Topic Commun : Marchons pour la bonne cause !

de la bonté et de la sueur dans nos cœurs

Ils se passent un tas de choses qu’elle n’arrive même pas à suivre. Elle avait bien fait de rester à la buvette et de ne pas aller courir. Sinon, elle serait sûrement mêlée dans ces affaires et bagarres qui se passent sous ses yeux. La jeune étudiante ne connaissait pas ces personnes, mais elle allait retenir leur visage tant bien que mal. Histoire de faire gaffe si elle se devait de les recroiser dans la rue, elle se rappellerait de ne pas les emmerder. Mais elle avait bien vu que le grand blond avait cherché la merde en faisant tomber l’autre, elle n’était pas idiote. Pourtant, cette fois-ci elle n’avait aucune envie de prendre parti et d’aller aider qui que ce soit. Pour se faire remballer une millième fois, ce n’était pas la peine. Elle observe le bébé et n’arrive pas à comprendre comment un petit comme celui-ci pouvait être malade dès cet âge-là. La vie pouvait être injuste parfois.

Ces scènes la font rire, entre Hélias qui demande si on peut mourir d’un rhume, Cornélia qui parle de cordes et tous les autres. Elle voit le jeune homme qui ne devait pas être beaucoup plus âgé qu’elle revenir ( @Xérès Holloway ) et elle ne peut s’empêcher de lui adresser la parole, juste au cas où. « Ça va ? Y a pas de mal ? » parce que si ça lui arrivait de faire des crises d’angoisse, mieux valait-il pas qu’il en fasse une maintenant.

(c) chaotic evil

@Cornélia Jacobson @Hélias Méliès @Yann Nielsen et tous les autres ...

T’étais pas le genre de fille prête à sauver la veuve et l’orphelin à tout prix mais malgré tout, ça te plaisait de soutenir les autres quand ils donnaient du leur. Puis ce qu’il fallait un peu moins dire c’est que t’aimais bien l’idée de pouvoir dire que toi aussi, tu l’avais faite la marche du 15 mai. Ça faisait toujours bien quand on rencontrait du monde, ça se faisait mousser un peu, le petit moment de gloire avant de passer à autre chose quoi…Hey, on pouvait être altruiste et penser un peu à soi aussi, non ? C’était donc avec le reste de la foule que tu approchais du Parking, traversant ton nouveau quartier avec des centaines d’autres participants, tous plus motivés les uns que les autres. Peut-être le faisaient-ils pour un proche ? Peut-être voulaient-ils comme toi se donner bonne conscience ? Ou alors pour passer à la télévision ? T’étais pas sure que cette marche serait très lucrative pour la recherche mais quand même, tu aimais le symbole de l’action. Les symboles, c’était la vie, un peu comme l’art abstrait. Les coups de pinceaux, les tâches de peintures. C’était beau tout ça.
Arrivant à hauteur de ton immeuble, tu te sentis presque honteusement soulagée de voir le stand tenu par la concierge non sans jeter un regard embarrassé sur la bannière. « Ils doivent être ravis ce Freddie et ce Tucker d’être affichés comme ça » tu te dis toi-même, à voix mi-haute si bien que tu manquais de basculer par dessus les mecs par terre. T’avais pas trop suivi mais aucun ne semblait blessé mais l’humeur ne semblait plus trop bon enfant d’un coup, heureusement qu’un type vint leur proposer un jus de fuit pour les détendre. Quelle bonne idée ! Et surtout qu’elle bonne occasion de t’arrêter enfin ! Tu en profiter pour t’extirper de la foule, attrapant un brique de jus d’orange après tout, t’étais une marcheuse toi aussi, tu l’avais mérité ton jus. « C’est quand même marrant que sur toute la marche, il faut qu’il y ait du bordel devant la maison à chaque fois ! » tu commentes l’air de rien, prenant la paille entre tes lèvres mutines.

