TOPIC COMMUN: This is Halloween !

Topic Commun !

This is Halloween

Les frasques de ses locataires, voilà des années que la concierge du Parking les subissait. Au fil des années elle avait appris à vivre avec et surtout limiter les dégâts alors vraiment, s’il fallait fêter les morts ce soir, elle avait tout intérêt à garder ses vivants enfermés bien au chaud dans l’immeuble plutôt que de les laisser filer dans les ruelles sombres et réclamer des bonbons magiques à toutes les portes. Non parce qu’elle les connaissait à force, ils ne savaient pas se contenter de sucreries, il y en avait toujours dans le lot pour s’attirer des ennuis et si c’était pour qu’on vienne se venger sur les vitres et les murs de son précieux immeuble, ce n’était vraiment pas la peine hein !
Pour l’occasion, la concierge avait viré les squatteurs du sous-sol, installé une sono digne des plus grandes raves-party (elle avait fini par avoir quelques contacts à force) et décoré l’espace avec les moyens du bord (les sacs poubelles feraient très bien l’affaire et pour le reste, les néons grésillants et la saleté environnantes rentraient parfaitement dans le thème de l’horreur) si bien qu’arrivé au soir d’Halloween, le sous-sol était fin prêt pour accueillir la fête la plus macabre de l’année.
Les conditions d’entées ? Ramener un petite quelque chose à manger (ou soyons plus réalistes, à boire) et bien sur : être déguisé !

BOUH ! Que la fête commence !

Hors-jeu : Ce topic est commun à tous ceux qui le souhaitent, il n'y a pas d'ordre ni de longueur imposée, faites ce qui vous plait mais laissez aux autres le temps de participer ! En cas de duo trop prononcé, n'hésitez pas à créer un topic privé cela déchargera ce topic commun.

Mettez votre déguisement en photo (lien) pour qu'on s'amuse un peu !

Carrément une fête dans le sous-sol de l’immeuble ? C’était carrément la classe ça ! Tu n’étais pas habitué à une telle ambiance dans un immeuble, à croire que le Parking différait vraiment des autres immeubles que tu avais habité par le passé, comme si un lien spécial vous unissait tous ! Tu avais envisagé un instant de rester auprès de ta mère, pour la surveiller après ce qu’il s’était passé mais…seulement un instant. C’est vrai quoi, tu n’avais pas souvent l’occasion de t’éclater alors t’allais pas te priver pour elle ! Niveau déguisement, tu t’étais débrouillé avec les moyens du bord, autant dire qu’il était minimaliste mais tu t’en foutais bien, t’allais pas te faire contrôler, ou bien ? Fourrant la drogue de ta mère dans la poche, tes clopes dans l’autre, tu descendais tranquillement les escaliers, curieux de découvrir de nouvelles têtes. Et ta contribution à la soirée ? Ta présence. C’était déjà beaucoup. Là non plus on allait pas te demander de comptes, où bien ? De toute façon, ce n’était pas le soir de la fête des morts que tu allais te mettre à suivre les règles.
Et quand tu poussais les portes du sous-sol, tu levais un peu les sourcils devant la déco plus vraie que nature. Et la musique carrément bonne en fait ! Cool. Sans plus hésiter, tu t’approchais.

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Un déguisement improvisé, encore poussiéreux des années à dormir dans un carton. En le sortant de ces vieux placards, j'en suis tombé amoureux et alors, j'ai supplié Rose de me le prêter, de pas le laisser plus longtemps à l'abandon. C'est comme ça que je me suis retrouvé le bout du nez noir, une queue entre les fesses et un déguisement en simili cuir noir brillant tape à l’œil. Une véritable chatte d'appartement qui ronronne et réclame les caresses lorsque quelqu'un l'approche. Une bouteille de Whisky dans une main et des bonbons dans l'autre, j'ai pas résisté à ouvrir le paquet sur le chemin. De toute façon, personne n'en mangera ici bas, préférant l'alcool au sucre dégueulasse. Mes yeux maquillés balayent la pièce mais ne trouvent personne vers qui se frotter. Alors, c'est dans ma vulgarité maladive que je m'approche de la table pour y poser ma contribution. Le bruit de mes talons aiguilles pourrait presque résonner tellement le parking semble lugubre et interminable, même bondé de gens heureux et déguisés.

