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Opale McMahon
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyJeu 21 Déc - 0:16

falling, falling, for the diamonds at night..
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Être insouciant et innocent. Je me demande si réellement, c’est une bonne chose de laisser les enfants l’être. Après tout, la vie ne nous laisse que très rarement ces deux sentiments. L’insouciance se perd en même temps que l’innocence, d’ailleurs, je présume que les deux vont de paire. C’est quand on arrête d’être irréprochable ou naïf que le ciel s’obscurcit. J’essaye de me souvenir de la dernière fois que j’ai été insouciante et innocente, de façon vraie, sans m’en rendre compte. Et la réponse n’arrive pas. Parce que, très vite, on m’a appris à jouer le rôle de l’innocente pour obtenir ce que je voulais, où m’en sortir. L’insouciance, elle, n’était que la façade en place pour séduire les gens. Alors, en effet, souvent, moi-même, j’utilisais les deux ensemble.

Je sais qu’il ne le voit pas, mais, mes yeux se lèvent au ciel quand il me dit qu’il trouve ses enfants intéressants, en justifiant lui-même qu’il le fait parce que c’est ses enfants. Et je trouve ça absurde. Parce que, c’est pas l’éducation et l’expérience que j’ai pu avoir. On ne s’intéresse pas à un enfant juste parce qu’il est votre chair ou votre sang. Cela pourrait s’apparenter à une forme de narcissisme, je pense. Dire que l’on s’intéresse à une partie de soi, car justement, c’est la vôtre… Je ne lui dis pas, parce que, le débat serait long, et puis, on n’envisage pass de passer nos vies ensemble, alors, cela importe peu, je présume, que mon point de vue diverge du sien.

« Non, pas de photos. Pitié. » C’est encore pire de voir quelqu’un s’extasier sur une photo en vous racontant tous les détails pourris que la photos ne vous montrent pas. C’est typiquement le genre de trucs que font les connaissances de ma mère quand elles viennent prendre le thé, passant des heures à exhiber leurs vacances à St Barth’ ou Bora Bora sur leurs téléphones dernier cri. C’est barbant.

Je me redresse un peu, juste assez pour que mon poing se pose à plat contre sa peau permettant à mon menton d’aller reposer dessus, embarquant le haut de mon corps sur le sien. Je me doute que les histoires de guerre ne sont pas les plus jolies à raconter, et qu’elles vous hantent longtemps après, probablement jusqu’au dernier souffle. Je le regarde, malgré la pénombre. « Tu sais, j’ai jamais demandé un conte de fées. Ça aussi, on m’a appris très rapidement que c’était pas la vraie vie. »  Je ferme les yeux juste un instant, avant de dégager ma main sous mon menton pour dessiner la ligne du tatouage sous mes doigts. « Mais, il y a forcément des mots plus brillants que d’autres, des moments que tu chéris, parce qu’ils t’ont fait grandir, non? » Parce que, c’est souvent quand ça va mal, très mal même, que les choses changent. Suffit de regarder notre situation immédiate.
Suileabhan McGregor
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyJeu 21 Déc - 7:49

Falling.

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Je ne peux m’empêcher de rire à sa réponse qui a au moins le mérite d’être claire, nette et précise. Au moins je ne risque vraiment pas de me méprendre. Je ne suis, fort heureusement, pas le genre de parent qui aime et passe son temps à foutre des photos de ses gosses sous le nez des autres. Je sais comme ça peut désintéresser à peu près tous ceux qui ne font pas parti de mon cercle familial. J’aurais l’air d’un sacré lourdos si je faisais ça. Ne manquerait plus que je raconte tous les détails croustillants qui, là encore, ne peuvent véritablement intéresser que moi. Non vraiment, je n’insiste pas. Je préfère en rire. Comme c’est dommage ! J’aurais de quoi écrire un livre ! Je plaisante bien sûr. Je me fous d’elle et de son manque évident d’entrain et d’intérêt pour tout ce qui concerne mes enfants. Ce n’est pas comme si j’avais l’intention d’avoir une relation poussée et suivie avec elle. Elle n’a pas besoin d’accepter mes enfants. Seulement de les tolérer sans trop rechigner.

Je ne cherche pas à baisser la tête pour la regarder quand elle se redresse sur son poing pour pouvoir me regarder. Et me faire remarquer qu’elle ne croit pas aux contes de fées de toute façon. Pourtant tout le monde doit connaître cette phase dans sa vie. Celle au cours de laquelle on croit aux belles histoires. Sans ça on fini désabusé beaucoup trop jeune ... Je ne veux pas apporter le moindre jugement. Mais ça explique quand même pas mal de choses en ce qui la concerne. Et je trouve ça presque triste.  D’ailleurs, mon fils croit toujours au père Noël... Oui j’avoue que j’ai soudainement un peu peur qu’elle n’en dise trop devant lui. Peut-être même de façon volontaire ... je ferme les yeux et frissonne aussitôt qu’elle fait courir ses doigts sur la peau tatouée de mon torse. Et je regrette presque de n’avoir finalement pas enfilé de tee shirt.  

Ma mère qui s’est mise en couple avec une autre femme, l’armée et avoir un enfant beaucoup trop jeune. C’est le genre de trucs qui font pas mal grandir ... Je lui fais remarquer dans un demi sourire. Et tout ça je le vis bien aujourd’hui. Même si ça n’a pas toujours été le cas. J’ai perdu le nombre de fois où je me suis battu quand j’étais ado, contre des petits cons qui se moquaient ouvertement du statut amoureux de ma mère. Je l’ai longtemps mal vécu. Devoir tuer des gens, planqué derrière un viseur la plupart du temps, ça fait également grandir. C’est ce pourquoi j’étais bon quand j’étais dans l’armée. Evidemment dans l’armée. Je ne vais pas lui raconter que je le fais encore aujourd’hui et que, mine de rien, j’y prends beaucoup de plaisir. Je n’ai jamais dis à Cinthia ce que je faisais quand je disparaissais plusieurs jours de suite. Elle a fini par le comprendre d’elle même en vivant avec moi elle ne pouvait passer devant dans saisir. Mais elle a toujours gardé le silence. Et nous n’avons jamais abordé la question.


