Il avait rien sous la main comme déguisement, seulement l'envie de quitter l'appartement pour se changer les idées. Alors, Félix et sa sale gueule ont fouillé dans les armoires d'Esperanza pour y attraper une couronne en carton. Son pas est lourd, il traîne des semelles, sent la mauvaise humeur le suivre comme son ombre, l'épouser dans les couloirs et l'accompagner dans l'ascenseur qui descend paresseusement jusqu'au sous-sol. Il a plus vraiment de raison de fêter Halloween le Félix mais il le fait quand même, pour se changer les idées, s'obliger à sortir, à ne pas s'étouffer entre les murs de son appartement rachitique. Ses sourcils se froncent alors que la musique caresse ses tympans. Sans grande surprise, les morceaux ne sont pas à son goût et il tire un peu plus la tronche. Le Mexicain grogne lorsqu'une gamine le bouscule sans le vouloir et lui lance un regard noir à ses excuses. L'ours traîne sa carcasse jusqu'au punch pour s'en servir et en boire une longue gorgée. Le Roi improvisé aurait préféré passer sa soirée à faire le tour du quartier avec son petit monstre déguisé même si cela incluait de ne pas boire de l'alcool et jouer au papa poule.

J'aime bien Halloween, qu'on ne se méprenne pas sur la chose, mais ça ne fait pas non plus de moi un pro en la matière. Bon, d'accord, c'est ma mère qui trouvait mes costumes quand j'étais encore gamin parce que je ne connaissais pas moi-même l'art d'un déguisement dans les normes qui ne soit pas un simple drap pourvu de deux trous pour me permettre d'y voir quelque chose en faisant des 'ouuuuuuhhhhhh' frénétique dans le vain espoir d'effrayer je ne sais trop quoi. Je n'ai jamais eu l'inspiration pour ça. Je pouvais vous dire l'alphabet en allemand à l'endroit comme à l'envers en une fraction de seconde, mais trouver l'inspiration pour un costume il ne fallait pas compter sur moi. Pourtant cette année je ne suis dit 'pourquoi pas'. Peut-être que je pourrais trouver quelque chose d'amusant pour me sortir un peu la tête de mes bouquins de cours. Le soucis restait tout de même de trouver un costume digne de ce nom qui ne me donnerait pas des airs de gamin ou encore de psychopathe, même si c'est un peu le but de la fête non? Donner l'impression qu'on est un monstre ou un psychopathe alors qu'on ne l'est pas vraiment, parce que non je ne suis pas un psychopathe. Le seul truc que j'ai tué dans ma vie c'est une mouche et encore, mais je m'égare de l'essentiel là. Le costume que j'ai décidé d'enfiler après des heures de recherches, des heures, avant de finalement me rendre dans le sous-sol du building pour profiter de ce qui serait probablement mon dernier Halloween ici.

Attention... le voici... le voilà... Je vous préviens c'est tout sauf remarquable comme costume. Un jean, déjà on sent tout l'exotisme de la chose, avec une chemise blanche sous laquelle se dessine vaguement un symbole rouge et jaune sur fond bleu et le tout complété d'une paire d'énormes lunettes au contour noir dont les verres n'ont évidemment pas de force. Hey non, je n'ai pas été capable de faire mieux que le classique du Clark Kent qui porte un tee-shirt Superman sous sa chemise. Bonjour l'originalité.

C’était la première fois que je fêtais Halloween hors d’une salle de concert. En effet jusqu’à présent je passais toujours la nuit du trente-et-un octobre avec mes potes musiciens, mais cet année, ils étaient partis jouer dans le New Jersey et c’était bien trop loin pour un flemmard en galère de tune comme moi. J’avais donc assez logiquement décidés de participer à la soirée organisée par la concierge du Parking. Inconsciemment je voulais absolument revoir cette Mily, mais également me faire quelques amis… Car la plupart des ‘zicos avec lesquels je trainais dans le Queens et non dans le Bronx qui avouons-le était quand même un quartier de merde. Enfin bref… Mon costume était digne de mon compte en banque, c’est-à-dire simple et pas franchement épuré… Un grand manteau marron, un chapeau de la même couleur et une longue écharpe multicolore. Et oui les connaisseurs auront reconnus l’équipement habituel du Quatrième Docteur… Et surtout ne me demandez pas « Docteur Qui ? » Car cette vanne a déjà était faite au moins un milieu de fois. Bon je savais que 50% des habitants de l’immeuble n’allaient pas comprendre la référence, mais bon je m’en fichais même si je n’avais pas une barbe énorme, j’étais quand même un petit peu un Hipsters à ma manière.

