Sujet: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 10:51
(Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) J'ai laissé choir mes godasses sur le sol de mon appart pour la première fois un soir pluvieux, neuf mois plus tôt. C'est mon frangin qui m'a parlé du parking. Je ne sais pas pourquoi je suis venu m'y installer. Peut être par défaut, las de barouder un peu partout, peut être pour faire semblant de veiller à nouveau sur lui, ou peut être par curiosité. A moins que ce ne soit pour fuir certains démons. Quoiqu'il en soit, j'suis calé et je bougerais pas avant un moment.
(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) Pas grand chose. Je suis pas du genre hyper sociable, sans être non plus un ermite impoli. C'est bruyant, c'est animé, même la nuit. Parfois ça me gave, parfois je me sens plus vivant à entendre vivre les autres. Y'a pas mal de types et de meufs bizarres. Mais ça me dérange pas. On a chacun une part d'étrangeté aux yeux des autres.
(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) Ouuuh alors là, rien à foutre, ça m'en touche une sans faire branler l'autres ce que les gens pensent de moi ! C'est pas ça qui régit ma vie et je ne changerais pas pour faire plaisir à d'illustres inconnus sous prétexte qu'on doit tous vivre en société et en harmonie, peace and love. Ils sont drôles, les petits cons qui prêchent ça. Surtout qu'en général, on leur brise le pif, il en sort du lait.
(NOM) Carney. (PRÉNOM) Ethan Henry, mais ne vous avisez pas de prononcer mon deuxième prénom. Sinon je vous tue. (ÂGE) 34 ans (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) Mardi 21 Juin 1982 à approximativement 5 heure du matin, à El Paso (Texas, USA) (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Tueur à gages. (NATIONALITÉ) Américaine (ORIGINES) Native American par le sang côté paternel, malheureusement mélangé depuis maintenant trois ou quatre générations. Mais j'en reste fier. (STATUT CIVIL) Coureur de strings et de boxers. Quand j'ai l'envie et le temps. (ORIENTATION SEXUELLE) Bisexuel peu regardant. (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Il y a neuf mois. (GROUPE) Ceux qui survivent
PSEUDO/PRENOM : Miligent ÂGE : 22 PAYS : Corse (oui c'est un pays) FRÉQUENCE DE CONNEXION : Une fois par semaine minimum COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : Par Andrew Barrow, pour Ian ;p (REPRISE DU PERSONNAGE) Je vous aime hein, mais... Non. (TYPE DE PERSO) Inventé (CRÉDITS) AMIANTE pour le codage de la fiche COMMENTAIRE OU SUGGESTION : Vous pouvez m'appeler Dieu AVATAR : Dominic Cooper
Ethan Henry Carney
Monsters are real, and ghosts are real too. They live inside us, and sometimes, they win. -- Stephen King
• J'ai deux rats. Ils vivent plus ou moins en liberté et je les emmène tout le temps -ou presque- avec moi, dans ma poche ou sur mon épaule. Je les ai appelé Smith et Cassidy. Ils ont moins d'un an, sont très intelligents, et je les ai parfaitement bien dressés à faire peur au gens. • J'ai pas mal de cicatrices... partout.... Dedans, dehors... Mais je n'en parle pas. • Je bois comme un trou, je fume comme un pompier, je sniffe comme un chien. Et j'emmerde le monde et ses habitants. • Il m'arrive encore de porter mes Dogtags sur moi. Par réflexe. Les vieilles habitudes ont la peau dure. • Je n'aime pas New York. C'est trop peuplé. Et trop pluvieux. Je préfère les grands espaces vides, secs et poussiéreux. • Je fais beaucoup de sport. De la boxe déjà, pour garder l'habitude d'encaisser les coups. De la course, parce que c'est bon pour la santé. Et des fois, de la muscu, à ma façon. C'est important de s'entretenir. • Je jure souvent en arabe. • J'étais croyant, avant, du genre, sévèrement, à prier tout les jours, et puis j'ai fini par comprendre que la religion, ça change pas grand chose à la vie réelle. • Je collectionne les BDs et les Comics. C'est facile et rapide à lire, les dessins sont cool -des fois je les recopie, pour passer le temps- et ça a un petit quelque chose de classe de dire ça au gens. • Je souffre d'ophiophobie aiguë depuis que je me suis fait mordre par une putain de vipère en Irak. Je ne souhaite ça à personne. Même pas à mon pire ennemi. • Je n'aime pas avoir froid. Je déteste la neige. Mais je tolère les éventuels glaçons dans mon whisky. • J'ai un étrange pouvoir magique. Je suis capable de m'endormir quand je veux, peu importe le lieu ou l'endroit, et de me réveiller à une heure précise sans une quelconque aide extérieure. Bon, ok, ce n'est pas de la magie, c'est juste mon horloge biologique qui fait bien son boulot. • J'suis accro au chocolat. En plus de la came. Surtout le chocolat au lait et le chocolat blanc. Mais je crache pas sur un bon chocolat noir non plus... • Par réflexe, quand je rencontre des gens, je continue de citer mon grade de lieutenant. Ça fait très prétentieux, mais au fond, je m'en fous. • Je suis plutôt du genre mal coiffé, mal rasé et débraillé. Il n'est pas rare de me voir trainer en Santiags et jean, façon bouseux du Far West. • Je passe mon temps à chanter, fredonner ou siffler un petit air. Mais genre vraiment tout le temps, peu importe que je sois en train de me doucher, de faire la vaisselle, de torturer quelqu'un, et n'importe où, dans l'ascenseur, chez moi, chez quelqu'un d'autre, dans la rue...
