| Sujet: feliks - not about angels Sam 4 Avr - 0:09 | | Feliks Gustav Ozerov not about angels. Nom ozerov, j'ai d'ailleurs l'impression d'en croiser pas mal dans le coin. Prénom feliks, gustav, mais j'ai particulièrement horreur du second. Date et lieu de naissance moscou, un vingt juillet, l'année importe peur, n'est ce pas ? Âge vingt-trois, il parait, je n'en ai jamais été réellement certain. Nationalité russe et américain. Origines ma mère était russe, mon père américain, donc vous devez vous douter que j'dois être une nouille d'asiat, non ? Statut matrimonial célibataire, tornade ambulante, appelez-ça comme bon vous semble. Orientation sexuelle j'préfère les hommes. les femmes, c'est bien trop faible. Job ou Activité livreur de journaux, testeur de matelas professionnel. Groupe nous sommes de ceux qui vivent… Type de perso inventé. Crédits aeroplane. Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? oui. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? il y a trois mois, on ne peut pas dire que je sois particulièrement familier avec celui ci d'ailleurs. disons que je m'habitue encore aux murs épais comme du verre et aux tâches jaune sur mon plafond. ce n'est pas comme si je pouvais me payer quoi que ce soit d'autre de toute façon. le parking, c'est mon moyen à moi d'échapper à la réalité, de recommencer à zéro. c'est mon paradis dans toute son imperfection. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? ils sont bruyants. je ne connais pas la moitié d'entre eux, évidemment, il faut dire que je ne suis pas non plus de ceux qui aiment bavarder dans les couloirs. j'ai ma vie, ils ont la leur, et je ne laisse presque personne pénétrer dans mon antre. trop bien pour eux. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? je n'en ai pas. je suis l'ombre, celui que tout le monde aperçoit du coin de l'oeil mais que personne n'apprivoise. celui que l'on aimerait peut-être connaitre davantage mais qui n'en dira jamais plus. j'agace, la plupart du temps. | feat fedor gamaleya feliks est un garçon que l'on considère doux, étant dans l'incapacité de mentir intentionnellement. Ψ il ne pourrait faire du mal à une mouche, et ce même s'il le souhaitait. Ψ malgré cela, il est une véritable tornade ambulante et finit toujours par blesser, malgré lui, toutes les personnes qui l'entourent. Ψ il s'est découvert une forte attirance pour les hommes à l'âge de quinze ans, mais a mis jusqu'à sa majorité pour réellement pouvoir l'assumer. lorsqu'il a enfin trouvé le courage de le dire à ses parents, son père l'a directement jeté aux ordures, comme s'il ne s'agissait même plus de son fils. Ψ gustav a choisi de s'appeler feliks -son réel second prénom- à partir de ce jour là, un moyen pour lui de rompre toute connexion avec sa famille. Ψ il a deux frères plus âgés, mais ne s'est jamais réellement bien entendu avec eux, ceux ci le considéraient comme le "frangin tête-à-claques", celui que l'on pouvait maltraiter et manipuler comme bon leur semblait. Ψ aujourd'hui, le doux et sage feliks a perdu tout chemin, il ne sait plus exactement ce qu'il veut faire de sa vie, ne sait même plus si il mérite de la vivre, c'est une véritable épave ambulante, oui, une bien jolie épave. Ψ il n'a cependant pas conscience du tournant qu'à pris sa vie, à vrai dire, il n'a pas conscience de grand chose, oui, il se contente de se laisser porter par le courant, par ses pulsions, par ses envies, et dieu sait qu'il en a un paquet. Ψ on le remarque bien souvent de par son physique avantageux, et beaucoup finissent par s'attacher à cette personnalité borderline, qui en touche plus d'un. Ψ feliks n'est pas facile à apprivoiser, il n'en fait même qu'à sa tête. Ψ il ne sait pas ce qu'est une relation durable, ce qu'est la fidélité. Ψ il a eu une relation un peu plus longue que les autres, mais celle ci s'est terminée en cris et en larmes. il n'a même pas été le plus déçu des deux. Ψ il n'est pas très à l'aise avec les sentiments. Ψ feliks est bipolaire, il peut ainsi changer du tout au tout d'humeur, sur de simples détails, et passer de la joie aux larmes. Ψ il est quelqu'un de très émotif, et beaucoup prendraient peur s'ils vivaient avec lui à longueur de journée. Ψ feliks est un très bon danseur classique. petit, sa mère le traitait souvent de 'tafiole', et elle ne pouvait pas se douter à quelle point elle avait raison. Ψ en plus de son travail de livreur, et de se faire payer pour ses services, il vit en empruntant de l'argent à ses proches, ou plutôt ses connaissances. les gens finissent toujours par avoir pitié du gars au bord de la dépression, prêt à se faire virer de chez lui. mais lui il trouve ça normal, d'ailleurs, s'il le pouvait, il n'hésiterait pas à faire don de toute sa fortune pour un simple sourire. heureusement pour lui, ses poches sont vides.
