lui dire de prendre ta place auprès de la presse. Plutôt que de mordre les journalistes, tu préfères envoyer ton sous-fifre.

Tes pas te font retourner dans la grande salle que tu traverses sans un regard pour personne et certainement pas pour la source de ta colère. Décidé, tu finis par disparaître derrière une porte sur laquelle est écris " Salons privés ". Ces derniers sont déserts. En d'autres circonstances, leur utilité première est d'accueillir les shows privés (et souvent plus si affinités) que se payent les riches clients du club. Tendu, tu te laisses tomber sur la banquette d'un box isolé et refermes le rideau derrière toi.

Seul. Coupé du monde. Respire Isaak, respire.

Crazy Night...Everybody...C'était le grand soir pour le jeune macédonien. Ce soir, il ne devait pas se planter. Comme on lui avait dit, le client en avait pour son argent. Et le jeune homme savait ce qu'il avait à faire. Ô fond, cela ne changeait pas grand chose de son ancien métier. Seulement ici, il était mieux traité et rémunéré, et ainsi avait plus de possibilités pour songer à un avenir meilleur, quand bien même à ses yeux tout était sombre depuis des années. Pour le moment, il dansait et mouvait son corps sur scène sensuellement pour initier du désir chez leurs convives, mais certainement que la danse serait plus "intime" d'ici quelques heures. Charnelle. Et en ce qui concernait cette autre partie du travail, elle lui était plus que familière, le jeune macédonien assuré d'une petite spécialité pour ravir les plus intimes clients...

La salle était remplie, l'alcool coulait à flot et le danseur avait été programmé pour danser sur scène avec une magnifique rousse que Mr Coalman lui avait présenter à son arrivée. Il assure l'ouverture, l'amuse-gueule, prémices de spectacles bien plus exotiques. Mr Coalman avait mis la barre très haut et le jeune macédonien ne comptait pas le décevoir. Il était déterminé, plus que jamais. Il s'est entraîné dur, pour être au niveau qu'on attendait de lui. Sans doute que personne ne remarquerait que c'était un début pour lui. Alors il a beaucoup répété avec la rousse, et il a répéter tout seul, se figurant son partenaire, jusqu'à connaître par cœur chaque mouvement et à pouvoir agir naturellement. Ce soir, il doit allumer le désir dans le regard des spectateurs, et d'une autre manière que ce dont il avait l'habitude. Il fallait faire en sorte que les gens soient gourmands, ici, au temple de la luxure et de la gourmandise. Quant à la suite, le client est roi...

Dans sa tenue de scène qui laisse tout entrapercevoir et sans obscénité, le macédonien se laisse aller, langoureusement, avec une certaine lasciveté. Il est au centre des regards et plus que jamais il sait ce qu'il doit faire. Il entre dans la gueule du loup, entre dans ce jeu orchestré, ses mouvements lui répondant, en rendant envieux plus d'un, ne pouvant lui-même refouler ses propres désirs...

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Perdu. Tu savais pas si c'était mieux d’emmener Rebel dans l'océan ou te faire dévorer par les requins tout seul. Le monde d'Isaak dans lequel tu replongeais tête première, comme s'il ne t'avait jamais oublié, ou remplacé, comme s'il n'était pas devenu un peu un inconnu, tellement son mec l'avait éloigné. Ça ne comptait plus vraiment. Tant qu'il était heureux, parce que toi, tu l'étais, avec la petite boule de bonheur qui débarquais chez-toi, que t'habillais comme une petite poupée. Oh, comme il était beau, ton amoureux, avec le costard que tu lui avais prêté, avec la cravate que tu serrais doucement autour de sa gorge, avec la seule envie de lui retirer tout ça immédiatement, de te rouler en boule contre son corps et d'y passer le reste de ta vie. Mais non, fallait être sociable, continuer à avoir des amis, dont un qui avait besoin de support. Avec la tenue de circonstance, vous sautez dans ta voiture pour vous rendre au Sapphire39. La voiture de luxes, les costards, l'entrée VIP parce que t'as le code pour sauter la ligne d'attente. Dedans, c'est toute l'extravagance de ton prince, mais la royauté qui reste introuvable. Sur la scène, une type plus musclé que vous deux réunis, de quoi être complexés si t'en avais quelque chose à foutre. Parce que ton regard se repose sur lui, un baiser dans son cou et les envies constantes de lui qui te tiraillent. « Ça va, tu tiens le coup ? T'as soif ? » Que tu les questionnes, un petit sourire en coin. Rien que pour le voir sous cette lumière, ça valait la peine de le traîner ici. Ça valait la peine de t'enfoncer et de réaliser chaque fois, t'étais plus amoureux de lui. Parce que dans le mélange de tous ses corps et cette nudité, c'était sur lui que ton regard était braqué.

