Bien vite, tu te retrouves à parler avec la jolie Lily-Rose. Comment oublier ce prénom, ce sourire et ce regard qui en dit long sur elle et sur les appréhensions qu'elle a sur toi. T'es pas dupe, tu sais très bien que t'es pas fréquentable, qu't'es un vaurien et qu'une fille comme elle ne devrait pas se laisser prendre dans tes filets. Mais c'est plus fort que toi, quand t'as une proie, tu la lâches pas. Elle s'éloigne de la concierge pour te saluer en te remerciant pour le pseudo compliment et en t'offrant un sourire brillant. En fait, il ne t'était pas adressé et tu tournes vaguement la tête pour savoir qui elle salue avant de la rabattre vers la sienne. Elle balbutie, cherche ses mots et toi, tu ne fais que la regarder en souriant sournoisement. Insolent que tu es. tu es là toi aussi, joyeux Noël ! Les mots rebondissent dans ton crâne, des mots qui signifient rien pour toi, des paroles dans le vent. Tu n'as jamais fêté Noël, vous ne faisiez jamais rien, vous n'en aviez pas les moyens. Tu gardes ton sourire détestable, hoche la tête. Ouais. Tu marques une pause et reprends tes paroles. J'veux dire, joyeux Noël à toi aussi. Ton regard dérobé vers le bar, tu lui proposes un verre qu'elle accepte en te remerciant. C'est un petit endroit décoré ou quelques bouteilles y résident, de quoi tenir la soirée. Santé. Tu lui réponds avant de la laisser parler, t'abreuvant une énième fois de ton alcool. Je suis étonnée de te voir ici. Ca t'fait sourire, ce genre de réaction est fréquente quand on te voit aux fêtes du Parking, mais t'y participes souvent même si t'y restes jamais très longtemps. Ouais, avec toi ça part toujours en scandale et tu finis toujours par blesser quelqu'un. Ton verre finit, tu le déposes sur le comptoir avant d'afficher ton plus beau sourire. Ca m'étonne aussi. Je sais très bien que père Noël m'offrira pas de cadeau, j'ai pas été sage. Tu hausses les épaules, te ressers un verre avant de conclure, l'œil brillant. Toi, t'as été sage ?

Noël, tu adorais ça ! C’était plus fort que toi, les décorations et les chants tout ça, ça te replongeais en enfance et ça, ce n’était pas toujours une bosse chose mais au pire…tu le vivais plutôt bien, c’était plutôt les autres que ça risquait de déranger, ton excitation presque hystérique. C’est donc avec un grand sourire, de ceux qui fendent le visage en deux, que tu poussais la porte du local de la concierge « Bonsoir ! » tu t’exclames à l’attention de l’assemblée avant de t’approcher de la concierge et lui fourrer un sachet de cookies dans les mains. « Mme Lincoln, c’est pour vous ! Je les ais fait moi-même ! » Ou pas évidemment, il y avait encore le prix sous le sachet mais ça, ce n’était plus tes oignons. Sans plus tarder, tu continuais ton chemin, le regard pétillant, à la recherche d’une certaine Anastasia Donovan. Il s’agissait du nom que tu avais tiré au sort et ça tombait plutôt bien, c’était bien plus facile d’offrir un cadeau à une fille qu’à un mec. Te faufilant entre les différents invités, tu posais un instant la main sur le bras d’une brune (Leslie). « Excuse-moi, tu ne serais pas Anastasia par hasard ? » C’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin mais le jeu te plaisait bien et puis, c’était l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes !

@Leslie Calloway

Spoiler:

