Séjour en amoureux sur la comète (PV Bambi)

Bambi allait mal.

Orpheus ne savait pas trop pourquoi exactement, ni comment expliquer pourquoi il le savait, si ce n'était que la biquette était moins réactive, moins souriante, plus triste que d'habitude. Il avait tenté d'être présent le plus possible, moralement quand il ne pouvait pas physiquement, par des petits sms de temps à autre, par des tentatives d'attention. Et peut être que ca avait marché sur le moment mais au bout du compte, il finissait par se trouver inutile et cela lui faisait mal au coeur.

Sans compter que depuis sa "promotion" (il n'avait pas trop compris ce qui s'était passé à ce niveau là d'ailleurs ? Qu'est ce qu'il s'était passé ?), Bambi avait moins de temps à lui accorder. Aussi, quand un mystérieux coup du hasard, incarné par un généreux client, lui avait refilé cette "offre", il n'avait pas hésité une seule seconde. Il était allé piocher dans ses économies-spéciales-réservés-au-fauteuil-de-ses-rêves sans le moindre remord, avait pratiquement OBLIGE Bambi à laisser son travail deux malheureux jours afin qu'il l'embarque quelque part et avait fait pour lui sa valise avec ses papiers.

Et donc, le matin du jour J, il l'avait levé de son lit aux aurores, direction l'aéroport. Et ensuite avion puis bus pour rejoindre le lieu rêvé et à ce moment précis, alors qu'ils étaient assis dans le bus, lui dans son fauteuil, le valide sur un siège incomfortable, il se dit que son idée de surprise trop romantique était sérieusement en train de tomber à l'eau vu qu'il devait déjà avoir deviné où ils se rendaient. Aussi marmonna-t-il :

-Faisons comme si tu ne te doutais absolument pas de où on va s'il te plait.

Et ce afin qu'il puisse faire un merveilleux "TADAM !" quand ils arrivèrent aux portes... de l'hôtel. Dans sa tête, il aurait dû le faire devant le château de Cendrillon, dans une merveilleuse vision magique de ce parc féérique sauf que la réalité n'aimait pas trop ses plans.

-Nous allons passer un merveilleux séjour à Disney World dans ce merveilleux hôtel Pirates des caraïbes. Et donc, dès qu'on a la clé, on va pouvoir poser nos affaires dans notre splendide chambre accesible aux fauteuils roulants et ensuite, en attendant l'ouverture du parc, faire ce que tu veux comme... se reposer ou aller à la piscine ou aller dans le monde fantastique du capitalisme des magasins.

Il essayait de vendre son séjour de rêve du mieux qu'il pouvait mais ne pouvait s'empêcher de laisser quelques piques de sarcasme transparaitre. Il ajouta tout de même d'une voix moins assuré :

-Ca te plait ?

Car c'était surtout ça le but recherché. Que cela lui plaise. Et surtout, que cela lui remonte le moral, au moins pour deux jours.

La fatigue se fait toujours plus grande, plus immense, comme une ombre qui prendrait toujours plus de place sur son âme, pompant toute son énergie. S'y est ajoutée la colère et l'inquiétude, le manque d'amour qui explose dans son crâne et Kendall. L'alcool qui glisse souvent dans ses veines aussi, cet alcool qu'il deteste tant et qui pourtant lui donne l'impression de laver ses souvenirs de Chad, Chad qui l'a laissé, le cœur déchiré, comme tous les autres. Et c'est probablement plus cet état pathétique que son job en lui-même qui le pousse à moins voir son petit ami, ce qui ne le fait que culpabiliser encore plus.

Bambi n'a donc pas hésité avant de poser ses deux jours, d'autant plus qu'il savait qu'Orpheus n'aurait pas lâché le morceau si il était venu à être réticent. La curiosité le piquait tout autant que l'excitation du voyage, et l'émoi de voir que quelqu'un ici se préoccupait encore de lui. Il a fait ses bagages comme Orpheus l'a indiqué et les voilà partis aux aurores, direction l'aéroport. Et même si la biche reconnaît le chemin, il a bien du mal à y croire, si bien qu'il ne fait que hocher la tête à la demande de son petit ami, ne voulant de toute façon rien dire avant d'être réellement sûr et certain de leur destination.

Lorsque l'hôtel apparaît sous ses yeux, bel et bien décoré à l'effigie de Pirate des Caraïbes, il n'arrive toujours pas à y croire, malgré le tadam retentissant de son petit ami. Ce n'est qu'à la longue explication qui suit qu'il comprend réellement où Orpheus l'a emmené, par il ne savait quels moyens, et l'attention vient littéralement lui tordre la poitrine. L'amour pour l'être qui se tenait devant lui, l'air inquiet à l'idée que ça ne lui plaise pas, prend tellement de place dans le cœur de la biche qu'il a soudainement l'impression d'étouffer. Et en réalité, c'est le cas. Les sanglots remontent le long de sa gorge, les larmes roulent sur ses joues. Fatigué, si fatigué. Et tellement ému. Il avait le meilleur petit ami du monde et il se sentait encore plus coupable pour tout le reste. Pour ses conneries. Pour son incapacité à se contenter de cet amour-là. « Merci... C'est tellement... Parfait... Merci... » Il porte sa manche à ses yeux pour s'y cacher, essayer d'effacer ses larmes. « Jt'aime... Merci... » Il renifle, papillonne des yeux et lui sourit finalement en attrapant leurs bagages. « On peut y aller. » Il allait s'amuser, aimer et oublier tout le reste durant deux jours. Il se le promettait.

