Sujet: jag (cigarettes after sex) Lun 19 Oct - 23:26
JagMatteusAnson
I'm a fool for that shake in your thighs
Nom Anson. Cinq lettres, pas grand chose à dire. Pas de célébrités, pas de cinglés, pas de mafieux, pas d'origines. Une histoire à écrire, un père invisible, une famille de paumés, de trouduc, de connards et de crétins profonds. Qu'est-ce que ça peut foutre qu'Anson soit son nom, c'est qu'un nom commun, un anson qui mérite pas sa majuscule, qui vit avec un A arrogant, des n narcissiques, un s sifflant et un o qui sait pas où se mettre. C'est un nom qui sert à rien. Prénom Jag. to jag, déchirer (tes fringues), déchiqueter (ta peau à coups de crocs), enfoncer (sa queue en toi, son couteau dans ton coeur ou sa langue dans ta gorge). Jag, c'est la haine, la colère, la rancoeur, la pitié ironique et l'humour raciste d'un nazi sous une peau trop claire pour qu'on le reconnaisse comme homme d'ébène. Jag, c'est la pourriture sous ses ongles, le sourire de vampire et le grondement des canons. Jag, c'est que de la douleur. Date et lieu de naissance Les deux pieds sur le continent, les yeux qui rêvent de liberté. Il est né en Amérique, dans un patelin dont il révèle même pas le nom, parce que tout le monde s'en fout. Il a migré dans le Bronx à 12 ans, c'est dans son coeur et sur ses papiers. Son anniversaire, ça tombe un 34 mai. T'as un bug ? Normal, y a que lui qui le dit comme ça. En vérité c'est le 3 juin, il aime juste t'embrouiller le crâne. Il se barre en riant alors que toi t'es encore en train si y a trois jours que t'as jamais vu passés. Âge Vingt sept ans qu'il rampe, qu'il survit, qu'il traîne sa carcasse sur le bitume, qu'il se casse les ongles sur le macadam. Vingt sept ans que l'enfer l'a recraché, que le paradis lui a piqué sa clé. Vingt sept ans qu'il a plus rien à foutre de ses journées, qu'il tombe sur les vieux matelas et baise des femmes sans visages. Vingt sept putain d'années. Nationalité L'est marqué américain, il doit y avoir du vrai. Il est en ordre dans ses papiers, même si les flics le regardent avec ce sourire qui dit "on t'aura, trouduc", qu'il rase les murs des métros et que parfois, on lui parle comme à un singe. Ouais, parfois, on le regarde comme un animal de zoo. Et parfois il leur dit d'aller se faire foutre. D'autres fois il se contente de l'expliquer au corps inconscient et aux paupières fermées, bleues et jaunes d'une peau trop pâle soumise à des coups répétés. Mais quand le poulet bat des ailes et sort la matraque, il montre ce petit bout de papier tout plié qui dit qu'il est né en Amérique. Il finit souvent au trou. Ouais, les flics ces jours-ci, ils ont la vision sélective et une bonne grosse dose de débilité chronique. Origines Il a les yeux bleus, une peau brune (il paraît que "métis" c'est le terme approprié, comme si il était un putain d'hybride, le mulet de la race humaine), un accent indéfinissable, il aime pas les r et pourtant il les roule légèrement quand il y en a trop d'en un seul mot. Il se bat avec le sang chaud d'un hispanique, fume comme un texan, danse comme un ivoirien et rit comme un aryen. Y a pas de logique, rien de précis. Jag, c'est un mixte, une illusion, un mélange de tellement de points que personne saurait dire d'où sort ce gars. Statut matrimonial célibataire (célibâtard, ce mot d'internet), il en coche la case sur les papiers. Il a des femmes dans sa vie ; des belles, des moches, des fines, des grosses. Il les aime, les hait, les frappe, les embrasse, les paie, les déglingue. Mais pas de bague, pas de grands discours, pas d'émotions. Y en a pas pour le calmer, y en a aucune pour le dompter, y en a aucune pour l'apaiser. Alors y en a aucune pour l'épouser. Orientation sexuelle Les cheveux, les yeux, les lèvres, les joues, le cou, les épaules, les seins, le nombril, le ventre, la chatte, les cuisses, les jambes, les pieds, les bras, les coudes, les poignets, les mains, les doigts. Il aime la baise, la baise sauvage, la