TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël

We wish you a Mery Christmas

Abby avait décidé d’aller à la petite fête de noël organisée par la concierge. Elle avait même voulu faire le truc du père noël surprise. Elle n’avait rien faire un cadeau à quelqu’un de plus qu’à Alcide, elle lui avait prévu un petit truc mignon. Elle avait ensuite reçu le nom de la personne qu’elle devait gâtée : @Lhaar Baush. Elle avait relu le nom et prénom bien vingt fois cherchant un indice dans le nom ou le prénom mais rien à faire, elle ignorait si elle avait à faire à une jeune femme, un jeune homme, un vieux croulant ou une vielle bique. Elle soupira et décida de choisir un cadeau qui pourra être utile et ne pas avoir de consonance par rapport à ce qu’elle était. Elle avait fait bien des magasins avant de trouver une petite idée. Elle avait fini par trouver un set de 6 petites tasses et 6 grosses tasses et des cuillères assorties avec une inscription « Joyeux Noël ». C’était un cadeau qui ne risquait pas de choquer non ?

Elle avait ensuite décidé de mettre une petite robe au couleur rouge et blanche et de se maquiller en mettant, comme d’habitude en avant ses beaux yeux bleus, de mettre un rouge à lèvre assez foncer. Elle brossa ses cheveux et comme simple coiffure, elle mit dans ses cheveux, des cornes de rennes avec un petit bonnet de père noël.

Et descendit à la fête observant les jeunes gens, cherchant qui pouvait être l’inconnu puis elle soupira, elle se décida de faire dans le spectaculaire, pourquoi pas. Elle eut un sourire et alla grimper sur le premier perchoir qu’elle trouva et se mit à crier.

- Hey ! JOYEUX NOËL ! JE PEUX TOUS VOUS COUPER DEUX MINUTES ! JE CHERCHER LHAAR !

Elle descendit de son perchoir avec un grand sourire innocent, voilà comme ça tout le monde saurait et ça irait plus vite. Elle se présenterais par la suite.

HS : Pardon de t’avoir fait attendre @Auguste Smith

Ho ho ho

Le jeune homme, il est tout à fait adorable. Il t'entraîne dans son sillage. On ne le penserait pas timide comme il l’annonce. Il s’approche de deux belles femmes, magnifiques dans leurs robes. Tu te fais honte, alors, dans tes vieilles nippes. Ton nouvel ami (ou presque) va pour questionner la très jolie fille, et la deuxième, la grande brune prononce ton prénom. Tu relève alors tes yeux vers elle, les sourcils froncés.

« - C’est moi, » tu bredouilles, les joues rouges. « Je m’appelle Auguste. »

Tu serres ton paquet contre toi, détournant les yeux pour rechercher la fameuse Abby. La dite rockeuse. Tu allais prendre sur toi et leur demander pour Abby quand, soudain, on vient t’attaquer. Tu as un brusque sursaut, le coeur battant. Une main se glisse sur son épaule, et tu te figes. Il s’agit de Monsieur le Pornographe, empestant l’alcool. Tu as d’ailleurs quasiment fini sa deuxième poupée. Il te serre contre lui, baragouinant quelques mots à peine compréhensibles. Mortifié, les yeux écarquillés, les joues cramoisies, tu regardes tes compagnons. Tu viens repousser le vieil homme, les mains à plat sur son torse.

« - Euh, Monsieur ? J’ai pas gardé les chèvres avec vous et… Vous voulez un gobelet d’eau ? »

C’est préconisé, de boire de l’alcool à son âge ? Tu en doutes un peu. Une histoire de cholestérol, toutes ces choses là, de vieilles personnes. Tu n’as pas vraiment de jouer à la nounou, tu es venu ici pour montrer à la Frangine que tout va bien, qu’elle n’a pas à s’inquiéter. Tu pensais offrir ton cadeau à cette Abby, faire un coucou à Keelan et vite retourner dans ton refuge, au fond du canapé qui te sert de lit. Soudain, une petite blonde se met à beugler un prénom, et tu sursaute vivement. Oh.