@"Caïn Ackermann" et @"Tout le monde"

T'as gueulé, ça t'a fait peur de voir que tu pouvais crier aussi fort. Le brun essaye de te rassurer, puis t'es allé te réfugier dans sur l'épaule du blond.
Tu te sens en sécurité dans la veste de l'homme aux deux avant-bras attachés. Toi d'un de ses côtés et le maladroit de l'autre. Tu te sens hors de la porté des démons de ta tête quand t'es collé à lui. Alors tu reprends de l'air dans tes poumons. Tu respires fort et t'ecarte un peu, il te souris, t'encourage. Tu tord tes joues pour essayer de lui rendre ce bonheur. La gêne s'installe aussi sur tes joues qui rougissent fortement.
Le jeune innocent qui apportait son aide aux blond renversé est reparti fier de sa trouvaille, fier de son travail. Il repart un sourire aux lèvres, se colporter près d'une de ses connaissances. T'es deux compagnons semblent énervés envers le blond. Tu ne comprends pas trop, tu reste discret, près à bondir si il le faut. « C'est qui lui ? » que tu demandes au texan. Près à lâcher les chiens séquestrés dans ta tête si il y a besoin.

@Andy Clinton @Saelig Carter @Freddie Staniak @Xérès Holloway

Il s'en fiche pas mal, d'avoir le rôle du méchant, d'être celui qu'on pointe du doigt et qu'on traite d'animal. Ses yeux se tournent vers le type qui lui gueule un je ne sais quoi. Freddie ne peut s'empêcher de soupirer et lever les yeux aux ciel avant de ramasser les dernières capotes et retourner vers la buvette. Il a mal à la tête, maintenant, en plus de ses coudes saignants. On dirait un gosse tombé de son vélo. Et pour rendre le tableau encore plus beau, il tire la tronche et croise une nouvelle fois cette banderole qui lui donnerait presque la nausée. Bien sûr qu'il a accepté qu'on balance sa maladie comme un miséreux mais c'est jamais évident de se retrouver face à ses démons. S'il n'a pas cherché à se rebiffer plus que ça face à Sael, c'est certainement parce que Freddie aurait fait la même chose, dans sa situation. Et s'il l'avait contaminé, lui aussi ? Staniak a l'impression d'être l'un de ces vampires pas fichu de tenir ses crocs pour lui, à croire que ne pas être le seul malade le rassure. La bête s'assoit sur une jardinière en béton, un peu à l'écart du monde, pas loin de la buvette. Il pourrait aller demander un verre de jus de fruits mais après ce qu'il vient de faire, cela lui semble déplacé. Alors, le voilà, seul, à calmer ses nerfs dans le vide tout en essuyant ses coudes sur son jogging en le salissant de son sang. Personne ne voudrait toucher un malade de toute façon.

Tu ne les connais pas tous ces gens devant ton immeuble mais ça ne t’empêchait pas de te sentir à l’aise, jusqu’à présent personne ne t’avait mangée alors chaque jour, tu gagnais un peu davantage en confiance. De toute manière, c’était bien connu, au moindre mouvement brusque le petit moineau s’envolerait, pas vrai ? Et toi avec tes cheveux blonds noués dans ta nuque et ton air de fillette, tu étais le moineau. L’homme qui s’était cassé la figure et sur qui tu avais manqué de trébucher…beaucoup moins. T’étais pas spécialement attirée par les hommes plus âgés que toi, ni ceux au regard sombre et la mine renfrognée mais…c’était con mais t’avais un peu de la peine pour lui, il avait essayé de participer et il s’en était pris plein la tête pour rien. C’était du moins ce que tu pensais alors que tu t’approchais de lui, t’installant sur le bout des fesses à tes côtés, étendant tes longues jambes devant toi tout en sirotant ton jus de fruit. Des fois tu faisais vraiment gamine et tes basquets remontant sur tes chevilles n’arrangeaient rien pour te donner ton âge. Doucement, tu posais une brique entre vous, t’en avais prise une au passage. « Pour faire passer l’émotion » que tu dis avec ta voix un peu cassée, comme si le soleil du Wisconsin t’avait brûlé les cordes vocales.