| 01. LE DÉPART (+) No money, no family, Sixteen in the middle of Miami. Il n'y aurait plus de feu de cheminée, plus le son des cloches chaque midi, et plus de sirènes dans la rue. Là, en franchissant le pallier, je tirais définitivement un trait sur ma vie, sur mon passé, peut-être mon futur... Sur Gustav. Terminé les lasagnes surgelées chaque samedi soir, la chaine sport le jeudi et les problèmes de réseau. Je n'aurais plus à prendre le bus, enfin si, juste une dernière fois. Cette ultime fois qui me mènerait vers un nouveau destin. Oh, vous deviez me trouver bien naïf à m'imaginer que tout irait bien, que plus personne ne pourrait m'atteindre, que ma vie commençait réellement. Pourtant, dehors, il pleuvait, et même le soleil ne se décidait à me sourire. Peut-être était-ce sa façon de m'avertir, de me mettre en garde. Je n'avais qu'un sac à dos, rien de bien lourd, et puis de toute façon, je n'avais jamais réellement eu tant d'affaires que ça. C'était peut-être triste à dire, mais c'était ainsi, et rien ne me paressait plus normal. Alors, un pas après l'autre, je cherchais une nouvelle voie, ne sachant trop quoi attendre du destin. Avait-il raison de me pousser dans cette direction ? Je n'en savais rien, ou du moins, pas plus qu'hier, mais dans une naïveté absolue, j'étais absolument certain que n'importe où était plus vivable qu'ici. Mon visage était marqué, assombri, et même si le violet restait ma couleur favorite, je le trouvais plutôt compliqué à porter. Alors, j'avais la nette impression d'être courageux, comme si j'avais choisi de revêtir cette couleur. Et peut-être était-ce le cas au final, peut-être avais-je choisi de lui dire la vérité. Non, c'était même une certitude. J'avais eu besoin de dire à mon père qui j'étais, et non pas ce qu'il voulait que je sois. Alors voilà, j'avais donc choisi avec soin ces marques, et me devais de les porter fièrement.
02. INTERLUDE (+) LOST AND INSECURE, YOU FOUND ME. JUST A LITTLE LATE, YOU FOUND ME. Soixante-dix-sept jours passés dehors et me voilà refait. Dans les rues de New York, j'erre. Aucune idée de qui je suis ou de qui j'étais, de ce que j'aspire à devenir. Au final, il n'y avait aucune sortie de secours, juste un grand bol d'eau froide. Une gorgée, et puis deux, et puis un bout de trottoir lorsque les gens en ont enfin marre de moi. Soixante-dix-sept jours que j'erre, sans but ni conviction. Et puis une voix, une main, un homme. « Tu ne devrais pas rester plus longtemps allongé là, viens. » sa bonté naturelle se lit dans ses yeux, et un sourire s'esquisse sur mes lèvres gercées. Ma main se glissant dans la sienne, je sens le poids de mon corps affaiblir un court instant mes chevilles, avant de finalement m'élancer de plus belle. J'arrive. On va être bien ensemble...
