| Sujet: faery - TRAFIC D'ORGASME. Jeu 14 Mai - 6:12 | | Faery Storm si l'amour est ivresse, il est temps pour moi de vomir. Nom Storm, Prénom Faery, Date et lieu de naissance le 24 juillet 1991 à NY, Âge 23 ans si tu comptes bien, Nationalité logiquement américaine, Origines australienne, puis probablement anglaise avant-ça, Statut matrimonial célibataire, Orientation sexuelle hétérosexuelle, Job ou Activité délinquante spirituelle, ça sonne bien non ? branleuse réfléchie quoi, Date d'arrivée au Parking je sais plus trop, il y a quelques mois je dirais, j'ai un ^peu perdu le compte des jours, Groupe Nous sommes de ceux qui rêvent, Type de persoinventé, t'as pas fini avec tes questions là ?! Crédits schizophrenic, Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? oui, sure. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? J'ai débarqué il y a de cela quelques semaines, peut-être quelques mois, je n'ai jamais vraiment su me repérer dans le temps. Mais on s'en fiche de toute façon non ? Parce que le temps c'est moche et ça sert à rien, c'est juste un de ces mensonges qui nous privent du maintenant, trop occupé à penser à un demain qui ne sera bientôt plus qu'un hier enfumé, et la vie sera passée. J'ai débarqué un soir pluvieux, ça je m'en souviens, je me souviens de l'odeur aussi, puis du joint dans ma bouche, et de cette impression un peu triste de solitude. Une guitare un peu cabossée pour tout bagage et le cœur pleins de souvenirs. Je suis venu pour lui, parce que sans trop comprendre pourquoi, il est réapparu dans ma vie. Une lettre un peu moisie déposée dans un village perdu dans ce pays lointain dont vous ne souriez même pas prononcer le nom. Trois petits mots un peu hésitant comme sa voix autrefois. "I miss You" écrit à l'encre rouge, pas de signature, pas besoin de ça, j'ai su sans hésitation, alors j'ai attrapé ma guitare et je suis venue, sans trop savoir pourquoi, juste comme ça. Et je suis restée, voilà. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Pas grand chose à vrais dire, l'immeuble c'est un immeuble comme les autres, une grosse cage de béton grise dont il faut s'échapper pour ne pas s'y noyer. Une cage pleine de fées, de princes, de cons et d'aventuriers, une cage un peu perdue où je me suis retrouvée coincé, mais j'embrasse ma douce agonie, car cette cage me garde près de lui. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Je ne me suis jamais vraiment posé la question, je n'y ai jamais vraiment prêté attention. Je sais bien qu'ils me trouvent un peu étrange, la tête un peu trop loin dans les nuages, les humeurs un peu trop explosive qu'ils ont dit l'autre nuit lorsque j'ai hurlé à la lune, à ma lune un peu trop égoïste, un peu trop lâche pour m'aimer proprement. On me dit émotive je crois, étrange parfois, un peu folle, un peu comme ça, mais honnêtement je sais pas, et j'm'en fiche tu vois. | feat charlotte free Ma vie se résume en deux étapes, il y a l'avant Luna et puis il y a l'après Luna. L'avant-Luna n’existe plus, je ne m'en souviens plus, je ne m'en souviens pas, je ne veux pas. Car sans Luna rien ne va, rien n'est beau sans ses jolis mots. Luna a changé ma vie, pour toujours et à jamais, car depuis Luna, mon cœur bat, je suis en vie, ivre de tout, ivre de lui, ivre de toi. • Ma sœur s'appelle Simba, elle est belle avec ses courbes sensuelles, sa voix douce, un peu mélancolique et sa peau couleur caramel brûlé. Simba c'est cette guitare un peu cabossé par la vie qui m'accompagne depuis les premiers pas. Simba c'est maman qui l'a faite pour moi il y a bien longtemps de cela.• Luna il m'a appris à devenir un oiseau, Luna m'a appris à voler, mais surtout à chanter, chanter de cette voix un peu trop cassé pour être douce, mais un peu trop douce pour être cassée. Et je chante comme je respire, parce que les mots sont trop sobres pour la folie des sentiments. • J'aime beaucoup, j'aime souvent, j'aime différent. J'aime au creux du lit ou sur le toit d'une voiture, toujours prête pour une nouvelle aventure, j'aime au pluriel parce que l'amour ne vit qu'au singulier, mais que le singulier aime au pluriel et que toutes ces folies me boufferaient le cœur. J'aime comme on souris, avec la beauté de l'instant, l'éphémère du moment. J'aime les hommes en pleurant.