TOPIC COMMUN: This is Halloween !

-Les fêtes, ça rapproche, tu vas rencontrer du monde.

Explique la femme en essayant vainement de convaincre son fils de mettre correctement ses lentilles complètement noirs pour assombrir entièrement son regard.

-L'alcool aussi, ça rapproche.

Répond l'enfant en hésitant avant de les enfiler pour se retrouver avec des yeux encrés.

-Si tu vois que ça dégénère, tu t'en vas, c'est tout. Mais pour l'instant, tu dois être plus impliqué dans ce genre de soirée, sinon tu ne vas jamais apprendre à aller vers les autres.

Nash se tère dans le silence, impossible de riposter quand sa mère lui fait la morale sur son côté asocial. Pour le maquillage, tout est naturel : De profondes cernes sombres sous les paupières et un teint balafre d'insomnie.

L'adolescent descend donc dans le sous-sol du Parking avec une tenue assortie à ses pupilles -un jean basique et un T-shirt à manche longues tout aussi habituel-. Déjà qu'il faisait un effort pour se "déguiser" si en plus monsieur l'insomniaque devait s'habiller de façon spéciale pour Halloween...

Nash dépose sans hésiter, un bol rempli de sucrerie varié, mais de la même marque que nous avons tous dévoré durant notre enfance -Bah oui Haribo ! Quoi d'autre ?!- Le saladier de bonbons n'attire pourtant pas la gourmandise du jeune adolescent qui porte toute son attention sur les différents habitants de Parking -pour la plupart très impliqués dans la mode d'Halloween-.

Mais le petit précoce remarque que la fête a déjà commencée. Certaines personnes se rapprochent déjà pour parler d'on ne sait quoi, sans doute des accoutrements de chacun. Nash repère alors l'homme avec qui il avait déjà fait connaissance plusieurs fois -@Alcide Gardner- qui semble déjà accompagnée et ne semble pas s'en plaindre plus que ça...

Le gamin soupire et finit par piocher un rouleau de réglisse dans le bol de bonbon qu'il a apporté. -C'est sans doute l'un des rares qui apprécie le goût de la sucrerie noire- S'intégrer, s'adapter, s'engager dans une conversation et paraître sociable envers les autres. Pour Nash, c'est plus compliqué que de se gaver de douceurs sucrées, alors autant favoriser ceci.

La remarque de Guan sembla déstabiliser Isa quelques instants, mais la blonde finit par afficher un sourire joueur, un air mutin qui lui illuminait le visage. On aurait dit un enfant le matin de Noël. « Quand, toi, tu retiras tout. » dit-elle, tout en s’approchant dangereusement du visage de la brune. Guan pouvait sentir le souffle d’Isa contre sa peau, ses lèvres colorées semblables à du velours frôlaient les siennes, nues et pâles. Isa soutenait son regard, comme avec un air de défi, mais ce soir, Guan ne s’enfuira pas face au combat. De toute façon, la demi-bouteille qu’elle avait bue presque d’une traite l’empêcherait de monter trois marches sans s’effondrer, ce qui peut s’avérer problématique quand on habite au treizième étage. Non, ce soir, Guan resterait jusqu’au bout, elle n’allait pas laisser une gamine de vingt ans gagner. Au contraire. Elle soutenait son regard, joueuse elle aussi, les paupières déjà alourdies par l’alcool. « Excuses-moi, chérie, mais moi, j’ai envie de déhancher mon cul. » La rupture est si soudaine qu’elle fait sursauter Guan alors qu’Isa lui donne – ou plutôt lui jette – son verre avant de s’écarter furtivement d’elle. Elle danse, elle tournoye sur la piste de danse, comme le font les jeunes aujourd’hui, comme s’ils n’avaient peur de rien et qu’ils n’avaient plus rien à perdre. Guan hésite quelques instants alors que l’œil en gélatiné l’observe, moqueur. Elle reprend quelques gorgées de sa bouteille, indécise, incapable de prendre une décision. CE sont les petits regards qu’Isa lui lance qui finissent par la persuader, et la peur que quelqu’un d’autre prenne sa place. Elle pose sa bouteille, presque vide, avale le verre d’Isa – mais laisse l’œil de côté, de peur qu’il ne la fasse vomir – sur la petite table où gisent le masque et la perruque de la blonde, et se dirige vers elle, chancelante mais déterminée.