@Freddie Staniak

Un mec aux cheveux longs attrape une briquette de jus (@"Helias Melies"), tout comme la belle maman poule de tout à l’heure. Bon dieu mais c’est que le parking est une vraie agence de mannequinat ! Tu ne sais plus où donner de la tête et t’en as presque oubliés les cuissots nus qui gigotent sur le bitume en harmonie. Tout grand sourire, le carton dans les mains, tu te sens comme Jésus apportant le vin : si c’est comme ça qu’on se fait bien voir, continuons dans la joie et la bonne humeur !
Et y’a une nouvelle petite bombe qui débarque, aussi pâle que toi mais surement pas pour les mêmes raisons, et à l’allure mutine (@Deva Kingsley) Elle chope une brique de jus d’orange, elle aussi, et balance une remarque plutôt intelligente. C’est vrai que le Parking attire beaucoup trop les ennuis… Mais si ça va de paire avec les mannequins et autres belles belles gueules, no soucis !
« He mais vous ne courez pas vous !"
Ça sonne comme un reproche, le regard presque trop théâtral pour être réellement inquisiteur, tandis que tu poses le carton et attrapes une briquette à ton tour. La paille entre les lèvres, comme un gosse qui sirote son coca, tu pourrais en avaler encore une dizaine tant tu te sens déshydraté. Manque plus que des pâtes et le ravito’ sera fini pour toi ! La donzelle disparait pour aller retrouver le blessé (@Freddie Staniak) et à nouveau, tu te trouves comme un con, tout seul, à siroter un jus d'orange volé. Oups.

Deeevaaaa:

Saelig roula des yeux lorsque la remarque salée de la tortue parvint à ses oreilles. Mais il gardait son sourire feint et ses pseudo-excuses au sujet de l'homme qu'ils avaient malencontreusement fauché. Peut-être qu'il passait pour un gros con auprès de ses compagnons d'infortunes, mais l'idée avait été trop tentante pour qu'il la laisse filer. Après un dernier regard noirâtre balancé au Staniak aux mains râpées, déjà oublié. Et c'était cet abruti de polonais qui récoltait la jolie fille du coin (@Deva Kingsley). Alors il ravala une flopée de remarques acerbes qui lui traversèrent l'esprit, préférant se tourner vers ses compagnons forcés de course. Qui ne courraient plus. C'était ça, de passer près de la Résidence. Ils ralentissaient tous, croisaient des visages conneries, ou fauchaient des cons.
Saelig, il leva son bras ficelé. « On se détache, ou on continue de courir ? » Qu'il demanda comme si sa connerie d'avant n'avait pas eu lieu. Comme si la tortue ne cherchait pas à titiller ses nerfs fragilisés par la mauvaise nouvelle placardé sur la banderole. « Plus vite on recommencera, plus vite on en aura fini. » Qu'il ajouta, comme pour motiver le gueulard à cesser ses palabres inutiles et recommencer à cavaler, chose qu'il semblait pourtant enthousiaste de faire quelques minutes plus tôt. Et tant pis s'il devait les forcer en recommençant sa course. Il gagnera peut-être un peu plus d'honneur à atteindre la ligne d'arrivée en traînant deux personnes derrière lui.

@Bennett Rose @Andy Clinton

Tu rayonnes. Pour la première fois en vingt ans, tu n'avais pas fais de crise d'angoisse en allant parler de toi-même à un inconnu, entouré par une foule immense. T'es vachement fier de toi, et tu attrapes le jus de fruits que Cornélia t'offre en récompense (il ne manquerait plus que le bon chien, mais toi, ça te fait plaisir). Tu glisses la paille entre tes lèvres pour te ressourcer, te retournant vers la jeune femme qui venait de t'accoster, le rouge aux joues. Respire doucement et calmement, qu'il te dit, le psy. « Je... Oui, tout va bien... » Là, ça faisait peut-être un peu trop de monde à qui parler pour toi. Tu fermes les yeux et à la place, tu te concentres sur ta boisson, parcours les gens du regard et... Ben tu vois le monsieur aux caissons de jus de fruits tout seul. « Il est tout seul... » Que tu commentes à haute voix, parce que t'as toujours besoin d'annoncer les choses pour les rendre réelles, toi. Tu jettes alors un grand sourire à la dame pour le rejoindre : « Euh.. Merci. Pour la distribution de jus de fruits. » Tu te sens un peu con, parce que toi, tu cours même pas. Mais vu que lui aussi il en boit une alors qu'il court pas non plus, tu te dis que ça doit pas être aussi interdit que ça.

