Come on be my Daddy, come on. + (Bambi)

COME ON BE MY DADDY COME ON

Il s'est passé un peu de temps. Quelques semaines avant que Maddox ne donne sa réponse. Il a du y réfléchir seul, avec des amis mais surtout juste avec lui-même, ses angoisses et ces questions dont il était le seul à avoir les réponses. Pourtant, le lien avec Bambi ne s'est jamais brisé, pas totalement. Il le voyait de temps à autre, a même réussi à se dégoter une petite séance de câlins avant de partir pour son job un soir, alors que le petit ami de Bambi n'était plus chez eux. C'est surement le point le plus compliqué pour l'étudiant. Rencontrer ce premier petit ami et parvenir à surmonter le fait qu'il n'occupe pas une place au dessus des autres, ce qu'il pense encore. Mais ce soir, Maddox a décidé de répondre en invitant son doux faon quelque part, sans trop lui raconter de détails. Il lui a filé l'adresse à Brooklyn, une capture d'écran de google pour qu'il puisse se repérer.

Parce qu'il a voulu bien faire et qu'il ne voulait pas prendre le risque de croiser Orpheus chez Bambi, ou Ace chez lui. Une soirée à deux, forcément ailleurs, dans un petit logement loué pour la nuit et la matinée, via un site connu pour ce genre de services. Ils ne seront pas touristes mais l'annonce était belle, les images de l'appartement également. Maddox s'est simplement dit qu'un beau cadre pourrait bien l'aider à passer une vraie soirée en couple, la première officielle. Lui est déjà sur place, vérifie que les ampoules sont bien allumées dans la petite cour devant la petite maison. C'est bête parce que ça sera juste un passage pour Bambi, mais c'est très joli, tellement joli qu'il en prend des photos et reste un peu caché pour surprendre son danseur arriver et le photographier à son insu. Bambi finit d'ailleurs par arriver, il est divinement beau ce soir encore. Et Maddox profite de sa hauteur pour prendre quelques clichés, avec un véritable appareil photo, pour ensuite les travailler sur son ordinateur. Il vérifie rapidement les rendus sur le petit écran numérique, passe son pouce sur le tout petit visage du faon en souriant bêtement, son cœur s'emballant un peu. Bambi sonne, on l'a entendu monter les marches pour rejoindre la bonne porte et Maddox va lui ouvrir, tout sourire. L'appareil photo lui est posé sur la table du salon. « Eh ! » Il est plus que ravi de le voir, ne le laisse pas entrer avant un rapide baiser sur ses douces lèvres. Maddox sourit et s'écarte pour que Bambi puisse passer. « Il fait frais encore dehors, je le sens sur tes lèvres. Ca va ?... »

(c) AMIANTE

Bambi avait prit sur lui, longtemps, même si il s'était parfois maudit de lui avoir dit de ne pas répondre tout de suite car l'attente se faisait parfois insupportable. Mais il avait été patient, lui avait donné autant de liberté dont il avait besoin, dont il demandait pour pouvoir réfléchir correctement. Et au fond, la biche était tout de même touché de le voir prendre tout cela bien au sérieux, cela le rassurait un peu et quelle que soit la décision il savait qu'il lui en resterait reconnaissant. En attendant il avait prit ce que Maddox voulait bien lui donner, un câlin juste avant de partir, plusieurs textos sympas échangés entre les deux, qui lui tiraient toujours de longs sourires aux lèvres. Il essayait, à côté, de ne pas accorder trop d'importance au retour de Paradis, essayant (vainement) de ne prendre que les bonnes choses qui lui venaient ; mais malgré tout quelque chose plombait un peu sa poitrine, et il espérait que ça ne se voit pas de trop. Il ne savait même pas à qui l'annoncer en réalité, alors c'était plutôt quelque chose qu'il gardait pour lui pour le moment.