La musique est assourdissante dans cette partie de la salle, et Guan essaye tant bien que mal de se caler sur les mouvements d’Isa tout en se rapprochant d’elle. « Ça fait longtemps que je n’ai pas dansé comme ça » dit-elle, comme pour s’excuser de la médiocrité de ses pas. Elle n’avait jamais vraiment dansé comme ça, à vrai dire, dans les soirées, elle était plutôt celle qui reste sur le canapé, à boire, manger, et médire sur les autres. Pas sûre que ce soit ce qui intéresse Isa pour ce soir.

@Isa Nielsen

H
alloween, c'est pas un truc que j'ai eu l'habitude de fêter étant gosse, loin de là. Le genre de délire typiquement à l'américaine qui ne m'avait jamais fait envie. Du coup, quand @Cat Leiglan m'a parlé de cette soirée, j'étais pas tellement partante. Elle voulait absolument que je l'accompagne. Et puis, finalement, entre deux supplications, j'ai fini par accepter. Pour notre déguisement complémentaire je m'attendais à un duo ridicule et un peu cheap du genre "moi en sorcière, elle en chat noir". Mais j'en avais oublié à quel point Cat ne faisait pas les choses à moitié quand quelque chose lui tenait à cœur. A en voir ce qu'elle m'avait montré de ce film que je n'avais jamais vu et qui est pourtant, je cite, "hyper connu" -pas moyen de me souvenir du nom-, c'était vraiment ressemblant. Et ça en jetait grave, pour un costume d'Halloween. C'est assez contradictoire, parce qu'on a beau être totalement différentes, je trouve qu'on rend bien en jumelles. J'ai joué le jeu, et j'ai même ajouté un peu de volume à mes cheveux en les crêpant. Ma petite touche personnelle. La seule chose que j'ai refusé de porter, c'est ces lentilles blanches. Mes yeux n'ont jamais su supporter ces trucs-là. Elle n'y a émis aucune opposition, comme si j'en avais pas besoin pour que ça fasse parfaitement l'affaire, et honnêtement je sais pas tellement comment le prendre.

A en voir l'ambiance qui battait déjà son plein quand on arrive, je me dis que j'avais fait preuve de mauvaise foi un peu trop vite -une fois de plus. Avant que je ne puisse repérer qui que ce soit Cat m'entraîne avec elle, et présente son fameux panier à un type que je ne connais pas (@Adam Hargreeves). Merde, c'est vrai qu'elle s'était mis en tête d'amasser le plus de bonbons possibles. Je lui avais pourtant dit que c'était une mauvaise idée, mais pas moyen de l'en dissuader. Mais les quelques verres qu'on s'est enfilées avant de venir me pousse à la laisser faire malgré tout. Mais le type en question me donne raison quand je remarque qu'il n'a pas l'air très réceptif. On dirait qu'il fait une fixette sur le faux sang. Il n'a pas l'air bien du tout, il ne lui répond même pas. Je sens un malaise qui s'installe et j'aime pas vraiment ça. Du coup, par instinct, je ressens comme le besoin de l'éloigner de ce type, qui visiblement ne s'en porterait pas de toute façon pas plus mal. « Viens, on va s'prendre à boire. » Je détache enfin mon regard du mec et prend Cat par le bras. Une fois arrivées au bar, je commence à me servir un verre. « Tu connais ce type? », je lui demande en le désignant par un vague mouvement de tête en sa direction. Dans un élan de protection, peut-être.