baise traditionnel, avec un homme et une femme, les corps qui claquent, les soupires ardents à même la peau et les gémissements. Il aime la douleur et l'amour, il aime les femmes. Depuis toujours, pour toujours. Il a rien contre les pédé, qu'ils s'amusent, y a pas de jugement. Mais voir plus de trois queues alignées dans les chiottes ça lui donne déjà la gerbe, alors mieux vaut qu'elles restent loin de sa bouche. Job ou Activité nettoyeur de scènes de crimes. Il a tout un attirail, des sacs poubelles, un balais, beaucoup de savons. Il sait donner le groupe sanguin d'un gars à sa couleur et il a une obsession pour les cheveux. Il nettoie les bouts de corps, la cervelle explosée, les ongles arrachés, les débris de verres, les petits bouts d'humain qui traînent sous la table du salon. Il a vu tellement de choses que plus rien ne le choque. Pas vraiment une vocation, mais c'est vachement bien payé pour quelques heures de nettoyage et une odeur de pourriture accrochée aux fringues. Date d'arrivée au Parking Ca va faire dix ans qu'il est dans son petit F1, avec ses deux fenêtres, sa chambre en bordel et sa cuisine jonchée de cadavres de canettes. Il y a atterri à 17 ans, émancipé, gamin de la rue, avec son premier salaire, son sac à dos et son paquet de clopes. Il a posé le tout sur le sol rugueux du 519, et en est jamais reparti. Groupe de ceux qui survivent. Type de perso inventé, cas de schizophrénie aïguë. Crédits ahiṃsā, sur bazzart. Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? Sure.
Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Dix ans, dix été et dix hiver. Il a débarqué à dix sept ans, le coeur en miettes, sans famile, sans amis. Il avait un groupe de potes. Un groupe de connards, la queue à l'air et la bière accrochée aux doigts. Ils traînaient dans des endroits pas très correct, pas très sain. Il a finit sur une scène de meurtre ; il s'est fait engager. Son premier salaire, son premier appart. Un F1 de merde, deux pièces et pas assez de place pour plus de trois boxers. Quelque part, ça tombait bien, il avait pas besoin de plus. Il y est depuis. Y a de plus en plus de trucs, ça ressemble plus à rien, c'est un crachat jaunâtre à la gueule de l'hygiène, mais il y est chez lui. Il veut pas bouger, il attend le moment où on le foutra dehors. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Y a des pd, y a des gouines, y a des hétéros parfois, y a des meufs avec des seins qui pendent, et d'autres avec des culs à faire bander les mords. Y a des mecs avec des cicatrices, qui le regardent comme un monstre de foire et qui cherchent la merde. Y a des mecs plus calmes, y a même des tapettes qui baissent les yeux. Il s'en fout. Pire que ça, ça l'intéresse pas. Il répond, parfois. Il lève les yeux au ciel, souvent. Il grogne, de temps en temps. Mais il retient pas le nom du voisin, il s'en branle de qui c'est la grognasse qui écoute sa musique à deux heures du matin à l'étage au dessus. Il a pas besoin de connaître leurs noms. Dans sa tête, ils ont des surnoms, des tics, des images. Mais pas de noms. Parce que dans cet immeuble de bateaux à la dérive, y a pas besoin de plus. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Jag, il est beau. Il a de la prestance, un charme dangereux, animal. Il donne envie de s'enfuir, de l'embrasser et de le gifler. Il revient parfois, couvert de sang. Son job, une bagarre, sa grande gueule qui a encore fait des siennes. Même lui il sait pas toujours. Il a une clope entre les lèvres, et quand la vieille du septième critique, il lui souffle la fumée au visage avec un air vicieux, de plaisir sadique. Il est juste heureux de faire chier son monde. Il aime pas les mômes, il marche sur les jouets, il donne des coups de pieds qu'il dit involontaire. C'est pas prouvé. Il a pas de scrupules. C'est un emmerdeur. Un voisin dont on ne veut pas. Mais il est là, il fait partie de la déco. Les gens ne le voient plus ; et parfois, il vaut mieux.