T'avais pas résisté à l'appel de l'alcool et puis Jude, il avait pleuré pour les bonbons. Alors, t'avais mis du noir dans tes cheveux et du rouge sur ton visage pour ressembler à une espèce d'infirmière sexy-bizarre, avec Jude dans sa poussette déguisé en joli courge orange, pour l'occasion. C'était laid, c'était dérangeant mais ton bébé riait comme un bienheureux alors, t'avais piqué des chips à la voisine et t'avais descendu les marches en riant devant l'excitation du gamin. Juste une heure ou deux ; c'était rien, c'était peu. Juste de la musique, du monde pour fatiguer le petit et direction dodo, au pays des songes. T'aperçois Ange déguisé en jolie chatte et ça te fait sourire de le voir tout en cuir. Alors, tu files vers le buffet où tu poses ta compensation périmée en déposant au creux de son oreille :"t'es plutôt jolie, poupée." Tu prends ton fils dans tes bras et t'esquisses des pas de danse alors que son rire t'enchante. On ne peut pas faire plus burlesque, plus comique, plus dantesque que les deux petits monstres de Black abandonnés sur la piste de danse.

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http://www.deguisementsfous.fr/wp-content/uploads/store/products/images/56802025755259.jpg (appelez pas la DAS s'il vous plait)

LE DIABLE AU CORPS

Il a de l’or pétillant dans les mains, quatre bouteilles de vins italiens. Certainement l’alcool le plus cher de la soirée, juste pour le plaisir d’en mettre plein la gueule, il boira certainement une grande partie tout seul. C’est presque étrange de le voir apparaître à une telle fête, le diable laisse rarement voir le bout de sa queue fourchue à pareils événement. Franco est presque méconnaissable d’ailleurs, dans son beau costume cramoisi avec la cravate assortie, le visage en partie cachée derrière son masque de l’ange déchu aux enfers. Et pourtant, l’ensemble lui va comme un gant, comme s’il était né pour le porter, comme s’il montrait sa véritable nature enfin. C’est peut-être pour ça que Francesco a toujours aimé Halloween, gamin, il préférait passer son temps à effrayer les autres que d’aller quémander des bonbons, comme le dernier des mendiants. Et lorsque l’envie de sucre se faisait trop ressentir, Franco piochait simplement dans le panier toujours rempli de son frère, garçon trop adorable pour son propre bien, il ne les finissait jamais de toute façon. C’est peut-être au nom de cette pseudo-nostalgie qu’il est descendu au sous-sol ce soir, profiter de l’alcool gratuit et de la vue de quelques filles en tenues légères et révélatrices ou tout simplement par ennui comme il le dira à qui voudra bien lui demander. En déposant ses précieuses bouteilles à la table, laissant son regard se perdre sur les corps plus ou moins dénudés déjà présent, il rencontre bientôt le regard d’Ange, tout de cuir vêtu, ne laissant plus grand chose à l’imagination. Ils ne s’étaient pas vu depuis le cinéma et il n’était toujours pas revenu sur le canapé. Quelque part, ça énervait un peu Franco, le voir s’échapper de cette sorte, pourtant à chaque fois qu’ils se croisent, il a presque la certitude qu’Ange ne peut pas se passer de lui, or c’est si plaisant à observer. Approchant à pas de loups sans se faire remarquer, il fait claquer sa main sur le derrière de cuir du chaton concupiscent, saluant en même temps la jeune fille à ses côtés qui a eu la merveilleuse idée de se ramener avec son mioche emballé dans une horreur orange. Dommage elle a l’air plutôt bonne. « Bonsoir. » Il se détourne pourtant de la demoiselle, peu enclin à supporter un gamin ce soir. « Et moi qui croyais que tu viendrais en ange à moitié à poil, on aurait pu être assortis. » Léger sarcasme dans le ton, mais un sourire sincère au garçon.