Halloween party

déguisement

Je l’abandonnais alors, là, comme une vieille carpe séchée. @Guan-Yin Ge.
Je me frayais alors un chemin, parmi la foule de personnes. Je ne faisais pas vraiment attention à leur tête, que je les connaissent ou non, ils viendront s'ils veulent me voir, moi, j'ai besoin de personne pour m'amuser.
Mes hanches se balançaient de gauche à droite. Mes jambes sautillaient dans un tempo et ma tête avec. Je jouais, avec mes longs cheveux d'or. Quand tu ne sais pas danser, bouger les cheveux donne toujours l'impression que t'es dans le rythme.
Je ne sais pas danser, mais alors pas du tout. Je sais juste comment onduler mon corps pour faire saliver certains, c'est tout. Non, moi, je préfère de loin, rester chez moi à faire à manger. La cuisine, un de mes passe-temps favori. Jouer avec Ludwine, rire et parler avec elle. Lui chanter des chansons.
Faire la morale à mon oncle, le bichonner. Voilà ce qe j'aime faire. Faire l'amour comme si j'attendais que ça, c'est mon métier, et à force de le faire, c'est pas devenu ma passion première.

Guan s'approcha alors de moi, essayant de danser. Je n'avais même pas besoin qu'elle me dise quoi que ce soit pour comprendre qu'elle est pas habituée à ce genre de choses. Je me marre, alors, d'un petit rire inaudible mais qui s'affichait sur mes lèvres tel une explosion de joie.
J'attrapais les mains de l'asiatique, les mettant sur mes hanche pour qu'elle suive mon mouvement. Je glissais mes mains le long de ses bras, pour finir sur ses épaule, mon regard suivait mon chemin pour finir dans le sien.
Je souriais, je me collais à elle, mon bassin se frottant contre le sien.
Mes mains cheminèrent jusqu'à se loger au creux de sa nuque et je m'approchais de son visage. Je constatais avec surprise qu'elle a beaucoup trop bu, mais cela m'étonne que la petite timide ne tombe pas encore dans les pommes. Autant pour moi dans ce cas, je ne suis pas fan de la nécrophilie.

by Epilucial

Ca te fait chier de voir ce trait soucieux sur ce visage que t'apprends doucement à aimer. Tu te fonds dans ses bras pour te protéger du monde extérieur et de ses requins. Faut chasser les mauvaises images, les souvenirs bâtards, ceux qui servent à rien. Puis avec Daniel, t'as l'impression qui peut pas trop t'arriver quelque chose de terrible ou alors, que ça viendrait de lui et que ça finirait par te faire marrer. C'est idiot de se sentir bien comme ça, après une tempête de sentiments contradictoires, après la folie du passé qui revient sur la table. T'aurais aimé jamais en reparler, de cette époque morbide qui te revient en pleine figure, des fois. Dans la douche, quand l'eau gelée te rappelle à ton manque de thune, à ta désorganisation extrême. Au bar, quand des vieux alcoolos veulent toucher de la chair fraîche. Le soir, quand tu te retrouves glacée, au cœur des tes idées noires. Mais sur cette piste de danse, entourée par ces sublimes créatures des bas-fonds, tu te sens bien. T'es chez toi, bercée par la chaleur des corps de ton fils et de Daniel, heureuse parmi les tiens. « T'inquiètes pas pour moi, ok ? Je lui pète la gueule, si j'veux, à cet abruti. Il a de la chance que je l'ai épargné, d'ailleurs. » Tu rigoles quand il parle à ton gamin comme à un copain. « T'as dû en avoir des potes en prison, vu comment l'orange te va bien. » Tu le taquines. Et c'est vrai qu'il est sexy ton prisonnier, dans son allure de taulard, dans son uniforme d'oiseau aux ailes brisées. Tu passes une main sur son torse, tu resserres votre cercle d'intimité. « Et merci, pour tout à l'heure. » Tu finis par lâcher. « J'pensais pas que t'étais jaloux, Butler. » Tu conclus, un sourire moqueur sur le coin des lèvres.