feat isha blaaker
(one) Il n'a pas de famille. Son père, il l'a jamais vu. Sa mère, c'était une droguée qui avait pas l'argent pour avoir sa dose et qui, du coup, s'est mis à servir de cobaye pour des tests de médicaments. Ils l'ont soit-disant rendus stérile. La preuve ; il est là. La seule conséquence que ça a vraiment eu, c'est qu'il lui manque une case ou deux. Et que ses yeux sont bleus comme le ciel, avec une peau brune. Il a toujours dit que c'était l'anti-vomitif qui avait eu son heure de gloire. (two) Il ne croit pas en Dieu. Mais il ne croit pas en rien pour autant. Il croit en la mort, il croit la vie. Il en croit au Destin, qui dessine sa route sous ses pas. Il croit au Hasard, à la Chance, qui donne à la vie le piment nécessaire pour l'empêcher de devenir vraiment chiante. Il croit en la Luxure, en la Puissance des corps. Il croit au bonheur, d'une façon malsaine, dégueulasse, violente. Il pense être heureux dans la torpeur sanglante de son âme. Il croit en tout ça. (three) Il est censé prendre des cachets, pour calmer son agressivité. Mais ça le rend nauséeux, alors il les a revendus à des junkies prêts à prendre n'importe quoi, ça lui a fait un peu d'argent. Et ça l'a laissé avec une rage constante, un besoin de frapper, de s'affirmer, de mal regarder les gens qui le prennent de haut, de déchiqueter ceux qui lui reviennent pas. (four) Il a été baladé de familles d'accueil en familles d'accueil pendant plusieurs années, avant de fuguer. Il a vécu à la rue pendant longtemps. C'est là qu'il a commencé à s'appeler Jag, celui qui déchire. Il parle pas de sa vie d'avant, à part pour parler de sa pute de mère ou de son connard de père, dans une diatribe sur la vie et son côté chienne. Le sentimentalisme et la nostalgie, ce sont vraiment pas des valeurs qu'il a reçu à la naissance. (five) Il a jamais réussi à tenir avec quelqu'un. La notion de couple, ça tombe vite à l'eau quand la seule façon qu'il a de prouver son amour, c'est à coups de reins violents, à coups de poings répétés, à coups de jalousie viscérales. Et surtout, quand il est pas capable de rester monogame. Il cherche même pas à le cacher. Mais les filles ont du mal avec ça. Alors il joue l'amant, celui qu'on cache, qu'on assume pas, alors qu'il est bon et qu'on en est dépendant. Être le connard de service le dérange pas. (six) Il a des tatouages sur le corps, par-ci, par-là. Des histoires, des traces du passés, ils sont soit en noir soit d'une couleur rouge sang, foncée, qui se fond dans sa peau. Ils font partie de lui ; il en vient presque à oublier leur existence, les redécouvrant avec surprise dans un miroir, sous la douche ou au détour d'une inspection plus poussée de sa propre personne. (seven) Arrogant, narcissique, irrespectueux ou carrément con, il s'aime, et il est la seule personne qu'il supporte. Il est parfaitement à l'aise dans ses basket. Il se rend compte qu'il abuse, il comprend pourquoi les autres ne peuvent pas l'encadrer. Mais lui ne se changerait pour rien au monde, il s'aime comme il est. Il aime le connard qu'il est devenu, il aime sa violence, sa colère, sa haine pour le monde. C'est en lui, et il le vit bien. Pire que ça ; il le cultive, l'embellit, l'augmente toujours plus. Il en joue de plus en plus, de beaucoup trop de façon. (height) C'est un joueur dans l'âme. Il y aurait moyen de lui faire faire n'importe quoi par défi, et si la récompense en vaut la chandelle. Un petit "t'es pas cap" le fait bondir comme un tigre enragé. Rien à faire ; il peut pas résister à l'appel des jeux. Les Casino sont une passion, bien qu'il ne puisse pas y aller aussi souvent qu'il aimerait. Il se contente des jeux à la cons dans les bars, perdant de l'argent bêtement mais ne s'arrêtant pas pour autant. C'est plus fort que lui. (nine) Il parle l'anglais, bien sur, et a des bases d'espagnol. C'est pas un grand fan des langues étrangères, il est même plutôt du style à penser que l'anglais est la langue universelle, que tout le monde devrait le parler, et puis merde. Du coup, il se donne même pas la peine de faire des gestes pour expliquer. Tu connais pas ; tant pis pour ta gueule. Il se lancera pas dans une chorégraphie bizarre en signe pour expliquer. (ten) Il adore la peinture. De décorations, les graffitis, les peintures de maîtres. Il aime regarder. C'est l'une des choses qu'il aime le plus dans le Bronx. Et même si il a pas de talent particulier, il peut rester des heures planté devant un mur de graff, à observer, respirer l'odeur de peinture avec la plus pure des délectations. C'est quelque chose qu'il ne révèle pas forcément - ça fait tapette. Mais c'est ainsi.
