Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Dim 10 Jan - 23:45
L’épaule frêle d’Auguste se déroba bien vite sous la tête de Geert, alors qu’elle était si confortable, chaude, mais un peu trop osseuse. Ce gamin ne devait pas manger à sa faim, ce n’étais pas possible autrement. La main minuscule d’Auguste vient soutenir la taille du vieux belge chancelant, l’accompagnant jusqu’à une chaise près du buffet à l’aide d’un autre petit blond, que Geert ne se souvenait pas avoir vu alors qu’il lui avait parlé quelques secondes auparavant. « Deux mignons pour moi, c’est trop, c’est Noël mais quand même. » bafouilla-t-il alors qu’on le posait sur une chaise. Les paroles d’Auguste se perdirent dans le brouhaha de la salle mais Geert eut la bonne présence d’esprit d’attraper le cookie qu’il lui tendait. « Merci, gamin. T’es un bon gamin. » réussit-il à bafouiller tout en engouffrant le cookie dans sa bouche, sans prendre le temps de le mâcher. Il pouvait sentir la fatigue des derniers jours le rattraper alors que l’alcool finissait de l’étourdir, alors que le petit blond rigolait en s’adressant à lui. « J’ai l’air de m’endormir ? C’est toi qui va te sentir mieux une fois que je t'en aurais foutu une. Dans le cul. » lâcha-t-il sans sourciller, finissant de mâcher son cookie, attrapant une bouteille d’eau qui trainait sur la table.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Lun 11 Jan - 0:20
C’était une chouette petite soirée quand même, tout le monde avait l’air de jouer le jeu et les fêtes semblaient donner de la joie et de la bonne humeur à tous ! Tandis que la punkette te servait un verre, tu la remerciais d’un sourire avant de te tourner vers Lily-Rose et son cadeau carrément cool. Tu ne savais jamais trop comment réagir à ces moments là, trop peu habitué à ça. « Au fait, tu saurais pas qui c’est Lizz ? » demandais-tu tranquillement, à la recherche de ta binôme de cadeau. T’avais rien de fantastique à lui offrir mais tu tenais quand même à le faire. Par chance quelqu’un semblait la connaître puisqu’on te désigna du doigt une brune un peu plus loin. La pauvre semblait vouloir se fondre avec le décor, pas étonnant que tu ais du chercher ! T’approchant agilement, ton pull tout juste reçu posé par dessus ton épaule, tu t’incrustais auprès d’eux qu’un sourire innocent. « On m’a dit que tu étais Lizz, c’est ça ? » Ok, il y avait mieux comme entrée alors pour pas paraître trop malpoli, tu accordais un sourire au mec avec elle. « Yo dude » sans pression. « J’peux te l’emprunter deux secondes ? »
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Lun 11 Jan - 2:03
Abby s'improvise comme ta secrétaire du soir et te traîne devant le premier groupe de personnes qu'elle croise, comme ça, sans pression. Au début tu crois qu'elle connaît quelques uns d'entre eux mais lorsqu'elle se présente fièrement, tu te dis juste que c'est une personne très sociable et avide de nouvelles rencontres, alors tout de suite tu te sens un petit peu guindé et coincé du derche – quelques uns dans cette fête savent pourtant que c'est totalement faux... Abby a une chance monstrueuse vu qu'elle ne connaît personne, puisqu'elle trouve d'ores et déjà la fameuse – fameuse oui, de mémoire Marion est un prénom de femme – Marion qui se présente ceci dit d'une manière relativement virile. Pas choqué le moins du monde par le fait qu'elle te fasse la bise pour te saluer – après tout dans certaines contrées allemandes on se roule des pelles pour se faire – tu lui retournes la politesse.
Lorsqu'elle te demande si effectivement tu as quelque chose pour elle, tu acquiesces d'un signe de tête. Le quelque chose est en effet petit, puisqu'il s'agit d'une petite boîte en velours qui contient un collier taillé en son prénom – à voir le regard qu'elle te jette conjugué à ton geste, on pourrait croire que tu vas te mettre à genoux pour la demander en mariage, sauf que non.
