TOPIC COMMUN: This is Halloween !

Isa bouge dans tout les sens et Guan a du mal à suivre. Tout tangue autour d’elle, ses joues la brûle, elle a déjà l’impression de léviter autour de la salle, les murs tombent sous son regard comme si toute la scène n’était qu’une illusion. Elle n’aurait pas dû boire cette bouteille sans réfléchir, mais c’était ce qu’il lui fallait pour affronter cette foule d’inconnues, et Isa. Surtout Isa. Elle n’avait peur de rien, et Guan avait peur de tout, alors elle se donnait du courage comme elle pouvait, la petite chinoise. Isa se moque, joyeusement, des gestes mal assurés de Guan, mais son sourire vient illuminer la salle sombre alors Guan s’en fout, elle continue, sans faire attention à ce qui se passe autour d’elle. Tant pis si elle en bouscule quelques-uns. Isa finit par s’approcher d’elle, la guider en posant les mains de la brune sur ses hanches, venant caler ses mains douches au creux du cou de la brune. La proximité avec la blonde semble calmer la sensation d’ivresse de Guan, comme si la salle autour d’elle tournait un peu moins vite, le brouhaha se faisait plus lourd autour d’elles, alors que Guan tentait tant bien que mal de caler ses gestes sur ceux d’Isa. Ce n’était toujours pas ça. Et puis, à son nez, une odeur de nems. Des nems faits par un chinois, qui puait le quartier de son enfance. Guan relève la tête, alertée, et cherche autour d’elle avant de l’apercevoir. Dante. Elle attrape Isa par la main et l’amène à l’autre bout de la salle, loin de celui qui l’a vu grandir. Impossible qu’il la voit comme ça, avec une autre fille, elle n’avait pas encore eu le courage de lui dire que c’était pour ça qu’elle s’était fait virer de chez les vieux, et elle n’avait pas envie qu’il l’apprenne comme ça. « Y’a trop de monde, faut qu’on se trouve un coin plus calme » réussi-t-elle à bafouiller, sans laisser le choix à Isa, prenant fermement sa main et la trainant dans un coin, sans se soucier si la blonde émettait une quelconque résistance. Arrivé à l’autre bout de la salle, Guan attrape une bouteille d’eau qui traîne dans le coin, par miracle, et en boit quelques gorgées avant de faire face à Isa. « Excuse-moi, j’ai eu une dure journée, tout ce monde ça me fait mal à la tête » ce n’est pas la faute de l’alcool, ce n’est jamais la faute de l’alcool. Au contraire, c’est ce qui lui fait du bien. « Et je ne sais pas si tu as remarqué, mais je ne suis pas une super danseuse. » Elle laisse échapper un petit rire, dans l’espoir que son piètre mensonge convainque Isa.