Maddox lui avait jeté une date, une heure et un lieu de rendez-vous comme cela, sans prévenir – mais ça avait été loin de déplaire à la biche qui avait de nouveau passer longtemps devant sa penderie et son miroir de salle de bain pour se préparer à cette soirée. Il avait vérifié le chemin plusieurs fois sur google maps afin de ne pas se perdre, et le voilà monté dans sa voiture, se garant pas très loin de l'adresse indiquée, terminant le reste à pieds. Il observait les alentours avec curiosité, car il n'avait pas eu beaucoup d'occasions d'aller à Brooklyn mais que c'était malgré tout assez joli, avant de passer le petit portail et de grimper les marches qui mènent à la porte. Celle-ci est ouverte assez rapidement après qu'il ait sonné, et un sourire niais se dessine sur ses lippes qui sont prises par leurs homologues pour un baiser de bonsoir. « Assez, j'ai les joues et le bout du nez tout froid. » Il rit un peu en entrant à l'intérieur, se débarrassant de sa veste et ses chaussures pour se sentir plus à l'aise, se retournant ensuite vers Maddox, le visage entier pétillant de joie rien qu'en le voyant. « Ça va bien. Et toi ? » Il parcourt l'appartement du regard, écarquillant légèrement du regard en voyant toute ces décorations chaleureuses qui lui donnaient un sentiment de cocooning assez plaisant. « Wow... C'est vraiment beau ici. »

COME ON BE MY DADDY COME ON

Il est là alors tout devient réel. Un peu plus encore. Le lieu, l'odeur de la bougie parfumée qui brule à côté du canapé et l'autre dans la chambre, juste pour embaumer un peu la pièce pour plus tard. La petite musique mise en fond, à peine audible, pour qu'ils puissent parler ensemble et rire aux éclats de ces petites joies qui font de grands bonheurs. Et le fait de voir Bambi devant lui rend le tout incroyablement tangible, déjà presque trop beau pour une réalité au quotidien bien plus maussade.

Maddox a eu le temps de se réchauffer lui, alors il attend que Bambi se mette à l'aise totalement et vient poser ses mains sur ses joues, sans réellement appuyer, juste pour les réchauffer. Il frotte ensuite un peu et fait bouger la peau du visage de son faon, le faisant légèrement s'esclaffer de voir une telle face remuer en grimaçant tout près de lui. « Très bien oui ! C'est beau hein ? Encore mieux que sur les photos je trouve. Viens, viens voir ! » Même si Bambi lui n'a pas vu les photos, puisqu'il n'a rien réservé. Maddox lui prend la main, entrelace leurs doigts pour ensuite lui faire visiter, pièce par pièce, avec un petit commentaire à chaque fois. Il évite juste la chambre des habitants de ce petit appartement, ce n'est pas le but d'entrer dans leur intimité. « Oh ! et ça c'est Vita ! » Il pointe la petite chatte qui dort sur le canapé, pas perturbée pour un sou des personnes qu'elle voit pour la première fois. « Faudra juste pas oublier de lui donner à manger demain matin... Elle paraît énorme face à mes trois crapules ! » Ses chatons, qu'il a toujours malgré les doutes de Bambi sur sa capacité à les élever correctement avec les frais engendrés. Mais Ace aide un peu.

Maddox n'a pas lâché la main de Bambi, il sourit et la serre fort, le ramenant contre lui pour un de ces câlins qu'il aime tant avec le danseur. Juste l'un contre l'autre, le temps qui s'arrête et le cœur qui s'emballe de nouveau. « C'est oui Bambi, je l'avais pas vraiment dit et je pense que tu t'en doute mais je préfère le dire à haute voix. C'est oui. » Qu'il souffle la tête posée contre la clavicule de son petit ami.