« Je connais juste ton prénom. » expliques-tu alors qu'elle ouvre la boîte. « Alors tant qu'à faire j'ai touché dans le mille. J'espère que ça te plaît. »
Tu refuses poliment le verre proposé, le passant discrètement à quelqu'un qui passe derrière toi, étant donné que tu ne bois pas d'alcool.
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Lun 11 Jan - 22:42
Elle se force à ne pas écouter l'organe qui tambourine, à travers sa cage thoracique. Pourtant il hurle, il veut sortir il veut montrer qu'il a peur. Il veut montrer que l'angoisse le ronge, parce qu'il n'est pas habitué à être ici, à être serré dans cette robe de dentelle trop courte, trop belle, qui rend sa boîte humaine désirable. Foutu cœur. Foutu corps. Corps qui tremble corps qui s'ébranle, corps qui perd pied, encore. De ses poings frêles il frappe, il espère briser la peau, se faire entendre au-delà du sang, de la chair, des os. Mais elle ne bouge pas, Candide, elle ne le laisse pas faire cette fois. Elle lui tend le verre avec un maigre sourire, les lèvres mordues, la gêne sur le visage, les joues rosies par la timidité, pas par la peur, pas comme d'habitude. « C'est déjà oublié. À ta santé ? » À sa santé, à sa santé trop fragile, à son cœur qui bat, à sa voix qui a tremblé quand elle lui a parlé, quand elle a osé lui parler. À sa santé donc. Elle lève timidement son verre, en boit ; une, deux gorgées. Et ça la brûle, parce qu'elle n'est pas habituée. Ça brûle la gorge, ça met feu à ses entrailles, ça enivre son corps soudainement. « À ma santé. » qu'elle bafouille, le verre encore dans la main, la gorge encore brûlante, encore en feu. Et il lui sourit, le loup. Mais Candide elle a toujours été incapable de voir les loups, alors elle reste là, à rougir, à se mordre la lèvre, incapable de savoir comment réagir. « Ugo, tout ce qu'il y a de moins original. » C'est à peine si elle ose le regarder, si elle ose poser ses yeux sur lui, sur son visage brun qui fait sans doute craquer des cœurs, tendre toutes les envies. Ugo. Ugo, c'est beau, comme prénom. Ça roule sur la langue, ça danse, ça s'élance, ça s'enlace. C'est doux, mais Candide elle ne voit pas qu'il n'a rien de doux, qu'il est juste comme tous les autres. Elle tombe dans le piège, elle se laisse encore une fois attirer par le loup et ses griffes. Un autre loup cette fois, du moins. « T'es nouvelle ? Ça se voit. Tu vas vite comprendre, à tes dépens, qu'il faut pas traîner avec un Colombien à l'alcool facile. » Elle hoche doucement la tête, arrête enfin de se mordre les lèvres en pensant aux traces qu'elle laisserait sur le rouge à lèvres étalé avec soin de Dasha, en pensant à cette robe, qui ne va pas avec la timidité des lèvres mordues. Comme lui a appris Dasha. Elle la voit presque l'observer dans un coin, attendre de voir comment va réagir son poulain. « Je suis arrivée début décembre, oui, de France. » Elle aurait voulu ne pas le dire mais ça s'entend dans son délicieux accent, l'accent qu'on voudrait croquer ; l'accent qu'on voudrait embrasser. Mais elle regrette, en comprenant ce qu'il dit, et elle aimerait partir soudain. Elle veut s'enfuir, comme d'habitude. L'organe qui tambourine, un point. Elle, zéro. « Je... je ferai peut-être mieux d'y aller, alors.. » Elle recule d'un pas. Mais le loup a trouvé sa proie. Il se lèche déjà les babines.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Mar 12 Jan - 17:26
T’es là dans ton coin à regarder les autres s’amuser. Toi qui pensais trouver rapidement l’homme à qui tu dois offrir ton cadeau. Rien d’extraordinaire. Une simple photo du Bronx prise au petit matin sur le toit d’un immeuble. Tu soupires. Ton voisin ne discute pas vraiment et il n’a pas su te répondre quand tu lui as demandé qui est Levi. Puis tu vois un loin un garçon qui approche vers toi. Un peu sûr de lui, le gamin, tu prépares déjà ta phrase pour l’envoyer baladé. Tu lui souris tout de même quand il arrive à ta hauteur. Il e demande alors si c’est toi, Lizz. Tu comprends alors qu’il s’est, lui aussi, retrouvé dans la même galère que toi en devant offrir un cadeau à une personne. "Oui, c’est bien moi." Il lance une petite phrase à Mickey. "On va plus loin ?" demandes-tu alors. Puis sans vraiment attendre sa réponse, tu embarques le garçon avec toi. "Au fait, c’est quoi ton nom ?"