La bouteille me file entre les doigts, je reprends mon dû avant qu'il ne m'échappe de nouveau. L'alcool est sec mais s'écoule vite, il est rapide et il me donne déjà un peu le tournis, avec la chaleur et tous les facteurs propices à bonne grosse cuite. J'lui indique les trous dans mon jeans quand elle remarque que je ne suis pas vêtu d'un costume digne du plus grand des films d'horreur et elle m'applaudis en m'riant au nez. Je ne peux que renchérir de mon sourire salaud en la regardant droit dans les yeux, d'une façon qu'on aime pas, d'un air qui provoque, qui veut séduire. Mais le jeu est vite terminé, elle me désigne une nana peu vêtue du coin de l'œil, je suis son regard, tombe sur son corps trop voyant puis sur sa tête. Mon sang se glace, mon cœur rate au moins cinq battement. Elle renchéri d'un "c'est qui cette pouf ?" question à laquelle j'ose même pas répondre tellement la honte me submerge. Je hausse furieusement les épaules, elle m'abandonne avec la bouteille, j'bois une gorgée et m'avance dangereusement du groupe de ma sœur (@Cara Garcià) entourée de trop d'abruti. Ma main glisse autour de son épaule, j'reprends une gorgée de la bouteille désormais vide et inspire un grand coup. "Mais c'est ma sœur adorée habillée comme une pute !" J'retire mon gilet à capuche que je force à lui mettre sur les épaules. L'alcool me rend possessif et vraiment impoli. "Essaie de pas te faire violer ok ?" J'ai la voix agressive, ironique, l'alcool floute ma raison. Un regard vers les deux autres, dont un mec qu'a l'air vachement plus vieux qu'elle et une fille que j'ai jamais vue, puis j'enserre à nouveau ma sœur.

@Alcide Gardner @Abby Notnaim

[quote="Cara Garcià"]

This is halloween !

Je souris à la blonde, du moins, si elle est réellement blonde. Va savoir si c'est pas encore une fille qui se décolore les cheveux pour avoir un style particulier. Elle se présente et je lui réponds. "Cara, enchantée. Mais j'avoue ne pas être très partante pour un plan à trois. J'aime quand on ne peut regarder que moi." Je souris, continuant de jouer ce rôle, même si au fond c'était vrai... Bien que c'était surtout avec Adam que j'appliquais ça. J'avais envie qu'il ne voit que moi et ne s'intéresse pas aux autres alors même qu'il avait besoin des autres pour retrouver des détails de son passé. Je les regarde se serrer l'un contre l'autre sans rien dire, du moment qu'ils passaient pas à l'étape supérieur, ça me convenait. "Ouais non... J'avais pas envie d'être là et cette tenue, c'est la blague d'un pote... Qui comme vous le dites était désireuse de me voir dans une tenue plus féminine... Pour pas dire sexy ou extravagante... Je préfère clairement passée in..." Je n'ai pas le temps de terminer cette phrase que mon frère apparaît pour me prendre dans ses bras et m'insulter en quelque sorte. Je le repousse alors et lui rend son pull. "Désolé, mais moi, je ne fais que jouer les putes alors j'ai pas envie de sentir la beuh comme toi." Quoi ? J'ai pas le droit de le remballer et de lui reprocher encore d'être un vrai dealer ? Je le fixe un instant, soutenant son regard alors qu'il me dit de faire attention à ne pas me faire violer. "Oh, mais si ça m'arrive, tu pourras comprendre ce que j'ai ressentit il y a quatre ans peut-être. Ah non, c'est vrai, tu peux pas comprendre ça." Je m'écarte encore plus de lui, repoussant une nouvelle fois ses bras autour de moi, comme si c'était mon frère lui-même qui risquait de me violer. "Je vais vous laisser, il y a un nuisible ici que je n'ai pas envie de fréquenter." Sur ces mots, je les plantes là tout les trois, priant pour ne pas que mon frère me suive, parce que j'avais pas du tout envie qu'il joue les chaperons surtout si s'était pour me traiter de pute. Je savais que ma tenue était trop osée, mais c'était pas ma faute alors qu'il me laisse tranquille ! De toutes manières, il n'a plus à être protecteur avec moi, il a laisser tomber sa chance. Je fais alors le tour de la sale pour finir par tomber sur cette fille et Adam allongé par terre... Je m'approche d'eux rapidement, parce que je suis inquiète et tombe à genoux à côté d'Adam. "Il s'est passé quoi?"