Orpheus avait tenté d'anticiper les émotions et réactions de Bambi mais n'avait jamais été trop sûr de ce qui allait réellement se passer. Cependant, une chose était sûre, les crises de larmes n'avaient jamais JAMAIS jamais été prêvues. Aussi quand il vit son petit ami fondre en pleurs, sa première réaction fut de paniquer. Ah ? Que se passait il ? Qu'avait il donc fait de mal ? Est ce que la biche n'aimait pas le parc ? Etait elle traumatisée de Disney ? Avait elle secrètement peur de Mickey (Ce qui aurait été compréhensible, cette chose était objectivement flippante) ? Sa mère était elle morte dans ce parc ? Ah oui non, mince, elle était encore en vie. Alors quoi ? Est ce que la biche est un rouge en déguisement ? Quoi donc ?

En tout les cas, il roula le plus vite que possible au pied de son ami (mais pas sur ses pieds tout de même) et fut quelque peu soulagé quand il l'entendit parler. Ouf, c'était des larmes de joies. Oh mon dieu, il pleurait de joie, cela voulait dire que cela lui plaisait. Et même beaucoup. Et même qu'il était émotif ! Hourra ! Le romantisme avait gagné ! Toutes ces heures à rechercher sur son internet lent de fin de mois comment faire un week end en amoureux à Disney World avait enfin payé. Et s'il aimait cela, il aimerait encore plus le reste probablement !

Aussi, quand son copain finit par sécher ses larmes, le regarder, prendre ses bagages et dire "on y va", il ne put s'empêcher de sourire comme un niais. Au fond de lui, un petit Orpheus faisait la danse de la joie pour son succès. Il expliqua donc :

-Alors, j'ai reçu un sms dans la navette pour me dire le numéro de la chambre mais je n'ai aucune idée de comment ça marche donc il faut mettre la main sur quelqu'un à la réception.

A la réception cependant, la personne qui les renseigna leur indiqua qu'ils étaient déjà censés avoir la clé qui était... un bracelet. Orpheus ouvrit de grands yeux. Il avait déjà eut grande peine à comprendre que c'était leur ticket d'entrée alors que c'était une clé. Il se sentait soudainement comme un vieux pépé qui ne comprenait plus rien à l'informatique et se demanda comment il avait pu passer à côté d'un détail pareil. Il en profita tout de même pour demander où se trouvait leur chambre vu que l'hôtel était bien plus grand qu'il ne le pensait. Il reçu un plan en cadeau -mon dieu cet hotel avait un plan- qui leur fit ressortir du bâtiment et marcher un peu pour aller jusqu'en Jamaïque. L'intérieur de l'extérieur de l'hôtel était bien décoré, plus que ce à quoi il s'attendait. Tout était dans le thème des pirates, il y avait une large étendue d'eau avec des faux cannons. Et même, tout au loin, il aperçu la piscine avec ses jeux d'eau.

-Regarde Bambi ! Elle est là bas. Et elle semble ouverte. Faudra qu'on y fasse un tour.

(Oui car, si vous vous posiez la question, les Orpheus flottent. Ils ne peuvent pas utiliser leur jambe mais ils flottent. Bon après mettre un Orpheus inexpérimenté dans une piscine olympique ne serait pas une bonne idée mais une petite de loisir, si Bambi restait à côté, cela passerait surement. Au pire ils verraient. ). Ils finirent finalement par arriver à leur chambre et Orpheus sortit les bracelets, donnant le sien à Bambi avant d'ouvrir la porte. La chambre était sur le thème des pirates mais ce fut la chose la plus drôle qu'il eut jamais vu. Il fit sa petite infection des lieux, approuva la salle de bain et tenta de se mettre sur le lit. C'était la première fois qu'il ne dormait pas dans un lit d'hôpital depuis longtemps. Et il serait avec son amant cette nuit dans un lit deux place, hi hi hi. D'ailleurs son amant...

-Et du coup, tu as réfléchi à quoi faire maintenant, en attendant que les parcs n'ouvrent ?

