(femke) nothing's fair in love and war

Femke Ida (Campbell) Scorza

MAD A(BOU)T YOU

Nom Campbell est son nom de jeune fille. Après s’être mariée, elle a décidé de prendre le nom de son époux, Scorza. Officiellement, c’est toujours son nom d’usage. Prénom Femke (Ida) Date et lieu de naissance Les premiers jours de mai (le deux plus précisément), quand la température se réchauffe doucement et que le soleil pointe enfin le bout de son nez. Elle a toujours vécu à New York. Âge Presque le quart de siècle : encore six mois avant de l’atteindre, et elle a l’impression de n’avoir rien accompli encore. Nationalité Américaine Origines Sa mère est d’origine Danoise, mais est née aux États-Unis. Son père est Américain. Statut matrimonial Toujours mariée, aux prises avec un époux tenace qui refuse de signer les papiers pour mettre fin à un engagement dont ils n’ont plus que faire –question d’orgueil. L’alliance toujours au doigt : question d’être tranquille. Orientation sexuelle Pansexuelle Job ou Activité Depuis un an, elle bosse comme agent d’entretien du bâtiment dans un hôtel –ouais, elle est femme de ménage, à torcher les autres pour un salaire de misère. Date d'arrivée au Parking Il y a presque un an, déjà. Après une énième dispute, celle de trop, elle a pris ses cliques et ses claques, emménageant dans un appartement minuscule pour échapper à la violence grandissante de celui qui lui a passé la bague au doigt (ou plutôt la corde au cou) Groupe ceux qui surviventType de persoEncore une fois, un genre de pv non-publié, cette fois-ci avec l’aide de Franco ! Crédits cripsow, Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? Ouaip.

Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Il y a environ un an, Femke s'est enfuie. Elle a pris ses affaires, embarqué dans un taxi sans regarder derrière. Le Parking, c'est l'endroit le moins cher qu'elle a trouvé. Faut dire, ce n'est pas un endroit réputé pour son prestige. Mais la jolie fugitive avait besoin d'un logement rapidement, avant même d'avoir abandonné les études et trouvé un boulot, et le bâtiment perdu dans le fin fond du Bronx était tout ce que ses maigres économies pouvaient payer.
Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Si au départ l'endroit ne lui semblait pas si terrible, à présent elle n'en peut plus de ses murs couverts de graffitis et ses locataires tous plus bizarres les uns que les autres. Entre les chiens qui jappent, les gamins qui courent et qui crient et les autres qui mènent tous des trafics plus ou moins louches, elle n'a qu'un seul souhait: se barrer. Malheureusement, elle est coincée ici pour le moment.
Quelle est votre réputation au sein du quartier ? On ne peut pas dire qu'elle soit très bonne. Femke, c'est la voisine qui ne s'arrête jamais pour discuter, qui ne dit jamais bonjour et qui n'adresse la parole que si on lui parle d'abord. Quelques-uns la pensent timide, d'autres la pensent hautaine. On ne sait pas vraiment ce qu'elle fait dans la vie... Mais on aime bien spéculer. Les hypothèses vont d'étudiante à serveuse, en passant par mannequin... ou escort. La vérité est bien moins glamour, et Femke entretient l'illusion en camouflant l'uniforme gris et raide au fond de son sac de sport.

feat kaya scodelario

(les parents) Voyant sa relation avec Francesco d'un très mauvais oeil, ils n'ont pas digéré qu'elle l'épouse sans leur accord, et pis encore, à Vegas devant un Elvis bedonnant. Quand elle est revenue du voyage vers la cité du jeu et du vice, qui tenait également lieu de lune de miel, ils lui ont clairement fait savoir qu'elle pouvait prendre ses affaires et ne jamais revenir. Elle ne leur a pas parlé depuis ce jour, et ne se voyait pas revenir vers eux après l'échec de son mariage. Ils ne sont pas au courant de la séparation, et c'est très bien comme ça. (la petite soeur) Si sa cadette n'a jamais été en faveur de cette union, elle n'a jamais tourné le dos à sa soeur. Malgré la colère des parents Campbell à l'égard de leur aînée, elle est toujours restée en contact avec cette dernière. Elle a été la première à savoir que Femke avait quitté Francesco -d'ailleurs, elle l'a encouragée à le faire. (les études) Étudiante en droit lorsqu'elle habitait avec son mari, elle a été obligée d'abandonner l'université lorsqu'elle s'est retrouvée seule au Parking. (l'argent) Sans emploi après son départ précipité de la résidence conjugale, elle a réussi à obtenir un boulot dans une chaîne d'hôtels prestigieux grâce à l'intervention d'une tante du côté paternel. Elle déteste passionnément ce boulot, mais les factures ne se paient pas toutes seules, et elle est déjà mieux payée que les pauvres bartistas du Starbucks du coin. (l'obscurité) C'est pas qu'elle a peur du noir, parce que la belle n'a peur de rien -ou presque. Mais son quotidien semble si sombre, si morne, qu'elle ne peut pas s'empêcher de toujours ouvrir une lumière. Dans sa chambre, elle a une petite veilleuse d'enfant, offerte par sa soeur, en forme de renard. (l'amour) Entre eux, ça n'a jamais été idéal, ça n'a jamais été beau. Passionné, oui. Jusqu'aux coups et aux cris. Jusqu'au sang et aux larmes. Mais jamais elle n'aurait voulu partir. Elle y croyait, la belle, à cet amour trop fort, trop laid. Aimer fort, aimer mal, elle sait comment. (la colère) Elle ne fait pas dans la demi mesure, mais plutôt dans la démesure. Si elle est bien remontée, ce sont les invectives et les objets qui volent. (le café) Elle n'en boit jamais, et ne possède ni machine à café, ni café instantané pour d'éventuels invités. Parce que, de toute façon, elle n'en a jamais. (les boîtes de nuit) Si elle ne bosse pas le lendemain, elle sort, toute la nuit, ne revenant qu'au petit matin -parfois après avoir passé la nuit avec un(e) inconnu(e) rencontré(e) au cours de sa soirée. (manhattan) Depuis toute petite, elle rêve d'y vivre. Elle ne se gêne jamais pour écumer les boutiques de luxe, pas avec l'air envieux et un peu triste de celles qui ne peuvent pas se le permettre, mais avec celui d'une habituée. Et si elle n'achète jamais rien, c'est parce que rien n'est jamais à sa convenance.