Puis tu sais pas quoi dire d'autre, alors tu restes planté là à le regarder comme un con, ton jus de fruits toujours entre tes lèvres.

@Sam Ray @Caïn Ackerman

Caïn Ackerman, tout seul ? Jamais pour très longtemps ! Un jeunot s’approche de toi, avec l’air d’une petite souris effrayée (c’est vrai que t’as l’air flippant avec tes lunettes de soleil et ta paille entre les dents), et il te remercie. Pour les jus d’orange. Et fier comme un paon, tu souris en retour, de ce smile aussi grand que la distance Terre-Lune. Rien que ça, il a de la chance le petit ! En voulant piocher dans la réserv’ de la concierge, t’as fais ta bonne action du jour, belle combinaison !
"Pas de quoi, prends en un autre si tu veux !"
Tu lui refiles une petite boite en carton (tu pourrais même lui filer le carton entier vu comme il est pâlot) et le regarde d’un peu plus près. C’est lui qu’a causé à Maman Poule (@Cornélia Jacobson)… Grattant l’arrête de ton nez, signe que tu allais te lancer dans une nouvelle aventure, tu fixes l’inconnu (@Xérès Holloway)
« Dis… Tu la connais la femme là-bas…La jolie brune qui défie les lois de…la gentillesse incarnée ? »
Et du plus joli fessier de l’assemblé, mais ça tu te le gardes bien de le dire.
"Je t'ai vu lui parler et.. .J'aimerais bien faire bonne impression tu vois..."
Oui Caïn, tout le monde voit ce que tu veux dire.

@Cornélia Jacobson @Xérès Holloway

Le type fou qui attachait les gens sans leur demander leur avis n'avait pas l'air dans son assiette, et Andy, mignon et sympa à son habitude, lui passa un bras autour des épaules – sans compter que ça lui permettait d'avoir un appui pour reprendre sa respiration. Quant à son partenaire de course, le grand connard qui foutait les gens par terre puis les insultait, il avait quant à lui l'air de vouloir mettre les voiles de sa scène de crime rapidement. Andy comprenait ; le monde entier avait l'air de se vouloir se liguer contre lui malgré un sourire innocent très sérieusement convaincant.
Ce mec avait l'air de pouvoir tomber amoureux de quelqu'un à tout moment sans prévenir, et pourtant, il y avait quelque chose de glacial dans sa façon de flanquer des gens au sol, et de les insulter après.
Hmm.

« C'bon, c'bon. T'énerve pas cowboy, on court. Quelque chose me dit que tu vas finir avant moi même si t'es attaché. »

Obéissant, TexasRangerz reprit donc le pas de course, et dans un élan de courage extrême devant les affres du sport et des muscles qui font mal, se servit de son bras libre pour remorquer une des participantes qui semblait galérer. Andy se sentait un peu comme le chef de ceux-qui-n'auraient-jamais-dû-participer, et il aimait à prendre soin de ses petits camarades. C'était à force d'être chef de team sur les mmo ça.

« Hé, attache-la à mon autre bras ! Comme ça, le cowboy qui semble déborder d'énergie va pouvoir nous remorquer.
T'en fais pas ma belle, on te tient. »

@Saelig Carter @Bennett Rose @Eileen Van Aanhout (y'avait pas plus compliqué en nom de famille ? Surprised

)

Tu lui jettes un drôle de regard alors qu'il te proposait un nouveau jus de fruits. Au moins il semblait fier sous ton compliment, t'avais fais au moins un heureux aujourd'hui – alors, pour pas le vexer, tu prends une nouvelle brique, même si tu n'as déjà pas finis la tienne. Tu continues de boire lentement ton jus en l'écoutant, le détaillant du regard, jaugeant son attitude, la façon qu'il avait de parler, de bouger – c'était ta façon à toi de savoir si tu pouvais faire un minimum confiance à ce type, de te mettre toi-même en confiance, et ainsi d'éviter la crise.