@Rebel Wilder @Isaak Coalman

Entièrement quoi ? Jam la remercie du regard de bien vouloir lui répondre, il sait d'expérience que l'amabilité n'est plus monnaie courante de nos jours et, sans vouloir stigmatiser, Manhattan n'est pas le quartier qu'il conseillerait en priorité à qui chercherait un peu de convivialité ou d'entre-aide en visitant New York. Son regard se baisse sur sa propre personne quand la jeune femme (@Mimi Fontaine) détaille son allure, semblant trouver que quelque chose ne va pas. Il se dit que les goûts et les couleurs sont décidément propres à chacun : Luna, elle, trouve que ce jean lui fait un cul d'enfer !

- Comme ça quoi ? Qu'il questionne, les sourcils haussés, l'air surpris. Il doit bien reconnaître que son interlocutrice à la classe dans sa tenue chic mais il n'en est pas encore à réaliser que c'est bien le point commun de tous ceux qui l'entourent et qu'il est là le détail important qu'on a oublié de lui signaler. Ahhh Jamal et son imperméabilité aux styles vestimentaires ! Tu peux pas grandir dans le Bronx, être grand-frère de quartier et avoir adopté un gamin qui ne connait pas le shampoing tout en étant à cheval sur l'image que renvoie une personne, c'est juste pas possible. Forcément qu'il fait tâche avec le t-shirt offert par les gamins lorsqu'il leur a appris qu'il avait rendu l'insigne. Son attention se reporte sur le visage de son interlocutrice et quelque chose le chiffonne : On s'est pas déjà croisés au Parking ? C'est qu'en presque 20 ans il en a vu passer des visages, Jam, mais celui-ci lui dit quelque chose.

Ca doit être le costume. L'habit fait souvent le moine, contrairement au dicton : t'as l'air d'un prince chiqué habillé ainsi et ça te fait tout drôle de voir le regard des autres changer quand il passe sur toi. Ils ne s'attardent plus avec l'air de se demander quel genre de brute tu es : pas ce soir. Pas ainsi. Les hommes te regardent avec un certain respect que tu n'avais pas vu depuis la taule, et les femmes avec gourmandise. Non pas que tu sois expert dans ce genre de regard, bien au contraire, mais là, tu pourrais jurer qu'une nana habillée très légèrement vient de t'adresser un clin d'oeil de l'autre côté de la salle. Et ça, c'est une grande première !

Tu te tournes vers Nina, très belle elle aussi, à mille lieux de l'ivrogne notoire que tu avais croisé dans ce bar et tu hausses les épaules à sa question.
- En fait, je sais pas vraiment ce que je fous ici.
Triste vérité. On t'a trimballé comme on amène un gosse dont on ne sait que faire, mais qu'on doit garder à l'oeil. Ou alors, si jamais les consignes ont été passées, t'étais pas là à ce moment-là. Du coup.... Tu zones. Tu manges. Tu vas boire. Et tu vas en profiter, sans trop cracher sur l'aubaine.
En plus, tu viens de moucher l'autre enfoiré : il y a des victoires qui se fêtent dignement.
T'attrapes le bras de Nina et tu l'entraînes avec toi, inconscient des regards qu'elle jetait derrière toi en direction de Kovacs. Tu te fous de tout ce soir, sauf de pouvoir profiter au maximum de ces quelques heures extraordinaires.
- Y a un alcool d'enfer ici, faut que tu boives ça. Et après, tu vas m'expliquer qui je peux emballer sans avoir de problèmes ici.

Parce que y a de la marchandise. Et toi, t'es l'éléphant dans le magasin de porcelaine : tu veux pas d'emmerdes.
Tu veux juste jouer au Prince ce soir.