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Maddox se met à frotter ses joues avec énergie, lui tirant des grimaces probablement aussi ridicules les unes que les autres à chaque fois que sa peau se faisait déplacer. Mais il rit alors ça lui suffit, à Bambi, puis ça le réchauffe un peu alors c'était tout bénef'. Il sourit en le voyant aussi enthousiasmé par cet appartement, il avait dû passer un long moment avant d'en trouver un comme ça, cet effort lui plaît, de toute façon tout lui plaît chez Maddox. Il se laisse entraîner vers chaque pièce, embaumées par le parfum des bougies, découvre avec délice les petites décorations de chaque endroit, les yeux brillants de plus en plus en se disant qu'ils allaient passé la soirée dans ce petit coin de paradis à deux ce soir. Ses pupilles tombent sur la boule de poils endormie sur le canapé, un sourire se faisant plus tendre sur ses lèvres en la voyant. « T'inquiètes pas, ça va passer vite, les tiens vont rapidement devenir énormes aussi. » Il rit doucement, lui ne voyait pas le temps passer avec Nai en tout cas et se retrouvait toujours perplexe en s'apercevant qu'il avait grandi et prit du poids.

Maddox tire sur leurs mains liées et Bambi se laisse approcher jusqu'à lui, totalement attendri aussi bien par les gestes, les efforts et la douceur de son compagnon. Il flottait sur un petit nuage Bambi, il l'enserre dans ses bras, lui offre cette étreinte douce et apaisante qu'ils commençaient à avoir l'habitude d'avoir tous les deux. Et puis, quelque chose explose dans son ventre, lorsqu'il prend la parole. Il dit oui. On dirait beaucoup une demande en mariage, comme ça, mais non. Il dit oui, oui pour être son petit ami, et c'était déjà beaucoup, beaucoup trop à supporter pour le cerveau déjà liquéfié de la biche qui pourrait presque en pleurer. Mais il a sa fierté, alors il se contente de le serrer plus encore, d'embrasser ses cheveux, tout en se faisant la réflexion qu'il avait désormais officiellement le droit de le faire. « Je suis trop heureux » Qu'il souffle contre lui, avant de poser ses mains sur ses cuisses dans un mouvement irréfléchi, afin de le soulever un peu et de le faire tournoyer en riant comme dans un de ces films à l'eau de rose. Il lie ensuite leurs lèvres, pour un baiser beaucoup plus long que celui offert lorsqu'il est arrivé, juste pour y passer tous ses sentiments qu'il ne pouvait exprimer par les mots. « Alors » qu'il déclare une fois qu'il s'est reculé « Tu as prévu quoi pour fêter ça, ce soir? »

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Il l'a dit. Enfin. Et c'était toujours mieux pour Maddox de dire les choses, lui qui aimait tant parler. Même si ce soir, il ne fallait pas être un génie pour comprendre l'issue de l'attente imposée par Bambi lui-même. Mais c'était mieux avec un bau oui sortant de sa bouche, dit plusieurs fois pour appuyer le fait qu'il était sûr et certain de son choix. Il dit qu'il est heureux, content aurait largement suffit mais c'est encore mieux d'être dans l'excès, parfois. Maddox reste contre lui, le serre juste un peu plus fort quand il l'entend dire ça et lâche un petit cri de stupéfaction sous l'enthousiaste de son danseur. Il s'accroche à lui, lui plante peut être ses doigts un peu trop fort dans le dos quand il se sent soulevé de terre et qu'il tournoie avec le faon. Heureusement Bambi arrête rapidement et préfère que leurs lèvres se caressent à nouveau, libérées d'un fardeau qui devenait de plus en plus pensant à chaque fois qu'ils se voyaient à la résidence. Maddox vient chercher même un dernier baiser quand Bambi s'éloigne un peu et reste contre lui quand il lui demande pour la soirée. Il hausse les épaules, donne un coup de tête vers son matériel. « J'pensais qu'on pouvait se commander un truc ou aller se chercher un mcdo et puis j'ai pris la caméra si t'as envie... Tu sais hein. » Il lève un peu les yeux au ciel, pas certain d'avoir envie de le dire à haute voix. Il a lu depuis, beaucoup lu sur le sujet, regardé de vidéos pour ne pas être que ce novice qui foire tout. « Ou alors... On regarde juste une émission et après on dort. Même pas dans le même lit, toi tu dors sur le canapé ! » Il se doute que Bambi va pas choisir cette option là, elle était horrible. « Tu choisis quoi Bambino ? »