Bambi avait toujours du mal à croire que Orpheus avait tout cela pour lui. Il admire encore l'hôtel devant ses yeux, bouche bée, même lorsqu'ils se mettent à avancer pour aller s'installer à leurs chambres. Il écoute les recommandations d'Orpheus et hoche la tête, les yeux à l'affut de la moindre décoration tout le temps qu'ils passent à chercher l'accueil. Enfin, la réception leur explique que la clé était en fait les bracelets qu'ils possédaient normalement déjà, et Bambi ne peut s'empêcher de pouffer de rire devant la tête de son petit ami à cette annonce. Cet hôtel était définitivement bourré de fric, pour avoir des clés en bracelets électroniques. Et ça lui plaisait. Beaucoup.

Il laisse Orpheus les guider, plan en mains, jusqu'à leur chambre, lui continuant à admirer la décoration du lieu. Il tourne la tête vers la piscine et hoche énergiquement la tête. « Ouaiiis quand tu veux! » Ça sera très romantique, ce moment piscine, avec Orpheus au creux de ses bras. Il aime beaucoup l'idée. Arrivés à leur chambre, il attrape le bracelet et l'enroule autour de son poignet, pénétrant alors dans la pièce pleinement décorée par son thème de la piraterie. Bambi parcourt chaque détail du regard en déposant les bagages. Il grimpe alors sur le lit aux côtés de son petit ami - putain, c'était pas légal d'être aussi confortable. « Une sieste. On a pas idée de se réveiller aussi tôt un week-end. » Bah oui, lui habituellement il dormait jusqu'à 14h voir plus alors ça bouleverse un peu son rythme.

-Une sieste. On a pas idée de se réveiller aussi tôt un week-end.

Orpheus le regarda un instant avant d'éclater de rire devant cette phrase.

-Et après c'est moi le pépé. Mais okay, faisons la sieste, je vais juste mettre un réveil.

A quel heure ouvrait le parc déjà ? Il lui semblait qu'ils avaient encore une heure à attendre, vu qu'il n'était que huit heures et des brouettes. Mais il fallait compter le temps de refaire le chemin en sens inverse pour prendre le bus... et en même temps, ils n'étaient pas pressés. Pratiquement tous les parcs fermaient à 21h et même certains plus tard car ils avaient leur réservation dans un hôtel qui leur donnait droit à des heures supplémentaires. Un rapide coup d'oeil à son téléphone lui confirma son point. Il avait aussi accepté l'idée, en prenant ses billets, qu'ils ne pourraient pas tout voir parce qu'avec neufs parcs, ce n'était juste pas humainement possible. Il lui semblait que même un parc leur prendrait une bonne partie de la journée et il n'avait pas envie que leur week end spéciale ne devienne une course à faire chaque attraction. Ils feraient ce qui leur plairaient, ou plutôt, ce qui plairait à Bambi.

Il mit donc son réveil sur huit heures cinquante. Cela suffirait amplement pour que la biquette puisse dormir et se resourcer. Et d'ailleurs, vu qu'elle s'était mis à en parler, Orpheus remarqua que lui aussi était un peu fatigué. Il positionna un peu mieux son corps, ferma les yeux et se laissa crouler sur le sommeil. Juste cinq minutes...

Un bruit strident le réveilla en sursaut. Oh mon dieu, quel heure était il ? Il attrapa son portable à tatons et se rendit compte qu'il était cinquante deux. Cela faisait deux minutes que son alarme sonnait et il ne l'avait pas entendu. Il n'osait imaginer ce qui se serait passé s'il ne s'était pas réveillé. Et en même temps, il n'aimait pas ce stress soudain qu'il s'infligeait. Il devait passer un week end calme et reposant et tranquille et romantique avec sa biquette, pas se stresser toutes les cinq minutes. Il inspira un grand coup pour faire partir ce vilain stress et embrassa doucement le bel endormi.

-Biquette, il faut se lever. On va prendre la navette pour aller au parc.

Ils passeraient une bonne journée, il le fallait. Pour remonter le moral de Bambi. Il fit un grand sourire, se traîna sans jambe jusqu'à son fauteuil et ajouta :

-Je propose qu'on aille au parc principale en premier. On verra dans la navette ou à l'entrée du parc par quoi on commencera exactement.

Il avait choppé un plan du parc à la réception de l'hôtel, qui l'attendait sagement dans sa poche. Il avait tout prévu, était paré. Ils pouvaient y aller !

-A moins bien sûre que tu ne préfères quelque chose d'autre ?

Il fallait demander. Orpheus ne voulait pas donner l'impression de tout commander.

Bambi se glisse sur le matelas confortable avec un petit soupir d'aise. C'est qu'il n'avait pas pris le pire des hôtels en plus, Orpheus. Il se demande déjà comment il pourrait lui remercier, ça lui paraissait tellement énorme tout ça. Il sent après quelques instants son petit ami s'installer tant bien que mal à ses côtés, sûrement qu'il mettait le réveil pour les attractions de tout à l'heure. Il avait tellement hâte. Il vient chercher ses doigts, les serres fort, et pour la première fois depuis ce qui lui semble être une éternité, il s'endort avec le sourire aux lèvres.