@Alcide Gardner @Abby Notnaim @Ugo Garcià @Cat Leiglan @Adam Hargreeves

this is halloween

Halloween, c'était un fête que Dante n'avait que rarement fêté. Ancrée au sein de la culture américaine, elle ne faisait pas parti de celle qui a bercé toute son enfance, la culture chinoise. Bref, il s'en moquait finalement mais l'idée de pouvoir faire la fête sans vraiment aller très loin, était très tentante. Puis, si la seule condition était de ramener quelque chose, ca tombait bien, il venait de faire un fournée de nems, ca plairait forcément. Il ne savait même qui il allait trouver, tout ce qu'il espérait c'est que rien de vraiment méchant tournerait parmi les fêtards.
Une chemise bordeaux, un jean noir bien slim, une veste corbeau, un gros coup de crayon khôl sur les yeux et ca y est Dante était devenu un vampire. Direction le sous-sol où la fête battait déjà son plein. Après avoir posé sa contribution sur une table, il allait se caler dans un coin, profitant de s'allumer une clope et débuta une observation de la salle afin de voir qui se trouvait là.

acidbrain

Bouh

Inspecter la salle quelques instants. Passer d’un visage à un autre, d’un costume à l’autre. Rien de glauque, rien de surprenant. Tant mieux, je déteste ça. La musique bourdonne dans mes oreilles et la fumée flotte dans la pièce. Je m’engouffre à travers la petite foule, faisant attention où je pose mes pieds. Cette pièce est encore plus sale qu’à son habitude. Poussée de quelques centimètres, je regarde ce mec « Putain tu sais pas faire attention. » Ses yeux descendent sur mon t-shirt, il bondit. Il est sérieux lui ? Je le contourne brusquement, traçant mon chemin accompagné d’un long soupire. J’ai l’impression d’être dans un putain de magasin pendant l’heure de pointe, genre un peu trop serré où tu as l’impression que tout le monde te marche sur les pieds. Je traverse la salle en ouvrant entre temps ma bouteille, amenant le goulot à mes lèvres et en buvant une gorgée à bout de souffle. Le liquide chaud prend sa route le long de mon œsophage, me laissant un goût de feu en bouche. Je me retrouve finalement dans un coin, un mec fumant une clope. Je pose mon cul à ses côtés, la bouteille entre mes jambes. « Putain y a intérêt à avoir de l’action. J'ai pas envie de me faire chier toute la soirée. » Un coup de tête vers sa clope. « T’en a pas une pour moi ste plait ? »

@Dante Tseng

roller coaster

T’aurais pu rester buté sur la tension qui s’était créée quelques instants plus tôt mais la sentir blottie dans tes bras, à la fois fragile et soucieuse, c’était agréable. Pas que tu aimais la voir ainsi mais qu’elle trouve refuge auprès de toi, c’était une sensation nouvelle pour toi. Tu n’étais pas vraiment celui auprès de qui l’on trouvait forcément meilleur réconfort, tu n’étais pas l’homme sur qui l’on pouvait compter coûte que coûte et malgré cela, elle te donnait envie de te donner à fond pour réussir ça. Ça quoi, Tu n’en savais rien mais c’était quelque chose de précieux entre vous, tu en avais conscience. Puis quand l’orage semblait passé, la voilà qui retrouvait déjà son sourire ironique, tu ne peux d’ailleurs t’empêcher de rire devant sa grande gueule. « Ouais c’est dommage j’aurais voulu voir ça quand même, une autre fois ? » tu te moques gentiment d’elle, amusé par la confiance qui reprenait peu à peu le dessus chez ta blonde. Elle avait raison de tourner ça au ridicule, n’était-ce pas la meilleure des choses à faire ? L’humour était également ton arme favorite, l’humour et tes poings mais ça elle n’avait pas besoin de le savoir. « T’as vraiment cru que j’allais faire un truc con en fait, hein ? » tu la provoques un peu parce que tu savais très bien que tu étais tout particulièrement prédisposé à faire des conneries, c’était limite ta marque de fabrique. A sa petite réflexion, tu souris de coin. « Mouais, en tout cas j’aimerais bien que ça reste un déguisement, ça me va super bien au teint mais faut pas pousser » tu souris légèrement, masquant une nouvelle fois tes arrières pensées par ta dérision. Quand elle reprit pour te remercier, tu baissais un peu ton visage pour mieux l’observer, cette fille qui jouait à la grande et doucement, tu jouais de ses cheveux entre tes doigts. « J’aurais moitié moins d’emmerdes si je l’étais moins. » Ce n’était pas des conneries, t’en avais défoncé des connards qui avaient posé leurs mains sur ta femme, puis même ta femme avait finit par y passer. Jack n’avait pas idée dans quoi elle se dirigeait. « J’pensais pas que t’avais besoin d’un mec dans ta vie pour te défendre » tu réponds au tac au tac, un sourire joueur sur les lèvres. Là tu cherchais les problèmes, là tu la provoquais. Et c’était bon.