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La tête de Bambi suit le geste de Maddox, vers tout son matérial de tournage. Et leur promesse lui revient, celle du dîner au restaurant il y a plusieurs semaines, promesses remplies de fantasmes, de gémissements et de plaisir partagé. Ça tire un sourire un peu malicieux à Bambi, alors comme ça Maddox l'avait prévu ce soir, hein. Cette prévention contrastait vraiment avec sa timidité habituelle, celle qui l'empêchait de poser des mots sur ce qu'il voulait faire lors de cette première nuit d'amour. Puis vient l'autre proposition, beaucoup plus sage, même trop, on se croirait dans ces vieilles années où les amoureux n'avaient le droit de rien faire avant le mariage, et Bambi, ben ça l'amuse. Alors il prend un air très sérieux, un petit sourire de circonstance et déclare doucement : « J'opte pour le canapé, qu'en dis-tu ? » Il reste plusieurs secondes à le fixer avec la même expression, comme si il attendait une réelle confirmation, avant d'exploser de rire et de revenir l'embrasser avec un peu plus de brusquerie car ce qu'ils allaient faire ce soir l'émoustillait déjà. « Je plaisante je plaisante. Mcdo alors ? » Il ne savait pas où est-ce qu'il y en avait un, mais il lui suffit de sortir son portable pour vérifier, ce qu'il fait rapidement. « On prend ma voiture hein, hors de question de se les geler à la marche à pied même si c'est bon pour la ligne. » De toute façon ils allaient faire du sport de chambre un peu plus tard, donc ça irait. Il récupère sa veste et ses clés, se retournant vers lui, déjà prêt à repartir même si il venait d'arriver. « J'te préviens, après ça je bouge plus de l'appart jusqu'à demain. » Il fait les gros yeux, parce qu'il avait un peu envie de jouer la faignasse pour une fois.

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Y'a pas à réfléchir plus de trois secondes pour savoir vers quoi va opter la biche. Maddox est confiant, tout sourire, ravi de pouvoir se comporter en petit ami et ne plus avoir à tergiverser sur ce qu'il est ou non pour Bambi. Mais il répond à côté. Fait écarquiller les yeux d'un étudiant encore un peu trop crédule qui y croit parce que le danseur ne sourit pas, qu'il ne fait pas de clin d’œil ou un autre signe reconnaissable. Il sent comme un frisson d'effroi le long de son échine, il s'est trompé quelque part mais où ? Et il y a juste quelques secondes qui suffisent à le déstabiliser, à le faire douter comme jamais. Bambi arrête son jeu, Maddox peut expirer parce qu'il n'osait plus le faire, le souffle littéralement coupé par le choix de son petit ami. « Arrête ! Moi j'y crois ! Ça fait des jours que j'attends de m'endormir dans tes bras en plus... » La fin de sa phrase est mâchée par sa gêne, à moitié dite et balbutiée comme s'il était incapable d'avouer son addiction naissante pour le faon. « J'peux y aller à pied moi si tu veux, mais la voiture c'est bien. » Ça fait plus adulte, plus sérieux. Maddox a le permis, comme la plupart des jeunes, mais pas du tout de quoi se payer une bagnole. C'est pas nécessaire à New York, son père lui a souvent rabâché. « Pluuuus du tout. » Il lui fait un clin d’œil, l'attrape pas le bras pour l'arrêter avant qu'il ne quitte l'appartement et lui prend son écharpe. En échange il lui met la sienne autour de son cou. « J'aime ton odeur. » Il appuie ses propos en ramenant la laine contre son nez et hume quelques secondes. Ça sent bien Bambi.