(c) AMIANTE

Halloween, le soir des démons. Felice donnait à cette nuit une importance symbolique. Pour lui, elle était comme un anniversaire ; en premier lieu car il s’agissait généralement de la plus grande fête de l’année pour lui, et secondement car il s’agissait effectivement d’un anniversaire. Celui de la Famille. De ce fait, toutes les racailles du coin étaient conviées aux déboires de cette soirée (qui, à priori, devait se dérouler dans une ambiance de bon enfant). Comme des gosses, ils étaient tous déguisés ; le mot d’ordre ce soir : s’amuser… et garder les yeux grands ouverts, comme toujours. Felice, dans son accoutrement de vampire (il en avait naturellement le visage, ajouté à cela un costume des plus classique accompagné d’une cape méphistophélique) dont il avait épargné les dents ridicules en plastiques (il avait, après tout, une dentition parfaite qui faisait son petit effet) se faisait un plaisir de faire tomber les minettes. Séduisant à ravir, on le dévorait facilement du regard, soit comme une proie, soit comme un coup sympathique qu’on allait aborder après quelques verres. Pourtant, Shark était réservé quant aux séductions… Depuis le retour d’Houna, les choses s’étaient un peu emmêlées dans son cerveau (au final, terminer cette soirée avec une "petite" pourrait peut-être le réconforter).

Ses chiens avaient empestés le sous-sol (une dizaine de personnes étant arrivées avec lui, la pièce était soudainement devenue noire de monde) mais Felice s’en détacha pour poser bruyamment deux bouteilles de champagne sur la table, rapidement accompagnées d’autres, apportées par ses voyous. Felice était un invité généreux, sachant qu’il devait alimenter ses propres rangs.

D’un grand regard circulaire, il dévisage la foule en triant, déjà, dans sa tête, les présents intéressants (putes, paumés, bourrés marrants) et ceux qui n’avaient aucun intérêt (les vieux, les femmes avec des mioches dans les bras, et…) oh, Jack ! Quel joli sourire carnassier, tandis qu’il s’approche lentement du groupe d’un pas de fantôme.

Les soirées, l’alcool, la danse, c’est son truc. Son domaine. Il a toujours aimé sortir en boîte, ou s’incruster dans des soirées. Plus souvent s’incruster d’ailleurs, parce qu’il avait rarement assez de tune pour se payer une entrée en boîte. Et puis en soirée, on peut boire à l’œil, yas par photo, le choix est vite fait ! Alors quand il a croisé cette affiche annonçant une soirée halloween, il a tout de suite su qu’il devait y aller ! Une soirée ! Au sein de l’immeuble, avec toutes les petites gonzesses qui trainent dans les couloirs, cette soirée s’annonçait parfaite ! Le truc, c’est que le déguisement est de rigueur. Il a beau fouiller son sac, demander à Dan, questionné les voisins proches, aucun d’entre eux n’a un déguisement, ou quelques choses qui puissent faire figure de déguisement. La vieille ! Ouais la vieille tante chez qui il vivait devait avoir ça, ses placards étaient bourrés de vieille fringues puantes. Une bonne occasion de lui rendre visite, de répondre à un tas de questions, d’inventer quelques mensonges. Comme celui d’avoir pris un petit appartement avec sa copine. Elle semble convaincue, avale son mensonge tout cru. Puis de ses penderies usées, elle sort une veste militaire. Classique. Et parfait pour un costume improvisé.
Le soir même il enfile un vieux pantalon kaki, sa veste militaire qui pue le vieux, un peu de marron et de gris sur le visage. La soirée commence bien plusieurs tot dans l’appart qu’il partage avec Dan. Dan est cool comme coloc, il dit jamais non pour boire, il ne lui fait jamais la morale. À croire qu’ils se sont bien trouvé ces deux-là ! Puis ils descendent au sous-sol, là ou ont lieu la fête. La déco est pas mal, mais honnêtement, il s’en fout. Mais la musique est bonne, il a bien envie de s’ambiancer directement. Il prend un verre avant tout, histoire de se mettre un peu mieux dans l’ambiance. Puis il remarque @Al Kelley, un peu plus loin. Il s’avance tout en « remuant » au gré de la musique. Une grande claque dans le dos, de quoi lui décoller les poumons. « Putain mec ! C’est quoi ton déguisement de tapette ?! », le maquillage est plutôt bien fait, c’est ce qui l’inquiète.