Dernière édition par Suileabhan McGregor le Jeu 21 Déc - 18:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyJeu 21 Déc - 13:00

falling, falling, for the diamonds at night..
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Ecrire un livre sur les « exploits » de ses gosses. C’est bizarre, je ne suis même pas surprise. Enfin, si pour le coup, il fait un peu femme là. Bientôt, il risque de me sortir qu’il a un album pour chacun de ses gosses, et il marque dedans tous les trucs démentiels qu’ils peuvent faire. Premier caca sur le pot, premiers pas, premier baiser et première fois, aussi ? Est-ce pathétique ou mignon? Un peu des deux, probablement. Je le regarde, me dire que, tout le monde doit connaître la phase conte de fées. Ouais, bah, non. Et qu’est-ce-qu’il y a de mal à finir désabusé trop jeune ? Au moins, on voit la vie plus ou moins comme elle est, et on se créé une carapace, un caractère pour aller avec. Moi, j’ai choisi de profiter de tout, et de laisser les gens parler comme ils voulaient. Au fond, est-ce que ça, ce n’est pas une belle histoire ? Faire ce que je veux, sans vouloir me conformer à un idéal plus ou moins imposé depuis la plus tendre enfance, quand on vous raconte, à vous les petites filles, qu’un jour, un homme arrivera sur son cheval blanc pour faire de vous une princesse, hop, mariage et marmot à la clé pour une fin heureuse. Il me dit ça, alors que son château à lui est entouré de dealers et autres spécimens du genre, que sa princesse et lui sont séparés. WAW.

« Ça, je m’en doutais. Si il est capable de croire que les trucs à la télé sont réels, bien sûr qu’il pense que le Père Noël existe… Je serais sage, j’aime bien Noël. » Et je me doute que, je n’aurai pas d’autre choix que de passer Noël chez lui, parce que, vu la date, et vu la réaction de mon père tout à l’heure, je doute que je sois de retour chez moi pour aller manger une dinde préparée par le chef cuisiner sous les ordres de ma mère, qui essayera de s’attribuer tout le mérite. Bien évidemment. En conséquence, je serai sage, et j’éviterai de dire au gosse que le Père Noël n’existe pas. Et puis, il est trop mignon pour que j’ai envie de le faire pleurer.

Le frisson qui le parcourt quand ma main dessine sur sa peau me laisse perplexe une seconde. Je me stoppe, en me demandant si c’est désagréable pour lui. Il reprend la parole, et je me dis que je peux continuer, sinon, il me l’aurait dit.

Je suis étonnement surprise d’entendre qu’il admet avoir eu sa fille trop jeune; même si je sais qu’il ne regrette pas. C’est évident. Il n’a pas l’air d’être le genre de parent capable de ce genre de  sentiment à l’égard de ces enfants, où de quiconque, remarque. Ça pique plus fort mon attention quand il parle de tuer des gens. Il le dit de façon froide, détachée, comme il viendrait de me dire qu’il aime peindre des toiles. Pour beaucoup de gens, ça serait probablement dérangeant, de savoir que le mec sous vos doigts a tué des gens, et probablement qu’il le fait encore. Moi, ça me donne juste envie d’en savoir plus. De comprendre comment on peut appuyer sur la détente, en sachant qu’on va retirer la vie de quelqu’un, l’arracher à ses proches. Est-ce qu’il se dit, parfois, que le mec qu’il a buté, ou qu’il va buter est père de famille, comme lui? Est-ce qu’il se rend compte qu’il va laisser peut-être un veuf, une veuve, des orphelins ?

Je décide plutôt de rebondir sur un sujet plus léger. « Ta mère doit être quelqu’un de drôlement cool alors. » Et c’est vrai, faut assumer, de « virer de bord ». Pour soi, ses gosses, le regard des autres. « C’est pour ça qu’elle tolère un fils tatoué à l’excès et qui bute des gens. Tu penses qu’elle pourrait m’adopter, si jamais je me retrouve orpheline et tout? » Je plaisante sur le sujet, alors que je me refuse à réellement penser à ce qui m’arrivera si réellement mes deux parents se font descendre. Je lui sers même un faux sourire convainquant pour appuyer ma blague. Parfois, j’ouvre ma bouche trop vite. Et le plus souvent, j’me défonce moi-même le coeur.
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyJeu 21 Déc - 18:34

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J'aime bien entendre Opale parler de mes enfants. Même s'il est évident qu'elle n'est pas leur plus grande fan. Le côté amusant de la chose réside en grande partie dans ce fait là justement. Il est facile d'oublier qu'elle est en train de parler de gosses vu le ton qu'elle emploie pour ça. Alors que ce n'est pas habituel pour les gens d'employer un tel ton pour parler enfant. Tout le monde a plutôt très facilement tendance à s'extasier ouvertement. Ah bon, t'aimes bien noël ? Je m'étonne sincèrement. Même si j'imagine déjà que nous n'avons pas la même conception d'un bon et beau noël. T'aimes bien les cadeaux ou t'aimes bien l'ambiance générale ? Je ne fais pas semblant de m'intéresser à ça. Je le suis sincèrement. Parce que j'ai une vision bien à moi de noël et de l'ambiance qu'il faut qu'il y ait. Et que j'imagine que ça n'a rien à voir de son côté. Surtout que, plus nous discutons ensemble, plus j'ai la sensation que son père n'est pas vraiment porté sur la famille et sur l'enfance en elle même. T'es bien partie pour le passer avec nous. J'espère que l'idée de te retrouver au milieu d'une fête de famille que tu ne connais pas, ne t'effraie pas trop ...

D'autant plus que de mon côté, ça veut dire ... Vraiment beaucoup de gens. Entre ma mère, sa copine, mon frère, ma soeur, leurs enfants, mon ex et les parents de mon ex, ça fait une flopée de monde. Parce que même si je ne suis plus avec Cinthia, l'idée de ne plus fêter noël ensemble et avec nos enfants, ne nous a jamais effleuré l'esprit. Nous nous connaissons depuis une dizaine d'années. Autant dire presque toute une vie à se fréquenter. Nous sommes donc encore capables de nous supporter. Surtout pour une telle occasion. Nous serons malgré tout toujours liés par nos enfants. Bien sûr. Ma mère est géniale ! J'adore ma mère, bien sûr. Même si fut un temps où je lui en ai voulu. Je n'irais pas jusqu'à dire que je l'ai détestée non plus. Mais j'ai eus beaucoup de mal à accepter et supporter le fait qu'elle se revendique comme bisexuelle amoureuse d'une femme après avoir été mariée à un homme. A mon père qui a disparu depuis bien longtemps maintenant. Un lâche parmi tant d'autres. Heureusement, j'ai laissé tout ça derrière moi depuis le temps. J'ai évolué et je pense que c'est tout ça qui m'a forgé et a fait de moi ce que je suis. Soit, pas le type le plus doux et le plus sociable qui soit. Mais je ne pense pas non plus être une erreur parmi les hommes.

