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« Hydre de Lerne » ▹ AGE : 55 années botoxées.
▹ APPART : #411 où il a une piscine gonflable — possède un appartement à NYC.
▹ TAF : Empereur d'une nouvelle armée de Bartolotti — propriétaire et gérant du cabaret "666" — médecin du Parking.
| Sujet: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 1:18 | | (Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Everett a emménagé le 2 mai 2015, puis il a subitement quitté le bâtiment début septembre 2016. Aujourd'hui, il revient avec sa sale réputation, et pourtant, les résidents se posent les mêmes questions qu'à son arrivée : est-il gentil ou méchant, ce Charpenter ? Est-il riche ou pauvre, Everett ? Qui c'est à la fin, bordel de fion ? Et pourquoi des fois on le voit, et des fois on le voit plus ? Officieusement, et ce depuis son retour, il assure la protection de Lisbeth O'Reilly (plus connue sous le nom de Madame Personne).
(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) Pour Everett qui a passé une bonne partie de sa vie dans la rue, le Parking est un endroit douillet et confortable. Bien qu'il se frotte dernièrement au luxe, il ne ressent ni dégoût ni angoisse dans l'enceinte des murs. Sa réputation le protège des petits voyous et il ne semble pas se frotter à la vermine populaire. Il considère ses voisins comme des êtres humains en difficulté et ne s'attarde pas à les juger...
(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) La réputation d'Everett est digne d'une série télévisée. Tout d'abord, il était le gars qu'on ne voyait pas, visiblement sans manières ni instruction. Puis, finalement, on l'a découvert embarqué dans une mafia. On l'a dit voleur, escroc puis finalement tueur intouchable. Lorsqu'il a subitement disparu, tout le monde l'a pris pour mort avec un grand soulagement... Pourtant, Everett est revenu. Semblablement à son arrivée, il a ramené avec lui une part de mystère. Cet homme semble mener plusieurs vies en une seule... Mais comment savoir laquelle est la vraie ?
(NOM) Charpenter, le nom du père, du fils... et pas du Saint Esprit. (PRÉNOM) Everett. (ÂGE) Cinquante, plus un pour nettoyer sa piaule. (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) Portland, Maine, un treize décembre. (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Aujourd'hui libéré de ses fonctions d'agent double, il est l'heureux chauffeur d'un pseudo Donald Trump qui l'emmène dans toutes ses tournées de luxe. Un joli cadeau des fédéraux qui n'ont cependant pas entièrement abandonné Everett, puisqu'il est indicateur pour le compte de la police. (NATIONALITÉ) Ricain banal. (ORIGINES) On sait pas trop, tout le monde se le refilait à l'époque, un peu comme une MST. (STATUT CIVIL) Célibataire dont le cœur a roulé sous un meuble, mais visiblement tuteur d'un bébé qu'il garde (ou cache ?) précieusement. (ORIENTATION SEXUELLE) Hétérosexuel. (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) 2 mai 2015. (REPRISE DU PERSONNAGE) Non merci ! (GROUPE) De ceux qui rêvent. (TYPE DE PERSO) Inventé. (CRÉDITS) AMIANTE Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Phasellus quis lectus metus, at posuere neque. Sed pharetra nibh eget orci convallis at posuere leo convallis.
PSEUDO : Kataii. PRÉNOM : Maria. ÂGE : Touenti. PAYS : La France. FRÉQUENCE DE CONNEXION : Les week end. COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : Je l'ai trouvé plutôt sexy. COMMENTAIRE OU SUGGESTION : Prout. AVATAR : Robert Carlyle.