@Isa Nielsen , @Dante Tseng

Tu t'sens un peu comme une infiltrée. T'es rentrée, mais tu n'étais pas censée le faire. Tu te sens clandestine, t'as brisé les règles, t'as fraudé. Tu t'sens pas bien, ça te fais culpabiliser. T'aurais pu penser à prendre un putain d'sachet d'bonbon bordel ! Fallait qu'tu bosses plus pour gagner plus ; encore une fois c'est d'ta faute Louise. C'est toujours, ta faute. Alors t'as beau regretter, vouloir revenir dans l'passé pour mieux réparer l'avenir, c'est pas suffisant. T'es pas magicienne. T'es qu'une petite fille, poupée chiffon. Tu tentes du mieux que tu peux d'te coudre avec Nathan, pour qu'il te protège, pour qu'il te rassure. Tu l'connais pas mais tu sais qu'il est gentil. Tout le monde est gentil, mais lui d'avantage. Il t'as offert un peu d'ses bonbons, c'est une belle preuve. « Je vais voir ce qu'il se passe ma petite demoiselle. Et décoince-toi un peu, tu es magnifique. » T'as pas envie qu'il parte, qu'il t'laisse comme ça face à tout ce monde. « Nn...non.. » qu'tu bredouilles, avant d'te rendre compte de ton ridicule. Puis, y'a ce baiser, qui atterrit sur tes lèvres. Ça t'réconforte, un peu. Tu regardes ce brave inconnu s'éloigner avec un regard tristounet, l'air d'vouloir lui dire rien qu'par l'organe de la vision : "Reviens, me laisse pas, m'abandonne pas." Mais il part, et tu t'retrouves toute seule. Comme au départ. T'es seule, t'as besoin de quelqu'un, d'un repère. Tu cherches partout mais tu vois pas ton prince, Charles il est pas là c'soir. Tu t'sens délaissée, encore. Finalement, t'en viens à te demander si t'aurais pas du courir jusque chez toi juste après t'être faite refoulée par ceux qui filtrent les entrées. Tu t'demandes si t'as bien fait d'rester, d'te laisser embarquer dans cette soirée. Finalement, tu réussis à te traîner dans un coin de pièce, où tu restes plantée debout en observant simplement les gens pendant un long moment. Le verre de Nathan, tu l'as encore dans ta main droite, aussi plein que lorsqu'il te l'a servi. Il a une drôle de couleur, ce mélange. Tu veux pas y toucher, tu veux pas boire quelque chose que tu n'connais pas. Puis même que tu connais d'ailleurs, tu veux pas. Alors, tu poses ton verre par terre, à tes pieds, sur le côté néanmoins. Et toi, tu laisses tes yeux s'perdre dans la pièce. Y'a des gens par terre, tu t'demandes c'qu'ils font. L'amour, des gosses, une partie d'échec ? T'oses pas t'approcher, tu les connais pas trop. Enfin, tu les reconnais pas du moins.

Tu avais laissé Marshall tout seul pour rejoindre la piste, pas qu’il t’ennuyait mais tu avais si peu d’occasion de te défouler que tu ne gâchais pas celles qui se présentaient à toi. C’était bon de pouvoir bouger ainsi, ça te faisait oublier le monde qui t’entourait, ça te faisait oublier que ta vie n’était pas forcément rigolote en ce moment et que t’étais carrément prisonnier de ce quartier, cet immeuble. Alors tu laissais la musique t’entrainer dans un autre monde, tu laissais les basses prendre le rythme de ton cœur et les sons dicter tes muscles longilignes. Tu te fichais bien des autres, ils pouvaient ricaner s’ils voulaient, faire des têtes de déterrés si ça leur plaisait, toi t’étais content d’être là. Puis tu repérais la perdue (Louise) au bord de la piste. Tu l’avais déjà vue un peu plus tôt mais Nathan avait été plus rapide alors tu avais renoncé. Nathan comme d’habitude avait fait son chevalier servant, peut-être que tu pourrais prendre sa suite ? Ceci dit il était peut-être seulement allé leur chercher à boire mais qui allait à la chasse, perdait sa place pas vrai ? Surtout pour les gays, voilà. Décidé, tu t’approchais alors en fendant la foule, au pire elle te jetterait et t’aurais qu’à aller boire un coup parce que ça t’avait donné soif tout ça. Et comme pour attirer son attention tu posais la main sur l’épaule de la jolie blonde. « tu cherches quelqu’un ? t’as l’air complètement à la masse » Ok, il y avait de meilleurs moyens d’aborder les gens mais hey, t’étais pas un petit con pour rien. Tu lui souris pourtant, histoire qu’elle comprenne que t’étais pas là pour te foutre d’elle.

@Louise Allister

Tu t'approches du bar, obsédée par le clinquement des bouteilles, à la recherche de quelque chose de doux pour t'enivrer encore. Felice apparaît, avec cet habituel air de prédateur animant son visage, déclarant que vous êtes en beauté tout les deux. Un sourire s'immisce alors sur tes lèvres, léger. Vos capes s'accordent plutôt bien, ainsi que le rouge et le noir. Le vampire et le chaperon. Sacré duo. Il te capture à demie, d'un bras et tu retombes un peu contre lui, faisant briller tes canines. Toi, surtout- ça te va bien d'être un vampire. T'as mordu combien de cous? Tu glisses tes doigts sous sa cape, ta main épousant sa peau à travers le tissu, bien à plat contre son dos. Tu jettes des regards discrets dans la salle, le frère diabolique, tu l'as pas vu disparaître, tu le devines ailleurs, te concentrant sur les bulles. Un verre de champagne. lui glisses-tu en retour au creux de l'oreille après t'être assurée qu'il ne s'agissait pas de bouteilles de gnôles imbuvables.