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Toi les activités de groupe ce n’était pas trop ton truc mais quand il s’agissait de s’éclater là tu n’étais jamais en reste, sans doute une question de priorités parce que bizarrement, tes groupes de paroles tu les avais passés en dormant littéralement sur ta chaise où à te foutre des pauvres pelés qui osaient prendre la parole. Les soirées du Parking par contre, elles étaient cool, tu n’étais pas obligé de parler mieux : on espérait que tu la boucles et en plus de ça, il y avait de quoi boire gratos. Mais comme tu n’étais pas le dernier des crevards, tu avais apporté ta petite contribution à la soirée : une bouteille de tequila. Pour les jolies filles. Toi tu tournais à plus fort mais tu avais bien évidemment commencé plus tôt à l’appart avec Marshall. Vous aviez partagé une petite bouteille comme ça, en vous préparant comme deux vieux potes. Activité de famille tout ça. Le gamin s’était mis en militaire et avec sa tête tondue, ça lui allait comme à un Butler, bien qu’aucun n’ai jamais fait son service militaire. Tu n’avais même pas demandé à qui il l’avait volé. Toi, tu ne t’étais pas cassé la tête, tu avais ressorti ton uniforme de Rikers, orange pétant. Ça t’allait grave bien au teint et c’était crédible à souhait puisque ton nom et ton matricule y étaient encore cousus.
Descendant les marches en compagnie de ton cousin, tu sentais déjà ton sang pulser au rythme des basses qui s’élevaient du sous-sol et portant votre bouteille aux lèvres, tu avalais une gorgée avant de t’essuyer les lèvres d’un revers de bras, refilant la bouteille à Marshall. « Tiens, si tu la veux » Comme quoi tu savais te montrer sympa parfois. T’arrêtant au bar installé pour l’occasion, tu posais la bouteille de tequila prévue pour les autres quand ton regard s’arrêta sur ta blonde et un vampire à la con (Felice). C’était plus fort que toi, tu n’aimais pas qu’on marche sur tes plates bandes alors l’air de rien, tu t’approchais et le bousculais à bout de bras pour prendre sa place devant Jack. « Hop dégage toi. » puis l’air le plus naturel du monde, tu souris à Jack, l’innocence même. « Tu me prêtes Jude ? »

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« Ouais, allé viens Alcide, y’a une fiesta en bas ! »
Je la connais à peine et pourtant elle habite au fond du couloir. Elle m’a vu me trainer jusque ma porte à moitié saoule et elle c’est simplement dit que ça serait « fun » . C'est toujours marrant un pauvre type comme, tu me diras... J'finirais peut-être par faire le spectacle. Je vais tenter de ne pas tout gâcher, pas facile quand on est une rature. J’ai poireauté comme une andouille jusqu’à ce qu’elle revienne et me balance à la tronche du faux sang (j'espère). Ce n’est pas si mal après tout, j'n'aurais même pas besoin de mettre ma chemise au lavage : direction la poubelle. Poubelle rouge ou bleu ? Allez vous faire foutre, j'devrais m'y jeter moi même dans la poubelle. Je suis ridicule, j’m'en fichais pas mal de toute façon, il y’a aura à boire. C’est ce qui compte.

« Whoo le mec a même Halloween tatoué sur les doigts. C'est un fou ! »
J’hausse les épaules, pas pratique de boire avec les mains dans les poches. Tiens justement, voila mon premier verre. J’ai réussi à me défaire de cette fille.
« Pourquoi t'as fais ça ? C’est trop con. »
Il se payait ma tronche en plus ce petit c*n.
« Pourquoi tu ne fermes pas ta gueule ? »
Bon sang qu’est-ce que je fou là ? Qu’est-ce qu’il me prend de parler comme ça ? Je ne connais même pas ce type… Je deviens un monstre.
Quand je pense que c’est mon anniversaire… Trente-trois ans. Et bha mon vieux… T'es tellement pitoyable. Heureusement, personne n’y pensera ici. Seulement… Moi, je me torturerai toujours... Avec ces questions si cruelle en ce jour de fête.
Pourquoi suis-je né ? Pourquoi on m’a fait ?
P*tain, je hais cette fête.
Cela mérite bien un petit verre. J’avais bien ma place parmi les monstres ce soir.