Le bruit strident du réveil le sort de ses songes dans un sursaut. Il papillonne des yeux, totalement perdu face à l'endroit où il était, car ce n'était absolument pas sa chambre, à moins qu'un pirate n'ait décidé de l'envahir pendant son sommeil. Les précédents événements lui reviennent en tête et cela le réveille d'un seul coup, ou plutôt ce sont les baisers d'Orpheus qui le réveillent en réalité mais chut, ça fait niais. Il s'étire un bon coup, se frotte les yeux comme un enfant avant de bondir du lit. Son copain s'installe dans son fauteuil pendant que Bambi remet un peu ses boucles en place, ses chaussures à ses pieds et qu'il se retourne vers lui. « Non moi ça me va parfaitement ! Par contre je veux faire des manèges qui font peeeeur. Et essayer d'avoir des photos avec les personnages du parc, non ? Roooh et je veux trouver une peluche Bambi. » Il pouffe comme un idiot à cette idée, avoir une peluche de lui, enfin il va l'offrir à Orpheus plutôt, ou peut-être à Kendall, ou... Non, pas à Chad, faut pas penser à Chad, il n'a pas le droit d'être triste ce week-end, son petit ami a fait trop de choses pour lui.

Il lui ouvre la porte et le laisse passer, le laissant les guider dans les couloirs de l'hôtel pour trouver le passage de la navette. Il doit attraper les poignets du fauteuil d'Orpheus pour y monter, car même si les installations étaient en grande partie faites pour les fauteuils roulants, c'était toujours plus facile d'être à deux dans ce cas. Il s'installe à ses côtés et le regarde déplier le plan, les yeux brillants. « Aloooors... »

-Non moi ça me va parfaitement ! Par contre je veux faire des manèges qui font peeeeur. Et essayer d'avoir des photos avec les personnages du parc, non ? Roooh et je veux trouver une peluche Bambi.

Ah ah ah. C'est tout ce dont Orpheus pouvait penser à l'instant. Un rire nerveux interne, alors que tout ce qui pouvait mal se passait défilait en lui. Les manèges qui font peur, ce romantisme absolu. Qui nécessitait un transfert de véhicule. Ah ah ah. Le plan du parc avec la liste des petits pictogramme clignotait dans son esprit. Ne pas y penser, ne surtout pas y penser. Et puis les personnages disney. Vu la saison (fin juin), ils devaient être pris d’assaut et y avoir une longue queue. JOIE. Il n'y avait que la peluche qui était amusant. Mais il garda cela au fond de sa tête et sourit juste grandement tandis qu'ils quittaient la chambre.

La biquette voulait sa mort.

L'hôtel aussi ceci dit, vu combien il fallait rouler pour accéder à l'arrêt de bus. Heureusement que ceux-ci étaient aménagés pour les fauteuils, avec un joli petit espace prévu à cet effet. Il se crispa tout de même en sentant son petit ami lui empoigner les poignets. Heureusement que c'était lui sinon il aurait mordu. La prochaine fois qu'il prendrait le bus, il aurait un petit mot sur le fait qu'il n'avait pas besoin d'aide. Il ne voulait pas briser l'ambiance sur ce moment, aussi ne dit il rien. Le bus se mit à rouler tandis que la biquette ouvrait joyeusement le plan.

-Aloooors...

Ce simple mot, la joie qui se gageait de son visage enfantin.. tout ceci fit pouffer Orpheus et le détendit un peu. Son petit ami était vraiment trop mignon.

-Eh bien, si tu veux des attractions qui vont vite, il y en a un peu partout. A part dans Main Street USA, mais y a aucune attraction là bas, juste des calèches et des magasins.

Du doigt, il pointait la partie à l'entrée et continua :

-Aussi, on peut aller n'importe où et trouver notre bonheur. Mais je pensais qu'on pourrait commencer par fantasyland. Tu sais, pour l'ambiance ?

Juste après le château. Il aurait bien voulu le visiter mais ce dernier était un restaurant, et assez cher en plus. Il avait hésité un long moment avant de craquer et téléphoner. Il se faisait déjà des films sur Bambi et lui dînant sous les vitraux, son porte monnaie saignant sur le bas côté. Malheureusement, tout était déjà complet. Apparemment il fallait s'y prendre plusieurs mois à l'avance. Ses projets avaient donc étés revus à la baisse. Il tut bien évidemment cette partie et finit, tandis que le bus roulait vers leur destination :

-Et ensuite on pourrait aller à Tommorowland tranquillement. C'est là où il y a le space moutain par exemple.

Cela devait surement rentrer dans la définition de "manèges qui font peeeeur" de la biquette. Aussi termina-t-il dans un sourire :

-A moins que tu n'aies d'autres envies ?