J'avoue que je suis un peu tendu quand elle émet l'idée qu'elle pourrait finir orpheline. Le truc, c'est que ce n'est pas tellement impossible. Effectivement, c'est quelque chose qui pourrait lui arriver. Mais je ne le lui souhaite évidemment pas. J'espère de tout mon coeur qu'elle n'aura pas à vivre une telle chose. Mais franchement ouais ... Ma mère accepte et aime tout le monde. C'est pas un truc que je tiens d'elle j'imagine ... On ne va pas se mentir. Je ne suis pas le genre de type qui apprécie tout le monde au premier regard, qui aime discuter et apprendre à connaître. Je n'accepte de parler avec Opale que depuis très récemment et parce que j'ai réalisé que sans ça, on était capable que de se détester. Je ne vois une évolution que lorsque je m'efforce de m'ouvrir un tant soit peu. Tu finiras bien par la rencontrer de toute façon. A noël peut-être. Mais je préfère éviter d'émettre à nouveau cette éventualité à voix haute. De peur de finir par l'effrayer si l'idée ne lui plaît pas du tout.
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyJeu 21 Déc - 23:18

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« La période entre Noël et le nouvel an est en général la seule période que je peux passer avec mon père. Réellement. » Et c’est la raison pour laquelle j’aime bien Noël. Les cadeaux, j’en ai toute l’année, c’est matériel, et, même si j’aime ça, je n’attends pas Noël. Je préfère de loin quand mon père rentre l’avant veille de Noël, avec des billets d’avion, toujours pour une destination enneigée. « L’ambiance, les cadeaux… Je m’en fous, la seule chose qui compte c’est de pouvoir passer du temps avec mon père. Après, je me doute bien que ta conception de Noël ne ressemble pas à mon Noël parfait. Je me doute aussi que mon père ne va pas apparaître de façon miraculeuse, et me dire qu’on part pour Aspen faire du ski ou du chien de traîneau en Laponie comme on l’a fait l’année dernière. » Parce que, mieux que les cadeaux, ce sont les souvenirs. Et si réellement, cette année, je dois me passer de souvenirs… Je décide de retrouver ma place contre lui, de reposer ma tête contre son torse pour pouvoir fermer les yeux et éviter le débordement.

Il me confirme tout ce que je redoutais. Noël, chez lui, c’est une fête de famille, avec une famille à rallonge je présume, parce qu’il a l’air bien trop enthousiaste. Ça doit déjà impliquer son ex, étrangement. Sa famille. Il m’a parlé de sa mère, et je me demande si il a un père qui traîne dans les parages ou pas, des frères, des soeurs, les neveux et les nièces. J’ai du mal à l’imaginer en mec ultra famille, et pourtant, il est quand même avec un pull ridicule dans un coin de la pièce inondé des gens qui font partie de sa vie, c’est étrange. Je suis plutôt dépitée par le « ma mère aime tout le monde », parce que, ça fait de moi n’importe qui, mais, ça laisse aussi sous-entendre que sa mère est trop bonne, et elle est capable d’aimer la personne la plus ignoble qui soit. Je ne sais pas trop. Au point que je ne relève même pas le pic qu’il se lance à lui-même, alors que pourtant, j’aurai bien matière à le taquiner sur ça.

Ma main qui dessinait jusqu’alors sur sa peau se stoppe, seulement pour aller chercher sa main dans mon dos, et la traîner jusque dans mes cheveux. C’est un ordre silencieux, mais impérieux, tandis que ma main reprend le tracé de sa peau, non plus sur les lignes colorées en discontinu, mais en vas et viens sur la peau douce dans le creux de ses pectoraux. Je suis quelqu’un de très tactile, peut-être trop pour lui. Je n’ai pas de limites, parce que je n’en ai jamais eu besoin. A quoi bon tenter de tracer des lignes imaginaires ? Les lignes sont faites pour être effacées ou dépassées.

« Je ne préfèrerai pas. » Rencontrer sa mère, son ex. Entrer un peu plus dans sa vie, alors que j’ai déjà l’impression d’être trop présente. « Je me doute que ce n’est pas ce que tu veux entendre mais… Si je suis encore là à Noël, je préfèrerai rester seule. » Dans son appartement, avec une livraison de pizza et une bouteille de vin. Je me doute qu’il ne fête pas Noël chez lui, alors, autant en profiter pour être seule, un peu. Pour le laisser lui aussi être tranquille. Et puis, il dirait quoi, sur ma présence. Il ne peut pas bluffer des adultes en mentant que je suis la cousine Opale comme il le fait avec ses gosses. C’est grotesque. Et aucun mensonge ne pourrait passer pour justifier ma présence. La vérité non plus.


Dernière édition par Opale McMahon le Ven 22 Déc - 12:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyVen 22 Déc - 8:09

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Je ne suis vraiment pas étonné par sa réponse. Je commence à connaître un peu son histoire. Et elle me semble parfaitement appartenir à ce cliché des familles riches où l’enfant est carrément abandonné par ses parents trop occupés à bosser et à brasser des millions de dollars tous les jours. Mais pour quelqu’un comme moi, bien sûr, c’est absolument impensable. Je ne peu imaginer une vie comme ça. Loin de ses propres gosses qu’on est censé aimer plus que soi même. Mais il faut croire que certaines personnes sont capables de faire autrement. Bah... ça reste quand même dans l’esprit de Noël ça ... le fait de retrouver sa famille à cette occasion ... Je tente malgré tout. Bien sûr ça ne correspond pas entièrement à ce que moi je fais. Mais l’esprit est là malgré tout. Et c’est déjà bien je suppose. Un peu dommage oui mais mieux que rien.  Je la serre un peu plus fort contre moi quand elle vient de nouveau se blottir contre moi. Certainement de nouveau à la recherche d’un semblant de soutiens. Même de la part d’un mec tel que moi, qu’elle n’apprécie pas des masses c’est évident. Et ça ne va sans doute pas changer.

Je ne me fais pas prier non plus quand elle guide l’une de mes mains dans ses cheveux. Comme la dernière fois, je ne me fais pas prier pour caresser des mèches blondes. J’ai toujours bien aimé faire ça. C’est toujours le cas même avec une illustre inconnue ou presque apparemment. Je ne vais pas pouvoir l’empêcher de me rendre visite, s’il lui prend l’envie de passer me voir tu sais ... J’ai beau être le moins sociable de la bande, je suis quand même issu d’une famille plutôt très proche  et très portée sur les liens familiaux. Je n’ai que rarement le réflexe de leur rendre visite chez eux ou de les inviter à boire un café à l’extérieur ou même chez moi. C’est pourquoi ils sont parfois obligés de s’inviter. Après un simple coup de fil pour s’assurer que je serai bien là et ils se pointent. Et c’est quand même un truc que j’aime bien. Et j’imagine que pour Opale qui est fille unique avec des parents qui m’ont tout l’air d’être peu présents, tout ça n’a pas le moindre sens. Ce qui n’a pas la moindre importance dans le fond. Ce n’est pas comme si elle allait intégrer ma famille.