On le bouscule. Rien d’anormal, au final, avec ce monde qui se forme autour de lui. Ce qui est plus anormal, c’est la gueule du type qui vient de, littéralement, lui voler sa place. Sous le regard de son frère. Et de ses chiens. Et d’Ange. « Oh putain, il est vraiment trop moche. » dit-il au blond, riant avec mépris en pointant Daniel Butler du bout du nez. « Il enlève son masque, pour voir ? » un peu plus fort, toujours à Ange, en détournant le regard. Leur proximité, quoique justifiée, semble pourtant tendre l’atmosphère. Felice s’attend évidement au rire d’Ange, qui ne devrait pas rater cette perche qu’il lui tend gracieusement.

« C’est ça, prend le marmot, comme ça on va danser, Jack ? » dans les yeux, un éclair brillant, provocant. Daniel s’engage sur un terrain glissant, vu l’impact qu’a Felice sur sa petite protégée. D’un grand pas, le Roi des Cons se retrouve à nouveau près de la blonde, posant une main sur son épaule, et lui chuchote, à elle seule : « C’est ton ami, ce boulet, ou tu veux que je le vire ? » Trop protecteur…

This is halloween !

J'avais vu l'annonce pour la soirée d'Halloween et franchement, j'étais pas trop partante pour ça, sauf qu'avec les soucis d'Adam, c'était un bon moyen pour lui de peut-être croisé quelqu'un qui le reconnaîtrait... Résultat, je l'avais convaincu d'y aller... Sauf qu'il y avait un soucis... Le déguisement... moi j'avais rien de ce côté là et je me voyais pas abîmer des fringues pour faire quelque chose alors, j'avais demander à une pote de la fac de me préter n'importe lequel de ses déguisements, car halloween était une soirée qu'elle adorait fêter avec des potes et elle regrettait que je ne viennes pas à sa soirée d'ailleurs... Mais elle s'était fait un plaisir à me prêter l'un de ses déguisements.... Franchement, j'aurais su ce qu'elle me preterait, je lui aurais pas demandé... Sauf que là, il était trop tard et elle attendait que je me change pour voir le résultat avant de retourner chez elle et se préparer pour sa propre fête... Résultat, je me retrouvais dans une tenue totalement... trop peu couverte... Fausse fourrure, mini-robe, mitaine, capuche et jambière... J'avais l'impression de me la jouer à la cruella des temps moderne... Ah et aussi, j'ai failli oublié de parler de la queue et des oreilles que j'ai aussi... Je me demande bien quel animal je suis sensé représenté... mais là, il est trop tard pour me changer, elle a fait exprès, j'en suis sûre... Bref, je la laisse partir et moi, je descends dans le parking, on s'y est donné rendez-vous avec Adam, alors j'espère qu'il va pas me planter là et non, je ne commence pas à faire le tour du parking pour le chercher, je suis bien près de cette porte d'entrée, ça permet de fuir facilement la foule, parce que je suis trop mal à l'aise dans cette tenue et j'ai réellement envie d'étripé mon amie pour m'avoir fait mettre un truc pareil... J'espère d'ailleurs ne pas faire tout cela pour rien et qu'il trouvera quelqu'un qui le connait... Parce que ouais, c'est uniquement pour cela que je suis là. D'ailleurs, j'espère qu'il va pas trop tarder non plus.