HRP renseignements:

Il avait l'impression de retrouver son âme d'enfant depuis qu'ils ont atterri près de Disney World. Les yeux qui pétillent de mille feux, le sourire aux oreilles, il a envie de remercier et d'embrasser son petit ami encore et encore pour cette magnifique surprise, parce qu'on ne lui avait jamais fait une chose pareille auparavant. Il parcourt la carte du regard plusieurs fois, se met à décrire silencieusement chacune de ses parties, chacun de ses numéros comme si il était obligé de l'ancrer dans sa tête. Ses pupilles suivent chaque mouvement de doigts d'Orpheus qui lui indique les différentes parties. Il est vrai que chacune d'entre elles possédaient quelques manèges un peu mouvementés, et il pouffe de rire lorsqu'il s'attarde un instant sur Main Street. « Bah, t'as pas envie de jouer le cow-boy toi ? » Il le verrait bien avec le grand chapeau à la Woody, pourtant. Dommage.

Il tape un peu dans ses mains rapidement comme un enfant surexcité lorsqu'Orpheus aborde Fantasyland. « Ouiiiii ! Faut consulter les horaires pour voir les personnages, il y aura peut-être moins de monde le matin. » Plus ils verraient les personnages tôt et mieux ce sera, surtout au niveau de la foule surtout. La seule foule avec laquelle Bambi était à l'aise, c'était celle du Lumignon. Pour le reste... Et puis il voulait éviter à Orpheus de faire trop d'efforts, il en faisait déjà assez tous les jours à son goût pour lui, il ne voulait pas en rajouter. « Le Space-Moutain est immanquable. » Qu'il confirme d'un hochement de tête. « Non c'est parfait, par contre on pourra aller manger avant Tomorrowland ? Ce resto me tente un peu. » Il montre le Pinocchio Village Haus, qui ne semble pas trop cher mais qui possède des pizzas et autant dire que ça faisait grogner son ventre. Et il préférait manger tôt pour faire plus d'attractions dans l'après-midi.

Le point positif de l'histoire, c'est que la biquette avait l'air emballée par Fantasyland. Ouf. Pendant un instant, il avait eu peur que Bambi ne se moque de lui, ne dise que c'est pour les gamins et préfère autre chose. Parce que c'est vrai que, s'il avait été seul, Orpheus n'y serait peut être pas allé ou en tout cas pas longtemps. Sauf qu'il était avec quelqu'un là, et cela transformait le lieu en endroit romantique. Mais bon, vu que son petit ami demandait de lui même à aller voir les personnages et faire des photos avec... l'handicapé se disait qu'il s'était peut être fait des idées pour rien sur la "maturité" des attractions.

Mais tout ceci partit en fumée quand il tourna la tête. Soudainement, son coeur s'arrêta de battre et ses yeux s'aggrandirent :

-Regarde ! On y est !

Et c'était vrai ! Le bus semblait arriver dans le parking rempli d'autres bus et derrière, tout derrière, on pouvait deviner le haut des grilles. Orpheus se prépara à sortir, pour ne pas gêner et surtout pour être là bas le plus vite possible. Une fois hors du bus, il ne put s'empêcher de sourire comme un idiot, tellement qu'il en avait mal aux joues. La musique niaise et nostalgique raisonnait tandis qu'une voix annonçait :

"Bonjour et bienvenu à DisneyWorld"

Et d'autres trucs après qu'il n'écoutait pas.
Il y avait un peu de monde mais moins qu'il ne l'avait pensé. Peut être que les gens arriveraient surtout l'après midi ? En tout cas, ce n'était pas lui qui allait s'en plaindre ! Vérifiant que Bambi suivait bien, il se mit en route pour les grilles du parc. L'avantage de son fauteuil, c'était que l'entrée personne handicapé était bien plus rapide et que lui et Bambi furent à l'intérieur en un rien de temps. La musique était encore plus forte et l'excitation plus grande. Il se tourna vers son petit ami et demanda :

-Alors, heureux ?

Et comme ils avançaient, ils ne mirent pas longtemps à voir le château de Cendrillon, au loin. Orpheus le pointa en criant :

-En route pour Fantasyland !

Son mouvement de tête fut si vif qu'il en eut presque un vertige. Les yeux de Bambi s'agrandissent alors devant les grilles qui s'élèvent dans le ciel, et se mettent à briller de mille feux ; en cet instant, il ne ressemblait plus à un enfant, il était un enfant. Ils sortent rapidement du tram, et il se retient pour ne pas courir vers l'entrée, se tenant sagement auprès du fauteuil de son petit ami. Il avait mal aux joues à force de sourire mais ça lui faisait un bien fou. L'entrée dans le parc se fit en moins de deux grâce au côté pour les personnes handicapées, et bien vite le château s'éleva devant eux, tirant un « Oooooh » émerveillé à la biche. Il repose son regard sur Orpheus à sa question, et son sourire se fait plus tendre. « Oui... Merci. Vraiment. » Et il n'allait sûrement pas arrêter de le remercier aujourd'hui.