T'entends des rires, des gros mots, des verres qui tintent. La musique, l'alcool et l'ambiance régnante te transporte. Bien que tu aies envie de faire la fête, tu célèbres Halloween comme il se doit : faire la chasse aux bonbons ! Tu prends une personne au hasard par le bras pour le menacer d'un sort ou d'une farce contre une sucrerie. Cette personne s'avère être @Adam Hargreeves, ce personnage étrange que tu as rencontré quelques temps plus tôt. Tu ne te laisses pas te déstabiliser pour autant, jouant ton jeu à fond, parce que tu les veux vraiment, ces fichus bonbons!

Mais tu vois bien que quelque chose cloche, l'homme n'a pas l'air de prendre à ton jeu. Tu perds ton sourire quand tu le vois s'écrouler à tes pieds. Tu sais que tu t'es bien débrouillée en maquillage, tu sais que les lentilles blanches font un effet d'horreur mais ... au point de s'évanouir ? Tu regardes les tâches de faux sang sur ta robe, -qui n'ont pas l'air si réels !- Tu te bien comment cet homme a pu prendre peur devant toi ! Avant de pouvoir faire quoi que ce soit ou d'alerter qui que ce soit, te voilà entrainée par @Natalia Pleskun, qui ne semble pas avoir prêté attention à l'incident mais qui semble plutôt déterminée à aller boire un verre. « a-a-attends ! » tu lances à ton amie, mais dans ce vacarme permanent, elle n'a pas l'air de t'entendre. Tu n'as pas le choix, tu te retrouves alors entrainée par le bras mais tu n'arrives pas à quitter l'homme des yeux. Miraculeusement, une inconnue en robe ultra courte (@Cara Garcià) semble venir en aide auprès d'Adam. Elle te regarde l'air interrogateur, tu lui cries alors : « ce n'est pas moi, j'ai rien fait ! » Le monde s'amasse devant, tu ne vois plus la femme à la fourrure, ni Adam. Arrivée devant le buffet, tu lances un regard désespéré à Natalia, qui t'interroge sur "ce type". « non, .. oui, enfin je le connais, mais pas trop. enfin peu importe ! » tu portes tes mains à ton visage terrifié « mais t'as pas vu ? il s'est écroulé ! j'fais si peur que ça ? » ok, ton apparence n'est peut-être pas le plus important maintenant. tu caches tes joues rosies par la chaleur, par l'alcool et par la honte : « oh mon dieu, oh mon dieu, j'ose pas aller l'voir, imagine que, imagine, imagine qu...il est mort ? » tu poses ton panier en osier à terre et, dans la panique, tu te sers un shot de tu-ne-sais-quel-alcool-fort-et-dégueulasse. Peut-être que ce n'est plus le bon moment pour aller quémander des bonbons.