J’étais du genre social et pourtant j’avais plutôt du mal à m’intégrer à ce drôle de microcosme qu’était la population du Parking. Cela dit je voulais faire des efforts pour cela et quelque chose me disait que cette soirée était un très bon moyen de briser la glace et de me faire quelques amis Facebook. Quoi qu’avec tous ces déguisements, j’allais avoir du mal à tous les identifier et les reconnaitre après la fête… Mais bon ce n’était pas grave ! Je voulais m’amuser et pour cela je me dirigeais vers la cave du bâtiment, en descendant je croisais un drôle de groupe composé de trois « poulpes », d’un avocat – mais genre un vrai avocat, pas ceux avec deux robes, ceux qu’on mange – et d’un lapin… Leurs costumes étaient vraiment meilleurs que le miens qui était fait de bric et de brocs mais j’en étais plutôt fier et je voulais absolument qu’un Geek vienne me parler de Doctor Who… ‘Fin les geeks étaient parfois un peu lourds, donc je voulais vraiment tomber sur un mec intelligent, mais pas trop chiant… Ouais j’en demandais quand même beaucoup trop… Bref après quelques minutes j’arrivais dans la pièce ou se déroulait la fiesta !

Je sens l'absence d'originalité pulsé hors de tous les pores de ma peau avec ce classique jamais réellement revisité qui est celui que j'ai décidé d'enfiler à défaut d'avoir mieux en guise de costume. Avec ou sans lunettes, mon cercle de connaissances était si mince qu'on ne risquait pas de me reconnaître de toute façon alors quitte à me dissimuler le visage sous un masque à l'odeur de silicone durant toute une soirée sous prétexte que je veux faire la surprise à certains... On voit bien qu'il n'y a pas matière à se faire chier sans raisons et pour ce qui aurait été de l'aspect originalité exacerbée disons que c'était bien au-delà de mes moyens. C'est déjà tout juste si j'arrive à vivre et payer mes études et tous les voyages qu'ils impliquent alors dépenser mes économies pour avoir LE costume de la soirée non merci. Cette personne-là aura tout mon respect par contre. J'imagine que mon essai est déjà un peu plus poussé que celui qui boit du punch avec sa couronne. À moins évidemment qu'il y ait une référence que je n'ai pas cerné. Tout est possible.

OH PUTAIN. Je crois que si j'avais été en mesure de me projeter dans les airs je l'aurais fait, à défaut de quoi j'ai simplement sursauté en sentant une main se poser sur mon épaule. Avoir une frousse bleue parce que quelqu'un pose sa main sur mon épaule, c'est désespérant. Elle promet cette soirée. J'attends presque avec impatience cet instant où je vais hurler comme une fillette parce qu'on va avoir hurlé BOO à côté de mon oreille. En parlant de boo, il avait le costume tout désigné celui-là et quel costume. Ghostbusters est un classique aussi, mais déjà beaucoup plus élaboré!

« Sauver les chatons...? Ah, le costume... J'espère sauver plus que des chatons parce que ça ne rentabilise pas vraiment les yeux lasers. »

Oui je sais je n'ai pas compris sur le coup. Je mets ça sur le compte de la fatigue.