• J'ai voyagé, beaucoup, souvent, partout, j'ai choisi d'embrasser la route pour épouser la liberté, j'ai marché marché et marché jusqu'aux confins du monde, j'ai dormi sous les plus belles étoiles et me suis baignée dans toutes les rivières, j'ai aimé comme on découvre, j'ai appris à parler la langue de l'âme avec les fous, je suis une vagabonde, les poches pleines de rien et le cœur étouffant d'amour. Je suis celle qui s'en va, celle que tu aimeras mais que tu ne retiendras pas, je suis le courant d'air, la femme-ouragan, je vis comme ça, ici et maintenant, sans jamais laisser les doutes me bouffer la voix.• Y a des trous dans mes doc martens et mes chaussettes ne sont pas de la même couleur. mes cheveux rose ne sont jamais proprement coiffés, pourtant je suis jolie, je le sais, parce qu'ils le disent, que je suis jolie, jolie mais cinglée. Mais ils n'ont rien compris parce que je ne suis pas cinglée, je suis juste un peu différente, j'ai choisi de vivre dans ma propre réalité, parce que la votre est bien trop moche, bien trop triste. Alors j'ai crée mon monde à moi, je vole avec les papillons sous la brise du printemps. Trop d'acide qu'ils ont dit, trop d'bonheur j'garentie. • Luna c'est sans aucun doute la seule personne dans cette partie du globe qu'a une idée de c'que je suis, d'où je viens. Je lui ai tout dit, tout raconté, tout livré, j'ai eu confiance, puis Luna n'a jamais rien dit, Luna sait garder un secret. Alors parfois quand je le regarde j'me dis que Luna c'est sûrement le bon, mais c'est tellement foutument bordelique entre nous qu'ça finit toujours en verre cassé, pourtant je l'aime tu sais, je l'aime comme t'as toujours rêvé d'aimer, du plus profond de ton âme. Ce genre d'amour brûlant qui te dévore les tripes, cet amour auquel tu ne peux résister, cet amour qui survit, qui bondit dans ta poitrine à chacun de ses pas, cet amour auquel tu ne résistes pas, mon Luna moi je l'aime comme ça. • Je vis de busking, quand j'ai faim je sors ma guitare et m'assoie sur le bord du trottoir, parce que les gens ils aiment ma musique, et que moi j'aime pas travailler. Ça fait pas beaucoup mais ça permet de survivre, puis c'est pas comme si j'avais des grosses dépenses non plus. • Mon troisième amour, après Luna et ma guitare, c'est la ganja. Je fume beaucoup, vraiment vraiment beaucoup, j'aime ce sentiment de calme intérieur qu'elle procure, puis j'aime son odeur. Je fume vert, sans tabac, les cigarettes très peu pour moi, je préfère ma ganja. • Je suis bipolaire, ultra-sensible, paranoïaque et légèrement schizophrène, content ? • | "- qu'est ce que c'est ? - 2CB - combien ? - prend, les jolies filles ne payent pas."
Ma plus grande histoire d'amour avait commencé avec un deal. Il était grand, beau, souriant, son visage couleur soleil s'était approché un peu trop proche du mien, et sans prévenir ses lèvres douces avaient trébuché sur les miennes. Je ne connaissais même pas son nom. Tout ce que je savais c'est qu'il avait des yeux brûlant comme des brasiers, et un sourire à vous faire décrocher la lune. J'avais passé mes bras autour de son cou, enfuis mes mains glacées dans sa tignasse salée, lui il a vite fait de les fourrer dans ma culotte, ses mains, mais j'l'ai pas viré, parce que sans trop comprendre pourquoi j'm'étais sentie comme envouté, ensorcelée par ce type un peu trop sur de lui, ce sourire au visage scintillant. Il y avait comme de la lumière qui s'échappait de tous les pores de sa peau, un feu d'artifice sur son crâne et un peu trop d'acide dans mon système sanguin. On a dansé, des heures à s'épuiser sur la plage bondée au son d'une techno saccadé, puis il m'avait pris la main et attiré dans les bois. Je l'ai suivis. Je ne le connaissais pas.