Elle m’évite finalement d’aborder le sujet de noël de moi même quand elle le mentionne en m’apprenant son refus qui ne m’étonne toujours pas le moins du monde. Je ne vais évidemment pas t’obliger à venir fêter Noël avec ma famille si tu ne me souhaites pas. Mais tu seras la bienvenue si t’en as envie. On n’est pas à un couvert près. Et ça m’emmerderait de te savoir toute seule. Seule chez moi c’est risqué... Pour des raisons assez évidentes. Un taré pourrait forcer la porte sans trop de problème ou entrer par une fenêtre puisque je ne vis pas bien bas. Mais je ne pense pas pouvoir la convaincre si facilement de venir avec nous. On peut trouver un autre mensonge pour expliquer ta présence et le fait que je mente à mes enfants, que les adultes puissent comprendre. On peut toujours dire que tu es ma petite amie. Je sais que c’est toujours aussi peu étrange et peu probable. Mais ça expliquerait aux adultes pourquoi je la présente à mes enfants comme étant une amie ou une cousine. Un refus évident de leur présenter trop rapidement une nouvelle femme.


Dernière édition par Suileabhan McGregor le Ven 22 Déc - 18:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyVen 22 Déc - 12:59

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L’esprit de Noël.  Retrouver sa famille. J’essaye de comprendre un peu où il veut en venir, et peut-être comment il voit les choses. Noël, dans le fond, c’est juste devenu une fête commerciale, et il n’y a que les plus croyants pratiquants qui réellement lui donnent le sens original. Pourquoi faudrait-il attendre une espèce de date symbolique pour retrouver ceux qu’on aime ? La gosse capricieuse en moi dirait qu’on devrait pouvoir le faire sans question, aussi souvent qu’on l’exige. La réalité, avec le temps, m’a appris que les caprices ne suffisaient pas toujours.

« Je m’en doute. Mais, si elle me voit chez toi, c’est moins tordu. Et ça nécessite moins d'explications. » Bah ouais. Croiser une nana chez son fils célibataire, ça laisse juste sous-entendre qu’il a encore une vie sexuelle. Voir son fils ramener une nana pour Noël… Ça laisse juste sous-entendre que la nana est dans sa vie et assez importante pour qu’il se sente de la présenter.  Et même si à l’instant T, l’humeur est douce; je ne suis pas persuadée qu’elle continue de l’être. Et d’ailleurs, il aborde le sujet tout seul. Il préfère mentir qu’on sort ensemble plutôt que de me laisser seule chez lui. Il est tordu, réellement. J’arrive pas à suivre sa logique. Comment il pense qu’on peut prétendre être en couple devant ses proches, alors qu’il le fait juste pour éviter de me laisser seule et donc, de ne pas remplir ses obligations ? Aurait-il l’espoir qu’une emmerdeuse agitée comme moi pourrait bien se tenir dans un tel contexte ? Bien sûr que non, il y aurait trop d’occasions pour que je me moque de lui, juste pour l’embêter, et ça terminerait mal. Et clairement, ça ne serait pas le moment.

A ses côtés, j’ai l’impression d’être comme une chatte capricieuse. Un besoin de liberté et de solitude flagrant quand je le veux, et pourtant, revenir me lover contre lui pour un peu d’affection quand je le décide. Les griffes sorties, le poil hérissé quand il m’irrite un peu trop. Parfois même, ça pourrait finir en coup de dents après avoir feulé par avertissement à mon mécontentement. Imprévisible.

« N’importe qui de saint d’esprit se rendrait compte que tu mens, tu sais. Et puis, imagine, ta fille entend ça juste par hasard. J’suis pas prête à mourir tuée par une gosse de 10 ans qui viendrait m’étouffer avec ses peluches. » Je suis pas prête à mourir tout court, remarque. Mais, des mains d’une gosse, ça serait réellement horrible. Surtout pour un prétexte aussi minable que sa jalousie et son aversion à l’égard d’une femme que son père prétendrait aimer. Ridicule.

« En quoi être seule chez toi, c’est risqué? » Je lève les yeux au ciel alors que je suis déjà occupée à passer une cuisse par dessus sous corps, embarquant le reste de mon corps pour m’installer tranquillement sur son ventre. Mes petites mains qui passent sous sa barbe pour aller se resserrer sur sa gorge en rigolant. « Je t’ai déjà dit que j’étais capable de me défendre. Je suis presque sûre qu’avec de la bonne volonté, je pourrais te tuer là. » Je serre mes doigts une fraction de seconde pour appuyer mes dires. En réalité, face à un mec de son gabarit, je ne ferrai probablement pas le poids, à moins d’avoir un flingue ou un truc du genre batte de baseball pour lui défoncer la tête. Je sais qu’en deux secondes, Suileabhan serait capable de m’aplatir comme une crêpe entre le matelas et son corps, ses mains qui imitent les miennes. Et il ne fait aucun doute qu’il gagnerait. Premièrement car il a bien plus de force que moi. Deuxièmement parce que, maintenant que j’imagine la situation, ça tourne en image un peu trop sexy dans mon cerveau.
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Je ne suis pas absolument certain de bien suivre et comprendre son raisonnement. Mais je l'accepte malgré tout. Parce que je pars du principe que chacun est en droit de penser comme il le veut. Et je me dis qu'elle n'a peut-être pas tort. Il y a une différence entre avoir une femme de passage chez soi et inviter ladite femme pour le réveillon de noël en famille. Malgré tout ça me travaille un peu pour ma part. Parce que j'aime cette fête là en particulier et que j'ai du mal à imaginer que l'on puisse rester seul pour cette soirée. Au pire je peux prétendre que je t'ai croisé dans la rue, que je ne te connais pas mais que ça pourrait être sympa de notre part de t'accueillir pour noël. Je ricane un peu moqueur mais pas bien méchant. Du moins je le pense et l'espère. Qu'elle n'ait pas de nouvelle raison de se vexer ni rien. Ce n'est pas le moment. Pas quand ça se passe presque trop bien et que l'on peut tout simplement profiter de la chose. C'est reposant quand on ne se déchire pas tous les deux. Qu'on semble pouvoir faire la paix. Même si ce n'est forcément que temporaire.