Everett Charpenter le monde est également fait de moche MOI "Mesdames et Messieurs. J'ai cinquante sept ans, souffre de troubles respiratoires et je suis sans domicile fixe. J'habite dans le métro et vit au grès de la bonté des gens. Je sais que vous êtes très sollicité, mais je demande votre aide sous forme de tickets restaurant ou de monnaie afin de pouvoir me nourrir, m'habiller, pouvoir payer un hôtel, prendre une douche et me raser, afin de, messieurs dames, garder la dignité. Je compte sur votre humanité, que Dieu vous bénisse." Je regarde cet homme dans le reflet de la vitre de la rame, à défaut d'avoir le courage d'affronter son regard. Personne ne croit ou ne fait véritablement attention à sa misère, à part quelques naïfs ou bonnes gens sensibles. La plupart des présents baissent les yeux à son passage, font semblant de ne pas le voir en regardant fixement ailleurs, tentant d'oublier cet énième emmerdeur qui leur fait un peu peur en tendant la main sous le nez des voyageurs. Il remercie les quelques âmes charitables qui ont jeté des restes, puis les remercie avant de changer de rame en montant dans la suivante. Même discours, mêmes regards constipés par la lassitude et la méprise ; et pourtant, cet homme laisse une impression de malheur derrière lui. Pauvre homme, un peu de pitié pour lui... Un peu de pitié pour moi. (MA GUEULE) Je ne me voile pas la face, littéralement. Je suis d'une mocheté innée qui ne m'a jamais valorisée dans la vie. Je suis comme une glace à la vanille jetée dans une poubelle ; le croisement entre un crapaud et une vipère. Laid. Mes cheveux aux racines vacillantes remplaceraient avec brio votre serpillère... (pas chers, cheveux pas chers !). Je suis d'ailleurs, ouvert à vos propositions quant à leur utilité, votre imagination n'a que ses propres limites. Et comme le bon Dieu a décidé d'être clément (même s'il s'appelle Jesus et non Clément, mais on s'en fout) il m'a également laissé un tas d'os assemblés à la manière d'un meuble ikéa. Muscles en guimauve, articulations en caoutchouc, je suis décidément un martyre, les amis. (Et vous savez ce qu'on pense des martyres ? On les admire !) (PETIT) J'étais un gentil garçon avant que le monde me chie comme la pire des merdes. Je ne cherchais pas à attraper les étoiles ou des conneries du genre (j'ai jamais été un grand poète, je comprends jamais rien. Quand un écrivain fait une jolie métaphore, tout ce que j'y vois, c'est à quel point c'est con), je demandais ni le blé, ni le pouvoir. C'était déjà bien si mon père me tapait pas sur la gueule. Putain, là, c'était Noël, les gars ! Ma mère n'existait que par ses larmes. J'avais pas de mère, c'était une épave, une machine à chialer. Mais mon père, ça le faisait chier, alors souvent, il la frappait elle au lieu de moi... Jour de chance pour ma gueule. (L'OISEAU QUI S'ENVOLE... PAS DU TOUT) Je sais plus trop si c'est lui qui m'a jeté dehors ou si c'est moi qui me suis jeté. Entre temps, il m'a appris qu'il était pas mon père, que ma mère ne l'était pas non plus, bref, que j'étais rien du tout. Toute ma vie était basée sur un terrifiant néant. Je trouvais ça injuste d'avoir eu une si misérable "seconde chance". J'avais plus rien à foutre dans un endroit qui n'était même pas mon chez moi. Mais... aucune putain d'importance. Il n'était pas question d'études pour moi, on m'a jamais parlé de ça, jamais cru en moi. J'avais même pas de BAC. J'avais que ma gueule cassée de constipé de l'avenir et c'est avec des yeux enflés que j'ai découvert le monde. J'étais qu'un con, j'atteignais même pas le QI d'un collégien. Je sais même pas comment ça se compte, le QI. (LA FOLLE ET SES BISCUITS) J'essayais d'entretenir ma qualité de mec bien, les années suivantes. Je me démenais dans un avenir qui ne pouvait me mener nulle part. Puis j'ai rencontré cette fille, bien plus âgée que moi, avec qui j'ai vécu un temps. Je dirais plutôt que c'est elle qui m'a fait vivre un temps, cette folle (si folle de moi) qui voyait en ma carcasse un brillant avenir de héros. Je faisais le ménage dans la piaule, j'avais l'impression d'entretenir son état en dépoussiérant les meubles. Elle était bizarre, j'avais vraiment peur qu'elle tombe en cloque et que je sois coincé à jamais avec elle. Puis un jour, elle m'a jeté, et j'ai compris que ma vie allait redevenir un calvaire. (ON S'EN BAT LES COUILLES) J'aimerais bien avoir ce don de l'écrivain et savoir raconter les choses qu'il faut, comme il le faut, mais je dois me rendre à l'évidence : ma vie est à chier. Je n'ai absolument rien de palpitant à dire. A