Un verre, un dernier, et tu te casses. Sois pas con. Vide ton godet, mais en vitesse, dis adieu et rentre chez toi. Tu sais, c'est ta morale et ta fidélité qui sont sur la sellette. Est-ce que tu peux rester loyal ou non ? Parce que la loyauté, c'est très important. Voilà, tu dois y retourner, lui dire adieu, ce fut une délicieuse soirée. Tu fous le camp, tu réintègres ta caisse, tu rentres, tu te branles une ou deux fois, et tout sera dit..
Bordel on t’avais prévenu, on te l’avais dit tellement de fois. L’amour fait des ravages, chaque minutes, chaque secondes il dévaste quelqu’un. En amour jamais on ne gagne, c’est un jeu perdant, un jeu sadique qui t’arrache ce que tu as de plus précieux. Et maintenant regarde-toi, tu es gagnant ? Perdant ? À en juger par ses larmes qui coulent le longs de tes joues tu es perdant. Un énième loser. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, ta mère te l’avais dit, ton père, tes amis te l’avais dit. « Elle n’est pas fait pour toi Z’. » Mais non , naïf tu t’es laisser abusé par son air innocent, ses grands yeux de chats et ses courbes généreuses. Faut dire elle était si belle. On s’était moquer de toi pour être tomber amoureux d’elle. Parce qu’elle était différente aux yeux des autres, parce qu’elle n’était pas mince, parce qu’elle ne rentrait pas dans du trente-six. La première fois que tu l’avais rencontrer tu ne l’avais pas vu, toi aussi tu aurais dit comme eux dans une situation différente. Le destin avait fait que votre première échange ce soit fait dans ce motel miteux où tu avais louer une chambre pour passer une semaine à la Nouvelle-Orléans. L’endroit était insalubre , les murs était si fins que tu l’avais entendus sangloté un soir après une soirée arrosée. Tu avais commencé à lui parler depuis la terrasse, tu n’avais jamais su pourquoi elle avait pleurer, mais ce soir-là elle t’avais voler quelque chose. Sa voix t’avais charmé, ses mots légers t’avais envouter alors tu étais tout bêtement tomber. Une discussion sur une terrasse, c’est tout ce qu’il t’avais fallut. Toi qui étais connu pour être un loup solitaire, celui que personne ne comprenait. Tu étais un être froid, dur. Parce que ta vie avait été de la merde depuis le tout premier jour. Tes parents t’on aimer profondément mais ils n’étaient pas bons à cette tâche. Ils étaient des paumés qui s’étaient retrouver avec un gamin sur le dos sans l’avoir demander. Ils fumaient, buvaient, se droguaient et ça tout les jours. Ce n’était pas pour autant qu’ils répondaient au clicher des parents violents, ils étaient simplement de mauvais parents. Ils t’avais négligé, tout petit tu avais déjà compris le poids que tu étais pour eux. Se sentir de trop dans sa famille c’est un sentiment terrible que tu as éprouver bien trop tôt. Pour ne t’avoir jamais encadré, pour t’avoir laisser livrer à toi même dès que tu avais su parler et marcher, ils étaient de mauvaises personnes. Tu ne leur en voulais pas, grâce à ça, à eux, tu étais fort. Tu ne te laissais jamais faire. Bien évidemment ça te causais des ennuies parce que t’étais un gars bien trop vif et violent. Bien connu par la Police de ton quartier tu avais déjà fait deux/ trois tour en prison. C’était toujours l’histoire de trois mois puis tu refaisais surface. Tu te battais pour un rien, tu avais toujours une clope au bec et ton manteau en cuir sur le dos. Car toi par contre tu répondais parfaitement au cliché du mauvais garçon. Mauvais à l’école, irrespectueux et nonchalant. Ça ne te déplaisais pas car grâce à ça tu pouvais avoir tout les minous du monde. Parce qu’en bon bad boy tu vivais pour le sexe. Lorsqu’il s’agissait de tirer ton coup tu arrivais soudainement à manier la langue de Molière comme si c’était ton grand-père. C’est certainement pour ça qu’on t’avais dit qu’elle n’étais pas fait pour toi. Seulement, c’était l’inverse. Ta mère, ton père et tes amis avaient simplement voulut te prévenir du danger que tu étais pour elle. C’était toi qui dévastais les autres.