Et pourquoi ça ? Je mens très bien ! Je peux sans mal faire croire que j'adore quand tu m'insultes et te fous ouvertement de ma gueule ! Ouais parce que j'imagine que c'est par rapport à son comportement vis à vis de moi que ça risquerait d'étonner. Même si j'ai déjà eus une relation quasi constamment dans le conflit, avec Cinthia. J'imagine que je suis fais pour ça. Parce que la flamme s'est éteinte à partir du moment où nous avons semblé trop blasés tous les deux, pour même s'engueuler. Je te rappelle quand même que c'était ton idée au départ ! Même si c'est différent de balancer ce mensonge au visage de parfaits inconnus, ou au visage de ma propre famille. De ce côté là, je suis bien d'accord. D'accord, tu peux juste être une amie que j'héberge. C'est plus atypique. Mais elle préférerait sans doute. Le truc, c'est que je vais vraiment finir par me perdre dans tous ces mensonges moi. Je suis habitué à cacher des trucs et des info. Mais pas à mentir de cette façon. Et à débiter une version différente pour chaque personne en plus !

Comme si tu ne t'étais pas rendue compte que le Parking et le Bronx, ne sont pas les endroits les plus tranquilles et les plus sécurisés qui soient. Je fais remarquer dans un soupir las. Parce que j'ai l'impression de passer mon temps à lui expliquer tous les dangers qu'elle court ici ou là. Je me crispe quand elle bascule pour s'installer sur moi. C'est plus la position en elle même qui me perturbe, avec ce grand rapprochement, que le fait d'avoir ses mains enroulées autour de ma gorge. Un geste qui ne m'effraie pas du tout, puisque je sais qu'elle ne pourrait pas faire grand chose contre moi. Du coup, je ne bronche pas le moins du monde. Durant d'interminables secondes, je demeure silencieux et immobile, le regard rivé sur elle. Et c'est avec soudaineté, que je me redresse et la fait basculer sur le matelas. Conscient de la dose de tension que ça risque de flanquer entre nous. Mais je décide de m'en foutre. Mon bassin échoue sur le sien pour la bloquer et l'empêcher de me flanquer un coup de genoux bien placé. L'une de mes mains intercepte les siennes pour les plaquer sur le lit au dessus de sa tête. Et l'autre s'enroule autour de sa gorge. Je ne suis déjà que trop conscient de son souffle chaud qui rencontre le mien, de son parfum qui m'emplit les narines et de ses courbes pressées contre les miennes. En faire abstraction me demande énormément d'efforts, mine de rien. Tu sais très bien que non.
Opale McMahon
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyVen 22 Déc - 20:15

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Qu’importe le mensonge, ça serait plus simple si j’évitais d’être présentée à sa famille de façon générale. J’ai déjà rencontré ses enfant, et c’est déjà énorme. J’ai pas besoin d’aller faire plus de dégâts dans sa vie. Qu’il me présente, qu’importe la façon, c’est juste trop, et je préfèrerai réellement m’en passer si possible. Lui, visiblement, tiens limite à me traîner partout avec lui. Heureusement que j’ai le droit de faire pipi tranquillement. Non parce que, ça ressemble à ça. Et je me demande si, il n’aime pas réellement que je l’insulte et que je me moque de lui, là franchement. Peut-être qu’en couple, c’est un vrai soumis qui kiffe se faire dominer hein, y’a de quoi se poser la question sur son lui profond là. Et je sais, que c’était mon idée. Mais, le dire à n’importe qui, je m’en fous. Le dire à sa famille… « Je m’en fiche de me faire passer pour ta meuf devant n’importe qui. Même ta famille dans le fond. Mais toi, crois-moi, t’es pas prêt. » Parce qu’il n’imagine pas l’ampleur de la Opale qui joue la nana amoureuse pour le bien de sa couverture, je crois.

Si si, j’ai bien compris que les parages n’étaient pas glorieux et tranquilles hein… Mais bon, quels risques si je suis enfermée dans son appart’ ? A part que quelqu’un me snipe, et même si il est là, le résultat serait le même. Quelqu’un qui passe par la fenêtre de la chambre ? Faudra pas être taillé comme un viking. Alors, franchement, je ne vois pas.

Alors, bien sûr que je sais que non, je serai bien incapable de le tuer avec mes mains de gosse. Et pour le coup, là, c’est absolument pas ce que j’ai en tête. Je le regarde droit dans les yeux, contrôlant le moindre geste, la moindre respiration. Il lui suffirait d’appuyer un peu plus fort contre ma gorge pour me faire virer du mauvais côté de la pente. J’ai envie de le provoquer, juste pour voir si je peux le pousser à serrer juste un peu plus fort. J’ai envie de le provoquer, juste pour voir si je peux le pousser à me faire gémir son prénom. J’ai envie de le provoquer, juste pour voir si je peux le pousser un peu plus contre moi. Je me rends compte de la force qui réside dans son corps alors qu’il ne l’utilise pas plus que ça quand le coup de bassin que j’essaye d’amorcer est vain. Je gigote, juste pour libérer totalement mes jambes et les passer à sa taille. C’est bien le seul mouvement qui m’est possible, à mon plus grand regret. Je sais qu’on est bien trop proches. Je le sais parce que, je suis capable de sentir son souffle sur moi, le moindre soulèvement de sa cage thoracique, les vibrations de ses pulsations cardiaques. Et si moi, je suis capable de le faire, lui aussi est capable de constater que j’ai le souffle qui prend un rythme dangereux, probablement le rouge qui me monte aux joues et le trouble dans les yeux. « Essaye pour voir. » Et qu’il essaye, de me tuer. De sa main sur sa gorge, De la chamade qu'il impose à mon coeur. De venir me couper le souffle avec ses lèvres.
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyVen 22 Déc - 21:19

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Juste parce que j'ai l'esprit de contradiction et que j'ai envie de lui montrer qu'elle ne me connait pas si bien que ça -pour ne pas dire, toujours pas- j'ai presque envie d'affirmer le contraire. De lui faire remarquer qu'elle se trompe. Que je n'ai pas peur de ce que ça pourrait donner ni rien. Cinthia est une forte tête. Je pense donc pouvoir affirmer que j'ai connu pire qu'Opale elle même. Même si c'était sans doute plus supportable avec mon ex, puisqu'elle était ma femme. De la part d'Opale qui n'est que de passage et qui a beaucoup d'autres défauts, c'est autre chose quand même. C'est à dire ? Tu chercherais tous les moyens possibles de me rendre dingue ? Ou tu te la jouerais niaiseuse pour m'emmerder ? Non, vraiment, je serais curieux de savoir. Mais j'imagine mal Opale se la jouer gamine amoureuse avec petits surnoms à la clé et tout ce qui va avec. Pourtant bien capable de le faire uniquement pour me foutre en rogne.