so you built a life on trust
though it starts with love and lust

« Tu m’appelles plus !
- Je sais… Je suis désolée. »

Et c’est vrai, elle l’est. Elle a cette sensation de culpabilité qui la prend un peu au ventre, et au cœur aussi. Et puis elle lui manque, beaucoup. Mais Francesco prend tellement de place dans sa vie maintenant…

« On a été tellement occupés…
- J’ai vu ça.
- Il faut qu’on se voie. Quand je reviens de Vegas ? On part environ deux semaines. J’t’avais dit ? Franco et moi on va se marier !
- Attend mais tu rigoles ?!
- Non, non j’te jure on va se marier à Vegas, on se fait un road-trip-lune-de-miel ! »

Elle ne remarque même pas l’incrédulité, la déception, la tristesse dans la voix de son amie. Ou si elle le remarque, elle fait comme si elle n’avait pas entendu. C’est qu’elle n’a jamais été aussi heureuse qu’en ce moment, aussi exaltée, euphorique. Tous les tracas, tous les problèmes du monde se sont comme effacés : il n’y a que Francesco qui puisse la mettre dans un état de bonheur absolu –ou de désespoir total. Il n’y a aucune balance, aucun équilibre entre eux, et chaque fois elle se dit que c’est ça, réellement, la vie. Vivre fort, vivre sans réfléchir et surtout, sans regarder derrière. Mais elle est jeune Femke, et elle n’a rien compris.

« Tu me manques, Femke.
- Je sais, tu me manques aussi… Après mon retour, promis !
- Okay. J’attends ton appel alors. »

En raccrochant, elle a ce sentiment de vide, cette pierre au fond de l’estomac qu’elle n’arrive jamais réellement à chasser. Bien entendu qu'elle l'a senti, ce silence pesant, qui prenait toute la place entre les mots. La distance incroyable qu'elle essaie de franchir pour l'atteindre, pour la retrouver. Elles étaient proches, fusionnelles. Jusqu’à ce que Francesco n’entre dans la vie de Femke comme une tempête, arrachant tout sur son passage.

Et elle sait qu'à leur retour, le téléphone restera désespérément silencieux. Que la distance entre elles ne fera que se creuser, encore et encore, jusqu'à ce que leurs chemins se séparent définitivement.

when your house begins to rust, oh it's just metal and dust

Sa décision est prise et rien ne pourra la faire changer d’avis. Les sacs et valises sont alignés sur le lit, avec tout ce qu’elle possède d’autre. Ses bouquins, ses vêtements, son ordinateur portable. Tout ce qui est à elle, bien à elle, est là. Ça ne fait pas grand chose, lorsqu’elle y pense. C’est maigre mais c’est mieux que rien du tout, et bientôt Femke s’applique à traîner ses affaires dehors, pour les empiler dans le taxi qui l’attend à l’extérieur du building. Francesco n’est pas là pour l’en empêcher, alors elle en profite. Le tout ne lui prend que quelques minutes, après quoi elle retourne dans l’appartement pour y déposer sa clé, et laisser une enveloppe sur le comptoir de la cuisine, bien à la vue. Il ne s’agit pas d’une lettre d’invectives ou d’adieu. Elle ne lui laisse même pas un post-it sur le frigo, pas même une note pour lui dire « je pars ». Juste l’enveloppe, blanche, dans laquelle il trouvera à son retour les papiers du divorce, où elle a apposé sa signature.

Sur sa nouvelle boîte aux lettres, on peut lire « Femke Campbell ». Son nom de jeune fille, le nom qu’elle aurait dû conserver. Sur son courrier, on peut lire « Femke Scorza », nom d’usage depuis son mariage, qu’elle n’aurait jamais dû emprunter. Tous les jours, elle ne manque jamais de porter la bague hors de prix qu’il lui a offerte, même si le bijou n’a plus aucune valeur sentimentale pour elle –ou du moins, c’est ce qu’elle voudrait bien faire croire. Tous les jours, elle exécute les mêmes gestes aux mêmes heures, en ruminant les mêmes pensées noires, les mêmes insultes, les mêmes malédictions. Le chien des voisins jappe toujours, le gamin de ceux du dessus marche toujours aussi fort, et cet endroit pourri dégage toujours cette odeur de cigarette, de nourriture, d’alcool et de weed qui la débecte chaque jour un peu plus.

Mais ici, au moins, il n’y a pas Francesco.

Jusqu’à ce qu’un jour, il réapparaisse.

NYX

passe ta souris !

c'est encore moi HEHE