trente ans, j'ai enfin décroché mon premier job, en tant que contrôleur de train. Un peu de saveur pour vous émoustiller : je pouvais voyager. Je passais pratiquement chaque nuit dans une ville différente, partant même à l'étranger, tout frais payés. C'est pendant cette dizaine d'années que j'ai vécu des choses folles, que je me suis permis de vivre, de faire un peu mon salaud, un peu mon héros, de rire, pleurer. En soit, trouver un peu de bonheur. J'ai vu la beauté du monde, puis je suis vite redescendu sur terre, quand je me suis rendu compte des dettes que j'avais. Et des dettes pas marrantes, chez des gens pas drôles du tout. (VILAIN GARÇON) Je me suis fait viré parce que j'acceptais des pot de vin de certains passagers. Ca aurait arrondi mes fins de mois si j'avais quelque chose à arrondir... Mais j'essayais de me débarrasser des vautours qui me collaient au cul avec mes dettes. J'ai commencé à avoir de sacrées emmerdes, à recevoir des menaces, à craindre de sortir. Je fuyais les gens qui me connaissaient, affolé à l'idée qu'on me dénonce, terrifié à l'idée qu'on puisse me localiser. Mon métier me permettait de ne jamais rester longtemps à un endroit, ce qui faisait de moi une cible difficile. Je sais pas trop ce que je suis devenu, à ce moment là... Poussé par le besoin de fuir, je me suis découvert des côtés étranges. Sombres. J'ai eu l'impression de devoir devenir un criminel pour pouvoir leur échapper (je me suis mis à les étudier, à essayer de comprendre leur mentalité). Je crois que me retrouver à la rue, c'était une bonne chose, au final, parce que les types m'ont perdu de vue au lieu de me trancher la gorge... C'était bien, ouais. Par contre, j'étais quand même à la rue. (LA RUE ET LA GANGRÈNE) Voici le point le moins surprenant de mon histoire : ma vie est partie en couilles. Dormir sur le trottoir glacé, être constamment jugé par les gens, me faire taper sur la gueule par les plus grands clodos que moi, ou les malfrats, faire la manche, ça m'a pratiquement mis hors du jeu. Du jeu de la vie, j'entends. J'ai choppé crève après crève avec ma santé bancale, j'ai failli crever à un peu près chaque hiver avec des symptômes improbables. Je crois que j'ai craché un poumon, un jour. Puis un autre, j'ai rencontré cette fille, Molly. Elle m'a examiné et m'a dit que j'avais la gangrène. J'étais un homme mort, je le savais. J'étais peut-être déjà crevé depuis des mois, en fait. Puis Molly m'a dit : "mon ami, j'ai un remède de vaudou qui pourrait t'aider... mais il faudra en payer le juste prix", puis elle m'a fait boire un liquide sans saveur dans une bouteille crade. Une semaine plus tard, ma gangrène avait guéri. (JE T'AIME) Molly m'a avoué plus tard qu'il ne s'agissait absolument pas d'une gangrène. Et absolument pas d'un remède vaudou, elle s'était juste foutu de ma gueule pour avoir mes quelques sous. Mais comme j'étais d'une connerie palpable, et que j'avais été un peu émerveillé par ses jolis yeux, elle m'a fait avalé le pire des bobards. Je ne lui en ai jamais voulu (parce que je suis con, sans doute) et j'en suis même tombé profondément amoureux. Molly était exceptionnelle, puisque sa situation ne semblait rien avoir de critique, de dégradant ou de triste. Elle vivait dans la rue, faisait la manche comme si elle avait décroché son diplôme de mendiante à l'unanimité. Elle riait beaucoup, indifférente aux insultes, consolait toujours les autres avec ce ton maladroit qu'ont les gens qui savent tout mieux que les autres. Ce n'était pas grave, d'être pauvre, ce n'était pas grave, d'avoir froid. Elle trouvait toujours de quoi se nourrir, trouvait toujours un refuge pour les nuits les plus froides. Puis finalement, elle m'a trouvé moi, ce mec hideux avec la gangrène, et depuis, j'ai partagé son carton et ses repas. (MAUVAISE KARMA) En fait, on avait trouvé un équilibre, Molly et moi. On vivait notre vie dehors, elle m'apprenait à aimer les jours. Avec nous, toujours nos deux molosses, ma chienne Karma à l'oreille arrachée (un immense loup blanc, un beau bâtard) et son vieux bull-dogue américain. C'est Karma qui m'a amené dans cette ruelle, c'est Karma qui a aboyé au mauvais moment. Elle a eu peur du coup de feu, elle a senti que le type était mort... Et moi, j'ai tout vu. J'ai vu le cadavre encore vivant s'écraser par terre, j'ai vu les gars armés tourner la tête vers moi. Mais je connaissais mieux les recoins de ces rues qu'eux, ils auraient jamais pu me trouver. Quand je suis allé au poste, personne n'a cru le clodo. Ils pensaient que j'avais pris de la drogue, ils m'ont envoyés