@Felice Scorza

This is halloween !

Je regarde Adam qui m'appelle et me tien le bras comme ça son habitude quand il va mal. Je suis inquiète, je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour qu'il se retrouve ainsi. La fille m'a dit qu'elle y était pour rien et j'en doute un peu. Mais en même temps, il semblait complètement paumé. Je sais pas du tout quoi faire et sur le coup, je suis sûrement aussi perdue que lui. Heureusement qu'un gars débarque, Nathan, pour m'aider, enfin, nous aider. Je le regarde, le suppliant du regard.

"Il ne..."

Non, ça serre à rien de dire qu'Adam ne se drogue pas, tout manière, ça change rien au fait qu'il délire en étant persuadé de saigner. Et il faut croire que je ne suis pas la seule à pensée à des choses inutiles en vue de la phrase également avorté par Nathan. J'acquiesce cependant quand il me dit qu'il faut le sortir de là. Je me positionne donc de l'autre côté d'Adam pour le soutenir également et soulager un maximum l'autre homme.

"Il vaut mieux le sortir carrément du Parking, c'est l'endroit qui doit l’oppresser à cause de son accident."

Accident... C'était pas du tout ça, mais je voyais pas comment qualifier ça sur l'instant...

@Adam Hargreeves @Nathan Owen

Elle sourit à @Alcide Gardner, elle semblait plutôt s’amuser avec le jeune homme et Cara, jusqu’à ce qu’un jeune homme (@Ugo Garcià) vint faire quelques remarques à la nouvelle venue qui pris la fuite, le visage de la rockeuse, se ferma, indiquant que cela ne lui plaisait pas du tout et qu’elle n’allait pas laisser passer ce genre de chose. Elle serra son poing, elle avait envie de commencer par lui mettre une bonne droite, elle prit une grande inspiration, autant commencer par parler.

- C’est sérieusement comme ça que tu traites ta sœur ! Tu ne peux pas critiquer la façon dont es habillé ta sœur et encore moins dire ce genre de chose ! Sérieusement ! Tu es un monstre ! Tu n’aurais pas dû te déguisé ! On aurait tout de suite compris…. Pauvre connard ! Même en étant bourré ce ne serait pas une excuse devant l’horreur de tes paroles ! Tu ne mérites pas d’avoir de sœur ! Ni même de famille si c’est pour la traiter comme ça !

Et voilà, Abby, la grande sauveuse des âmes en pleurs, prêt à en découdre avec les poings en pleine soirées, des mots injurieux plein la bouche et elle en pensait chaque mot ! Peu importe ce qui se passait entre le frère et la sœur, les disputes qu’ils avaient, pour elle, ce n’était pas des choses à dire, surtout en voyant le départ de la jeune fille, c’était des choses qui avait touché plus que normalement et ça, elle ne pouvait tolérer ! Cara n’avait pas l’air méchante et puis même, on ne traitait pas les gens comme ça. Et puis l’homme ne lui semblait pas vraiment sympathique, même plutôt antipathique, enfin c’était surtout suite à ce qu’il venait de dire.