« C'est toi qui a fait le truc pour attraper les fantômes? Je ne me souviens pas du nom... mais c'est très réussi comme costume. »

Je me suis approché un peu pour observer la chose par réel intérêt parce que j'admets que c'est très cool en soit. Tout autant que le costume du Docteur que je vois passer du coin de l'oeil. Je ne suis pas un connaisseur en la matière, mais j'ai eu suffisamment de temps à perdre en avion pour jeter un coup d'oeil à quelques trucs qu'on m'avait recommandés et Doctor who en faisait partie... Bon surtout parce que mes amis espéraient me décourager d'apprendre l'anglais avec une série anglaise anglaise, mais c'est un détail.

la princesse des truites:

Alban sait pas s'il veut aller s'amuser ce soir. Les fêtes, elles sont toujours dans sa tête normalement, elles arrivent comme ça sans jamais prévenir et elles repartent d'un coup parce que rien ne sait se fixer pour longtemps avec lui. Il n'y a que ses obsessions malsaines qui parviennent à tenir et lui faire du mal sans qu'il ait envie de le reconnaitre. Et ce soir, on lui a dit qu'il irait faire la fête comme ils le font tous quand les morts, les créatures diaboliques et autres réjouissances deviennent des compagnons d'un soir. Il sait pas trop comment, mais il a atterri dans un costume de sirène. Un beau costume qu'il a failli craquer parce qu'il est trop grand, un costume qui le serre un peu et qui gratte dans le dos parce que le tissu s'effiloche un peu avec son grand corps pâle.

« On est pas des amoureux et on est pas des frères... » Lui qui s'emportent toujours dans des fantaisies, peine à rentrer dans ceux de l'amie d'Amir. Il le regarde, cherche dans son regard comme une autorisation de partir et d'être tranquille pour la soirée. Mais elle ne vient pas, son ami préfère quand il est avec lui et surtout quand il a pleuré quelques heures avant. Au moins, il y a Odalia... Odilie... La fille au prénom pas trop trop commun qui semble heureuse et enthousiaste pour tout le monde. Alors Alban lui sourit, il rigole même un peu quand les paillettes lui chatouille le visage. Quand la reine truite a terminé, il passe deux de ses doigts sur son visage pour venir mettre un peu de paillette sur ses cicatrices. S'il est une sirène, alors ses cicatrices ne sont plus celles du vilain humain qu'il est normalement. Ça pourrait lui plaire, d'avoir un rôle pour une soir, de ne plus devoir se dire qu'il est responsable de tout.

De toute façon, c'est pas une soirée pour réfléchir. C'est la reine grosse tête qui décide et elle les emmène déjà vers le sous sol pour qu'ils puissent se mêler aux autres et à leurs déguisements. Alban manque de tomber une fois avec sa queue qui traine et qui serre un peu trop ses jambes, mais y'a Amir pour qu'il se rattrape et puis il sourit. Tout devait bien se passer après, sauf que la reine est trop exigeante, à tel point que sa majestueuse tête de poiscaille est trop épaisse pour passer une porte de simple mortel. Alban regarde Amir, puis la tête, Amir à nouveau et encore la tête. Il a cet air d'abruti qui ne comprend rien à ce qui se passe. « On fait comment ? On tape dessus ?? » Il n'attend pas la réponse qu'il tape de sa molle poigne sur le papier mâché.

T'es vraiment pas fan de ce genre de chose, ce genre de fête. Tu ne serais surement pas sorti de chez toi si Siobhan t’avais pas forcé. Enfin, forcé est un bien grand mot, disons qu’il t’était fortement recommandé de l’accompagner à cette soirée. Et puis t’es accepté. Parce que ça te fait plaisir de l’accompagner, ça te fais plaisir qu’elle te le demande, à toi. Alors ta dite oui, ta fouiller un peu tes placards pour trouver de quoi te déguiser. C’est halloween, tu’es prêt à jouer le jeu. Tu t’es dégoté un costume, pas des plus neufs, pas des plus beaux, mais il fera l’affaire. Tu’n'avais pas trop d’idées pour te déguise, et puis les propositions de Siobhan te laissaient un peu perplexe. Une combinaison squelette ? Vraiment ? T’imagine déjà ton look avec une combinaison moulante. Non tu refuses. Tu veux bien l’accompagner, mais pas n’importe comment. Il t’est venu cette idée, de vieux costard, une cape, des fausses dents et tu feras un vampire parfait. Paraît que Twilight c’est plus à la mode, mais tu t’en fous.