chier... Mais ils m'ont entendu. Ces enfoirés. (REPÉRÉ) Puis, le cauchemar a commencé. On a donné un immense coup de pied dans la paisible fourmilière qu'était devenue ma vie et soudainement, c'était l'affolement général. Toutes les fourmis ont voulu évacuer en se piétinant. Des milliers de morts, encore plus de blessés. Un terrible cataclysme dans le fourmilière AZ34 de la forêt des Petits Pois... J'ai tout d'abord pensé à une grosse blague, le genre d'humour lourd mais drôle quand on y repense dix ans après. Puis la réalité m'a sauté aux yeux ; ce n'était pas une blague, c'était l'enfer. Voilà donc ce qu'il s'est passé : les gars du meurtre m'ont retrouvé, et après un miraculeux mensonge de ma part, m'ont laissé vivre. Ils avaient compris que la police m'avait dans le collimateur suite à mon témoignage, et se sont particulièrement intéressés à mon implication auprès du FBI. Voyant que j'étais prêt à coopérer pour sauver mon cul, ils m'ont mis à l'épreuve pour que je fasse la taupe. Pour parfaire l'emmerde, j'ai craqué comme une merde dans le bureau de l'adjoint qui devait s'occuper de moi, et je lui ai tout expliqué. J'ai eu l'impression de voir le même moustachu de la mafia mais avec une cravate et un air de héros, lorsqu'il m'a dit que c'était une occasion unique pour dérober des informations à la mafia et peut-être enfin mettre un terme à leurs violences. Le gang n'était pas réellement une mafia dangereuse pour le pays, mais il était plein d'informateurs, qui, eux, faisaient le relais entre différents criminels. Pour la plupart, il s'agissait de grands gamins abusant de leur pouvoir ; ils n'étaient ni sérieux ni particulièrement attentifs... Il m'a donné le choix sans vraiment me le donner, puisqu'il m'a expliqué que la mafia allait simplement finir par me buter, et, qu'en travaillant pour le FBI, j'allais au moins pouvoir bénéficier d'une protection et d'un flingue. C'était un peu comme donner un pansement Bob l’épongè à un mec qui venait de se prendre une balle. Comme je n'avais pas de choix, j'ai fait le seul qu'il me restait. Être une sorte d'espion, ou double espion. Je me donnais un peu près une semaine à vivre. (LE LOTO) Je n'ai rien voulu de tout ça, mais mes conditions de vie se sont radicalement améliorées. Le FBI m'a placé dans un immeuble, le Parking, qui était un bâtiment chauffé. J'avais de quoi vivre... pour ne pas m'éterniser sur la banalité d'un quotidien ordinaire. M'y faire à été simple, au final. Le moins simple, ce fut de me retrouver convié à des "réunions", voire des rassemblements conviviaux entre potes de la bande. Ils souhaitaient garder un œil sur moi (tu m'étonnes). Pour ces occasions, ils m'avaient même offerts quelques costards et cravates. On bouffait des sushi dans un restau glauque du Bronx, et moi j'étais là, à oublier comment fonctionnait un corps humain. Je mourrais, littéralement, entre ces bandits qui régnaient, riant sans retenue comme si le monde était à eux. Je ne savais pas ce que je foutais là : tout ce que je savais, c'est que j'avais un costume et une putain de cravate. S'ils m'avaient mis une perruque et du rouge à lèvres j'aurais pas protesté non plus, je crois. Je voulais juste pas mourir. Mon rôle était de balancer de fausses informations au FBI et de les informer de l'évolution de l'affaire. Et à côté de ça, le FBI tentait de me former au métier pour que je puisse leur être utile ; utile à la mission. Ils étaient désespérés par ma connerie, comprenant qu'au final... J'étais TOUT sauf l'homme de la situation. Pourtant, au bout de plus d'un an d'infiltration, de rebondissements et de souffrances, la mission a été menée à terme. La branche a été démantelée et les fédéraux ont tout embarqué. Et moi ? J'ai eu le droit à des chocolats. (MOLLY) La femme de ma vie a disparu à l'annonce de ce grand changement. Elle a crié, beaucoup, m'a frappé, un peu, a pleuré et finalement imposé de refuser l'offre du FBI. J'ai essayé de lui faire comprendre que je n'avais pas le choix, elle a rétorqué que j'avais simplement besoin de prouver au monde que je pouvais faire quelque chose de bien, d'héroïque. Puis elle a ajouté que je ne pouvais pas y arriver, parce que j'étais simplement un clodo qui avait cru son bobard de gangrène. J'ai pris la mouche, on s'est disputés... Et elle a disparu. Longtemps. Vraiment longtemps. Quand je l'ai retrouvé, je me suis rendu compte qu'entre nous, ça avait changé pour toujours. Elle a pas compris, moi non plus. Elle m'a aimé, moi aussi. Pourtant, quand je ferme les yeux, c'est toujours à elle que je pense. (DE RIEN A