Et en fait, ce mec semblait carrément obnubilé par Cornélia.
Et oui, tu voyais exactement ce qu'il voulait dire (bah oui, c'était pas parce que tu avais du désir sexuel que dans des conditions exceptionnelles que t'étais pas innocent et que tu ne voyais pas les sous-entendus lorsqu'il y en avait).

Tu souris légèrement, le fixant d'un air parfaitement innocent cependant. « Cornélia ? C'est ma marraine... » Que tu souffles en adressant un regard à la concernée. « Elle s'occupe de beaucoup d'associations en tout genre... C'est comme ça que je l'aie rencontrée et que je suis devenu son filleul. » Tu réfléchis un moment puis t'approches de lui : « Vous voulez un truc sur elle ? Pour faire bonne impression... » Tu lui souris légèrement, doucement, puis souffle de façon à ce que lui seul entende ce que tu avais à dire : « La bague à son annulaire gauche, elle n'est pas du tout faites pour décorer. »

Et tu te recules dans un léger rire, reprenant la paille entre tes lèvres.
Tu pouvais être un sale gosse quand tu le voulais, au final (mais bon, c'est pour la bonne cause : on ne louchait pas sur ta marraine sans en subir quelques conséquences, d'abord).

@Caïn Ackerman @Cornélia Jacobson

Tu t'occupes pas des autres, tu es partie dans ton monde avec ta petite bouteille d'eau que tu portes dans ta main comme une altère pour faire les petits muscles de ton bras droit. Mais tu as du boire un peu trop d'eau parce que ton ventre fait blop-blop à chaque pas, et chacun de ces derniers semble te rapprocher un peu plus du centre de la terre, d'une lourdeur à crever. Tu as l'impression que tu ne vas jamais la finir, cette course, et pourtant tu continues, un pied devant l'autre, poussé par le mécanisme de la course, poussé par le rythme de ton souffle. Ta tête tourne, c'est fou ce qu'il fait chaud ici, sous ce soleil de Mai...!

Un bras se glisse, crochète le tien. Tu tournes la tête pour voir le jeune homme de tout à l'heure attaché à un autre gars, et à Bennett qui est revenu. Oh mon dieu tu dois courir vraiment lentement ! Il parle de t'attacher, toi aussi, mais c'est pour mieux te remorquer, parce que lui aussi semble galérer. Pendant que tu as le bras libre, tu le passes autour de ses épaules pour t'appuyer sur lui.

« Merci mon sauveur ! Oh mais j'te connais toi, on serait pas voisins ? »

@Saelig Carter @Bennett Rose @Andy Clinton demande ça à mon mari :hihi:

Le gosse, il te regarde avec un sourire, surement trop poli pour t’envoyer paitre. Parfait, au moins tu ne passes plus pour le looser du Parking (quoi que… avec tes lunettes de soleil et ton cageot de jus que t’offres avec un sourire en coin, entre pervers et looser, tu ne sais pas lequel est le mieux). Marraine ? Genre… Ah oui pas marraine genre même famille (si c’était le cas ils n’ont pas eu le même potentiel fessier, dommage), mais marraine genre… Alcoolique anonyme ou un truc du genre. Le gosse, tu le vois mal boire comme un pochetron, mais par contre vu son air innocent, il a du en allumer des calumets de la paix pour avoir ce regard de paumé.
Attentif aux moindres de ses mots, tu te penches un peu pour écouter sa confidence, même si y’a une chance sur deux qu’il se foute de ta gueule : tu vois mal un filleul balancé un super ragot croustillant sur sa marraine d’amour : c’est comme la loi de la jungle ces relations intra-associative, t’approches, j’te mords! Arquant un sourcil face à son aparté, il recule dans un petit rire, surement fier de lui. Il est mignon... Alors tu te penches aussi de son côté, seconde confidence entre mâles effarouchés.
« He petit… Tu sais, ça s’enlève les bagues… »
Et tu rigoles, comme lui quelques instants auparavant. Un vrai bouffon parfois !
« Et puis, fidélité ne veut pas dire oublier de s’amuser… Ou alors j’ai eu le mauvais dico quand j’étais gosse ! »
Tu lui lances un clin d’oeil, surement de trop, et tu te diriges vers la jeune femme (@Cornélia Jacobson), toujours au centre d’un troupeau : t’es peut-être pas le seul sur le coup, diantre !
« Excusez moi, euhm…j’me disais que si on mettait des sucres, les gâteaux qui sont derrière là, dans des assiettes sur la table, ce serait plus simple pour les coureurs de les attraper sans attendre qu’on leur donne ? Bien que… »
Tu te grattes l’arrêt du nez, faussement gêné.
« Si une jolie femme comme vous m’en donnait un, ça me reboosterait pour finir la course."
Un sourire. Un air de couillon, mais au moins tu t’amuses, tant pis si ça pue la baffe à plein nez !