Les deux montent ensuite en voiture, Maddox guette l'enseigne et la montre du doigt quand ils arrivent. Bambi peut se garer, par très loin, ils descendent et entre dans le fast food pour se prendre un menu chacun. Il y a un peu de queue parce que c'est l'heure du repas. Maddox attend les mains dans les poches, distrait par les affichages lumineux des différents produits en vente. « Si j'joue le baby ce soir tu crois que je devrais prendre un happy Meal ? » En fait, il lorgne sur le jouet, c'est la série des Snoopy en ce moment et c'est le héros de son enfance.

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Bambi adorait plaisanter et taquiner, c'était quelque chose que Maddox allait apprendre à ses côtés ; il savait être très joueur même si ses mensonges n'étaient jamais crédibles la plupart du temps. Il est donc plutôt fier que sa plaisanterie ait marché pour une fois, riant doucement sous le visage tout pâle de son pauvre Maddox victime de son entrain. « Oooooow, chaton ! » Qu'il couine de tendresse, totalement prit d'amour pour ce petit ange qui avouait avoir envie de dormir contre lui – tout comme Bambi en avait envie. Il vient lui faire un petit bisou sur le front, avant de s'éloigner pour renfiler veste et écharpe, prêt à partir. Il se retourne vers Maddox, intrigué, lorsque celui-ci lui attrape le bras, regardant son écharpe s'en aller de son cou avec surprise avant de récupérer celle de son petit ami à la place. « Vraiment trop mignon. » Qu'il marmonne en le regardant humer son écharpe, baissant un peu la tête pour y frotter son propre nez. C'était niais, c'était les premiers émois d'un amour naissant, et ça lui plaisait énormément.

Ils prennent la voiture et Bambi se laisse guider jusqu'au Mcdo le plus proche, allant se garer rapidement avant de sortir et de s'engouffrer dans le fast food. Il a déjà bien son menu en tête et laisse Maddox regarder les menus affichés sur des panneaux lumineux, haussant un sourcil à sa remarque. « Tu prends ce que tu veux tu sais. » Normalement ça n'est pas obligé de pousser le jeu jusque là, mais Madd semblait tenté par le jouet, ses yeux pétillaient un peu en regardant le menu alors... C'est à leur tour à la borne automatique et Bambi tape rapidement leurs commandes, dicté par Maddox pour son menu, ils paient et attendent que tout soit préparé pour récupérer les sacs et ressortir. Nouveau passage à la voiture, et les voilà enfin revenus à l'appartement, Bambi jarte cette fois ses chaussures avec sa veste pour se mettre à l'aise et pose les sacs sur la table de la cuisine. « A taaaaaaaaaaable ! »

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Il prend ce qu'il veut mais n'a pas envie de passer pour un attardé qui commande encore le menu enfant juste pour avoir des jouets. Alors le prétexte de la soirée tient la route et Maddox aiguille Bambi dans ses choix, prenant même son poignet pour le faire appuyer au bon endroit avec son doigt, quand lui le dirige juste. Il aime cette proximité avec le jeune danseur, pouvoir être un peu niais -beaucoup en réalité- mais tellement tactile et adorable. « Le truc au guacamole me tente pas mal... Je vais prendre ça ! Boisson Sprite et frites, les potatoes c'est pour les nantis. » Il choisit avec la main de Bambi son menu enfant et ils vont retirer la commande, Maddox se sentant obligé de faire un commentaire à haute voix comme quoi leur neveu allait être content du cadeau quand ils sont au retrait des commandes, juste pour ne pas avoir la honte. La personne s'en fiche probablement mais pour lui ça compte. Ils rentrent ensuite vite et plusieurs fois dans le trajet, Maddox renifle l'un des sacs parce que l'odeur de Junk food est quelque chose qu'il adore, encore plus spécialement celle du Mcdonald.