Ugo, il était spécial. D'un côté physiquement attirant, avec ses yeux bruns intenses, sa barbe éparse et sa mèche de cheveux trop longs qui lui tombait sur le front... D'un autre côté, on sentait qu'il avait le diable au corps, et ça, ça faisait peur à la rouquine. On sentait aussi son haleine alcoolisée, mais c'était un autre débat. Lily-Rose n'était pas là pour surveiller la consommation d'alcool de son voisin, il faisait ce qu'il voulait tant que ça ne dérapait pas. Vu sa descente, la petite caissière ne doutait pas que ça ne tarderait pas, heureusement Samuel était loin avec ses copains de l'immeuble. Ugo répondit à ses vœux, après avoir bugué légèrement. Elle ne fit pas de commentaire, se contentant de lui offrir un sourire en guise de remerciement. Il lui proposa de prendre un verre, qu'elle accepta avec plaisir – la diversion d'un instant, elle ne demandait pas mieux. La première gorgée de bulles lui chatouilla la gorge, elle n'aurait pas dit non à un sirop de violette pour adoucir ce breuvage qu'elle n'avait pas l'habitude de siroter. Son palais aimait davantage le goût de l'amaretto, qui était son péché mignon, bien qu'elle n'en abusait que très, trèèès rarement. Quand elle lui manifesta son étonnement de le voir à une fête de la Concierge, le beau brun confirma. D'autant qu'il n'avait pas été sage, d'après ce qu'il lui dit. Je vois ça nota la jolie rousse, en tapotant son indexe sous son œil, joliment maquillé chez elle... et bleuté chez Ugo, sans doute suite à une bagarre. Il haussa les épaules, se versa un nouveau verre et demanda à Lily-Rose si elle avait été sage. La jolie maman entrouvrit les lèvres pour le répondre que oui, évidemment... sauf qu'aucun son ne sortit de sa bouche, qu'elle referma. Elle venait de comprendre le sous-entendu, et ça ne lui plaisait pas du tout. Elle ne savait pas quoi lui répondre, ça la mettait vraiment mal à l'aise. Elle qui était coincée ne se sentait pas à sa place entre les griffes de ce fauve qu'était Ugo Garcià. Je... bien sûr que je le suis, et tu le sais très bien. Léger ton de reproche dans sa voix, elle lui en voulait de la taquiner. Tu devrais poser ton regard indécent sur quelqu'un d'autre, Ugo. Elle tourna le sien, à la recherche d'une porte de secours pour lui échapper.


@Ugo Garcià le grand méchant loup  

Geert n’avait pas prévu de s’arrêter au petit pot de Noël de la concierge, mais alors qu’il revenait d’un diner à peine trop arrosé, la chaleur de la pièce remplie de personnes l’aspira sans qu’il ne s’en rende compte. Il avait un sourire niais sur le visage, le sourire des vieux tontons un peu pervers content de revoir les nièces qui ont bien grandies depuis noël dernier, le sourire du vieux bourré aux mains baladeuses. Un sourire qui allait plutôt bien à Geert. A peine rentré dans la salle, le belge n’eut pas le temps de repérer les petits fours que la concierge lui sautait déjà dessus, lui demandant s’il était possible qu’il fasse moins de bruit en travaillant. S’il pouvait mettre un casque quand il montait des films. S’il pouvait éviter de ramener des jeunes filles à moitié nue à n’importe quelle heure. S’il pouvait… Geert lui tapota l’épaule en hochant la tête, sans vraiment l’écouter. Il venait de voir Auguste, à l’autre bout de la pièce, en train de parler avec un autre gamin. Et lui aussi avait envie de parler à Auguste, alors il se dirigea vers lui, écartant tout le monde sur son passage, bousculant sans vergogne jusqu’à atteindre le petit tas d’os qu’était Auguste. « Kleine kindje ! Comment tu vas ! » Sans se soucier des regards que lui lançait Auguste, il enveloppa les épaules frêles de ce dernier avec son bras gauche, geste paternelle, avant de tapoter l’épaule du garçon en face de lui. « Ce gamin, un génie du plastique. Génie ! » Il serait un peu plus Auguste contre lui, content de revoir le gamin, sans faire attention aux autres.

@Auguste Smith @Kyllien Eden

« A toute à l'heure, M'man ! » La porte claque. Mickey dévale les escaliers, son paquet à la main. Il compte les étages. Plus rapide qu'un ascenseur selon lui. Arrivé dans le hall, il s'arrête brusquement, essoufflé. Il est sans aucun doute en retard. Faut dire qu'il avait complètement oublié la petite fête organisée par la concierge. Au dernier moment il s'était souvenu de l'invitation. Après être remonté deux fois – chercher sa caméra, puis le cadeau –, il est enfin parvenu à s'y rendre. Il a à peine le temps de reconnaître quelques visages parmi la foule, qu'il entend une voix féminine crier son prénom. Il se retourne et cherche d'où peut provenir la voix, dévisageant les habitants. Sans succès. Il se rapproche quand même un peu, au cas où on l'appellerait de nouveau. Et puis, de là où il est, il peut repérer l'arrivée de la personne qu'il attend. L'idée de recevoir un cadeau d'une personne peut-être inconnue l'angoisse légèrement, tout comme celle d'offrir un cadeau à quelqu'un qu'il connaît à peine. Néanmoins, il ne doute pas que son petit cadeau conviendra à Deirdre. Après tout, c'est l'intention qui compte.

hrp :