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Et puis la solitude se casse vite la gueule lorsque le visage de Jack se dessine parmi les autres. Elle sourit et m'adresse même quelques mots. Et moi, je me retrouve bête, je lui souris sans savoir quoi lui répondre. Ca fait tellement longtemps qu'on a plus été au même endroit tous les deux. Je veux dire, à pouvoir se parler et tenter de renouer quelque chose. J'ai l'impression de faire face à une inconnue qui éveille en moi des tas de choses mais j'ai pas le temps de me concentrer plus longtemps sur elle. Non, parce qu'une autre présence bien plus puissante et tentatrice que les autres se présente. Je reconnais sa carrure et sa façon de marcher. Même les yeux fermés, je pourrais savoir que c'est lui. Franco et sa tape qu'il me donne. Franco et ses bouteilles de vin hors de prix. Même dans une soirée aussi miteuse que celle-là, il est largement au dessus des autres. Son aura m'englobe mais j'essaie de lutter un peu, de pas me perdre directement contre lui. De pas me laisser dépasser par toute la rancoeur qui m'anime depuis notre pseudo cassure (y avait rien à casser, rien à briser).
- A quoi ça servirait ? Je réponds brusquement à ses paroles mais c'est juste une façon comme une autre de me protéger. Et puis il y a le frère, le grand Felice qui se mène à ce spectacle pathétique. Je sens mon coeur se serrer et l'adrénaline tendre mes nerfs lorsque son regard se pose sur moi. Des talons hauts et un Franco, c'est suffisant pour me faire disparaître de sa vie. Alors, mes yeux brillants se perdent vers lui tandis qu'un sourire se dessine sur mes lèvres à ses paroles. C'est à peine si je l'écoute, trop nerveux de cette situation. Tout ce que je ressens à cet instant, c'est un mélange de peur et de jalousie. Il n'a d'yeux que pour Jack.
- Depuis quand tu t'improvises garde du corps ? Mon regard transperce celui de Felice alors que je soupire avant de bousculer Franco et m'éloigner du groupe. Ma main se perd sur la table pour attraper une bouteille de vin et m'en servir un verre. A se bourrer la gueule autant le faire avec un alcool qui te défonce pas le bide.

Ange te sourit et ça te rappelle vos moment privilégiés, vos discussions sans mensonges et sans regrets. C'est comme revoir un joli souvenir inaccessible, se perdre dans la contemplation de quelque chose qu'on ne peut toucher qu'avec les yeux, du bout de tes pupilles pâles et nostalgiques. Puis, sans crier gare, c'est l'arrivée des grands loups aux idées noires; tu grimaces un peu quand tu vois l'amant d'Ange se faufiler entre vous et signer la fin de vos timides retrouvailles. Francesco te salue et tu te détournes de lui, quand tes yeux se posent sur ton némésis, ton passé suceur d'espoir, ta fascination tourmentée. Felice. Instinctivement, tu resserres Jude contre ta poitrine alors que sa carrure glisse sur le parquet miteux, ses yeux félins glissés sur ta silhouette de souris un peu gracile, un peu tremblante. Fuis, te dis la petite voix dans ton esprit troublé ; enfuis toi ou il te dévorera. Mais tu restes plantée là, incapable de te décider, partagée entre la peur et les remords, les doutes et les regrets. « Hop dégage toi. » Tu retiens un rire nerveux, un sourire un peu choqué quand tu vois Daniel apparaître dans ton champ de vision, avec son air canaille et sa provocation. T'as le coeur qui s'allège, t'as le soulagement au coin des lèvres. Tu lui tends Jude sans mot dire et tu te fonds à ses côtés comme une enfant. "On s'en va." tu murmures, et tes petits talons s'apprêtent déjà à décamper mais le grand Felice, le joli monstre de fierté prend à coeur de posséder son ancienne propriété. Tu l'observes, lui, et son petit manège d'enfant gâté en levant les yeux au ciel. Tu t'apprêtes à lancer des mots un peu poison, un peu brûlure sur les marques de votre vieille relation quand tu sens ta main sur ton épaule, quand son souffle vient caresser ton cou pâle. Tu restes idiote, les yeux baissés, à te battre contre tes vieux démons, à hésiter devant ta vie fantôme. "Lâche-le, Felice." Tu parviens à répondre, la voix qui gronde. "T'as qu'à appeler une de tes gamines ; elle serait prête à se faire enfermer pour être avec toi, pas vrai ?" T'as l’allusion qui te brûle la langue et tu penses à Houna, dont t'aurais pu prendre la place. Tu regardes Ange partir et tu ne sais pas sais pas si tu dois lui en être reconnaissante ou attristée ; t'as les paradoxes qui te chatouillent un peu trop le coeur, ce soir.