Sur le long et grand chemin menant à Fantasyland, Bambi s'émerveille de chaque chose ; chaque lumière, chaque décoration, chaque attraction qu'ils voyaient au-dessus d'eux était pointé de son doigt alors qu'il bondissait dans tous les sens. Cependant, avant de commencer à choisir quelle attraction ils feraient – ou plutôt, laquelle était la plus facilement accessible pour Orpheus, et si elle leur plaisait – il se dirige tout d'abord vers une sorte de petit stand avec les prospectus du parc. Il y prend celui des personnages Disney et revient vers son petit ami, ouvrant le papier pour le parcourir du regard. « Alooooors... Ah, il y a une séance dans une demie-heure. Tu voudrais voir qui, dis ? Moi j'espère qu'il y aura Dingo. Et Donald ! » Il trépigne déjà d'impatience. « Mmmmh on fait quoi en attendant ? » Il leur faut un truc qui ne prendrait pas trop de temps car une demie-heure passe vite, donc pas de grosse attraction.

Orpheus, le sourire au lèvre, regardait tranquillement son petit ami s'émerveiller de chaque détail. Il semblait ne plus tenir en place mais il pouvait difficilement le lui reprocher : lui même s'agitait dans son fauteuil. Il le suivit du regard quand il alla chercher le planning des personnages. Zut, c'est vrai qu'il n'y avait pas pensé. Peut être devrait il songer réserver pour le petit déjeuner avec les personnages pour le lendemain matin si cela plaisait autant à la biquette. Quand ce dernier revint, il leva la tête pour essayer de voir quelque chose sur le papier. Ils étaient près du chateau, n'est ce pas ? Mais où avait lieu cette rencontre ?

-Mmmmh on fait quoi en attendant ?

La première réponse qui lui vint à l'esprit fut "manger" et il se sentit soudainement goinfre, comme s'il ne pensait qu'à cela. Mauvaise idée, même s'il devrait mettre la main sur une bouteille d'eau. Probablement dans un stand ou une boutique. Bah, il verrait ça plus tard ou sur le chemin.

-Peut être déjà rentrer dans Fantasyland ? Et ensuite, se promener dedans ? Faire du repérage ? Regarder les magasins ?

A cette heure ci, il ne devrait pas y avoir beaucoup de monde vu que tout le monde se dirigeait vers ses premières attractions. Et d'ailleurs, il ne semblait pas y en avoir excessivement tout court. Orpheus croisait les doigts pour que cela dure toute la journée. Il ne voulait pas passer sa vie dans les queue. Ils avancèrent donc vers le chateau et entrèrent à l'intérieur. C'était aussi beau que l'extérieur et il ne put s'empêcher de regarder partout. Son regard se posa sur une porte où pleins de petites filles entrer et cela le fit rire.

-Regarde Bambi, y a un salon de coiffure pour devenir une princesse là.

Le pire, c'était que c'était exactement cela. Il l'avait déjà repéré en faisant les préparatifs. Mais le voir en vrai avait quelque chose de mignon.

-Ca doit être marrant de venir ici en tant qu'enfant, laissa-t-il échapper avec une pointe de nostalgie et de regrets. J'aurais bien aimé.

Cet endroit devait surement être le seul au monde à lui donner envie d'avoir dix ans à nouveau.

Entrer dans fantasyland. Parcourir l'endroit. Prévoir la journée. Rien que de l'entendre, ça tire un immense sourire à Bambi. Il hoche la tête, et se met donc à le suivre tranquillement, ses pupilles parcourant chaque endroit avec des étoiles dans les yeux. Il a envie de tout faire, même les stands pour enfants. Gosse dans l'âme, malgré tout ce qu'il s'est passé. Il est si heureux d'être là, d'être présent, de se sentir enfin mieux, avec Orpheus à ses côtés. Toujours Orpheus. Le seul qui ne l'a pas lâché. Est-ce cela qu'on appelle le véritable amour ? Il ne sait pas. Tout au fond de lui il pense encore qu'il peut aimer, plusieurs fois, plusieurs cœurs à offrir, mais il n'en n'a tout simplement plus l'énergie. Il sursaute, sortant de ses pensées à l'exclamation de son petit ami, et tourne la tête vers l'endroit indiqué, avant de rire doucement. « Ca serait bien pour ma crinière, ça. » Il passe une main dans ses cheveux pour les faire voler en exagérant le geste, pouffant légèrement de sa bêtise. Il n'est pas sûr d'être accepté dans le stand pour autant, cela dit.