Ils montent à l'appartement loués et Maddox se met aussi à l'aise, imitant Bambi sur ses chaussures, sans trop le prévenir qu'il puait des pieds, que c'était comme ça et qu'on lui faisait souvent la remarque. Il se glisse sur sa chaise et prend en premier sa petite boite rouge pour aller chercher le jouet et regarde à travers l'emballage de plastique transparent. « C'est celui sur la fusée je crois. Moi je le voulais sur sa niche rouge... » Moue à moitié déçue, avant qu'il n'ouvre l'emballage de plastique directement avec les dents, sachant pas expérience que c'était trop compliqué avec les mains uniquement. Il sort donc son jouet et le pose sur la table, entre Bambi et lui. Puis Maddox attaque, commence par le petit burger de son menu enfant et les frites. « Y'a pas à dire, ça a beau être de la merde moi j'adore. »

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La proximité entre lui et Maddox lui donnait envie de hurler à qui voudrait l'entendre qu'ils étaient ensemble, effroyablement niais et que cela le rendait dingue. Mais il se contient, laisse juste Maddox agir avec toute sa tendresse et ses touchers, il était tactile et Bambi aimait beaucoup ça. Le plus mignon était probablement son petit ami qui n'assumait pas son choix de menu enfant à la caisse, alors que tout le monde autour d'eux s'en fichaient probablement et n'aurait même pas jeté un regard à la petite boîte rouge dans les mains de deux adultes. Ils repartent avec leurs commandes et rentrent rapidement pour que ça reste encore bien chaud lorsqu'ils commenceront à manger.

Ils s'installent donc à table, chacun prenant ce qu'il avait commandé, et Maddox n'attend pas pour se précipiter pour le jouet et le découvrir avec une mine quelque peu déçue. Cela fait rire doucement la biche qui secoue la tête, c'était un enfant... C'était vraiment trop mignon. « On pourra toujours y retourner pour demander juste un menu enfant histoire que tu ai le bon jouet. » Pas ce soir bien évidemment mais les séries de jouets ne duraient pas qu'une semaine la plupart du temps. En attendant il attrape aussi son sandwich, le fixe quelques instants et finit par l'ouvrir pour se débarrasser de la donne d'oignons qui se situaient dessus. Il aimait bien ça et ça rajoutait un goût à la viande, mais il n'avait pas envie de puer de la bouche pour le reste de la soirée, surtout avec ce qu'ils ont prévu pour le reste de la soirée. « J'espère que tu vas me faire perdre tous les kilos que je prends avec ces cochonneries. » Qu'il déclare en lui jetant un regard rempli de sous-entendus, attrapant ensuite une frite après sa première bouchée de sandwich.

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Y retourner juste pour un autre jouet ? Non, Maddox avait sa fierté quand même et il irait fouiller dans la chambre de ses sœurs pour tenter de trouver les autres figurines dans leur tonne de jouets. Mais il sourit juste en avalant la première bouchée de son burger au goût un peu plus frais que les autres. « Putain mais c'est bon ça ! Tu veux gouter ? Goute ! » Il lui laisse le choix mais rapproche le burger de la tête du danseur pour lui indiquer qu'il avait plutôt intérêt à faire comme lui l'avait demandé. Puis Maddox enchaine sur quelques frites, regarde Bambi retirer les oignons d'un drôle d'air. Il les prend et les met dans son propre sandwich en enlevant le buns du dessus avant de le remettre à sa place. C'est bon et gras, sur les doigts aussi alors Maddox les essuie régulièrement sur les petites serviettes de papier données avec les menus. « tu sais qu'en vrai j'ai lu que c'était un peu nul pour perdre du poids ou des calories ? Désolé Bambino, va falloir bouger tes fesses autrement que devant mes yeux. » Il lui fait un clin d’œil et retire le bout du papier de sa paille, envoyant le reste sur Bambi comme tout le monde le fait, en soufflant dans la paille. Ça le fait rire parce que ça arrive sur son front, rien de grave donc et il plante la paille pour boire. « De toute façon on est mort pendant au moins une heure le temps de digérer... T'as une idée sur quoi faire en attendant ? »