(c) AMIANTE

Il y a déjà beaucoup de monde dans la salle quand tu arrives. Il faut dire aussi que tu as tardé à mettre les pieds ici. Tu as eu une certaine appréhension avant de quitter ton appartement. Peut-être parce que des souvenirs sont remontés à la surface, peut-être parce que tu t’es souvenue que ton dernier Noël s’est mal passé à cause du monstre, du méchant. Celui qui t’effraie encore durant tes nuits. Puis tu as oublié ce mauvais souvenir et t’as pris la direction du hall d’entrée.
Tu découvres des têtes nouvelles quand tu pointes le bout de ton nez. Tu ne reconnais personne. T’as soudainement envie de remonter au douzième étage et de te cacher chez toi. Sauf que tu dois donner ce petit cadeau à un homme dont tu ne connais que le nom. Tu avances, saluant d’un signe de tête les gens que tu croises. Tu cherches du regard le point final de ta destination. Un petit coin où personne ne viendra t’embêter. T’as l’impression que tout le monde se connait, que tu es la seule paumée de toute la salle. Tu te postes près du buffet, là où tu peux regarder tous les autres qui discutent ensemble. Certains ont l’air d’en chercher d’autres. Puis au loin, tu vois une tête connue. Mickey. Tu vas droit sur lui. Comme s’il était ton sauveur. "Salut…" dis-tu doucement. "Tu ne connaitrais pas un Levi Hemingway ?" Tu soupires. T’aimerais bien trouver ce garçon, lui refiler son cadeau et déguerpir mais tu sens que tu vas rester à cette soirée de Noël pendant encore un petit moment. Puis d’un coup, t’as une blonde qui se met à crier. Tu soupires. Encore une qui est bourée.

@Mickey Hanson

« Bah alors Monsieur, j'étais déjà pas suffisamment jeune comme ça pour vous ? » ricanes-tu en passant l'air de rien derrière Geert et Auguste.

Comme d'habitude à chaque fois que tu te faufiles dans un endroit plein de monde, tu le fais discrètement, sans faire de vagues. Tu reconnais aisément Candide, que tu as rencontrée la veille, et tu lui adresses un petit signe de la main avant de...te faire héler par une furie blonde avec des cornes de cerf sur la tête. Tu sursautes violemment avant de te tourner vers elle ; putain ben toi qui voulais te faire discret c'est un peu raté apparemment. Tu ignores si tu dois faire genre que tu n'es absolument pas cette personne qu'elle cherche ou si au contraire tu dois aller au devant d'elle. La honte sérieusement... !

Tu te mords la lèvre, gêné, puis décides d'en rire. Tu passes derrière deux trois personnes que tu ne connais pas avant de gagner sa proximité. Faut dire que malgré le monde, elle est particulièrement difficile à rater.

« Euh, coucou, c'est moi. J'imagine que t'es pas Marion ça serait trop facile, tu sais qui c'est des fois ? »

Je prends le verre qu'elle me tend en la remerciant, avec un sourire pour le tout. Je bois une gorgée de gourmandise, même si cela est un impoli. Il se trouve que c'est elle la fameuse Ilona que je cherche. Elle doit me connaître ; où elle aussi doit me remettre un cadeau.

-Oui, c'est bien moi Yaron, enchanté, je fais une petite pause puis j'enchaîne : tiens, c'est pour toi, j'espère que ça va te plaire.

Je lui donne mon sachet avec mes cadeaux dedans. Je lui laisse découvrir ce qu'il y a dedans. J'y ai inséré un chèque-cadeau de cent dollars pour un magasin de vêtements, et un autre chèque-cadeau de la même somme pour une librairie, aisi qu'une boîte de chocolat blanc, au lait et noir, pour qu'il y ai de tout.

-J'aurais aimé donner quelque chose qui a plus de valeur, dis-je d'un ton neutre. Mais bon, vu qu'on ne se connaît pas, je me suis dit, je ne préfère pas acheter quelque chose que tu vas jeter juste après, finis-je en rigolant.

Je continue de boire, sans m'en rendre compte, et je dois me forcer d'arrêter, car c'est la révélation d'un quelconque stresse. J'ai l'impression de devenir parano, à réfléchir à ça vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

« Descends de là, miss ! » demandes-tu à la gonzesse qui s'est hissée pour appeler son gars. « Si tout le monde se met à faire comme toi ça va être la foire. »

Tes bracelets cliquettent les uns contre les autres alors que tu secoues énergiquement un shooter rempli de plusieurs trucs colorés que t'as demandé quelqu'un qui passait par là et dont tu as oublié le prénom. Rebecca t'a confié la responsabilité du bar avec la stricte interdiction de servir quoi que ce soit à des mineurs. Quelle chieuse, mais elle te fait confiance ; et c'est pas Killian, debout à côté de toi derrière le buffet pour t'aider à servir les différentes personnes qui s'approchent, qui va contester ton autorité, lui qui la subit tous les jours, parfois du matin jusqu'au soir.