Ce soir, j'ai besoin d'hurler, J'ai besoin d'ouvrir les vannes, tu comprends, de tout lâcher, Comme un puceau qui ment, De hurler mes mots pesants, avec ma voix d'adolescent qui a jamais mué, De hurler ma peur de l'abandon, Ma r´cherche phonétique d'attention, Mon besoin de reconnaissance en permanence, Comme un chien, des caresses, De hurler mon absence de courage, Ma cruauté, ma politesse maladive, mon optimisme débile, Mes zèle dangereux, Mes réflexes à la con, Mes accès d'colère, Ma culpabilité bidon, Ma sexualité en vrac et mes fantasmes tordus, De hurler ma peur panique des autres, Ma mesquinerie sournoise, Mes regrets, mes erreurs, Mes névroses, Mes obsessions, mes méta-obsessions, Ma phobie d'la douleur, De la perte, du suicide, De la dépression. fauve -- voyou.
you're my bitch now
La fumée monte vers le ciel, lentement. Elle danse, silencieuse, amante infidèle, pétasse aux courbes délicieuses. Elle s'évapore vers le ciel, roulant des hanches, agitant les bras comme si elle essayait de voler. Comme si elle essayait d'aller encore plus vite. Elle a le visage tourné vers les nuages, ces vrais amours, ces frères, ses Némésis. Elle les aime, il le sait. Elle les aime plus que lui. Elle vient de lui, de sa bouche, de ses lèvres. Elle est crée d'air, de chaleur, de moiteur, et elle s'enfuit. Pas de reconnaissance dans son regard argent. Juste ce besoin de fuite, de liberté, profondément inscrite dans chacune des molécules qui la constitue. Elle est rien, vapeur grisâtre, pute aux allures de déesse translucide. Il l'aime. Plus que les femmes, plus que les hommes, plus que les humains, plus que les chats, plus que tout. Cette fumée qui danse, qui le regarde d'en haut. Elle lui fait un signe de la main avec son petit sourire moqueur. Elle lui envoie un baiser, un dernier baiser, pour lui dire aurevoir. Il l'observe. Il sourit. Crétin, dans une ruelle sordide, la clope pendue au bout de ses doigts, à moitié dans le vide, à moitié consumée déjà. Elle disparaît, cette vision, cette connasse aux atours infernaux. Elle s'évapore. Il regarde sa cigarette. Si il tire encore dessus, pour la dernière fois, il la reverra. Elle reviendra, son regard de braise brûlant de désir, de cancer noir et de sexe sale. Elle lui sourira, lui déchirant le cœur et les poumons. Elle lui pourrira le cœur un peu plus, lui bouffera les entrailles. Il porte la cigarette à ses lèvres et tire dessus. Son visage apparaît. Il gémit de plaisir, s'appuie contre le mur, lève les yeux. Et il souffle. Lentement. Affreusement lentement. Délicieusement lentement. Il fait durer son calvaire, son obsession, sa folie, sa passion. Quand plus rien ne sort, il la regarde encore. Tâche grise dans la nuit, elle s'envole. Comme les autres. Elle vole. Elle fuit. Elle le fuit. Parce qu'il est con, qu'il a pas besoin d'elle. Il secoue la tête, écrase la cigarette. Elle reviendra. Plus claire, plus foncée, sur la nuit, le soleil, l'hiver, l'été, le sang ou le sperme. Elle reviendra toujours. La seule femme de sa vie. Sa belle enfumée, sa bouffeuse de vie. Son cancer évaporé. Sa garce à lui.