Le lendemain lorsqu’elle avait quittée sa chambre tu avais regarder fixement la porte dans l’espoir de voir une fille plus mince, plus belle apparaitre. Mais non, il n’y avait qu’elle. « La grosse, la moche. » Celle qu’on ne regardait pas pour sa beauté. Son regard qui avait croiser le tiens était désolé, désolé parce qu’elle ne ressemblait pas à ce tu avais attendu. Tu lui avais lancé un sourire gêné, toi gêné. En temps normale tu te se serais barrer en lâchant un simple « C’était sympa de t’avoir parler hier soir. » , seulement même si tu ne le savais pas à ce moment-là t’étais foutu. L’amour s’était déjà immiscer partout en toi, il se faufilait vicieusement jusqu’à ton coeur pour t’embrouiller. Alors tu t’étais avancer vers elle et vous avez prit la route vers le centre-ville ensembles. Le reste de ton séjour tu l’avais passer à ses côtés, et à chaque fois que tu posais ton regard sur elle ton coeur battait un peu plus fort pour elle. Pendant cette semaine-là vous vous étiez donner l’un à l’autre comme si c’était écrit. Malheureusement vous viviez dans deux états différents pourtant tu avais réussis à la convaincre d’emménager avec toi après plusieurs mois à défendre ta cause via internet. Tu n’étais pas riche; ta maison c’était le garage de tes parents. Jamais tu n’avais voulu plus. Votre amour en avait surpris plus d’un. Elle n’avait rien des bimbo que tu fréquentais généralement, elle n’avait rien des putes que tes amis se payaient. Si tu n’avais pas été aveugler par ton bonheur, par l’amour que tu lui portais, tu aurais vu qu’elle ne se sentait pas bien. Pendant un an, vous aviez vécu ensemble comme un parfait petit couple à tes yeux. Tout pour toi avais été parfait en passant par le sexe fougueux sur le sol de la cuisine, aux soirée endiablées dans lesquelles tu l’emmenais. Jamais tu n’avais réaliser que tu étais un virus. Que comme ta mère sur ton père tu l’emprisonnais dans la débauche. Rapidement vos soirées se transformèrent en séance de défonce sur le canapé de votre petit salon. Une aiguille enfoncée dans le bras vous passiez des heures à vous regarder, puis à baiser comme des bêtes. C’était ta vision de l’amour . Tu n’avais pas su deviner sa souffrance, tu n’avais pas su remarquer les regards de travers dans la rues. Tu n’avais pas su découvrir son Malêtre . Malêtre provoquer par tes propres amis, ta propre famille. Parce que lorsque tu quittais une pièce ils ne s’occupaient plus d’elle, parce qu’il la fuyait comme la peste. Parce que ton père l’appelait « petite baleine » pour rigoler alors que pour elle ça n’avait rien de drôle. Si tu avais d’avantage prêter attention à tout cela tu ne serais pas entrains de pleurer toute les larmes de ton corps , alors que gisait entre tes bras son cadavre. Elle se vidait de son sang mais il n’y avait plus rien à faire, elle était déjà morte. Bordel elle s’était ouvert les veines pendant que tu étais sortie faire les courses. 30 minutes, c’est tout ce qu’il t’avais fallut pour perdre l’amour de ta vie. Son sang était partout sur toi, sur tes mains, sur tes bras, sur ton visage alors que tu la pressais contre ton corps comme si ça pourrais la ramener à la vie. Tu avais embrassé ses lèvres, son front, son nez. Pendant un moment tu avais songer à prendre cette même lame qui lui avais ôter la vie pour te taillader les veines. Vous auriez été les Roméo et Juliette des camés. Seulement tu avais été trop lache pour sauter le pas.
Elle n’était plus là, tu avais encore du mal à t’y faire. Son enterrement tu l’avais fait seul, tu ne voulais pas de tes parents, ni de tes amis. Tu n’avais plus rien à faire avec eux car ils était autant responsable que toi dans ce suicide. Vous étiez chacun des meurtrier, toi pour ne pas avoir vu, tes amis pour l’avoir mise à l’écart et tes parents pour n’avoir considérer tout cela que comme un simple jeu. Aussitôt ses cendres déverser tu avais prit la route, un simple sac à ton dos tu avais sauter sur ta bécane et tu t’étais barrer. Sans un mot, sans d’au revoir. Sa perte avait engendré un terrible vide en toi. Les kilomètre défilaient et la noirceur prenait possession de ton être. Tu étais complètement vider, la vie n’avait plus vraiment de sens. Complètement renfermer tu ne voyais plus aucun intérêt à crée de lien avec quiconque. Tes parents n’avaient certainement pas remarquer ton absence, ils devaient être bien trop occupé à se défoncé devant la télé. Jamais ton téléphone n’avais sonner pendant ton voyage jusqu’à New York. Ça aurait pu te blesser, te faire du mal mais tu n’en n’avais plus rien à foutre. Aussitôt arriver à la big apple les mauvaises habitudes avaient étés reprises. Ta vie ressemblait peu à peu à celle de tes géniteurs, pathétique et bercer par la drogue. Pour être franc tu ne t’étais jamais imaginé finir comme ça, aussi vide. Tout ça parce qu’un soir tu avais été trop gentil, tu avais fait l’erreur d’aimer. On te l’avais dit pourtant, l’amour c’est de la merde. .