Je me contente de sourire à @Abby Notnaim à se remarque, moi en mode prédateur ? Euh… Elle m’a bien regardé ? Je suis vraiment pathétique, cette fille est presque plus grande que moi et quand on regarde sa plastique elle n’avait rien à faire avec un type comme moi. Elle fit la traduction, c’était probablement mieux ainsi. Hop, un autre verre ça ne fait pas de mal après tout. Je ne remarque pas même la silhouette de @Nash Field et ce n’était pas plus mal, cela me tuerait probablement d’avoir l’air encore plus minable à ses yeux et cela même si j’essayais de m’en moquer. « Tu la gêne pas Baby, sinon elle n’serait pas v’nue ! » C’était sans compter sur l’arrivée d’un type qui se comportait comme un cowboy. Le regard de @Ugo Garcià me laissait plutôt indifférent et à sa réplique je commentais d’un ton paradoxalement calme « C’n’est pas très gentil ça… » Non vraiment pas, j’espérais que jamais Klaus ne parlerait à Alison de la sorte. Non, c’était un bon petit garçon ; c’était mon fils… Ce sera un chouette type. @Cara Garcià nous avait même expliqué pourquoi elle c’était trouvée dans cette tenue et son explication je l’avais trouvé franchement drôle d’ailleurs ! Quand celle-ci déguerpie sans vraiment nous dire au revoir je crois que je lui aie fait le geste le plus abruti qui soit de la main pour la saluer. Je regarde Ugo pour lui dire au cas où « J’crois qu’c’est toi l’nuisible… » Enfin moi, il ne me dérange pas ; je m’en fichais pas mal. J’imagine qu’elle avait ses raisons et que lui… Il n’avait pas trouvé l’excuse adéquate.

Je ne devrais pas être ici, dans cet endroit morbide. Ces monstres me hantent, je les voix entre les lignes, les leurs d’une fête improvisé. Cette musique assourdissante ne m’empêche pas d’entendre les pneus de la voiture sur le goudron, près à me percuter. Encore et encore. Les œuvres sanguinolentes surréalistes prirent place dans ma psyché et troubla mon être d’une puissance démesurée. Quand j’ouvre les yeux, elle est encore là. @Cara Garcià, c’était presque devenu normal de voir son visage à cet instant où je revenais à moi. Même si je me sentais perdu une fois de plus, j’ai conscience de l’endroit où je me trouve et le brouhaha incessant qui perdurait autour de moi. Sans que personne ne fasse attention, ce n’était pas plus mal. Je m’assois là, maladroitement et grimaçant. Je pris son bras et me plonge dans son regard « Je ne peux pas rrester ici… » Personne ne me connaît de toute façon, songeais-je ajouter mais je ne le fis pas. Personne ne m’adresse la parole, je crois que tout le monde me déteste et je ne savais pas même pourquoi. Parce que je suis un enfoiré et qu’elle ne me dit pas tout. Je me suis déjà trouvé là étendu sur ce même sol glacial et inconfortable.

Tu sais, le jour où tu m’as trouvé presque mort.
Pourquoi tu m’as sauvé ? C’est étrange mais je ne lui en voulais presque à cet instant, ce qui était absurde en sachant à quel point j’étais reconnaissant de ce qu’elle avait fait pour moi.

Je remarque seulement sa tenue à cet instant, j’étais assez gêné bien que trop sonné pour lui dire quoi que ce soit à ce sujet. « Je saigne… » Pas le moins du monde, mais c’était la sensation que j’avais à cet instant, poignante et horrible.

Elle n'a pas tord, la jolie Louise en travers des épaules de laquelle tu as passé ton bras. Y'a bien du monde ici. C'est le bordel. Tu suis les conversations comme tu le veux, ouvrant de multiples fenêtres dans ton esprit, sans réellement y comprendre grand chose. Tu attires l'inconnue vers le bar, avant de lui offrir quelque chose, un contenu à la couleur indescriptible dans un verre givré que tu fracasses contre le tien pour l'encourager à le boire. L'alcool colore légèrement ta vue et la brouille, mais surtout, amplifie avec monstre détails et basses écœurantes un bruit qui retentit un peu plus loin dans la salle et vers lequel plusieurs personnes se pressent. A la vitesse à laquelle certains reviennent vers le bar comme si de rien n'était, tu juges que ça ne doit pas être très grave, mais ton empathie doublée de ton instinct de commère te pousse à aller voir ce qu'il se trame ; ça se trouve c'est sans doute un de tes clients, et s'il cite ton nom t'es pas dans la merde.