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Mar 12 Jan - 19:24
La brebis égarée s'avance jusqu'à toi. T'as le sourire mauvais, attirant et le regard presque rassurant si ce n'est la flamme dangereuse qui danse dans tes yeux, la sonnette d'alarme, celle qui dit atención. T'as envie de te lécher les babines, tu la dévisages seulement. Tu attrapes le verre qu'elle te tend dans un délicieux sourire, elle s'excuse, tu lui pardonnes comme si t'en avais quelque chose à foutre. Non, toi tu la fixes intensément, tu veux qu'elle sente le malaise, tu veux jouer avec elle. T'as envie qu'elle sorte les griffes, qu'elle s'enflamme, tu veux la voir excédée. T'espère qu'elle est trop sage pour qu'elle soit réellement une poupée fragile, sinon tu la briseras. En attendant, tu déclares santé ce à quoi elle répond timidement A ma santé. L'alcool, ça te fait un bien fou, t'adores ce truc et tu ne t'imagines pas vivre sans une seule journée. T'aimes quand il te brûle la gorge, qu'il te donne chaud, qu'il te rende euphorique, violent, t'aime frapper et l'alcool c'est une bonne excuse après tout. Tu lui souris, rassurant, un peu trop. Candide, c'est beau, c'est doux. C'est fragile. Tu te présentes poliment, touche d'humour pour un être aussi glacé. T'aimes pas forcément faire rire les gens mais t'aimes que l'attention soit braquée sur toi, la sienne. Il paraît que c'est un signe de sociopathie, tu es un sociopathe apparemment. Foutues études. Elle est naïve, elle est enfantine mais elle est belle la jolie Candide. Je suis arrivée début décembre, oui, de France. Tu hausses un sourcil, faussement intéressé La France ? Il paraît que c'est magnifique. Tu lui souris doucement, croise les bras après avoir bien entamé ton verre et t'appuies contre le bar. En y repensant, c'est vrai qu'elle a l'accent étranger, l'accent qui fait rêver. Maintenant tu comprends pourquoi, mais tu demandes comment une français peut se retrouver dans un truc pareil. Pourtant tu lui poses pas la question, pas tout de suite. Elle te laisse pas trop le temps non plus, Je... je ferai peut-être mieux d'y aller, alors.. Elle a compris ta phrase, tu souris encore, te redresses et enlaces tes longs doigts autour de son poignet, tes lèvres au creux de son oreille. T'es pas obligée de partir, j'aime ta compagnie. Tu veux pas lui faire trop peur, pas tout de suite.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Jeu 14 Jan - 23:30
Le poulain s'est à peine hissé sur ses jambes qu'il a déjà envie de tomber à nouveau. Le sol l'appelle, quémande d'encore le sentir. Et elle voudrait tomber Candide, se laisser choir comme la larme, comme le dernier mot du livre. Elle voudrait ployer, se laisser entourer par ses ailes immaculées de cygne trop pur pour être vrai. Mais ce soir le cygne est noir, robe, visage, paupières. Elle se décline dans les tons sombres de la déchéance, elle n'a laissé de pourpre que ses lèvres, et puis ses joues, parce qu'elle rougit Candide, elle ne peut pas s'en empêcher. Elle rougit quand elle parle aux garçons, quand il faut qu'elle apprenne, quand elle doit suivre les ordres de Dasha, de Leo. Elle rougit quand elle vit, quand elle danse aux abords des étoiles, perdue dans la contemplation des étoiles. Quand elle va les tutoyer, leur conter des histoires. Mais ce soir le cygne est noir, à peine vêtu, parce que la robe est courte, la robe est transparente. C'est étrange. Et elle voudrait la laisser tomber, cette soirée, se laisser tomber sur le sol, fuir, s'enfuir. « La France ? Il paraît que c'est magnifique. » Elle l'observe, elle lui sourit, elle hoche la tête. « C'est splendide, surtout Paris. » Petite pause, le temps de se souvenir ; juste assez longtemps pour avoir mal en y repensant. En revoyant