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Bambi se retrouve avec un burger sous le nez, presque obligé à en prendre une bouchée, ce qu'il fait donc en plantant ses dents dans un petit bout de sandwich qu'il goûte donc. « C'est un burger quoi. » Qu'il note après avoir avalé, reprenant donc son repas normalement en retirant cependant les oignons. Maddox le regarde pourtant de travers et finit par les lui prendre pour les mettre dans son propre sandwich, tirant à Bambi un sourire en coin amusé. « J'aime ça, mais j'avais une petite pensée pour mon haleine... » Qu'il se justifie, tout en notant mentalement que Maddox lui ne semblait pas trop s'en faire à ce propos. Bah, ils pourraient trouver des chewings-gums rapidement ici, au pire. Maddox lui fait la remarque que le sport de chambre ne faisait pas perdre tant que ça et Bambi hausse un sourcil. C'est marrant, il avait entendu l'inverse lui... « Je fais du sport pour ne pas perdre en endurance lorsque je recommencerais à danser, moi. » Parce qu'il recommencerais, il le savait ; il ne savait juste pas quand, et il n'avait pas envie de perdre tous les muscles qu'il avait acquis au fil du temps juste pour une petite pause de quelques mois. Il lui tire un peu la langue à son clin d’œil, par pure provocation, avant de laisser son regard vogué vers la télévision. « On se pose devant la télé et on se papouille tendrement en regardant un film débile ? » Qu'il lui propose, car cela lui semblait être un plan parfait pour paresser un peu le temps de la digestion, tout en l'ayant tout de même contre lui... Et donc à portée de main pour le moment où ils se sentiront plus en forme et où il pourrait commencer à le chauffer. Non pas qu'il ne pensait qu'à ça, il adorait les papouilles et les marques de tendresse aussi, mais.... Bon, d'accord, il avait vraiment beaucoup envie de Madd ce soir.

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Bambi n'est pas super convaincu par le gout. Mais il a pris le temps de croquer dedans alors c'est déjà une bonne chose et Maddox ne s'en formalise pas vraiment. Il préfère se concentrer sur le reste et notamment sur son repas vite avalé, comme souvent dans les chaines du genre. Il fallait toujours qu'il mange trop vite de toute façon. « Tu vas danser en vrai dans des trucs de danse ou bien encore dans des clubs comme avant ? » Comme toujours, beaucoup de maladresse dans les mots et pas tellement de tact dans la manière d'aborder les choses. Si Maddox était ouvert d'esprit, il allait souvent trop vite en parole, sans réfléchir au fait qu'il puisse blesser l'autre. Ça avait été à peu près pareil quand Bambi lui avait annoncé son polyamour et ça ne serait pas la dernière fois ce soir. Mais l'idée lui plait en tout cas, de juste chiller et se câliner. C'était tendre et doux, tout ce qu'il aimait dans une relation, celle qu'il avait imaginé déjà plusieurs fois quand il avait un peu de temps pour penser... Avant de dormir, en faisant la grosse commission ou bien en cours quand rien d'intéressant n'était dit par le professeur.

Le repas se termine et Maddox met tout dans le même sac, pour pouvoir le mettre ensuite à la poubelle en bas directement et être tranquille. « T’aères quelques minutes ? » Le temps de faire l’allée retour, que ça sente bon pour le reste de la soirée. Lui descend en pied de chaussette rapidement parce que le sol de dehors est bien froid puis remonte à l'appartement, remuant le bout de ses doigts de pieds pour les réchauffer. Il va se mettre dans le canapé et soupire d'aise. « J'ai une idée j'crois. » Il sourit, ils peuvent faire des câlins avant mais ça lui plairait de faire son idée aussi. « Vu que toi tu danses et moi je filme... On pourrait faire l'inverse ? Je danse pour toi et tu me filmes... On regarde ce que ça donne ensuite et on critique l'autre... Entre deux câlins. »