Tu verses dans un joli verre que Killian a décoré à la grenadine le mélange auquel ton fils ajoute deux glaçons et un petit parasol. Il le donne à la personne qui l'a commandé et s'occupe de vérifier les stocks, comme au garage. C'est un gosse bien ton fils. Il se tient à carreaux dans son petit costume de Père Noël – Wayland s'est bien foutu de sa gueule d'ailleurs et il a insisté pour le prendre en photo, ça va se retrouver sur Facebook ces conneries.

Une petite couronne ridicule s'est d'ailleurs retrouvée sur ta tête à cause de ton foutu frère. Elle est flanquée d'une petite pancarte sur laquelle on peut lire en paillettes : « Je cherche la belle Vivi ! ». Le cadeau de cette dernière est d'ailleurs bien précieusement rangé dans un petit sac derrière le bar avec tes affaires.

Ho ho ho

Le blond, il est partant pour tes conneries. Tu ris, un rire aux éclats, joyeux. Tu as enfin réussi à te sortir ta soeur de ton crâne, le temps d’une soirée. Tu brandis donc un des petits fourrées, initiant la parodie d’un toast avec ton pote pique-assiette.

« - Pas de problèmes, beau gosse ! Moi, c’est Marion. »

Une jolie blonde se joint à votre groupe, posant des questions sur un certain Mickey. Tu as immédiatement la musique de Toni Basil dans le crâne. Heureusement, tu te retiens de la chanter (massacrer) à tue tête, histoire de garder un semblant de vie sociale. L’alcool n’excuse pas tout. Tu allais ouvrir ta bouche, mais un gamin s’appuie contre toi, curieux du buffet. Ça te fait rire, une nouvelle fois.

« - Que de bonnes choses, comme tu peux le voir ! »

Tu lui mets l’une de ces saucisses apéro dans la bouche, en profitant pour le repousser un peu. Il est étrangement habillé, avec son pull tout beau tout bien et son jeans-casquette. Ça te fait sourire. Toi, tu as opté pour le sobrement chic pantalon noir et chemise blanche, sans oublié la cravate italienne assortie.

« - Je te paye un verre ? On a du champagne, du vin, du Champomy et d’autres breuvages non identifiés ! »

Derrière vous, il y a une gonzesse qui beugle un prénom. Ça te fait grimacer.

(c) AMIANTE

Visiblement, ce n’était pas elle Anastasia car la brune (Leslie) te regardait avec un drôle d’air, sans doute parce que tu lui avais sauté dessus comme la fin dans le monde. « Excuse-moi, je t’ai prise pour quelqu’un d’autre ! » lui adressant un petit sourire d’excuses, tu poursuivis ton chemin entre les convives jusqu’à repérer une jeune femme (Anastasia) avec un collier. En vrai, tu ne savais pas bien pourtant tu le fixais avec tant d’insistance jusqu’à ce que tu percutes : il y avait « Anastasia » de noté ! En voilà une génie !! Ravie d’avoir enfin trouvé celle à qui tu devais offrir un cadeau, tu t’approchais d’elle sans te soucier de l’incruste que tu étais en train de te taper. « Hey, tu es Anastasia, non ? Enfin c’est ce qui est noté sur ton collier en tout cas ! »[/b][/color] Ok, tu passes pour une débile mais bon… « J’ai un cadeau pour toi ! Je ne savais pas trop ce qui te ferait plaisir du coup…ben tiens » Sans plus attendre, tu lui fourrais un paquet cadeau dans les mains. Mordillant ta lèvre, tu attendais impatiemment qu’elle l’ouvre, pressée de voir si ça lui plairait. Relevant un instant le regard, ce dernier tomba sur la serveuse (Deirdre) postée un peu plus loin ou plutôt sur la couronne sur sa tête : une couronne avec ton nom ! « Oh !! » Tu frétillais d’avance à l’idée de la rejoindre mais d’abord, tu voulais voir si le cadeau d’Anastasia lui plairait.