The demon of lust is in your heart
Elle rigole, de ce rire qu'il déteste. De ce rire haut-perché, arrogant. Ce rire de narcissique. Ce rire qui dit qu'elle est mieux que lui. Qu'il vaut rien. Qu'il n'est rien. Ce rire qui lui donne envie de la gifler. Elle lui lance le regard, celui qui lui donne envie de mordre. Elle le sait. Elle secoue ses cheveux, regarde ailleurs, se désintéresse de lui. Il se lèche la lèvre, sert les poings dans les poches de sa veste. Il porte la noire, celle avec la capuche. Il aime l'image que ça revoit. Un homme sombre, aux yeux bleus, effrayant. Le genre de gars qui fait accélérer les filles dans la rue. Le genre de gars qui se balade avec un flingue dans la ceinture, un couteau dans la poche et le poing américain déjà armé. Il aime l'image de méchant, de vicieux, de danger. Il aime être dangereux. Il aime quand il fait peur. Il lève les mains, remet sa capuche en place. Mais la lève pas. Il veut qu'elle voit son visage. Qu'elle l'observe, qu'elle admire ses traits. Qu'elle se moque, la vieille, qu'elle rit de lui. Qu'elle attise sa rage comme elle sait si bien le faire. À son annulaire, le diamant brille, se reflétant sur ses bijoux hors de prix. Son mari pose un genou possessif sur sa jambe. Si il savait. Mais si il savait, ce con. Si il savait que sa femme, si pure, si fidèle, n'est qu'une garce, une chienne, une salope qui écarte les cuisses pour un jeune black rencontré dans une ruelle sombre. Si il savait qu'il l'avait arrêté pour lui voler les boucles d'oreilles, qui aujourd'hui se balancent doucement, accrochées aux lobes un peu trop longs. Si il savait qu'elle lui avait demander de les lui laisser, à n'importe quel prix. Si il savait que le dit prix avait été payé en nature, dans une baise violente, à même le mur, à moitié au dessus du carton vide d'un sans abri. Si il savait qu'alors qu'il lui touche la jambe, cette jambe trop fine sous sa robe blanche, c'est au mec en noir qu'elle pense. C'est lui qui la fait mouiller, qui lui fait resserrer les cuisses, et non pas cette main poilue, grasse et huileuse. Ouais t'es con. Ouais tu sais rien. Ouais tu la mérites pas. Tu mérites pas une femme prête à salir sa robe d'émeraude contre une poubelle du Bronx. Tu mérites pas une femme qui rigole de la douleur, qui déchire la peau de son amant à coups de griffes. Tu mérites pas une femme qui aime la baise, alors que tu as déjà à trouver le trou où mettre ta petite queue. Tu sers à rien. Lui par contre, il mérite. Il s'appelle Jag, il a vingt cinq ans, il est noir, et pourtant, il nique ta femme et il la mérite cent fois plus que toi. Il le sait. Elle le sait. Et quand leurs regards se croisent, il bande, elle étouffe un gémissement. Et c'est avec lui qu'elle repartira.
I found hell between your thighs
Il sourit, arrogant. S'étire sur son lit. À côté de lui, un corps. Féminin toujours. Qui se recroqueville. Qui se crispe, sert le drap comme si ça allait changer quoique ce soit. Elle pleure. Elle essaie d'étouffer les sanglots, mais tout le matelas tremble quand elle convulse. Il sent chaque larme faire vibrer son corps. Ça fait revenir son érection. Il regarde le mur devant lui, dans le grand miroir ses propres yeux le fixent, avec ce même air arrogant, fier de lui. Il a son air d'après-baise, pupilles dilatées, corps plein de langueur, mains détendues. Il sourit, en plus. Un peu en coin, un côté plus haut que l'autre. Même eux, ils sont en compétition. Il tend la main, attrape son paquet de cigarettes, l'ouvre et en sort une. Il la porte à ses lèvres. Son briquet est de l'autre côté. Il se penche au-dessus d'elle, fait exprès de la toucher un peu plus que nécessaire. Elle a un gémissement inconscient, qu'elle arrive pas à retenir à temps. Il sourit, d'une fierté malsaine, auto-suffisante. Il aime bien. Ça le fait frisonner jusqu'aux orteils. Il se repose, le dos contre le mur, la couverture à moitié sur ses jambes. Son sexe se dresse à moitié, son torse monte et descend régulièrement, lentement. Il s'apaise. Se prépare pour la suite. Il fume. Lentement. Il regarde la fumée monter, se retrouver coincée par le plafond, stagner. Il sait qu'elle aime pas. Elle tourne le visage vers le matelas, comme si elle ne voulait plus respirer l'air ambiant. Idiote. L'odeur de tabac, elle est partout. Dans chaque pore de sa peau, dans les