J'ai beau être conscient de la connerie de mon geste quand je la fais basculer dans le lit étroit pour reprendre le dessus sur elle, je le fais quand même. Je ne sais pas à quoi je joue moi même. A croire que ça m'amuse de jouer ainsi avec le feu. Que j'ai envie de me faire du mal alors que je sais bien que, depuis quelques temps, j'éprouve une certaine forme d'attirance pour elle. Disons qu'on peut difficilement demeurer froid devant elle. Un physique agréable qu'elle sait mettre en avant. Si seulement elle m'avait repoussé ou avait au moins tenté, sans doute que je l'aurais tout de suite libérée. Mais elle remue pour enrouler ses jambes autour de mes hanches. J'ai le coeur qui s'emballe de façon furieuse dans ma cage thoracique et mon regard qui se voile de désir. Et la respiration qui se coupe un court instant. Je suis officiellement perdu quand elle prend la parole. J'ai l'impression d'entendre une véritable invitation à autre chose qu'à la buter.

Putain... Je jure rien qu'une seconde avant de fondre sur ses lèvres. Encore une fois sans plus réfléchir. Parce que je sais que c'est très con ce que je fais et que je vais le regretter. Mais que dans l'instant, bon sang, j'en meurs d'envie. De goûter à cette bouche contre laquelle j'échoue. De mes dents qui taquinent et de ma langue qui fouille. Ma main jusqu'alors sur sa gorge, remonte quelque peu pour se glisser sous son menton et ainsi lui faire légèrement basculer la tête en arrière pour approfondir davantage encore ce baiser brûlant. Que je vais regretter bientôt, oui. Mais dont je profite encore. Incapable de m'en empêcher à présent que je découvre la douceur de ses lèvres et la pression de son corps contre le mien. De ses jambes surtout, enroulées autour de moi. Qui m'enserrent et me retiennent captif. Je suis sans doute même en train de profiter en sachant très bien qu'elle va me repousser et certainement me remettre à ma place comme elle seule sait si bien le faire.
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyVen 22 Déc - 22:49

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Il porte la sentence sur lui, en lui. Si mes réactions à moi, ne sont plus réellement mesurées depuis quelques instants, les siennes sont démesurées par rapport à ce que j’imaginais. Et plutôt que d’essayer de lire les signes, les indices que son corps pourraient me laisser, c’est ce qui se passe dans ses yeux qui me captivent. La façon qu’ils ont de virer d’une nuance à une autre, parce que l’ambiance autour tourne. Comme si l’orage était en train de monter dans ses yeux, que la tornade commençait à faire tourner les nuage, prête à se former et tout emporter. Ce qui se prépare est violent et intense, ça ne fait aucun doute. Il y a de l’électricité qui agite l’air. La sensations d’étincelles d’anticipation qui s’installent dans mon ventre. Et, la seule chose que ça m’évoque, c’est celle d’une réaction chimique. Quand le froid rencontre le chaud. Quand la pluie tombe sur le sol chaud. La sentence, elle s’échappe de ses lèvres dans un juron qui scelle nos destins à peine sorti de sa bouche.

Je me liquéfie quand sa bouche se fracasse contre la mienne avec une violence maîtrisée, et pourtant exquise. Je m’entends gémir, et il en profite pour laisser sa langue vagabonder. Parce que, même pas en rêve que je le laisse prendre le dessus, la mienne engage doucement un corps à corps alors qu’il se donne les moyens d’aller explorer plus loin, me forçant à me cambrer sous la pression de sa main, mon corps qui heurte le sien encore un peu, qui trouve une proximité différente de celle qu’on avait il y a encore quelques minutes. Et ce n’est pas assez.

Je suis incapable de déterminer clairement ce qu’on est en train de faire, et pourquoi on le fait. Rien n’a de sens, ou de logique. C’est une pulsion divine, qui part de l’intérieur et secoue l’être entier. L’évidence, il m’en faut plus. Sa main sur mes poignets est un obstacle à mes désirs immédiats. J’essaye de le lui faire comprendre gentiment, essayant de les libérer, tapant doucement contre sa main. Mais, parce que, j’ai peur que ça ne soit pas assez, je pousse aussi mes lèvres contre les siennes, avant de mordre doucement dans sa lèvre pour réussir à nous séparer, pour que je puisse prendre une bouffée d’air. Mais pas que.

« Lâche-moi. Laisse-moi jouer à armes égales. S'il te plaît. » Je lui souffle ça d’une voix douce, presque un murmure entre nous deux. Mes yeux cherchent les siens, plutôt pour le rassurer. Être à égalité, pour que la responsabilité soit autant la mienne que la sienne, que personne ne puisse accuser l’autre. Parce que pour le coup, ça ne me viendrait même pas à l’esprit, là tout de suite, de l’accuser d’autre chose que d’attiser la braise sans se donner l’occasion ou les moyens de rallumer le feu qui m’anime habituellement. Laisser les flammes nous brûler, nous consumer jusqu’à ce qu’on manque d’air, et qu’il ne reste plus rien.  Rien que la sensation d’avoir été réduits en atomes dansants dans la pénombre.


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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptyVen 22 Déc - 23:19

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J'ai passé tant de temps à la voir comme une véritable emmerdeuse -sexy, oui, mais une emmerdeuse quand même- que je suis passé outre l'attirance que j'aurais pu plus sérieusement ressentir. A présent, j'y fais face de la façon la plus brutale qui soit. Son corps pressé beaucoup trop fort contre le mien, m'arrache quelques frissons et fait palpiter mon coeur nettement plus vite. Comme ce baiser échangé qui achève de faire fuir la raison et la logique de mon esprit. Le gémissement qui échoue au creux de mes oreilles, c'est un foutu feu vert pour moi. Rien n'est là pour me faire ralentir. Ou me faire penser qu'elle est contre ce baiser et qu'elle regrette ses provocation. Surtout pas ses jambes qui semblent me maintenir pleinement captif. Vouloir me retenir aussi longtemps que possible. Nul besoin de me prier. J'accepte sans l'ombre d'une hésitation.  J'insiste plus encore tandis qu'elle même me rend mon baiser. De sa langue qui bataille avec la mienne. Qui la provoque, la caresse, la fuit, s'enroule autour avec sensualité.

Consciemment ou non, mon corps suit le mouvement du sien quand elle se cambre. Se tend à la recherche d'un supplément de contact que je lui offre sans l'ombre d'une hésitation. Cherchant à me coller plus sérieusement à elle. A vouloir faire fusionner nos corps l'un contre l'autre. Si fort, que je suis certain qu'elle peut sentir les battements frénétiques de mon coeur qui a tout l'air de vouloir s'échapper de ma cage thoracique. Je perds pied et j'en demande encore. J'en demande plus. Je suis à bout de souffle quand elle libère ses lèvres de la pression incessante des miennes. Je n'ai pas dans l'idée de fuir dans l'immédiat, plus conscient du fait qu'elle pourrait souhaiter tout arrêter avant que ça n'aille trop loin. Je suis perdu dans une brume qui me laisse pantois, paumé et incertain de tout.  Mais qui me laisse quand même réaliser à quel point j'ai envie d'elle.  C'est ma seule certitude à cet instant très précis.  