TROP) Je me souviens de l'époque où j'étais une crevette. Une sorte de petite larve avec des moustaches, tapis au fond du sable, se cachant de peur d'être mangée avec de la mayonnaise. Puis la vie m'a donné un grand coup de pied au cul : je suis sorti du sable, de l'eau et je suis tombé directement dans l'assiette. Vous savez ce que ça fait, de devoir se défendre contre une fourchette et un couteau, quand on est une pauvre crevette sans défense ni avenir ? Et bien, ça change une crevette. Le gang, ça m'a changé. Ca a changé mon âme, ça l'a mis à l'épreuve en l'expulsant dans l'univers, loin d'une quelconque conscience. Sous le poids des horreurs, j'ai perdu de l'acuité. Mes yeux voyaient davantage le mal que le bien, chez l'homme. Mon cœur s'est noirci avant que je l'abandonne sur une aire d'autoroute (j'avais pas besoin de coeur, j'avais besoin d'un cerveau et d'un doigt pour appuyer sur la gâchette). Quand les gens disaient que j'étais mauvais, que le démon habitait mon corps, ils avaient raison. Il est passé dans ma peau, il m'a transcendé, il est venu et il m'a dit : "c'est cela, que d'être un monstre". J'ai failli devenir une vermine de plus dans ce gang, perdre les pédales et trahir le peu de bien qu'il restait en moi. J'ai été possédé par cet esprit là, puis mon âme est revenue de son voyage pour essayer de rééquilibrer la balance. Aujourd'hui, je la garde près de moi et j'ai un peu peur. Peur de revoir le démon en moi, peur d'avoir aimé ça. Peur de moi-même. J'étais pas fait pour ça. (INDICATEUR) Le danger m'a programmé. Comme un addict, j'ai pas voulu lâcher l'affaire. Fallait encore compliquer ma vie. Fallait pas qu'elle redevienne dangereusement banale, comme avant. Je voulais vivre, vivre tout, maintenant et vite. Vu que le métier semblait bien rentrer, les fédéraux m'ont gardé à leur botte. Aujourd'hui, je suis indic pour les flics, dans le plus grand des secrets, bien sûr... Les secrets, ça commence à me connaitre. (ROULER EN LIMOUSINE) Pour me remercier de mon aide et d'avoir voulu sacrifier ma vie pour mon pays, les fédéraux m'ont offert un bonus avec leur ballotin de chocolats. Ils m'ont présenté à un politicien bourré aux as, un richard qui mouche sa crève dans des dollars. Ils m'ont dit : "Voilà le luxe, voilà le fric, voilà la vie dont tout le monde rêve". Effectivement... Parfois, je me barre avec lui. Il m'aime bien, même si je parle pas beaucoup parce que je comprends rien. Je le conduit à ses banquets, dans ses hôtels, ses conférences, ses bars à putes... J'ai le droit à tout, comme un ami à lui. Étranges, ces moments où je semble changer de vie... C'est quand même mieux que la cocaïne. (LILY COMES WHEN YOU STOP TO CALL HER, LILY RUNS WHEN YOU LOOK AWAY) Lily, c'est la fille du grand patron du gang que j'ai démantelé. Celui-là même qui me tapait sur la gueule pour "voir si je pouvais être encore plus moche" et me mettait son flingue aux couilles "pour rigoler". Avec Lily, les choses étaient étranges. On s'est vite rendu compte d'une fusion étrange qui nous aidait à survivre. Elle m'a vu dans mes moments les plus noirs sans prendre peur ni me juger. C'est elle qui m'a remis dans le bon chemin... Et un jour, Lily est tombée enceinte (PAS DE MOI LES GARS, pas de moi). Son connard de père l'aurait condamné, ce pauvre gosse, alors j'ai aidé à masquer l'affaire. Personne ne devait savoir. Ce bambin était une véritable balle de tennis qu'on s'envoyait tantôt à l'un, tantôt à l'autre, tantôt à quelqu'un d'autre. Épouvantable. Après le démantèlement du réseau, j'ai gardé la balle et ai juré protection jusqu'à ce que tout soit définitivement bouclé. C'est pour ça que j'ai un gosse dans ma piaule qui ressemble à une balle de tennis. (CHAOS) Je perds les pédales. Maintenant que je suis revenu à ma vie, j'ai l'impression d'être perdu dans l'univers, voguant d'une étoile à une autre. Je fais des cauchemars abominables, je souffre d'un stress post-traumatique qui me rend fou. J'ai plusieurs vies, plusieurs appartements, bientôt j'aurais peut-être plusieurs nanas. J'ai un môme entre deux tiroirs. Je suis indic dans l'ombre, dealeur dans un autre coin, le méchant des couloirs et la terreurs des bars du Bronx. A New-York, je suis l'ami d'un politicien, je suis le chauffeur de la limousine, je suis le gars au costard impeccable dont on ne sait rien. On ne sait rien sur moi nulle part, n'est-ce pas ? Moi-même, je ne sais plus qui je suis. Je suis un grand chaos après que tout ai explosé. Je cours comme un animal affolé et je ne m'arrêterais que quand mon cœur aura décidé de céder.