(@Nina Kovacs)

« Entièrement chic et distinguée. » je réponds avec aplomb en me désignant d’un mouvement du poignet. Putain même moi, traînée du PussyBox, j’ai fait un effort ! « Donc ça veut dire pas de tee-shirt, pas de jean et certainement pas de baskets. »

J’ai baissé les yeux au fur et à mesure de mon énumération jusqu’à nos pieds, avant de relever la tête dans sa direction ; ouais mon pote t’as fait un « cent fautes », quoi. Je me hisse sur la pointe des pieds pour regarder qui est à l’entrée et désigner le videur d’un mouvement du pouce.

« A moins que tu connaisses le patron ou que tu aies l’intention de sucer le videur pour rentrer, je l’ai déjà fait et sur un sous-entendu ça peut passer. » je papillonne des cils avec un grand sourire de...eh bien, de pute.

@Jamal Price

Une chose à savoir sur moi ; j'me fais pas remarquer, je suis remarquable. J'ai un costard hyper chic, super bien taillé et quasi tout neuf – à chaque fois que j'en achète un comme ça ma carte bleue tombe dans les pommes, et ma banquière sans doute avec en voyant passer le relevé – et mon norvégien hyper costaud de mari pour garde du corps.
Et je dois dire que le fait qu'il soit là pour me protéger m'avait manqué, même si Clyde est un très bon garde du corps.
Le fait que d'anciens associés à moi dans l'illégalité se réveillent n'y est carrément pas étranger. Je relève le nez vers Niilo qui me recommande de me détendre, lui fais un sourire.
Je sais que je suis chiant. Enfin ça je le suis de base, mais genre ces derniers temps je le suis encore plus parce que je suis à cran.

« Tu me connais, deux trois verres et ça ira bien mieux. Salut Slavo ! » j'adresse un sourire au grand serbe, réitérant le commentaire flatteur que je lui avais fait sur We are. « Quelle classe dis donc, il a du goût ton patron. »

Impossible que ça soit Slavo lui-même qui ait choisi son costard. Les serbes ne savent pas s'habiller.

@Niilo Dahl @Slavenko Kovacs

Sa réflexion m'arrache un léger rire et j'approuve dans un léger hochement de tête. Je sais désormais qu'il bosse avec Slavenko, en tout cas ils sont venus ensemble ce soir puisque j'ai vu la photo postée sur le réseau social, mais je ne tiens pas à en parler avec Nero. Notre relation est neutre pour le moment et les choses me conviennent bien de cette façon, il finira bien par découvrir la vérité mais je ne crois pas que ce soit un si gros mensonge, seulement une omission. Je dirais bien la même chose pour te rassurer mais c'est moi qui ai organisé la soirée alors... Un sourire amusé vient appuyer mes propos, je ne suis pas l'instigatrice, les lieux ne m'appartiennent pas et j'ai suivi scrupuleusement les instructions d'Isaak, mais c'est malgré tout moi qui ait tout organisé.

Je baisse les yeux sur son bras qui passe soudain sous le mien dans un geste dont la familiarité me surprend. Je n'aime pas trop le contact physique -avec les gens qui ne sont pas Slavenko mais comme je suis aussi privée de son contact...- mais je ne repousse pas Nero pour autant. De quel alcool tu parles ? Je demande en fronçant les sourcils avant de rire une nouvelle fois. Je peux pas t'assurer que t'auras pas de problèmes, je bosse pas ici depuis longtemps, je connais pas les situations de tout le monde... Je dirais qu'à priori toutes les danseuses et tous les danseurs sont sans risques. Puisque bon, c'est leur boulot de draguer la clientèle, hein. Sinon, c'est quoi ton genre, dis-moi ? Je demande tout en regardant autour de nous, tentant déjà de repérer une cible potentielle.

@Nero Stolen

Ma curiosité envers la jeune femme portant une arme est interrompue par l'arrivée de mes deux anciens boss du Chat Noir. Sans l'exclure, me postant simplement à coté d'elle pour ouvrir le cercle, j'ai un sourire chaleureux pour le seul russe trouvant grâce à mes yeux "Hé salut Alyosha" Je lui serre la main avant de se me tourner vers la masse qui lui sert de mari/garde du corps "salut Niilo." Puis reprenant pour Alyosha qui a commenté ma tenue sur weare, je souris en faisant mine d’épousseter mon costard."ouai t'as vu, la grande classe hein ? Coalman a du goût" ça c'est sur qu'on lui enlèvera pas ça. Il a réussi à faire de moi et Nero des gars ... chics ? Ha ha, on ok pas jusque là. "Tu le connais ?"