Qui st ce type ? Adrian peut-être bien, je n’en ai pas la moindre idée. Seul ce prénom flotte dans mon esprit, je ne veux pas souvenir, tu comprends mon gars ? Je ne veux pas savoir quel genre de salaud je suis. Je le fixe, ce gars mal rasé. Je croirais halluciner en le regardant, ce n’était pas réel. Ses mots l’étaient aussi, pourquoi serais-je stone ? Je n’étais pas une sorte de Junkie, non… Je suis simplement perdu. J’ai tout oublié, sans rien boire. J’ai saigné ici, une fois. Je sais c’est la vérité, mais j’ignore pourquoi cela est arrivé. Je me sentais terriblement mal. Finalement, Cara et l’inconnu tiennent une conversation. Je rejette le contact de ce type, mais ce fut vain, un vague mouvement de l’épaule s’avéra insuffisant. Mon bras autour de ses épaules, je tenais difficilement droit et jetais un regard craintif en direction de ma soit disant petite amie. « Carra, il… J’ai crru me souvenirr… De… Quelque chose… » Mais je n’en étais pas certain à présent, j’en doutais même fortement. Je me trompais, m’induisait en erreur. « C’est qui, lui ? » Tu le connais ? Pourquoi il me touche, hein ? Ce contact, il m’insupporte. J’agonise de sa présence oppressante. De leur tournoiement à tous, ils sont là. A danser, à parler, certains yeux me regardent et je perds pied. « Je saigne… » Répétais-je en sentant quelque chose couler dans mon dos, ce n’était rien de plus que de la sueur, mais la sensation me semblait effroyablement identique.

Mais c'était une bl... Trop tard, j'vois qu'elle se taille et qu'elle me laisse planter là, devant ses "potes" qui ont pas l'air très réceptif à ce qu'il vient de se passer. Y'en a une que je vois qui s'énerve et l'autre qui dit qu'c'est probablement moi le nuisible. Je me marre un peu, hausse les épaules et regarde derrière moi. Un rire qui mourut rapidement dans le fond de ma gorge quand la blonde explose ses paroles à deux balles sur moi. Je lève les mains en l'air en signe de résignation, souris avec ce sourire insolent qui m'colle aux lèvres et fait un pas vers elle. J'pue l'alcool, la haine et le tabac. Tu d'vrais penser à t'détendre. Être constamment sous tension, c'est mauvais pour la santé ma jolie. J'lui souris, à elle puis à l'autre type à côté et leur lève ma bouteille vide avant de me tirer de cette soirée de merde. J'dépose ma bouteille dans les mains d'un gars sans vraiment prendre la peine de dire quoi que ce soit et on m'voit déjà plus, dehors en train de m'en griller une.

Ah, quelle est charmante de jouer le jeu ! Shark a le sourire de quelqu'un qu'on vient de complimenter, caresser dans le sens du poil. La proximité de Dasha lui arrache un frisson, lui rappelant qu'il ne l'a jamais eu (encore). Étrange, comme Dasha lui semble inaccessible, bien qu'il l'ai à portée de main. « Je me réserve pour le tien. » Qu'est-ce que ça veut dire ? Rien, on s'en fout. Une tentative de drague, peut-être, voilée par un pudique humour. Comme s'il voulait dire quelque chose de vrai en le camouflant sous une blague pourrie. Tout en terminant sa réplique, il effleure la peau douce de son cou de ses lèvres de requin, sans la blesser ni la provoquer plus.

Il se détache d'elle, rompant la sensualité déplacée, pour leur amener une bonne bouteille de champagne. D'un aboiement sévère, il demande deux coupes... Mais il n'y a pas de coupes de champagne, et la personne qui tient le bar lui propose des gobelets en plastique. « Tu as vu ? » demande t-il en prenant Dasha pour témoin, avant de désigner le barman, « Il est con. » La gratuite insulte que le mec balaie d'un haussement des yeux. Shark ramène Dasha de nouveau contre lui, collant la bouteille de champagne au creux du dos maigre de la jeune femme. « Mais j'ai des coupes chez moi... »

@Dasha Sedov

this is halloween

Cigarette au bec, Dante hochait la tête au rythme de la musique, dur de résister à cet automatisme. Il savait bien qu'il allait finir par tomber sur quelqu'un qu'il connait ... ou pas. Ce fut, finalement, une demoiselle inconnue qui finit par l'aborder. La soirée était, apparemment, trop calme à son goût et espérait plus d'action. Il se demanda bien à quoi elle s'attendait d'une soirée dans un sous-sol d'immeuble ? La blonde en voulait à ses blondes, et galant dans l'âme, il lui en offrit une généreusement sans vraiment ouvrir la bouche. En fait, il ne savait pas trop quel sujet il pouvait bien lancer sans que cela soit d'une banalité à faire pleurer.