Et puis, le ton d'Orpheus change soudainement. Devient plus triste, plus mélancolique, et Bambi lui glisse un regard surpris. Regrettait-t-il son enfance ? Il ne sait pas. Ses doigts glissent longuement le long de l'épaule de son petit ami, doucement, en le frôlant à peine pour ne pas lui obliger à subir un contact fort, et il lui sourit tendrement. « On est tous encore un peu enfant, au fond. Tu ne crois pas ? » Il lui lance un clin d'oeil et reprend sa marche, pointant alors un petit stand de bouffe et boisson du doigt. « On se prend une bouteille d'eau pour tenir la journée ? » Il ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre, à dire vrai. Il s'y dirige pour demander les deux bouteilles, souriant doucement à la vendeuse en lui tendant un billet, avant de revenir vers Orpheus et de lui en mettre une dans les mains. « Hé, je pourrais peut-être prendre ma peluche de suite ? Comme ça le temps passe et on va voir les personnages. Tu crois qu'ils vendent des Bambi à Fantasyland ou j'aurais le droit qu'aux princesses ? » Il commence déjà à s'approcher des magasins en question, pour regarder à travers les vitrine et viser celles qui semblent avoir le plus de peluches dans les rayons.

La réflexion de Bambi le fit rire doucement. Tous encore un peu enfant ? Il ne put s'empêcher de murmurer "Surtout toi biquette" mais son petit ami était déjà plus loin aussi se dépêcha-t-il de le rejoindre. Il le remercia d'un grand sourire à la proposition de la bouteille d'eau et ne fit pas de commentaire sur le fait que la biquette aurait pu payer avec son bracelet. A la place, il bu une grande gorgée et sentit sa gorge s'hydrater.

-Hé, je pourrais peut-être prendre ma peluche de suite ? Comme ça le temps passe et on va voir les personnages. Tu crois qu'ils vendent des Bambi à Fantasyland ou j'aurais le droit qu'aux princesses ?
-Hum....

Dans les préparatifs du voyage, Orpheus avait jeté un coup d'oeil aux magasins et restaurants, juste pour avoir une petite idée. De plus, avec le plan sous les yeux, il avait encore en tête ce qu'il y avait, au moins de manière grossière.

-Ca dépend. C'est vrai que beaucoup sont orientés princesse et tu risques de ne rien trouver. Comme, par exemple, il y en a un où tu peux voir la robe magique d'Aurore qui change de couleurs mais donc toute la marchandise est princesse. Cependant, il n'y a pas que cela. On pourrait tenter celui de Winnie l'ourson mais cela risque d'être limité au dessin animé.

Une idée lui traversa alors l'esprit et il pointa du doigt un chapiteau sur la carte :

-Peut être bien que là, on trouvera un bambi.

L'endroit n'était pas aussi près que certains mais vu qu'ils n'étaient pas pressés et qu'ils avaient un peu de temps, ils pouvaient bien se permettre de traînasser en regardant un peu le décor. Ils se mirent donc en route, admirant ce qu'ils voyaient, jusqu'à arriver au Big Top souvenir. Sur le thème du cirque, ce magasin était un immense chapiteau qui aurait tout a pu remplir son office. Il y avait même un faux guichet à l'entrée ce qui le fit bien rire. A l'intérieur, l'idée était la même. Des projecteurs éclairaient le toit comme si un acrobate allait arriver à tout instant. Le centre était occupée par une confiserie qui cuisinaient eux même leurs gateaux, si bien que cela donnait faim à Orpheus.

-C'est quand même marrant, ricanna-t-il. Ca doit sans doute être le seul endroit au monde où le décor du magasin est aussi beau que le contenu.

En fait c'était peut être un peu exagéré. Il devait surement y en avoir d'autre mais pour l'instant, le lieu envoyait trop d'étincelles dans ses yeux pour qu'il puisse y penser. Ils se dirigèrent donc vers le rayon des peluches. Il y en avait beaucoup et même des qui n'avaient rien à voir avec Dumbo, à son soulagement. Il ne mit pas longtemps avant de trouver ce qu'il fallait.

-Regarde Bambi, l'appela-t-il avec émotion, j'ai trouvé notre fils !

Dans ses bras, il tenait une version "bébé" de Bambi, enveloppé dans un tissu vert. Pile la peluche idéale.

-Il a tes yeux, rajouta-t-il toujours sur le même ton avant de le mettre dans les bras de la biquette.

Et sur ce, il rit car la situation était vraiment drôle. Et puis son regard se posa sur un tas derrière et son petit cocoro se serra fort dans sa poitrine. Il y avait des peluches de Dumbo bébé. Pas dans un linge comme celui de son chéri, non. Juste des tout petit dumbo. Il en attrapa un et le serra contre lui.

-Et ca c'est son frère et il est à moi.

Ben quoi ? S'ils pouvaient se comporter comme des gosses ici, s'émerveiller pour un rien, aller voir les personnages et faire les attractions, alors il avait bien le droit d'avoir de nouveau envie de posséder une peluche et de lui faire des câlins. Pas sûr que cela dure en dehors du parc mais tout de même...