La rouquine, tu l'aimes bien, elle et son tempérament, son franc parlé parfois désagréable et ses appréhensions sur le danger contre lequel elle n'a pas l'air de vouloir se frotter. Tu hoches la tête quand elle tapote son index sous son œil en comprenant pourquoi tu n'as pas été sage vu le méchant bleu qui s'y trouve, sur ton visage. T'ajoutes rien, tu souris simplement. Elle n'a pas besoin de savoir pourquoi et comment tu t'es fait ça, puis tu doutes qu'elle le veuille. Pour elle, plus elle se tient loin de toi, mieux c'est et tu ne pourras pas dire le contraire sauf que plus elle te repousse, plus elle t'attire. Masochiste le gars non ? Tu l'observes, l'œil brillant en lui demandant si elle a été sage. Sa bouche s'ouvre et tu t'attends déjà à ce qu'elle te fasse les gros yeux quand elle comprendra ton sous-entendu, ça ne tarde pas. Elle se pince les lèvres alors que t'as le regard qui s'imprègne dans le sien, provocateur. Finalement ses paroles se confondent, elle trouve une excuse puis emploie le même ton de reproche à chaque petite remarque que tu lui lances. Tu devrais poser ton regard indécent sur quelqu'un d'autre, Ugo. Ca te fait rire, tu hoches la tête puis dépose doucement sa main sur son épaule sans la quitter des yeux. Je te fais aller ma jolie. En un rien de temps, elle s'extirpe de ton étreinte en se faisant tirer par une brunette inconnue qui finit par foncer dans Al, qui visiblement n'a rien compris à ce qu'il vient de se passer. Tu regardes la scène de là ou t'es, finis ton deuxième verre dans un sourire mauvais. Tu devrais peut-être regarder ou tu vas avant d'essayer de me fuir. Tu t'adresses à la brunette aux mêmes appréhensions sur toi que Lily-Rose apparemment.

@Lily-Rose Wolf & @Candide Debussy

Quand la main d'Ugo se posa sur son épaule, Lily retint un frisson. Frisson de quoi, elle n'en savait trop rien. Elle ne pouvait pas nier qu'elle le trouvait attirant, mais son caractère la rebutait tellement qu'elle se demandait si ce n'était pas plutôt un frisson de dégoût. Il la faisait aller, elle n'aimait pas ça. Elle n'eut cependant pas le temps de lui répondre, qu'une main douce mais ferme à la fois l'attrapa et la tira en arrière. Perchée sur ses escarpins, la jolie rousse dut faire appel à tout son équilibre pour ne pas se retrouver les fesses par terre et pour suivre le rythme. Elle leva les yeux vers la personne qui l'entraînait loin du beau brun, et reconnut la gracieuse Candide. La petite fleur qui s'était, un jour, introduite dans son appartement à sa suite pour échapper à un homme peu recommandable qui semblait la suivre. Elle n'avait pas pu lui en vouloir, et c'est ainsi qu'elles avaient fait connaissance. Candy, dans sa précipitation sans doute, et vu le nombre de personnes qui commençait à s'entasser dans le local de la concierge, rentra dans... Al' ! s'exclama Lily, ravie, tandis que la danseuse candide se confondait en excuses de l'avoir bousculé, et qu'Ugo se moquait d'elle de loin, un sourire mauvais aux lèvres. La caissière n'avait pas encore croisé l'adolescent, mais c'était à lui qu'elle devait remettre un cadeau. La ruse de Candide tombait à pic. Merci pour ta diversion, ma belle souffla-t-elle à son amie en se penchant vers elle, puis en lui souriant. Elle fit ensuite volte-face vers Al', et lui tendit son paquet qu'elle tenait toujours sous le bras depuis tout à l'heure. Joyeux Noël ! J'espère que ça te plaira... Lily, elle s'était renseignée. Elle avait été voir sur Facebook qui pouvait bien être ce « Al' Kelley », – Dieu bénisse les profils publics – et elle avait ensuite demandé l'aide d'une personne qui était une connaissance commune, pour voir ce qu'il aimait. Elle sourit, attendant qu'il déballe son présent. Une fois débarrassée de celui-ci, la rouquine se tourna vers Marion, qui était juste à côté et lui fit un grand sourire. Marion, ça me fait plaisir de te voir lui dit-elle, souriante, et elle en profita pour saluer aussi les deux autres personnes, qu'elle ne connaissait pas (Leopold & Jack).



@Ugo Garcià @Candide Debussy   @Al Kelley   @Marion Nihil   & donc @Léopold Wemyss & @Jack Black si j'ai bien compris !

Le cadeau :