« Je vais voir ce qu'il se passe ma petite demoiselle. Et décoince-toi un peu, tu es magnifique. »

Tu avales la totalité du contenu de ton verre d'un seul coup avant de déposer un baiser humide sur ses lèvres, qui claque franchement, avant de te détourner en lui adressant un regard lumineux. Tu te frayes un chemin dans les corps qui ondulent autour du centre de l'attention, tes plumes dansant gaiement sur ton crâne, avant de t'agenouiller sur le sol à côté de Adam Hargreeves, que tu ne connais pas, mais qui a une belle gueule de camé, donc que tu as du croiser une fois ou deux sans t'en rappeler.

« Euh tu débloques mec, tu saignes pas du tout. Par contre à mon avis, t'es sacrément stone. »

Il est aussi blanc qu'un cachet d'aspirine, ce qui inquiète irréfutablement Cara Garcia agenouillée à ses côtés.

« Tu es sa... ? »

En s'en fout de ça Nathan, faut l'bouger ce gars, sinon à défaut d'une overdose il va crever d'asphyxie. Tu lui saisis le bras et le passe en travers de tes épaules.

« Faut qu'il respire ton mari ma puce, sinon il va crever avec des citrouilles tatouées sur la rétine comme ultime image de sa vie et c'est quand même pas très glamour. Tu m'aides ? »

C'est rassurant de retrouver votre petit jeu de gamins, retour à la normalité dans ses bras tatoués. T'aurais jamais pensé, il y a quelques mois, pouvoir te poser contre un mec, lui parler passé et jalousie dans une conversation calme, dans un slow à trois. C'était unique, c'était beau, et ça te suffisait. Alors, quand il se moque de toi, tu râles un peu, t'abats ton poing contre son épaule mais ça ressemble plus à une caresse qu'à un vrai coup. « Quand tu veux. » Tu lui assures, mais pas ce maintenant, ni demain ; t'es trop fatiguée pour chercher la bagarre, ce soir. Tu te laisses porter par la musique, pas vraiment en rythme, pas vraiment gracieuse. « Oui. » Tu te contentes de lui répondre en imaginant la scène ; Butler contre Scorza, un flot d'insulte, de sang et de culpabilité pour ta gueule. « Mais t'es du genre responsable, en fait. J'aurai jamais cru. » Tu le taquines, un peu. C'est frais, c'est naturelle ; c'est comme un matin dans du miel. T’acquiesces quand il te dit qu'il aimerait pas replonger et tu te rends compte que toi non plus ; ça te ferait chier. Tu lui dis rien, pour pas l'affoler, mais ça se voir sur ton visage, que t'as pas trop envie de le lâcher. « Ouais, mais t'as évité quelque chose de chiant et de douloureux. Alors t'as qu'à continuer à l'être un peu. » Tu donnes pas plus de détails parce que t'as pas envie de l'inquiéter, de lui donner des raisons d'aller casser la gueule à Felice qui s'est déjà rabattu sur quelqu'un d'autre. A sa pic, tu plonges tes yeux dans les siens pendant un instant, quelques secondes à peine ; « Moi non plus. » Tu poses un baiser sur le front de ton fils qui s'endort lentement sur ta poitrine. Ca te fait sourire, cette facilité qu'il a à s'évanouir partout. « J'crois que j'vais aller le coucher. Ca te dit de me raccompagner ?» Tu roules un peu des yeux, t'as pas envie de lui faire un dessin. T'es fatiguée, mais pas assez pour abandonner la perspective de bien finir la soirée. « A part si ta petite confrontation t'a épuisé. J'comprendrai ; la vieillesse, l'alcool, ça use. »