Orpheus se met à réfléchir à haute voix sur le lieu où ils pourraient trouver une peluche Bambi – ce qui n'était évidemment pas une mince affaire car c'était loin d'être le plus connu dans le monde de Disney, et donc pas le plus vendu non plus. Il s'apprêtait à lui déclarer d'abandonner l'idée et de passer autre chose, lorsque le doigt d'Orpheus se posa sur un coin de la carte qui représentait une sorte de petit chapiteau, qui se situait un peu plus loin. Il retrouve aussitôt son sourire, hochant rapidement la tête avant de se mettre en route, sautillant légèrement en imaginant déjà la peluche au creux de ses bras. Un véritable enfant, ouais. C'était lui le plus enfantin des deux, définitivement. Mais c'est pas si grave, il l'assumait totalement !

Son regard s'illumine un peu plus encore devant le chapiteau. Cela ressemblait à un véritable cirque et la décoration extérieure comme intérieure était sublime ; autant dire que Bambi était plus qu'admiratif en cet instant. « C'est clair, wow ! » Qu'il s'exclame à la remarque d'Orpheus qui pensait la même chose que lui. Il s'avance donc entre les étalages, regardant les différents objets à la vente, tout en cherchant le rayon peluches. C'est son petit copain qui le trouve en premier, brandissant un petit Bambi entre ses mains ; il s'approche donc, tout sourire, pour l'attraper. « Ah oui, tu trouves ? » Il case la peluche juste à côté de son visage et papillonne des yeux afin qu'Orpheus puisse faire la comparaison, avant de rire doucement. Il jette un regard perplexe au petit Dumbo que son compagnon tient alors en déclarant que c'était le frère de Bambi ; y'avait pas beaucoup de ressemblance, mais... Soit. « Il est trop mignon. » Qu'il rigole encore, embrassant légèrement le front de son petit ami avant de se diriger vers la caisse avant qu'ils obtiennent réellement la « garde » de leurs nouvelles peluches.

Un coup d’œil à son portable une fois dehors, et il accélère le pas. « C'est bientôt l'heure ! » Qu'il s'exclame, surexcité à l'idée de voir les personnages. Ils se dirigent donc vers l'endroit où ils sont censés sortir, et où une petite foule d'enfants et de parents s'est déjà formée ; heureusement, avec la carte handicapé d'Orpheus, ils peuvent passer devant et avoir une bonne place. Bambi piétine sur place, bondit un peu sur ses pieds comme si ça pouvait l'aider à mieux voir. « Ils ne devraient pas tarder ! » Comme si Orpheus ne s'en doutait pas, tiens...

Bambi semblait ne pas comprendre sa réflexion et sa première mine fut perplexe, ce qui vexa un peu Orpheus. Bon, peut être que par rapport à son bébé bambi, Dumbo était moins.... petit. Et moins "mignon" et surtout il n'y avait aucun rapport entre Orpheus et Dumbo contrairement à Bambi et Bambi. Mais tout de même !

Après il ne comprit pas vraiment comment son ami passa de la perplexité au rire en si peu de temps. C'est peut être l'effet du parc, qui sait. Transformer tout le monde en petits Peter Pan, avec toute l'innocence et la mémoire de cinq secondes. Alors il laissa cela dans un coin de sa tête et le suivit, roulant au milieu des gens, plus pressé qu'à l'aller jusqu'à la scène où sortiraient les personnages. Il y avait déjà un peu de monde mais, par la magie du fauteuil, tout le monde accepta qu'ils passent devant. Si bien qu'ils étaient assez bien placés. Bambi sautillait sur place, ce qui fit rire Orpheus.

-Tu es sûr de ne pas vouloir voir ceux de Winnie l'ourson ? Non mais parce que tu te transformes en Tigrou.

C'était une attaque facile mais il n'y avait aucune méchanceté dans sa voix. Juste de l'amusement et de la taquinerie. Il songea alors qu'il serait temps de sortir le carnet s'ils voulaient avoir des autographes. Il attrapa son sac et l'ouvrit pour extraire ce qu'il avait préparé en amont : un carnet à autographe Disney, arborant fièrement les personnages Disney devant des attractions. Il avait accroché un stylo la veille à la cordelette pour être sûr de ne pas le perdre.

-Tiens ! Désolé, ajouta-t-il d'une voix faussement larmoyante, je n'ai pas trouvé la version princesse mais tu restes la princesse de mon coeur.

C'était plus fort que lui, voir sa biquette aussi enthousiaste, il avait juste envie de le taquiner. Cela n'empêchait pas qu'il avait lui même un sourire à faire mal aux zygomatiques. Dans l'autre main, il prépara son portable en mode appareil photo pour être sûr de ne rien rater. Et d'ailleurs, la musique retentit, les portes s'ouvrirent et un à un, les personnages sortirent, sous les cris émerveillés des enfants et des biquettes.

Mickey

Minnie

Dingo

Donald

Tic et Tac

Et c'était tout... Mais c'était déjà pas mal !

Ils avançaient tous vers eux avec leur grand sourire figé dans leur masque, en faisant des signes de mains. Orpheus était déjà en position.

-Vas y biquette, je te couvre !

... de photos.