les pièces ensanglantées, les corps déchus, les corps perdus dans la mare de sang. Dans les mares de sang. Dans la boue du meurtre, du sale, du dégoût. « J'aimerais bien aller en Colombie, un jour, on dit que c'est splendide aussi. » Elle se mord les lèvres, croise les jambes, boit quelques gorgées de son verre. Elle rougit, encore, encore, encore. Heureusement, que c'est mignon. Heureusement, que ça la rend belle dans un sens. Mais quand elle s'écarte, quand elle commence à prendre peur le loup se jette sur l'agneau, lui attrape le poignet et l'empêche de partir. « T'es pas obligée de partir, j'aime ta compagnie. » Il souffle près de son oreille et le cœur de Candide se met à tambouriner. Elle frémit elle rougit elle a du mal à respirer, elle suffoque, elle bredouille, incapable de réagir. Parce qu'Ugo, il est beau, il lui fait peur. Qu'elle s’enfuirait, si elle ne sentait pas le regard de Dasha là, tout près ; elle observe son poulain la belle blonde, elle attend de voir sa réaction. Elle aussi doit se lécher les babines, en voyant le loup si près de l'agneau, la bouche prête à lui mordre le lobe, les lèvres prêtes à l'embrasser dans le cou. Candide frémit, se mord les lèvres. Rester là. Ne pas fuir. Mais elle ne dit rien, parce qu'elle ne sait pas quoi répondre, parce qu'elle veut juste qu'il la lâche, parce qu'elle a peur, parce qu'elle vient doucement enlever sa main de son poignet, mais qu'elle reste là, près de lui. Elle boit encore une gorgée. Ça brûle, mais cette fois, c'est presque agréable. Il a gagné, la proie n'est pas partie, ne partira pas.
Al Kelley
« révolé sa mère. »
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Sam 16 Jan - 23:25
Tu n’avais jamais été de nature timide alors t’approcher de Lizz alors qu’elle était en pleine conversation, c’était vraiment tout sauf un problème pour toi. Par chance, elle ne semblait pas bien fâchée de ton intervention et tu aurais bien pu adresser un petit sourire narquois à Mickey mais c’était la fête de Noël, donc trêve des conneries. Tu approuvais donc la suggestion de Lizz et la suivis sagement à l’écart. « Al Kelley » tu dis par habitude d’annoncer ton blase avant ton prénom après tout, tu avais passé plus de temps comme détenu en correctionnel qu’en tant qu’étudiant. Forcément, ça marquait. Jetant un bref coup d’œil sur les cadeaux distribués autour de vous et même le pull que tu avais posé par dessus ton épaule, tu tirais un papier de ta poche. Tu t’étais réellement creusé la tête pour trouver un beau cadeau et pas une merde de la supérette. Tu lui tendis, ça n’avait rien d’exceptionnel, juste ton numéro et ton étage. Tu fis une petite moue en pinçant des lèvres. « C’est pas ce que tu crois… » C’est vrai que ça aurait pu passer pour tendancieux mais non. T’étais peut-être élevé par le porno mais t’étais pas si pervers que ça. « Je ne voulais pas t’offrir une merde alors je me suis dit que je pourrais toujours te proposer un service ou une faveur, comme tu veux. Je sais pas quoi mais si tu as besoin de quelqu’un pour une connerie, monter un meuble, casser des genoux ou un truc du genre, tu m’appelles ? » Tu ne savais pas trop si elle voyait où tu voulais en venir et surtout, si elle le prendrait bien.
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Dim 17 Jan - 15:49
Ho ho ho
Abby, Abby… Tes yeux parcourent la salle, ton cerveau tournant à cent. Oh, oui, tu as bien entendu ce prénom sur les lèvres de quelqu’un, tout à l’heure. Ah ! C’est bon, ça te revient. Le gamin titubant et aussi maigre qu’un activiste irlandais. Tu tapote l’épaule de la blondinette tonitruante, lui désignant du menton le gamin en question (@Auguste Smith ). Il est en compagnie d’un vieux encore baisable et d’un joli garçon.