@Leslie Calloway @Deirdre Butler @Anastasia Donovan

Le cadeau

Ton nouveau protégé semblait complètement effrayé par le monde entier. Et la très belle jeune femme brune aussi, qui s'empresse de vous fuir dans une excuse bafouillée. Tu fais un peu la moue. Ca sert à quoi de venir ici si c'est pas pour faire quelques rencontres ? Bha, après tout, chacun faisait ce qu'il voulait. Tu reportes ton attention sur Auguste qui venait d'être appelé par l'autre femme (Anastasia donc), qui avait un cadeau à la main. Tu compris tout de suite et un grand sourire s'afficha sur tes lèvres. « Oh. Vous êtes le Père Noël secret d'Auguste ? » Plus très secret maintenant. Soudain, un vieux monsieur bourru s'attaqua à Auguste, le prenant dans ses bras en le complimentant sur... le fait qu'il était doué avec le plastique ? Ok bon. Tu n'allais pas chercher à comprendre, mais lorsqu'Auguste le repoussa avec fermeté – attendez, il avait sincèrement dit « on n'a pas gardé les chèvres ensemble » ? Tu venais de trouver quelqu'un encore plus vieux-jeux que toi. Ça te plaisait. Tu t'adressas d'ailleurs au Monsieur, un sourire poli aux lèvres : « Je n'en doute pas un instant. Par contre vous voulez bien nous excuser ? Auguste doit recevoir et distribuer un cadeau donc... » Tu allais revenir près de la jeune femme lorsqu'un cri se fit entendre dans la salle. Tu sursautas légèrement, redressant la tête en fronçant les sourcils. Bon, au moins, c'était une manière efficace de trouver la personne mais... Ça surprend un peu. Tu reposes ton regard sur Auguste qui avait fait un bond de trois mètres, riant un peu : « Ca va, calme toi. On dirait que tu as vu un fantôme là tu sais ? » Tu lui fais un sourire doux, regardant du coin de l'oeil l'homme, au cas où il lui reprendrait l'idée d'harceler ce pauvre Auguste.

C’était drôle de voir tout le monde chercher son binôme secret, tu n’étais pas mieux que les autres mais ta technique était plus simple : attendre qu’on te tombe dessus et qu’on te prémâche le travail. D’autres y mettaient plus d’énergie comme celle qui était carrément montée sur une chaise, ou une table, t’avais pas bien vu, pour chercher son partenaire. T’étais là à les regarder, un sourire amusé aux lèvres quand quelqu’un te bouscula. Te retournant pour voir qui avait osé, tu tombais nez à nez avec une pauvre fille rouge tomate (Candide). Elle s’attendait à quoi, à ce que tu lui en colles une ? « C’pas grave, viens ? » tu fais en la poussant vers le buffet. Elle n’avait pas l’air bien à l’aise, la pousser un peu à rejoindre le groupe l’aiderait peut-être ? Certaines n’avaient besoin que d’un coup de pouce pour oser, peut-être que ce serait son cas ? Si seulement elle parvenait à accéder au buffet, toi t’avais beau être grand, tu pris malgré tout appui sur celle devant toi (Marion donc), par chance, elle avait l’esprit de Noël et ne le prit pas mal. Enfin tu ne t’attendais tout de même pas à ce qu’elle te fourre une knack dans le bec. Ça te fait marrer alors tu t’étouffes un peu dans l’histoire. C’est que t’es pas habitué à ça hein ! « Hein hein ouais je veux bien, met moi un truc indéterminé, soyons fous ! Déconne pas hein, pas de Champomy » Tu fais d’un sourire en croquant dans la saucisse, fallait pas gaspiller. C’est alors seulement que tu entendis ton nom. Tiens, on te demandait ? Tu en oubliais la brunette et la punkette pour te retourner vers une jolie rousse (Lily-Rose) qui semblait vachement bien te connaître. Et avant même d’avoir le temps de dire une connerie, elle te fourra le cadeau dans les mains. C’était con mais ça te faisait bizarre qu’on t’offre quelque chose. « Wow Merci ! Joyeux Noël toi aussi ! » tu fais, un peu embarrassé mais ravi malgré tout, à la manière des gosses finalement. Tu ne te fis pas prier pour ouvrir le cadeau, ni pour te marrer en lisant ce qui était noté sur le pull. « Il est grave cool ! Merci ! » C’était pas des conneries, il était vraiment chouette. « C’est quoi ton prénom d’ailleurs ? »