Dernière édition par Everett Charpenter le Mar 13 Déc - 12:30, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 1:27 | | PREMIER PREMIER PREMIER PREMIER PREMIER Bon je sais c'est pas Frédéric mais quand même. : Bon retour, je t'aime et tout le reste. |
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« Hydre de Lerne » ▹ AGE : 55 années botoxées.
▹ APPART : #411 où il a une piscine gonflable — possède un appartement à NYC.
▹ TAF : Empereur d'une nouvelle armée de Bartolotti — propriétaire et gérant du cabaret "666" — médecin du Parking.
| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 1:34 | | |
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 1:38 | | Dégage Alban Et Everett... Meh. ( ) |
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« Hydre de Lerne » ▹ AGE : 55 années botoxées.
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▹ TAF : Empereur d'une nouvelle armée de Bartolotti — propriétaire et gérant du cabaret "666" — médecin du Parking.
| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 1:42 | | Mon amour - Spoiler:
PLEASE COME BACK TO ME.
I LOVE YOU.
I'LL BE PERFECT.
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« Ta future BM » ▹ TAF : Médecin légiste dans le commissariat du coin
▹ AVATAR : Taraji P. Henson
▹ DC : Geert Grote Lul, Ô dada lie
| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 4:56 | | Eve ! Tu vas faire des heureux à revenir trainer ici ! Re-bienvenue chez toi ! |
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▹ AGE : Trente-cinq années au compteur, bien trop passées à être une autre, pour finalement n'être plus personne.
▹ APPART : #1105/11ème étage - seule entre des murs froids qu'elle tente vainement de colorer d'une personnalité qui ne cesse de lui échapper.
▹ TAF : Palefrenière la journée, les bottes dans la paille et le crottin, à en avoir des cloques aux mains de manier le balai et la fourche, mais le bonheur indiscutable d'oeuvrer au bien-être des chevaux pour quelques heures de monte comme rémunération qui persiste dans son coeur. Fille de joie, catin des beaux quartiers New-Yorkais une fois que la nuit a enveloppé la ville -et son âme. En recherche d'autres horizons, pour se défaire de la prostitution.
▹ AVATAR : Priyanka Chopra.
▹ DC : L'Irlandais aux poings écorchés (Aisling Ó Luain). (yet to come)
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 10:09 | | je réserve ce post pour des mots d'amour aussi beaux que toi. |
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 10:14 | | Je te connais pas, mais bienvenue! |
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 10:53 | | Tout pareil qu'Emma Bienvenue Très chouette choix d'avatar ! je l'ai absolument adoré en Rumpelstilskin ^^ |
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 11:04 | | ReBienvenue |
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« Srpska_tigar » ▹ AGE : 40 (12 Avril 1978)
▹ TAF : Co-Propriétaire du Pussybox video club porno (et bordel), gérant de la salle de Boxe le Bronx Boxing. Proxénète, trafiquant d'armes et mercenaire.
| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 11:20 | | Coucou, bienvenue (ou re-bienvenue, si j'ai bien suivi !) |
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. Mar 13 Déc - 11:45 | | Hanlalala un revenant ! Je te dis pas bienvenue, tu connais la maison |
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« Hydre de Lerne » ▹ AGE : 55 années botoxées.
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| Sujet: Re: Everett, tu perds encore les pédales. | | |
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