« - Je crois que je l’ai entendu dire ton petit nom, ma chérie. »
Sauve toi, que je suis seul avec l’éphèbe. Tu lui souris, te reconcentrant sur Mister Belle Gueule Beau Cul. Il te présente un joli écrin, et immédiatement, tes hormones bien trop féminins s’agitent. Tu te mets à glousser, le bout de tes doigts sur ta bouche.
« - Oui je le veux ? » Nope, c’est un joli collier en ton nom. Délicatement, tu t’en empares, les yeux brillants. « Merci, Dude, il est super. »
Il est absolument féminin. Mais qu’importe ! Tu le costomiseras à ta façon, allant sûrement le porter en guise de bracelet, et non en collier. Tu n’aimes pas ça, les colliers. Cette sensation d’emprisonnement. Ça pèse sur tes épaules. Tu lui offres un sourire radieux, bêtement heureux. Tu fouilles alors tes poches, et tu en sors un feutre rose, gribouillant ton numéro sur son bras, sur sa peau douce avant d’embrasser une nouvelle fois sa joue. Tu lui murmures :
« - Si jamais tu veux plus qu’un simple baiser... »
Tu rougis, rougissant de ta connerie sans subtilité. Et, dans un signe de main au reste du groupe, tu disparais dans la foule, particulièrement fier de toi.
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Dim 17 Jan - 17:55
Tu ne savais pas trop ce qui lui ferait plaisir à Anastasia et tu n’avais vraiment pas envie de te tromper et lui offrir un truc qu’elle n’aimerait pas et qui se retrouverait sur Ebay lendemain. Par chance, le sourire d’Anastasia t’indiqua que tu ne t’étais pas totalement plantée et à ton tour, un large sourire se dessina sur tes lèvres. « Tant mieux ! Je sais que ce n’est pas trop personnel mais je trouvais la tasse trop jolie ! » Tu dis avec ton naturel habituel. Il fallait dire qu’il t’en fallait peu pour te plaire, tu n’étais pas très exigeante. Jetant finalement un nouveau coup d’œil vers celle qui servait avec sa couronne, tu posais la main sur son bras. « Faut que j’y aille, j’ai repéré mon binôme de cadeau ! » Tu ne savais pas bien si on pouvait ça appeler comme ça mais ce n’était pas bien grave, tu filais déjà vers la femme qui semblait accompagnée de son fils. Cette dernière avait pris la responsabilité de servir les locataires, c’était cool, sans donc son truc ça, d’aider les autres, de donner un coup de main sans rien attendre en retour. Tu t’approchais alors d’elle, armée de ton sourire tu lui fis une petite révérence. « J’ai bien l’impression qu’on me cherche par ici ! C’est moi Vivi ! Et toi ? »
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Lun 18 Jan - 3:57
« Tiens Killian va apporter les verres de Jack' au groupe là bas, et si jamais je te vois tremper les lèvres dedans, gare à toi. »
Killian t'adresse un simple signe de tête pour te montrer qu'il a compris. Il se saisit des trois verres que tu viens de lui donner, les coinçant en triangle entre ses doigts, et se faufile habilement entre les groupes pour pouvoir donner leur commande à celui qui t'intéresse. Tu le regardes faire avant de retourner à la préparation d'un coktail. Tu prends aussi garde à réapprovisionner le buffet grâce au frigidaire qui se trouve derrière toi. Tu finis à peine de verser une substance bleu royal dans un grand verre qu'une jeune femme t'interrompt, se présentant comme ta bénéficiaire.
« Parfait ! Je peux enfin enlever ce machin ridicule. »
Tu te débarrasses de ton serre-tête avant de le jeter sur la table.
« Deirdre, enchantée. Donne moi une seconde. »
Tu sers son verre à celui qui l'a demandé puis te penches sur la table pour prendre le petit sac de bijouterie et le poser devant elle. A l'intérieur, dans une petite boîte toute simple, se trouve une montre simple et discrète au dos du cadrant de laquelle tu as fait graver les quatre lettres du prénom que l'on t'a donné.