@Alyosha Dahl @Niilo Dahl @Arabella DiVaio

Costard de mise, c'est sur mon 31 que j'arrive au Sapphire, mon club préféré dans tout Manhattan depuis son ouverture. A l'entrée, je vois l'inspecteur Price, que j'ai déjà vu au commissariat lors de mes nombreux passages, non pas comme délinquant, mais comme avocat commis d'office pour des petites frappes fauchées ou rémunéré par de célèbres maffieux. Je ne suis pas sectaire.

Il y a aussi Mimi, que j'ai déjà "croisée" une ou deux fois, aussi célèbre que moi dans le quartier mais pour d'autres raisons. "Mimiiii ! Bella ! Sublissima ! Quelle classe ! Je crois que tu ferais mieux de sucer toi même le videur plutôt que de laisser l'inspecteur s'en charger. Sans vous offenser Price ! C'est une experte. Il parait que vous avez démissionné ? Si vous cherchez du boulot, venez me voir, j'ai toujours besoin d'un bon détective... Mais vous comptez réellement rentrer comme ça ? C'est une blague ? " Je suis hilare, à l'aise mais je ne vois vraiment pas comment aider ce pauvre flic. Il fait deux fois ma carrure, même si je lui prêtais une des chemises de rechanges que j'ai toujours dans la voiture, il ressemblerait à une chipolata.

@Mimi fontaine @Jamal Price

Ta poigne ferme trouve celle de ton ancien collègue à qui tu adresses un regard aussi bienveillant que professionnel. Slavenko a toujours eu ton respect sans que tu ne te soucies de ses activités périphériques même si elles sont venues à tes oreilles – et si tu n’avais pas été marié sans nul doute que tu passerais tes soirées dans son club après être sorti du Red Light.

« Mademoiselle. » salues-tu la jeune femme avec laquelle il semblait converser.

Tu acquiesces d’un signe de tête quand Slavenko commente les goûts de Coalman.

« C’est sûr. Moi c’est mon boss, je suis de relâche ce soir. Il est où d’ailleurs, tu l’as croisé ? » demandes-tu à Slavenko. « Il faut que je te présente. » indiques-tu à Alyosha. « Je lui ai vanté tes qualités de joueur de Poker et il veut absolument te mettre ta race. »

@Alyosha Dahl @Arabella DiVaio @Slavenko Kovacs

L’extravagant @Attila Veccini débarque et vient enfoncer le clou planté par la provocante @Mimi Fontaine. Bien qu'il soit atterré par les propos que tiennent ces deux là, Jam serre la main de l'avocat et fait contre mauvaise fortune bon coeur en haussant les épaules. Je crois bien n'avoir aucune chance ... et aucune envie de rentrer à l'intérieur. Il devient évident que cette soirée pue le traquenard et que les jeunes du centre social se sont une fois plus imaginés l'embarquer dans des histoires pas possible pour le seul plaisir de voir le phare Price rester de marbre au milieu d'une mer déchaînée. Ce qui ne l'intéresse tout simplement pas. Poli, il serre la main de l'avocat et hoche la tête pour confirmer ses dires. Une proposition qui me flatte, merci Maître. Mais je vais me contenter d'aller remonter les bretelles aux sales gosses responsables de cette humiliation. Il désigne sa tenue puis le monde qui les entoure comme pour mettre en exergue cet environnement hostile. Je vous laisse tailler les pipes et le bout de gras, j'ai un appel à passer. Courtois, il s'incline devant Mimi avec classe, trop respectueux des femmes - même des putes - pour se montrer méprisant. Enjoy. Le geste qu'il fait pour saluer, typique de la gestuelle de la rue, termine d'asseoir la certitude qu'un mec comme lui n'a rien à faire ici.

Puis il s'éloigne en dégainant son téléphone. Désolé Nina, mais ça ne va pas être possible.