draps, dans les meubles, dans la porte. Dans le couloir déjà il sent la clope. C'est sa vie. Son seul amour. Il tire dessus, souffle avec ce pur sentiment d'extase que même le sexe n'arrive pas toujours à égaler. Il sourit. Parce que c'est bon. Elle se calme, la gamine. Elle doit avoir dix sept ans. Peut-être dix huit. Elle lui a dit vingt, il y croit pas une seconde. Sa poitrine a à peine poussée et elle joue déjà à la grande. Mais il s'en fout. Elle l'a chauffé, avec son mini short en cuir et ces tétons, insolemment dressés sous son haut transparent. Si elle a regretté à mi-parcours, c'est pas son problème. Il a continué, l'a défoncée pour lui. Elle a des bleus, au poignet. Il tire une satisfaction toute différente en ce disant qu'elle va les avoir pour plusieurs jours. Il restera graver en elle, plusieurs jours. Peut-être même semaines. Ça le fait kiffer. Il sourit encore. Il est bien. Il fume. Elle sanglote. Ils savent tout les deux que ce n'est qu'une pause. Mais elle a pas la force de se lever. Alors elle reste. Dans ce silence gênant, lourd de promesses. De douleur. Elle étouffe un gémissement. Il écrase sa cigarette. Se fait un clin d’œil dans la glace. La regarde. Elle le sent. Et quand son poids se pose sur elle, elle a la nausée. Mais c'est trop tard. Bien trop tard.
nicotine
passe ta souris !
Appelle moi Nico ou Jag, on sera potes si t'aimes l'écriture plus hard qu'un remake des bisounours, et si ça te plait pas, well... je veux bien être ton pote, mais je promets rien.
Dernière édition par Jag Anson le Mer 21 Oct - 22:18, édité 6 fois
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Lun 19 Oct - 23:29
J'aime carrément trop ton pseudo ! Et bien que je n'ai jamais vu ton avatar, il a l'air bien sympa ! Bienvenue à toi
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Lun 19 Oct - 23:33
Oh my god t'es trop beau Bienvenue
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Lun 19 Oct - 23:45
Ce regard je suis conquise
Bienvenue et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Lun 19 Oct - 23:48
AAAAAAAAAAAAAAAH IL EST TROP BEAU
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 0:03
j'aime trop le début de la fiche bienvenue, j'ai pas eu le temps de venir donner mon avis en partie invité mais je suis fan
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 0:05
J'ai vu ton sujet dans la partie invités, mais quand j'ai voulu répondre tu étais déjà inscrit. Adonis, c'était un choix sublime. Mais Isha l'est tout autant. Et puis, tes mots. Bordel, tes mots. T'écris trop bien, j'veux encore en lire ! J'vais guetter ta fiche constamment, tellement qu'tu vas t'sentir espionné ! Bon courage pour la rédaction. N'oublie pas qu'jsuis pas loin. Et qu'après ta validation, je n'srais pas loin non plus pour te réclamer un lien/rp. Bienvenue à la maison.
Aliah Williamson
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MA RENOMMÉE DE MERDE :
Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 0:10
T'es beau de malade Bienvenue par ici
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 0:29
(charlotte) Merci, merci et merci donc. Comme ça tu le découvres !
(aaron) Je sais, parce que je suis noir. Merci !
(leo) Ravi qu'il te plaise ! Merci pour le bienvenue.
(ugo) Dylan, un de mes avatars fétiches. Merci pour le compliment, je ne le dois qu'à Isha !
(earl) Il n'est jamais trop tard. Merci pour tout.
(louise) Ouh, un petit roman. J'aime ça. Merci pour Isha, et merci beaucoup pour tes compliments sur ma plume, ça me touche beaucoup ! Ce sera avec plaisir pour un lien ou un rp, je viendrais te harceler une fois validé.
(aliah) T'es belle aussi, toi Merci !
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 0:53
T'es beau j'aime ton début de fiche Hâte d'en savoir plus !
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 0:54
garde-moi un rp au chaud, ta plume elle me transporte. bienvenue chez toi
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 10:01
Bienvenue ♥
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 11:09
Bienvenue et bon courage pour ta fiche beau gosse !
Makayla Jefferson
« Ta future BM »
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 11:11
Bienvenue parmi nous
Al Kelley
« révolé sa mère. »
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Sujet: Re: jag (cigarettes after sex) Mar 20 Oct - 11:36