T’es venu un peu plus tot que l’heure qu’elle t’avait indiqué Siobhan, parce que tu’avais besoin d’elle, de ses mains expertes, et de son talent pour te maquiller, rendre ton teint plus blanc, noircir un peu tes yeux. Tu t’observes un instant, à ses côtés, elle et son maquillage de poupée brisé. « Oh merde… », tu te marres un peu en t’observant, tourne la tête vers elle. « On a la classe… Vous descendez dans le sous-sol qui a été privatiser pour l’occasion. L’ambiance change pas trop, les vieilles ampoules, les toiles d’araignée, le tout naturel. T’observe un peu les gens déjà présents, des visages que tu croises, mais aucun de vraiment familier. Tu t’approches du « bar », ou plutôt de la table ou s’entasses quelques restants de bouteille. Toi te n'a rien ramené, mais tu lui proposes quand même à ta belle, « tu bois quoi ? »

@Siobhan Barajas

Siobhan était toute excitée à l’idée d’aller à cette petite soirée d’Halloween. Elle pouvait ressortir ses vieux articles de make-up qu’elle avait trouvé sur internet afin de mettre en avant ses talents de maquilleuse spéciale Halloween (ou toute autre connerie du genre). Elle avait opté pour un déguisement trash, une poupée un peu désarticulée. Un mélange du monde de Tim Burton et de son propre monde. Elle avait mis ses cheveux en couettes – avec pleins de couleurs -, s’était blanchi le teint et avait un maquillage des plus glauques. On aurait dit une folle. Puis Raffaele est arrivé et Siobhan s’est occupé de lui.

« - Bien sûr qu’on a la classe ! Pourquoi t’en doutes encore ? » lui dit-elle, euphorique, avec un grand sourire qui va jusqu’aux oreilles.

Elle avait eu raison de le harceler par sms pour qu’il vienne en sa compagnie. Elle serait vraiment heureuse d’arriver à la soirée, à son bras. Ils ne se firent pas prier et descendirent au sous-sol, là où se déroulait la petite fête, et tu rigoles en voyant la jeune fille avec son costume étrange – vous savez, la petite brune étrange qui s’est coincée dans l’encadrure de la porte. Oh merde ?
Mais Siobhan suit Raffaele jusqu’au bar tout en cherchant Tennessee du regard. Elle ne le voit pas – pour le moment – et se concentre sur son ami et sa demande :

« - On va se mettre dans l’ambiance et se prendre un cul-sec, ok ? Parce que t’es pas beau quand tu fais la gueule, je préfère quand tu souris. » t’es si beau quand tu souris, qu’elle pense en jouant avec sa bouche et en tentant de trouver un semblant de joie dans ses jolies lèvres.