Encore un petit temps d'arrêt avant que je ne comprenne ses mots. Sa requête soufflée à voix basse. Je suis trop perturbé par la morsure de ses dents sur ma lèvre inférieure. Et je lève brièvement le regard en direction de ma main qui maintient toujours les siennes captives. Semblant ne réaliser que maintenant le fait que je la retiens toujours. Ce qui ne dure pas plus longtemps. Je la libère et ramène mes doigts dans ses cheveux. Qui glissent tout de suite dans ses mèches blondes et emprisonnent avec une douce fermeté. J'ai encore le regard accroché au sien, pour me rassurer sur le fait qu'elle ne regrette vraiment pas et n'a pas l'intention de me pousser hors du lit trop rapidement. Alors que je ne rêve moi même que de son corps contre le mien et de nos langues liées. Mes dents, d'ailleurs, s'accrochent à sa bouche. Tirent doucement sur sa lèvre inférieure avant de glisser sur sa joue puis l'arrête de sa mâchoire que je mordille avec plus de douceur. Avant de revenir à sa bouche que j'embrasse de la même façon profonde et fiévreuse, que précédemment. J'ai beau eus être conscient d'une certaine attirance à son égard, un attrait réel, à aucun moment je n'ai imaginé que la chose prendrait une telle tournure. Aurait un tel impact. Une telle force. C'est explosif. De la façon la plus agréable qui soit.
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptySam 23 Déc - 0:47

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Sa main libère les miennes, et la liberté à une saveur que je ne pensais pas lui trouver: celle de la douceur. Celle de ses cheveux d’abord, puis celle de sa peau sous mes doigts. Et putain, quand j’y pense, ce que je ressens maintenant sous mes doigts n’a rien à voir avec ce que j’avais sous mes doigts quand je l’effleurai timidement du bout des doigts alors que nous discutions. Non, là, je laisse mes mains explorer pleinement, que ce soit la pulpe de mes doigt, où le plat de ma paume. L’idée même d’avoir les dessins de sa peau transférés sur la mienne me poussent à appuyer plus fort, l’une dans son dos, dans le creux de ses reins, l’autre, là où je sens son coeur battre. Et si j’osais, je dirais qu’il bat pour moi. Je ferme les yeux quand ses dents quittent ma mâchoire, surprise que ses lèvres reviennent à l’assaut des miennes, m’arrachant à toute pensée cohérente alors que je n’existe plus que pour répondre à ses désirs, probablement.

Je le pousse doucement, mes mains contre son torse, poussée par mes propres envies. Juste un peu, il n’a pas besoin d’aller loin, juste de me laisser l’espace pour respirer. Je lui ai demandé de me laisser jouer à armes égales, et pourtant, j’ai l’avantage de sa peau sous mes doigts. Je lâche la prise de mes jambes autour de ses hanches, romps le contact de mes mains sur sa peau. Mes yeux, par contre, refusent de lâcher les siens. « Pousse-toi. » Je suis déjà à le pousser gentiment pour le laisser reprendre sa place contre le moelleux du lit, alors qu’à peine détachée, assise de dos à lui, j’ai déjà mes mains qui agrippent l’ourlet de mon t-shirt avant de le faire passer par-dessus ma tête, laissant mes cheveux chatouiller mon dos presque totalement nu. Le frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale me fait tourner la tête pour le regarder par dessus mon épaule. Je sais que je lui lance un sourire sauvage, alors que je suis déjà à approcher de nouveau, comme une lionne en chasse en pleine savane. Une approche à quatre pattes vers la proie qui se retrouve bientôt sous mes yeux, sous mon propre corps. Et plutôt que de retourner goûter à ses lèvres, je me laisse le temps de goûter aussi sa peau découverte et offerte, de son nombril au creux entre ses clavicules, la naissante de son cou.

Retrouver ses lèvres, que les miennes effleurent. « Egalité. » Ou presque, parce que, je comptais pas non plus complètement me déshabiller. Le laisser faire, si il en a envie. Pour le moment, je veux juste ressentir ses doigts, son corps contre le mien, avec une nouvelle limite en moins. Pour le reste, étrangement, on a encore le temps. Parce qu’à la différence des autres, tout ce qui se passera ici, je devrais l’assumer après, et ça aura des conséquences différentes que de se réveiller dans le lit de quelqu’un demain. Lit dont je m’échappe habituellement sans un mot. Parce que, demain, il sera toujours là. Parce que, jusqu’à nouvel ordre, d’ailleurs, il n’y aura que lui dans ma vie. Alors, autant prendre le temps de se découvrir, qu’importe la façon de le faire, et le temps que ça prend. Je préfère largement passer ce qu’il reste de la nuit à découvrir ses réactions à mes désirs, prendre le temps de les collectionner sans pour autant nous faire tomber les abîmes de façon rapide et inconsidérée. Le danger ici, c’est de tomber au point de se faire assez mal pour ne pas se (le) pardonner. Alors, volons au-dessus de la terre, qui menace de se fissurer au moindre dérapage pour nous envoyer tout droit dans les enfers.


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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptySam 23 Déc - 1:18

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Un soupir m'échappe de façon instantanée quand les doigts fins glissent dans mes cheveux et errent un moment. Je frissonne à ces caresses pourtant simples. Les paupières baissées pour savourer tout à fait chaque petite chose affolante que je ressens. Qu'elle me fait ressentir.  De nouveau, je ne peux résister à la folle tentation de l'embrasser à en perdre haleine.   Je l'embrasse comme si c'était une question de survie. Que sans ça, j'en viendrais à manquer d'air.  C'est trop passionné pour être mesuré. Une folle réponse à un désir impérieux. Qu'elle me rend sur les mêmes tonalités.  Ca m'affole presque de lire dans ses yeux le même désir que celui qui court dans mes veines. Qui s'insinue sous ma peau. Qui fait même naître la chaire de poule partout où ses doigts glissent et se pressent. J’atterris sur le matelas, le regard toujours rivé sur elle. A demi allongé sur le flan, en appuie sur un coude.