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La formulation très maladroite de Maddox lui tire un sourire. Bambi ne se sent pas vexé pour un sou, il avait plutôt l'habitude d'entendre que la danse qu'il faisait était inférieure à celles qui se faisaient en conservatoire, même si il sait bien que Madd ne voulait pas formuler ça de cette façon. « Non, en club, c'est ce dont je suis le plus doué et puis ça rapporte plus. » Vachement plus. Puis il était habitué à l'ambiance, à la barre, ça n'était pas comme si il pouvait retrouver ça dans un endroit aussi strict que le conservatoire. Puis il n'avait pas vraiment les moyens se le payer, aussi, accessoirement. Il lui sourit doucement, continuant et terminant son repas un peu moins rapidement que lui. Tout est rapidement jeté et il se redresse en laissant traîner son « ouiiiii » lorsqu'il se dirige vers les fenêtres pour ouvrir et laisser partir l'odeur entêtante du mcdo, en profitant pour observer Maddox aller vers la poubelle en chaussette, ce qui était légèrement drôle.

Il le rejoint ensuite sur le canapé, venant poser sa joue contre son épaule quelques instants avant de relever un peu le nez lorsque Maddox déclare avoir une idée. Il voulait pas du chill sur le canapé alors ? Il penche un peu la tête, intrigué, à l'écoute de sa petite idée qui était plutôt plaisante. Surtout le fait de voir Madd danser pour lui, en réalité. « Mmmh... Mais ça ira ? Comme tu l'as dis on est en pleine digestion, même si c'est une danse lente y'a des risques que tu te sentes lourd après. » Il l'avait lui-même expérimenté plusieurs fois, c'est pour cela qu'il prenait ses repas du soir très tôt la plupart du temps pour avoir le temps de bien digérer avant l'ouverture du club. Il embrasse son épaule, ses doigts viennent un peu caresser la peau de son bras et le dos de sa main en souriant tendrement. « Ca me plairait énormément que tu danses pour moi, cela dit. Par contre j'te préviens, j'ai jamais tenu une véritable caméra en main, ça risque d'être du gros n'importe quoi. » Il rit faiblement rien qu'à se l'imaginer.

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Ça rapporte plus. C'était compréhensible mais Maddox n'en avait pas une très bonne image. « Tu... tu me diras si tu reprends ?... » Pour qu'il aille le voir, surement en secret et en se mettant au fond de la salle juste pour le voir faire et pour voir jusqu'où les danses et le toucher des hommes ou des femmes pouvait aller sur lui. Il s'était fait une raison pour l'autre homme dans sa vie, surtout tant qu'il ne le voyait pas en fait, mais des inconnus en plus venant s'approprier un corps si... Maddox s'emportait dans ses pensées. Il avait cette tendance à mettre Bambi sur un piédestal, de lui imaginer tellement de qualité en gommant les défauts qu'il devait pourtant avoir. Mais c'était le début et l'étudiant n'arrivait pas encore à croire qu'une personne comme le danseur puisse s'intéresser à tant de banalité de sa part.

Ils sont dans le canapé et Maddox fronce les sourcils, il pensait que son idée aurait eu plus de succès. « Mh... » Il a envie de râler, mais se retient encore parce que pour lui, il n'est pas en droit de réellement dire ce qui ne va pas. Bambi lui fait déjà une fleur en s'intéressant à lui. Heureusement, il finit par avouer que ça lui plairait bien et Maddox s'allonge sur le canapé, entrainant la biche contre lui pour commencer les câlins, comme il semblait le vouloir à la base. «Oh tu sais c'est pas vraiment un métier, moi je le fais bien avec mon téléphone et j'ai pleins de like sur insta.... » Il le dit d'un ton ironique, parce que c'était ce qu'on lui répétait, souvent, trop souvent même. Et ça le saoulait tellement qu'on puisse comparer le fait de filmer pour le septième art à des vidéos bourrées de fautes de cadrages et autres problèmes que les amateurs ne comprenaient pas. « En plus même pas tu m'as demandé ma note pour mon exposé avec ta vidéo... » Il le ramène encore plus contre lui, commence à lui embrasser doucement la peau.

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