(@Cornélia Jacobson) (@Xérès Holloway)

Le retour à la vie réelle. Ils avaient estimés que tu étais en état de sortir, que ça irait si tu te faisais suivre. Tu n’avais aucune envie de te faire suivre. Le seul psy à qui tu aurais parlé été de toute façon déjà sur ton dos ces derniers temps. Forest et Mérédith ne te laisseraient aucune chance de foirer à nouveau. Alors tu es rentré chez toi, et ils passent sans arrêt pour vérifier que tout va bien, ils t’envoient des messages et t’appellent. Et toi tu t’efforces de tenir la tête hors de l’eau comme tu peux. Aujourd’hui, il y a quelque chose organisé par la concierge. Un événement pour la marche contre le Sida. Même s’il y aura du monde, tu t’es dis que ce serait une bonne chose d’aller prendre l’air. Tu pourrais peut-être aider à faire quelque chose.

Ton visage de princesse est fatigué, tu as opté pour un peu de maquillage pour cacher les cernes et la douleur. Tu as enfilé une petite robe fleurie, comme si tout allait bien, dont les voilages tombaient sur ta peau de poupée. Tu descends les escaliers pour te rendre à la marche et prie pour que les noms de ces deux mecs aient été mis là avec leurs accords. Tu observes un instant les coureurs, en silence parce que tu n’as pas envie de te mêler à la foule. Puis tu vois une tête que tu connais, un sourire qui te fait sourire. Tu te lèves sans un mot et t’approches doucement de la reine. Tu passes au milieu des silhouettes masculines sans scrupules et attire l’attention de la reine, sans te soucier du mec qui essaie de la draguer piteusement ( @Caïn Ackerman) et tu lui prends doucement les mains en la regardant : « Cornélia ! Comment vas-tu ? » Tu espères qu’elle ne t’en veut pas trop de ne pas avoir de donner de nouvelle, tu lui expliqueras si elle demande. « Je peux t’aider ? Dis oui… » Caprice de petite fille tu lui offres un sourire sincère alors que la vision saphique se mêle aux corps du troupeau de mufle. (@Cornélia Jacobson)

Tes connaissances s’accumulent autour de toi ; décidément tu en connais des gens pour quelqu’un qui ne vient pas du Parking à la base ! Ca va empêcher les coureurs de venir se servir, tout ça. Tu ne t’attardes pas longtemps sur Xérès qui boit son jus de fruits juste après que tu lui aies donné ainsi qu’un enfant et tu n’entends par conséquent pas leurs messes basses si bien que tu as la naïveté de prendre cet homme pour un prince charmant ; quel beau parleur. Tu ne peux t’empêcher de rire gentiment devant sa provocation pire que maladroite.

« Oh vous êtes vraiment adorable ! C’est une bonne idée, faisons cela ! »

Tu lui adresses un clin d’œil complice juste avant que ta belle Roxanne ne fasse irruption dans ton champ de vision comme tout droit sortie d’un souvenir. Elle n’a pas la mine que tu lui as connue la dernière fois lorsque vous avez partagé cette sulfureuse soirée dans cette chambre d’hôtel mais cela ne l’empêche pas de sourire tout en paraissant en robe fleurie devant toi, saisissant tes mains avec le dynamisme touchant d’une amie qui en retrouve une autre. Tu serres doucement ses doigts, heureuse de la retrouver et déposes un baiser sur sa joue.

« Roxanne comment vas-tu ? Bien sûr que tu peux nous aider, tout le monde est utile ici ! »

@Caïn Ackerman @Roxanne Morrison