Je soupirais en me regardant dans le miroir, il parait que ça se fête tout les ans. Je ne parvenais pas à m’en souvenir… En fait, je ne me souviens de rien. Aller dans ce parking, ça me fait froid dans le dos. Oui, parce que c’est bien dans le dos que l’on m’a tiré dans cet endroit absurde. Tout le monde va s’y amuser, personne ne s’inquiète de ce qu’il s’est passé quelques temps plus tôt. Peut-être que quelqu’un allait me reconnaître. Et si on m’y achevait ?
C’est bête, je ne sais même pas si j’aime ma vie.
Je ne me souviens de rien.

J’ai le sentiment que j’étais plongé dans de sales affaires. Quand j’ai vu toutes ses armes chez moi, cette bagnole à mon nom et le nombre de zéro dans mon compte en banque. Je me demande comment cela se fait que je sois aussi seul. Personne ne m’adresse la parole, mes voisins m’évitent et je n’osais pas vraiment venir les déranger pour leur demander si on se connaissait. Les gens ont peur de moi, j’en ai bien l’impression. Qui puis-je bien être ? L’idée de la foule me fait suffoquer ; j’ignore pourquoi. Je nettoyais pour la énième fois ce miroir. Je dois arrêter de chercher, c’est sur ma tronche que quelque chose ne va pas.

Je descends finalement, pas très sur de moi. Jetant un coup d’œil sur ma montre, pourquoi est-ce que l’on n’est pas parti ensemble avec Cara ? Je me le demande bien. La musique assourdissante, le mal être commençait à se faire. Du bruit, des gens…

J’esquivais comme possible les monstres. Loin de savoir à quel point je pouvais être un prédateur. J’imagine que l’on me tire encore dessus. Bang ! Où trouver Cara dans ce brouhaha ? Une jeune personne (Ange) prend une bouteille de vin qui se boit comme du petit lait dans son verre bien rempli je dévisage d’une manière abasourdie ; un peu hautain malgré moi. C’était ce que je dégageais en toute circonstance. Je me sens nauséeux. « Arrrête tes connerries, Adrrian. » J’attrapais la bouteille de vin d’un air autoritaire. Pourquoi ce besoin viscéral de le protéger contre lui-même ? Tu n’es pas Adrian, à voir comment tu réagis. Pour être franc, je en sais même pas qui c'est cet Adrian que ma tête réclame. Moi, je ne suis pas vraiment sur finalement d’être là où je devrais.

Ange qui disparaît en boudant… Et Felice qui le voit à peine, esquissant un regard empli de dureté dans sa direction. Qu’est-ce qu’il a, à faire son pédé ? Est-ce qu’il a oublié tout le jeu qu’il a lancé entre eux ? Mais tandis que l’un lui échappe, l’autre tente d’en faire de même. Felice reporte son attention sur Jack, dont l’air déstabilisé le fait jouir intérieurement. Le regard chaleureux, il la retient de quelques dernières paroles : « Oh, Jack. Ce soir, je ne serai pas méchant. » il retient un coup de coude artistique dans la gueule de Daniel, qui dépasse un peu trop à son goût, puis, prenant à nouveau de la place, s’immisçant dans leur espace vital avec délice, il dit, de nouveau en aparté : « Mais j’ai des choses à te dire. Si tu restes, je les dirai, trous du culs à tes côtés ou pas. » il lance un regard vers Daniel et effleure la gosse des yeux. Le pluriel ne s’est pas entendu dans sa réplique. Il s’attarde une nouvelle fois sur l’épouvantail qui semble bouillonner à côté de Jack. Il semble hésiter un instant, jette un œil à Franco qui est toujours à côté (un coup d’œil d’enfoiré, provoquant, comme s’il le défiait même s’il sait son frère relativement lâche), puis lâche enfin, à l'attention du taulard : « Tu crèves dans combien de temps, l’ami ? Vu ta gueule… Tu dois couver un truc. » Puis il éclate de rire, rapidement suivit par deux trois gars qui ont entendus ses mots.