Comme tous les jours, tu passes tes soirées à glander devant la télévision, une bière à la main. Tu préfères simplement dire que t'as eu une journée trop lourde et que tu veux te reposer, alors que tous ceux qui habitent dans cet appartement savent très bien que ce n'est pas le cas, mais fallait bien te trouver une excuse, Romy. Ça énerve ton frère, souvent. De plus en plus, même, mais tu ne comprends pas pourquoi. C'est vrai que depuis le dernier... événement, vous êtes un peu moins proches, il te fait la tête. Ça ne dure jamais longtemps, de toute façon, alors tu attends que l'ouragan passe et que le calme revienne. Enfin, le calme, chez les Hemington, c'est compliqué à obtenir. Absorbée dans ton émission de télé complètement absurde, racontant les malheurs des américains et de leurs familles - comme si les tiens ne suffisaient pas - tu sursautes quand un monstre apparaît devant ton visage. Or, il n'est pas dans l'écran, il se trouve bien devant toi, là. Et tu te rends finalement compte que c'est un déguisement. « Mon dieu, mais qu'est ce qu'il t'es passé par la tête ? » Ce n'était pas compliqué pour toi de deviner que sous cet énergumène se trouvait ton taré de frère. Pour une fois, il l'était beaucoup plus que toi ! Tu te rappelas soudainement quel jour il était aujourd'hui et tu lâchas un rire qui se foutait largement de sa gueule. Entre frères et sœurs, il n'y avait que de l'amour bien sûr. « Tu t'es déguisé en Casimir ou quoi  ? T'aurais pu trouver mieux ! On va vraiment te prendre pour un abruti, Nate. » Et il te rétorque que non, il est déguisé en Monster Cookie. Bonjour la différence, ça te fait simplement autant rire. Il t'ordonne carrément de te trouver un truc. Alors n'ayant pas le choix, tu cherchas dans tes placards et te rappelas d'un costume de cheerleading que tu avais au lycée. Tu n'avais pas pris de poids alors il t'allait aussi bien que la première fois. Tu rajoutas quelques tâches de sang par-ci par là pour faire genre que tu étais une victime d'un film d'horreur des années quatre-vingt et vous vous dirigiez vers la fête, au sous-sol. Tu n'avais absolument pas hâte de croiser la moitié de l'immeuble, mais bon, tant pis. Tu avais presque honte de te balader dans les couloirs à côté d'un monstre qui ressemblait plutôt à une peluche pour enfant... Il avait du cran, ce petit frère. « Je suis sûre que tu es le seul déguisé de cette façon. Je crois que je vais m'amuser, ce soir ! » Ton sourire en coin en disait long, comme d'habitude. Pendant le chemin, tu en profitas rapidement pour envoyer un message à Angelo, histoire de lui changer les idées au vu des récents événements. Et oui, tu pouvais être gentille parfois avec quelques personnes. Vous arriviez enfin à la fête, certains habitants de l'immeuble - déguisés ou non - s'occupaient comme ils le pouvaient. Super.  

Le déguisement de Romy:

Ce n’est vraiment de gaité de cœur que tu sors de chez toi, un blouson sur le dos, avec une attitude plus décontracté que celle que tu arbores pour aller bosser. Tu n’as aucune envie de faire la fête, encore moins de t’amuser en ces temps troubles et obscurs, mais il faut croire que la perspective de te changer les idées t’a séduite. Romy n’a pas eu besoin de trop insister. Au fond de toi, lorsque tu as reçu son sms, tu savais pertinemment que c’est exactement ce dont tu as besoin. Boire plus que de raison, jusqu’à finir par partir complètement en couille. Quoi qu’en dise Nero, tu le sens au fond de tes tripes, c’est la meilleure chose à faire ce soir et le grincheux que tu es, auras au moins le mérite de se détendre après quelques verres. Histoire d’oublier les sales histoires de ces derniers temps.

C’est habillé complètement normalement, bien que relâché, que tu te pointes au sous-sol de l’immeuble, qui accueille la petite fête costumée. De suite tu jures avec ta normalité, mais comme la plupart du temps, t’en a rien à foutre des regards qu’on peut te lancer. Tu cherches Romy du regard et c’est un petit sourire qui se dessine sur tes lèvres lorsque tu la repères. T’es peut être pas du genre très agréable, mais voir tout ces costumes t’amuses, le ridicule ne tue pas mais toi au moins, il te fait rire. Puis bon tu ne perds jamais une occasion de te foutre de la gueule des autres. « Salut morue » Lâches-tu en arrivant à son niveau, avec un petit sourire espiègle. Entre vous, c’est qui aime bien châtie bien. Faut croire que ça vous va bien, les deux aigri de la vie, les deux chats sauvages agressifs avec tout ce qui passe. Ceux qui râlent, qui crachent, qui feulent et qui se bourre la gueule en fumant trop de clope. Vous aimez vous tacler et c’est de bonne guerre, parce qu’au final, la petite blonde a le mérite de savoir te redonner un peu de baume au cœur, même si t’es trop arrogant pour admettre quand ça ne va pas.

« Bon je sais pas ce que t’as prévu comme costume pour moi, mais j’te préviens j’ai un droit de véto ! Bon et l’alcool c’est par où ? » Tu ne perds pas le nord toi, oh non ça jamais.