@Candide Debussy @Marion Nihil @Lily-Rose Wolf

We wish you a Mery Christmas

Une jeune femme lui dit de descendre de là, « parce que si tout le monde se mettait à faire comme elle », bah quoi, ce serait plus facile non ? Elle lui tira la langue et descendit en souriant. Tout lui semblait presque normal. Bah quoi, elle allait arrêter d’être-elle ? Hors de question ! A peine avait-elle descendu de son perchoir et commencer à se mêler à la foule, quand un jeune homme plutôt mignon se rapprocha d’elle pour signifier qu’il était Lhaar. Elle sourit, il lui demanda par hasard, si elle n’était pas Marion.
La poupée blonde lui tendit le paquet, emballé avec soin, avec un petit sourire désolé, cela aurait été bien, si elle avait elle aussi son père noël.

- Non, désolée, moi c’est Abby Baby Notnaim. Mais si tu veux, on peut chercher ensemble, je vais chercher aussi après mon père noël secret, femme ou homme… Par contre, pour le cadeau, désolé, c’est très… sans personnalité mais je ne savais même pas si tu étais une femme ou un homme… j’espère quand même que ça te plairait… sinon au pire, je pourrais te l’échanger. Oh pardon, je suis une grande bouche, je ne te laisse pas une seconde pour parler.

Elle remonta ses épaules dans un geste d’excuse presque enfantin et observa les personnes avec des paquets cadeaux et ceux qui avaient les mains vide. Elle se demanda par qui elle devait commencer. Enfin, peut-être fallait-il que le jeune homme accepte sa proposition, c’était bien de commencer par là non ?

TOPIC COMMUN: Le Pot de Noël - Page 3 Tumblr_mxmha6MRij1rdutw3o1_400

le pot de noël (commun)

Le hall commence à se remplir petit à petit et les gens t'entourent déjà. Pourquoi est-ce que tu t'es foutu au buffet aussi ? Y'a que des dalleux dans le coin. La jeune fille à qui tu viens de demander qui est le fameux Auguste se confond en excuse (rapidement) et se tire comme si t'allais la manger. Ca te vexe un peu, tu fais la moue mais t'as pas vraiment le temps de râler que tu remarques deux gars face à toi. L'un se présente, accompagné d'un large sourire auquel tu réponds avec courtoisie avant que l'autre ne désigne comme étant l'objet de ta recherche. Salut les gars, je suis Ana. Et oui, je pense bien que c'est moi le père Noël d'Auguste ! Cadeau sous le bras, tu ouvres la bouche quelques secondes pour expliquer à Auguste que tu ne savais pas vraiment quoi lui choisir, lorsqu'un homme saute sur le jeune homme et l'enserre brièvement. Il parle de poupée, tu souris un peu, confuse et hoche la tête comme si ça t'intéressait. La vieille phrase que le timide Auguste sort te fait rire. Tu lui tends finalement le cadeau, un grand sourire aux lèvres et espère qu'il aimera : Autant en emporte le vent, le livre emballé dans un pull de Noël assez traditionnel. Voilà, je sais pas si ça va te plaire. C'est compliqué quand on ne connaît pas la personne. Tu lui souris, rassurante, avant d'enfoncer les mains dans tes poches comme tu le fais souvent. Tu tournes la tête vers le certain Kyllien et répond à sa question concernant une certaine Abby. Je suis confuse, je ne connais personne. Avant que tu ne puisses dire autre chose, une jeune femme s'approche de toi pour te demander si c'est bien toi, désignant ton collier. Alors, si c'est marqué, ça doit être moi. Tu souris doucement, prends le cadeau qu'elle te tend, la regarde se mordiller la lèvre un instant avant de l'ouvrir en baissant le regard vers ta surprise. Ton sourire s'élargit lorsque tu relèves la tête. J'adore le cacao chaud, merci beaucoup. Du coup tu sais pas trop si tu dois lui faire la bise, une accolade ou simplement sourire. Alors tu optes pour la troisième option sans trop insister. Anastasia, t'es vraiment une fille super sociable.