« Je ne crois pas t'avoir croisé, tu vis ici depuis longtemps ? »

C'était loin d'être la question d'être la plus originale mais bon au final, il fallait bien se lancer, ils n'allaient pas rester là à se regarder en chien de faïence. Du coin de l'oeil, Dante finit par apercevoir Guan accompagnait de Isa. Le couple avait tendance à donner quelques sueurs à l'asiatique.

@victoire windsor @guan-yin ge @isa nielsen

acidbrain

L
a réaction de @Cat Leiglan me rend un peu perplexe, elle ne cesse de jeter des regards derrière elle et ses yeux sont ronds comme des billes. « Non,.. Oui, enfin je le connais, mais pas trop. Enfin peu importe! » Son ton un peu précipité me fait hausser les sourcils. Et puis, elle porte ses mains à son visage comme si elle avait vu la pire des horreurs. « T'as pas vu? Il s'est écroulé! J'fais si peur que ça? Oh mon dieu, oh mon dieu, j'ose pas aller l'voir, imagine que, imagine, imagine qu...il est mort? » Je la regarde paniquer sans comprendre, sourcils froncés. Déjà que je n'ai pas les idées très claires, le fait qu'elle débite ses mots à cent à l'heure ne m'aide pas plus à saisir ce qu'elle raconte. « Putain mais de quoi tu p... » Je me coupe, les lèvres pincées, lorsque je suis son regard et que je constate bel et bien qu'il s'est littéralement évanoui. Probablement quand j'avais le dos déjà tourné pour entraîner Cat avec moi. Certes, j'avais bien vu qu'il se sentait mal, mais, pas au point de s'effondrer sur place. Merde, il n'empêche que je me sens sacrément conne. Je vois deux personnes s'affairent autour de lui et commencent à le faire sortir de la pièce. Je les désigne à Cat, complètement affolée, déjà en train de se servir un shoot. « C'est bon, regarde, on s'occupe de lui. » Mes yeux s'attarde un peu plus longtemps sur eux jusqu'à ce qu'ils disparaissent complètement dans la foule. Tout en sirotant mon verre je repose mon regard sur Cat, qui n'a pas l'air malgré tout très convaincue. Je lui souris alors un peu et lui donne un petit coup de coude. « Au moins, tu peux te féliciter. J'crois bien qu'avec ça, on peut te donner le titre du meilleur déguisement de la soirée. » Je sais que sa réaction, en soi, n'avait rien de drôle ni de rationnel. Ce type doit sûrement avoir des problèmes. Et au fond, j'espère que le faire sortir d'ici pour prendre l'air lui remettra les idées en place. Mais je blague pour essayer de la détendre un peu, qu'elle se sorte tout ça de la tête, parce que je sais qu'elle est parfaitement le genre à s'en rendre malade pendant des jours. Et j'avais pas envie que ça lui pourrisse la soirée.

Son discours ne te semble pas dénué de sens, ses paroles venant se loger au creux de ton oreille à la manière de son souffle contre ton épiderme. Tu sens ses lèvres effleurer ton cou, brièvement, et un frisson dévore déjà ta nuque. Felice joue un jeu dangereux, à te frustrer ainsi, à t'obliger à réclamer ses lèvres car tu as bien l'intention de lui faire connaître cet ennui en retour, détachant déjà tes griffes de son dos. Il te relâche le temps de s'emparer d'une bouteille et d'humilier expéditivement le pauvre type debout derrière le bar puis tu te retrouves à nouveau collée à lui, dans un haut-le-corps. J'ai des coupes chez moi... Tu te libères en riant, insolente, attrapant Felice au col pour venir effleurer ses lèvres. Mais venir chez toi, ne serait-ce pas se jeter dans la gueule du loup? Tes bras retombent dans un claquement contre tes flancs et tu penches un peu la tête, le regardant avec des yeux grands ouverts, faussement étonnés. Pauvre diable, craches-tu, ne me dit pas que je suis ta proie de ce soir.