« Je n'avais que ton prénom, alors pour ne pas me tromper, je t'ai offert quelque chose d'utile. J'espère qu'elle te plaît. »
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Mer 20 Jan - 20:13
Tu te calles dans un coin avec le garçon. Tu commences à le dévisager. Tu te doutes bien qu’il va te refiler un petit cadeau ou un truc du genre. Tu le regardes attentivement. Tu essaies de deviner son âge, ce qu’il fait dans la vie. Tu veux toujours tout savoir Lizz. Et pourtant tu n’arrêtes pas de te dire que la curiosité est un vilain défaut. Puis tu lui demandes gentiment comme il s’appelle. Al Kelley. Tu enregistres son prénom. Tu l’aimes bien son nom. Ca lui donne un petit côté bad boy. Si tu savais Lizz… Tu lui offres un joli sourire en guise de réponse. Tu crois que tu l’aimes bien ce petit gars. Tu te cales contre le mur qui se trouve près de toi. Tu le regardes chercher un truc dans sa poche. Ton cadeau apparaitrait donc de là ? Surement. Puis tu remarques qu’il sort un petit morceau de papier. Sur le coup, tu ne comprends pas trop. Vous ne vous connaissez pas après tout et il te refile son numéro. Il rajoute une petite phrase et tu souris pour l’encourager. "Je ne crois rien de bizarre, t’inquiète pas..." Puis tu le laisses t’expliquer le pourquoi du comment. Tu captes où il veut en venir et tu trouves cela aimable de sa part. Tu trouves ça même chou. "Je vois… J’y manquerai pas ! Merci beaucoup !" C’est la première fois qu’on t’offre un cadeau de cette sorte et le petit bout de papier devient un peu comme une pierre précieuse à tes yeux.
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Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Jeu 21 Jan - 19:12
Tu la suivis sagement jusqu’au fond de la pièce, sans trop savoir si ton idée de cadeau lui plairait ou pas. Tu t’étais vraiment creusé les méninges pour offrir quelque chose de correct quelque chose qui valait la peine d’être offert mais quand on n’avait pas d’argent ni la possibilité de se déplacer, la mission devenait tout de suite plus compliquée. Peut-être allait-elle te rire au nez et te dire que la blague avait été bonne avant de demander où était son vrai cadeau ? Tu te sentirais bien bête mais en même temps, si ça ne lui plaisait pas, elle pourrait aussi bien aller se faire foutre. Elle avait pourtant l’air gentille mais t’avais appris à te méfier des apparences alors tu restais un peu sur tes gardes. Tu avais tellement horreur de ces situations gênantes et pourtant, ça ne t’avait pas empêché de t’inscrire. « ça vaut ce que ça vaut hein, tu en fais ce que tu veux » tu ajoutes en haussant des épaules comme si ça ne comptait pas, comme si ça n’avait aucune importance. Puis comme pour casser ce moment de flottement, tu lui désignais le bar un peu plus loin. « tu veux boire un truc ? »
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Ven 22 Jan - 10:02
Tu fais quelques pas dans le hall. Ils arrivent par vague, se regroupent en troupeaux. L’être humain semble entravé à la nature à tout jamais. Tu n’oses aller vers eux, de peur de les déranger. Alors tu erres à la recherche d’un regard à croiser, un sourire sur lequel s’attarder. Tu as repéré Gus, ne veux pas t’approcher. Il est entouré. Ça te fait chaud au cœur, t’intimide aussi. Tu préfères ne rien savoir. Alors, ton paquet sous le bras, tu sautilles jusqu’au bar, décidée à finir la pina colada. Tu plisses le nez en arrivant. Le paquet te gêne, mais tu n’as nulle part où le poser. A vrai dire, tu es quasiment sûre que Ruben ne se montrera pas, et que vous finirez les chocolats. Sans doute que tu les vomiras. Aucune importance.
Sujet: Re: TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël Ven 22 Jan - 15:04
We wish you a Mery Christmas
Abby sourit quand la jeune femme d’indiqua une autre personne qui semblait avoir demandé après elle question (@Auguste Smith). Elle s’incrusta un peu dans le groupe, se fichant presque bien d’interrompre des conversations, elle n’avait pas peur de laisser Lhaar qui était visiblement la cible de Marion et qui semblait bien vouloir se séparer d’elle pour avoir un moment à deux. Pas de souci, elle voulait juste rencontrer son père noël en espérant qu’il y ait quelque chose à regarder d’agréable. Elle s’était donc implantée dans un nouveau groupe.