Et je crois que je frôle la syncope aussitôt que je réalise ce qu'elle est en train de faire. Ses doigts qui glissent sur l'ourlet de son tee shirt. Et les centimètres de peau qui se dévoilent trop vite ou trop lentement, je ne sais plus trop. Je ne bouge pas. Je préfère la dévorer du regard. Observer la cascade de cheveux blonds qui caresse la peau nue de son dos, avant qu'elle ne tourne le visage pour m'observer par dessus l'arrondi délicat de son épaule. Féline, elle s'approche de moi et je me rallonge tout à fait sur le dos pour l'accueillir de nouveau contre moi. Je gronde sous ses baisers qui remontent le long de mon corps. Mes doigts partent déjà à la conquête de sa peau nouvellement dévoilée. Si je veux bien prendre mon temps pour apprécier correctement chaque minute de cette étreinte qui aura forcément quelques conséquences, je ne tiens pas non plus à lui offrir le contrôle complet sur tout. Je m'efforce de ne pas errer tout de suite du côté de sa poitrine, pour m'en prendre directement au reste de ses fringues que j'ai tôt fait de lui ôter.

Ce n'est que lorsqu'elle est entièrement nue, que je l'attire à moi pour de bon. L'incitant à s'installer à califourchon sur moi, sur une érection que je serais bien idiot de vouloir dissimuler, mes larges mains empaumant sans mal ses fesses. Mains que je fais finalement remonter avec lenteur. Qui glissent sur la cambrure de ses reins, s'aplatissent pour recouvrir une plus large surface de sa peau sur toute la hauteur de son dos. Dans le même temps, je fais courir mes lèvres sur sa peau délicate  sur sa mâchoire puis au creux de son cou. Je m'y installe un moment. Dans la chaleur et dans son parfum délicat. Une vraie bouffée de son odeur concentrée juste là, planqué sous ses cheveux. Là où je peux mordiller la peau fine de son cou. Je fais encore courir mes paumes puis le bout de mes doigts dans son dos pour me rassasier du moindre frisson que ça pourrait lui provoquer. Avant de finalement ramener mes mains entre nos corps. Directement sur sa poitrine que j'empaume de la même façon que je l'ai fait avec ses fesses. Je cherche à apprendre par coeur les courbes et les creux de son corps. A apprendre aussi ce qui la fait plus ou moins réagir. J'écoute ses soupirs, ses gémissements, ses halètements. Je me concentre sur la moindre petite réaction arrachée à son corps. Jusqu'au frisson le plus minime qui soit. La moindre petite crispation d'un muscle.
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MessageSujet: Re: falling, falling, for the diamonds at night.   falling, falling, for the diamonds at night. - Page 3 EmptySam 23 Déc - 23:56

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Le reste de mes fringues rejoint rapidement mon t-shirt qui gît sur le sol, et je suis surprise de la rapidité et la détermination dont Suileabhan a fait preuve les concernant. Tout ce que j’en retire, c’est qu’il en a autant envie que moi, si ce n’est pas plus. Ça me rassure, au point de le laisser prendre le contrôle sans chercher à intervenir plus pour le moment, quand il ne me laisse aucun autre choix que d’aller constater l’effet que je lui fais alors que je prends place sur lui. Aussi con que ça puisse paraître, j’affiche un sourire vaniteux alors que je ne recule pas, au contraire, je m’installe avec un certain plaisir, gigotant pour ressentir la friction du peu de textile qu’il reste sur son corps à lui contre ma peau, deviner exactement l’ampleur des dégâts qui semblent s’étendre dans son pantalon.

L’autre surprise, réelle, ce sont ses mains. Ses mains, que j’ai vu faire un tas de choses, que j’ai déjà imaginer faire un tas de choses. Mais la réalité, c’est qu’elles sont différentes de tout ce que j’avais pu imaginer. Sans se mentir, Suileabhan n’a pas une carrure démesurée, mais il est grand, il cultive son physique sans non plus vouloir rester bloqué dans les portes. Ses mains sont à son image. Grande, avec une certaine fermeté. Maintenant qu’elles se posent sur ma peau nue, contre mes fesses, j’ai la sensation d’être une poupée à sa merci. Je suis grande pour une femme, mais terriblement menue. Et ses mains qui se pressent contre ma peau me font remarquer qu’au final, je lui offre peu de surface à explorer. Il s’en contente très bien, et moi aussi. Surtout quand il explore de ses mains et de ses lèvres, me forçant à me cambrer, juste pour me colleur peu plus à lui, pour sentir la pression de sa paume chaude contre mes seins dressés pour les rencontrer et se laisser apprivoiser. Le gémissement arraché comme une supplication, parce que, la combinaison de ses lèvres et des mains devient un peu plus présente.

Je déteste me laisser aller aussi facilement à des réactions pour si peu. Parce que, ça fait de moi quelqu’un de faible, et ça, c’est hors de question. Alors, encore une fois, je pousse, mes mains contre sa peau. Faisant claquer ma langue, alors que je secoue ma tête doucement de gauche à droite. Non, pas question que tu commences à me faire perdre la tête. Ça, c’est mon rôle. Et je pousse encore plus fort, pour nous faire retomber contre le matelas. Mon corps sur le sien, et je m’échappe après un baiser furtif sur ses lèvres.

Chemin inverse, le bout de ma langue goûte à sa peau de haut en bas, alors que mes cuisses se frottent l’une à l’autre dans l’espoir de faire attendre un peu le besoin impérieux de contact. Mes mains qui suivent ma langue, et accélèrent un peu pour buter contre l’élastique de son jogging alors que ma bouche épouse le début de cette ligne de la ceinture d’Apollon. L’anticipation doit faire briller mes yeux, que je lève pour rencontrer les siens, alors que je suis à tirer l’élastique pour le débarrasser du tissu en trop. Il le sait maintenant, c’est oeil pour oeil, dent pour dent. J’ai son corps nu sous les yeux, sous les mains, et je ne peux m’empêcher de passer ma langue sur mes lèvres avant de les mordre, parce que j’ai déjà les mains qui courent sur ses cuisses, trop vite, pour aller saluer son érection. Juste pour l’effleurer, avant de m’y attarder un peu plus. Ce n’est absolument pas là que je compte m’arrêter. Avant, pourtant, je me dis que je ne peux pas être irresponsable. Non, j’ai pas peur qu’il me fasse un gosse, pour ça, j’suis protégée mieux que les 3/4 de la population américaine de base qui pense qu’une pilule c’est ultra efficace alors que les oublis sont ultra fréquents. Moi, aucun oubli puisque je l’ai littéralement sous la peau un petit bout de temps, parce que les gosses, c’est clairement quelque chose que je veux éviter. Pour le reste, par contre. « T’es clean? » C’est pas la question la plus romantique du siècle, mais j’en ai rien à foutre à foutre, maintenant que je le tiens entre mes mains, presque au bout de mes lèvres. Je ne vais pas commencer à faire de la poésie, car on ne peut pas me permettre un malentendu.


Dernière édition par Opale McMahon le Dim 24 Déc - 15:01, édité 1 fois
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