03,1. L'ÉPHÉMÈRE (+) WHY DO YOU HAVE TO GO AND MAKE THINGS SO COMPLICATED ? Lové sur son torse, j'écoutais son palpitant s'assagir à mon toucher. Un, deux, un, deux, telle une berceuse, indolore. Son touché m'électrocutait, ses soupirs me réchauffaient, tout son être me faisait sentir si bien. J'étais en sécurité, là, au creux de ses bras, mes lèvres frôlant sa peau, son odeur m'enivrant un peu plus. C'était peut-être ça, vivre sans se préoccuper du reste du monde ? Pourtant, je savais que d'ici une poignée de minutes, lorsque son attention se serait égarée, je me serais envolé. J'avais besoin de plus et il en avait parfaitement conscience, à défaut de pouvoir le supporter, il se contentait de vivre avec. Demain, je serais probablement dans les bras d'un autre, tandis qu'il se ferait un sang d'encre en se demandant sur qui j'ai bien pu tomber. Il ne l'accepterait pas, me crierait un court instant dessus, et puis je pleurerais, m'excuserais. Et puis il me ferait l'amour, par pitié, par envie, par faiblesse. C'était ainsi que ça se passait. J'avais besoin de lui, de sa force, de son attention. Que recherchait-il en moi ? Je n'en étais pas encore sûr, chacun avait ses problèmes après tout, et j'étais définitivement le plus gros handicap qu'il s'était attribué. Mais là, tout contre lui, caressant avec délicatesse son torse, il n'y avait plus aucun problème. Comme si tout s'était évaporé tandis que ses paupières battaient de plus belles, s'habituant peu à peu à la luminosité ambiante. Et puis son regard posé sur moi. « Je t'aime. » lui murmurais-je songeur, d'un regard enfantin et d'une simplicité attachante. Un sourire esquissé sur ses lèvres, il prenait la parole. « Ne dis pas des choses que tu ne penses pas. » Et pourtant je l'aimais, oui, de tout mon coeur. En avais-je conscience ? Probablement pas, mais était-ce réellement le plus important ? Mes lèvres frôlaient déjà les siennes, un long frisson parcourant mon épine dorsale.
03,2. PIED À TERRE (+) When you said your last goodbye I died a little bit inside. J'avais écarté les jambes une fois de plus. La fois de trop. Et maintenant tout était fini, je le sentais. Ses mèches blondes ne brillaient plus autant qu'avant, le soleil s'était éteint et je n'arrivais simplement pas à comprendre ce qui était entrain de m'arriver. Fini les étreintes. Fini les doux baisers. Fini. Les autres ne comptaient pas, et au final, lui ne comptait pas plus. Je n'avais plus de toit, encore, plus de famille, encore, que trop de choix, encore. Je me sentais perdu. Pas plus que d'habitude.
04. DE CEUX (+) tell the world i'm coming home, let the rain wash away all the pain of yesterday. Nouvel appartement, nouveau métier, nouvelles occupations. Livreur le jour, poupée la nuit, je me sentais enfin à ma place. Je suis de ceux qui déçoivent, de ceux qui ne vivent que pour dépérir. Je suis de ceux...
aeroplanepasse ta souris ! alex, vingt ans, ça fait un petit moment que j'hésitais à m'inscrire et voyant tous les scénarios me passer les uns après les autres sous le nez, j'ai décidé de tenter ma chance avec mon propre personnage, en espérant que celui ci vous plaise. oh et juste, parce que ça m'a marqué, à mon inscription le code de confirmation était je cite "ps2np", voilà, ça m'a fait rire sur le moment... ps2 no problem. encore une fois, j'ai trop parlé, n'est ce pas ?
Dernière édition par Feliks Ozerov le Sam 4 Avr - 18:15, édité 2 fois |
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