@Felice Scorza

Tu le cherche. Tu le provoque. Et ça le fait sourire, ton Felice, de voir que tu le retiens contre toi avec ce qu'il lui semble être une fausse séduction... Tu es aguicheuse, l'allumeuse innée, mais Shark sait également qu'entre vous, il y a une pudeur qui vous a retenu jusqu'ici. Qu'est-ce que c'est ? Aucune idée. Peut-être l'odeur de Franco qui s'accroche parfois à tes habits et qui le déstabilise. Il n'aime pas être le second à passer là où son frère a déjà pris son pied, c'est... étrange. Felice a beau être un vil couillon il n'est pas excité par les plaisirs malsains. Il a des désirs simples : une jolie fille, des jolies cuisses, quelques intéressantes paroles et adroites caresses... Toi, en somme. « Et quoi, elle ne te plaît pas, ma gueule ? » sourire charmant et dragueur, sans plus grand rentre dedans. Il semble y aller doucement, sans doute pour ne pas trop s'afficher. Si tu lui échappe, il faudra qu'il se trouve une nouvelle proie et c'est chose plus difficile, lorsqu'on s'est affiché comme un chaud lapin...

Un rire, sincère, porté vers le plafond encrassé par les souffles imbibés d'alcool. Ses dents parfaitement blanches brillent dans les faibles lumières du sous-terrain. Il danse avec toi comme un adolescent ; le quarterback le plus populaire de l'école, celui qui fait craquer toutes les minettes et qui s'aime un peu trop. « Ma proie pour un verre, en tout cas... » une chose est sûre, s'échapper te sera bien plus difficile une fois chez lui...

@Dasha Sedov

Y'a plein de gens autour, partout, en masse, qui bougent, qui dansent et qui parlent. Par-dessus leur voix, y'a la musique, c'est fort. C'est pas l'genre de musique que t'écoutes d'habitude, tu préfères les mélodies douces et calmes, sur lesquelles tu peux danser sans trop en faire. Ou, Beyoncé. Oh oui, ce serait tellement bien qu'ils passent une de ses musiques. Tu t'sentirais mieux, au moins rien qu'un peu. Plus à ta place, dans cette soirée qui n'est pas la tienne. T'es perdue, dans c'vacarme. T'es la poussière qu'on balaye, le fantôme qu'on ignore. « tu cherches quelqu’un ? t’as l’air complètement à la masse. » Y'a cette main, qui vient de t'agripper l'épaule. Tu te retournes, brusquement, puis tu fais face à celui qui vient de t'adresser trois mots. D'taille moyenne, il n'en reste pas moins plus grand que toi. Tu l'observes pendant quelques secondes, parce que tu aimes analyser les gens. Mais tu ne veux pas qu'il pense que tu le dévisages, alors tu souris. Il a jolie bouille, un grand sourire. Tu hausses finalement les épaules. Toi-même tu n'sais pas ce que tu fous ici. « oui, je.. ne me sens pas vraiment à ma place ici. » qu'tu réussis à lui faire entendre, malgré la musique qui grogne dans la pièce. Il a l'air gentil, t'aimerais bien qu'il reste un peu avec toi. Pour ne pas te laisser redevenir invisible.

@Al Kelley

Tu n’as jamais été timide, ni dans ton enfant ni ce soir alors que tu t’étais approché de la fille sans te soucier du mec par terre. A croire que les problèmes des autres te passaient complètement par dessus la tête, c’était d’ailleurs sans doute le cas. Mais le malheur des uns faisait le bonheur des autres non ? La blonde semblait contente de se faire aborder à en juger son sourire et son air un peu effarouché. « Ah bon ? Pourquoi ça ? » tu cries par dessus la musique mais ce n’est pas évident de tenir la moindre conversation dans ce boucan. La prenant alors par le poignet, tu la tirais doucement vers la piste de danse improvisée. « Viens, on va danser ? » Tu ne lui laissais pas vraiment le choix en réalité et même si tu te doutais qu’elle allait se sentir maladroite, toi ça t’était bien égal de te tortiller comme un dément, le but était de s’éclater, non ?

@Louise Allister