Je me suis réveillée au petit matin le visage enfouis au creux de ses bras, et j'ai bien dû en crier d'surpise parce que j'aurai jamais pensé qu'il serait encore là. Il a raffermi sa prise sur moi, m'attirant tout contre lui et m'a chuchoté d'une voix encore un peu trop endormi "reste avec moi" et moi j'ai pas su l'envoyer chier, parce que la Thaïlande c'est comme ça. Puis j'm'en suis rendu compte un peu tard aussi, qu'il était trop tard pour moi. Je saurais pas vraiment dire pourquoi, mais ce gars m'avait déjà complétement enchainée, sans que je me souviennes du plus gros de la soirée. Quand il a ouvert les yeux il a posé ses lèvres maintenant gercés sur mon front endormi et m'a chuchoté, "salut beauté,moi c'est Luna." Et c'était parti, on s'est plus quitté, on s'est fondu l'un dans l'autre, nos deux corps abandonnés dans un troisième, Faery et Luna, Luna et Faery, toujours en tandem. Un amour sans explication, un amour qui te bouffe sans qu'tu puisses y résister, un amour sans fond. Puis l'année est passée, et nos routes se sont séparées. Oh oui j'ai pleuré, j'ai pleuré comme l'océan, pleuré sans m'arrête, parce que le laisser derrière moi me bouffait tout simplement les tripes, parce que c'est mon cœur qu'on m'arrachait comme ça, et parce que ses larmes à lui tombaient silencieusement sur mes joues humides. L’amertume, la fin du rêve, les adieux tant redoutés. Mais on s'est promis, un jour, quoi qu'il arrive, on se retrouverait.
Puis y a eu cette carte trouvé quelques années plus tards quand je suis mélancoliquement repassé par là, c'est trois petits mots à l'encre rouge, déposée dans le temple qui avait si longtemps abrité nos ébats. Elle était un peu vieillis, la carte, un peu moisi et décrépie, mais les mots étaient toujours là. Pas de nom, rien du tout, juste ces petit mots rouge qui disaient i miss you, puis l'adresse d'un immeuble dans le Bronx. Et moi j'ai pas réfléchi, encore une fois j'ai bondi, j'ai tout laissé derrière et je suis partie, je l'ai suivi, parce que malgré les années je n'ai jamais su l'oublier.
Et enfin les retrouvailles, le cœur qui tambourine dans ma poitrine comme une kalachnikov et les mains qui tremblent fébrilement, la larme à l’œil et la gorge serrée, puis ma main sur la sonnette, et sa main sur la poignée. Surprise, me voilà, tu m'as manqué Luna. Et le sourire, et l'amour et la joie. Et une nouvelle nuit dans ses bras. Puis son regard vide au petit matin, les sourcils froncés qui forme une ride au creux du front, un truc qui tourne pas rond. Il m'aime toujours, il a jamais su comment m'oublier, il m'aime et ça ne changera jamais, mais il l'aime aussi, cette jolie fille en photo près du lit, cette jolie fiancée. il a attendu 3 ans, puis il a avancé, et moi comme toujours je suis en retard, comme toujours je suis à côté. Nouvelles larmes, cris, tendresse et passion, je l'aime mais c'est trop con. Merde mais qu'est ce qu'on a été cons. Puis le sourire triste et l'air complice, on se reverra, parce que comme le poisson a besoin d'eau, il a besoin de moi, parce que mon cœur à moi, sans Luna il résonne pas. Alors on se verra en secret, parce que parfois l'amour est plus fort que la raison, l'amour gagne parfois, et qu'au fond moi, ça me va, parce que Luna quand j'y réfléchi, il est tout pour moi. the wolfpasse ta souris ! Moi c'est Lou, 22 ans en vue et encore pleins de rêves dans la tête, je suis une vagabonde moi aussi, la route c'est ma meilleure amie, quoique certainement un peu moins perchée que Faery. J'aime la musique, la peinture et les mots, je vis plus ou moins en France, mais jamais pour plus d'un mois ou deux. je suis travailleuse saisonnière... voilà voilà, sinon je me connecterais aussi souvent que possible, puis j'aime rp, j'aime les rp qui avance, je fait pas des romans de 2000 mots parce que j'aime bien avoir une réponse tous les 2-3 jours minimum quoi... bref voilà j'suis un peu nulle pour me présenter à moi... Alors je vais m'arrêter là.
Dernière édition par Faery Storm le Jeu 14 Mai - 21:31, édité 17 fois |
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