- Hey salut ! Je me permets de vous déranger un p’tit instant, il parait qu’il y a un homme qui cherche une Abby ! Je viens donc me présente Abby Baby pour vous servir.
Elle n’était pas désolée de déranger, donc elle n’allait pas utiliser la formule du style ‘Je suis désolée de vous déranger’, elle trouvait ça tellement stupide et surtout hypocrite et la blondinette ne supportait pas ce genre de phrase non pensée. Elle n’aimait que la vérité, elle n’aimait que le sincère en gros. Il fallait toujours s’attendre à l’original avec elle et souvent l’inattendu.
La demoiselle regardait donc le groupe, attendant que le fameux jeune homme réponde, elle pensait bien aller vers le bar, dans son trajet, elle avait vu une âme esseulée, se cacher par là.
Accueil
Elle se force à ne pas écouter l'organe qui tambourine, à travers sa cage thoracique. Pourtant il hurle, il veut sortir il veut montrer qu'il a peur. Il veut montrer que l'angoisse le ronge, parce qu'il n'est pas habitué à être ici, à être serré dans cette robe de dentelle trop courte, trop belle, qui rend sa boîte humaine désirable. Foutu cœur. Foutu corps. Corps qui tremble corps qui s'ébranle, corps qui perd pied, encore. De ses poings frêles il frappe, il espère briser la peau, se faire entendre au-delà du sang, de la chair, des os. Mais elle ne bouge pas, Candide, elle ne le laisse pas faire cette fois. Elle lui tend le verre avec un maigre sourire, les lèvres mordues, la gêne sur le visage, les joues rosies par la timidité, pas par la peur, pas comme d'habitude. « C'est déjà oublié. À ta santé ? » À sa santé, à sa santé trop fragile, à son cœur qui bat, à sa voix qui a tremblé quand elle lui a parlé, quand elle a osé lui parler. À sa santé donc. Elle lève timidement son verre, en boit ; une, deux gorgées. Et ça la brûle, parce qu'elle n'est pas habituée. Ça brûle la gorge, ça met feu à ses entrailles, ça enivre son corps soudainement. « À ma santé. » qu'elle bafouille, le verre encore dans la main, la gorge encore brûlante, encore en feu. Et il lui sourit, le loup. Mais Candide elle a toujours été incapable de voir les loups, alors elle reste là, à rougir, à se mordre la lèvre, incapable de savoir comment réagir. « Ugo, tout ce qu'il y a de moins original. » C'est à peine si elle ose le regarder, si elle ose poser ses yeux sur lui, sur son visage brun qui fait sans doute craquer des cœurs, tendre toutes les envies. Ugo. Ugo, c'est beau, comme prénom. Ça roule sur la langue, ça danse, ça s'élance, ça s'enlace. C'est doux, mais Candide elle ne voit pas qu'il n'a rien de doux, qu'il est juste comme tous les autres. Elle tombe dans le piège, elle se laisse encore une fois attirer par le loup et ses griffes. Un autre loup cette fois, du moins. « T'es nouvelle ? Ça se voit. Tu vas vite comprendre, à tes dépens, qu'il faut pas traîner avec un Colombien à l'alcool facile. » Elle hoche doucement la tête, arrête enfin de se mordre les lèvres en pensant aux traces qu'elle laisserait sur le rouge à lèvres étalé avec soin de Dasha, en pensant à cette robe, qui ne va pas avec la timidité des lèvres mordues. Comme lui a appris Dasha. Elle la voit presque l'observer dans un coin, attendre de voir comment va réagir son poulain. « Je suis arrivée début décembre, oui, de France. » Elle aurait voulu ne pas le dire mais ça s'entend dans son délicieux accent, l'accent qu'on voudrait croquer ; l'accent qu'on voudrait embrasser. Mais elle regrette, en comprenant ce qu'il dit, et elle aimerait partir soudain. Elle veut s'enfuir, comme d'habitude. L'organe qui tambourine, un point. Elle, zéro. « Je... je ferai peut-être mieux d'y aller, alors.. » Elle recule d'un pas. Mais le loup a trouvé sa proie. Il se lèche déjà les babines.