Tu sais pas trop ce que tu fous là. T’as promis aux filles de faire un tour à la “”fête”” alors tu t’exécutes, gentiment. Même si elles sont plus là pour vérifier et que toi, t’as tout sauf envie de faire la bringue. Ou pas avec les gens de l’immeuble, en tout cas. Seul sur ton vieux canapé, tu serais probablement mieux. Mais quoi qu’il en soit, t’es là. Alors, tu t’avances dans la pièce, en saluant les quelques personnes que tu connais, mais beaucoup d’entre eux sont de simples visages que tu croises périodiquement au hasard de tes allées et venues. Tu vois les gens se chercher, s’apostropher. Toi, personne te cherche, tu le sais parce que t’as pas mis ton nom dans le paquet de Secret Santa. La Concierge te tombe dessus, surexcitée, et tu lui tends le paquet que t’as dans les mains. C’est une boîte de chocolats bon marché, comme tous les ans. Et comme tous les ans elle fait mine d’être surprise et contente. Quoi qu’elle est peut-être vraiment contente, tu sais pas trop. Elle te saoule pendant cinq minutes à te parler de tout, de rien, de noël, du hall qui est crade à cause de telle bande de gosses et ceci, et cela, puis quelque chose d’autre retient finalement son attention et elle te libère. Et comme tu sais plus quoi faire, tu penses d’abord faire comme absolument tout le monde et tenter une excursion près du buffet, avant de lâcher l’affaire en voyant l’amas de personnes qui y étaient déjà gluées. Alors, tu te cales plutôt dans un coin pour regarder les gosses jouer avec innocence, allant même jusqu’à les aider à décrocher une partie de la décoration pour qu’ils puissent s’amuser avec. Et c’est pas si mal, finalement.

Spoiler:

Le regard d'Al s'illumina un peu à la manière de celui de Samuel quand il recevait un cadeau, même si une lueur de gêne persistait dans le sien. La jolie rousse sourit, il n'était encore qu'un enfant, dans le fond, même s'il avait l'air de jouer les petites frappes. Il la remercia et lui souhaita un joyeux Noël également, ce qui la fit rire. Ouvre-le avant de me remercier ! lui dit-elle, ce qu'il ne tarda pas à faire. Un franc éclat de rire lui échappa, et Lily-Rose se félicita de son choix. Il avait l'air d'apprécier. Le jeune homme qualifia d'ailleurs le pull de « grave cool », et la petite caissière sut qu'elle avait visé juste, ce qui la remplissait de joie et de satisfaction. Oh oui, pardon, je ne me suis même pas présentée ! Je m'appelle Lily-Rose, j'habite au troisième étage répondit-elle, gênée de ne pas avoir commencé par ça. Je suis contente que ça te plaise, j'espère qu'il t'ira. Elle n'avait pas été jusqu'à se renseigner sur la taille de ses pulls, histoire de ne pas passer pour une folle furieuse. En le voyant « en vrai », cependant, son choix la rassura. Il n'était pas bien gros, ce gosse.

@Al Kelley

Auguste n’avait pas l’air d’être enchanté de se faire alpaguer par le vieux belge. Il posa ses petites mains fragiles sur le torse de Geert, essayant de le repousser avec ses maigres muscles. « - Euh, Monsieur ? J’ai pas gardé les chèvres avec vous et… Vous voulez un gobelet d’eau ? » Il était mignon le petit Auguste, avec ses airs de biche perdu sur une autoroute, et ses expressions bizarres. En Belgique, on disait garder les cochons, mais peut-être qu’Auguste venait d’un pays à chèvres, sans cochons. C’était bizarre, un pays sans cochons. C’était tout ce à quoi Geert arrivait à penser après tous les verres qu’il avait déjà bu. « Je n'en doute pas un instant. Par contre vous voulez bien nous excuser ? Auguste doit recevoir et distribuer un cadeau donc... – Moi je reste avec Auguste. C’est mon copain. On s’aime bien, au fond. Il est juste timide… » A ces mots, Geert posa sa tête sur l’épaule d’Auguste, avec toute la douceur et la tendresse dont il était capable. Une jeune fille lui offrit un cadeau, un pull et un livre. C’est vrai que c’était le pot de Noël, les gens étaient censés s’offrir des cadeaux, et lui il avait débarqué, sans rien, comme un bâtard. « Moi aussi j’ai un cadeau pour toi Auguste. Mais il est chez moi. Je te l’apporterai une prochaine fois. » Il ferma les yeux, la tête toujours posée sur l'épaule d’Auguste. Il attrapa la taille du gamin, prêt à s’endormir sur son épaule.