Dernière édition par Ethan Carney le Sam 1 Oct - 12:36, édité 5 fois
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 10:51
Open your ass and holes to Jesus -- Preacher
Despair has its own calms. -- Bram Stocker
One, two, Freddy's coming for you Three, four, better lock your door Five, six, grab your crucifix Seven, eight, gonna stay up late Nine, ten, never sleep again.
• Staring at the beast. -Notre Père qui êtes aux cieux... que ton nom soit sanctifié... Je chuchote, mes lèvres forment des mots presque inaudibles. Les yeux grands ouverts, je fixe la faible lueur qui filtre sous la porte de la chambre, guettant la moindre nuance, la moindre ombre qui tomberait sur elle. Mon frère dors déjà, dans le lit du dessus. Sa respiration paisible, parfaitement rythmée pourrait presque me bercer, si la terreur n'emplissait pas pleinement mon esprit. Mon corps s'amollit, mais mon esprit lutte farouchement. La porte s'ouvre. A sa façon de marcher, je sais que c'est lui. Je me recroqueville, me plaque contre le mur, espérant devenir invisible ou passe-muraille. Je voudrais fuir, mais il est déjà là, il me tire par un bras et une jambe, me replace à sa portée. Son poids m'écrase et l'odeur de tabac froid qui vient torturer mes sens m'écoeure. Je ferme les paupières, les crispe, pour ne pas pleurer. Je serre les dents à outrance sur mon oreiller pour ne pas gémir. La taie s'humidifie doucement au contact de ma langue, avec ma salive. Mes joues sont déjà trempées. Sa main écarte ma mâchoire du coussin pour venir se presser sur mes lèvres. Je gémis sourdement. Que votre règne vienne... Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
• Hey, little bastard ! C'est toujours la même chose, sur mes bulletins. Des notes trop basses, des remarques acerbes, une comparaison sous entendu avec les résultats époustouflants de Cin. Il n'y a qu'en sport où je suis naturellement bon, et en bio que je me donne la peine de bosser, parce que c'est la seule matière où on apprend des trucs intéressants. L'insolence et la violence, c'est tout ce que j'ai, tout ce qu'il me reste vraiment. Alors j'insulte, je provoque, je cogne. Prof ou élève, je m'en fous, il n'y a pas de différence à faire. Les premiers n'auraient pas dû fermer les yeux là dessus. Les autres feraient mieux de fermer leur gueule, au lieu de chialer pour leurs genoux déchirés. Les adultes sont tous des connards. Les gosses, tous des attardés. J'ai écumé tout les établissements scolaires de la ville. A force de renvois, j'ai fini par passer mes journées à trainer dans la rue, image au combien dégradante pour mon merveilleux beau-père, flic intègre, exemplaire et respecté par chacun des habitants d'El Paso. S'ils savaient, tout ces enfoirés... Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour.
• Redemption. Bac en poche (je ne pouvais pas me le permettre de le rater une seconde fois), lettre d'acceptation froissée dans mon poing, je regarde les paysages défiler un peu trop vite pour mon cerveau fatigué. J'ai l'impression d'être dans un rêve un peu trop brumeux, tout s'est emballé trop rapidement, trop violemment même. J'ai eu du mal à lâcher Cin avant de monter dans le train pour Colombus. Je ne sais pas encore vraiment ce qui m'a poussé à faire ça, mais me voilà engagé dans l'armée. Et pour un bout de temps. Une forme de salut, une forme de fuite, par lassitude de cette guerre sans fin et sans victoire contre mon fabuleux beau-père, le citoyen le plus respecté de la ville qui ne crasse qu'en privé, quand personne ne regarde. Au moins, je me sentirais utile. Pour de bon. J'ai échoué à protéger mon petit frère, beau-papa d'amour a réussi à briser ce qu'il y avait entre nous, et le peu qu'on a pu reconstruire est trop incertain pour me permettre de tenir plus longtemps le choc. Sans compter sa... maladie. Je ne peux plus supporter ses interminables silences, ses coups de sang injustifiés... Je veux connaitre d'autres choses, d'autres façons de souffrir, d'autres façons d'aimer, de véritables raisons de pleurer. Pour la bonne cause... C'est tellement plus beau... Non, en vrai, avouons-le, c'est le côté bagarre, sport et salaire qui m'a véritablement attiré. Et le sang, aussi. Lâcher la bride à la sauvagerie, à la rage et à la haine une bonne fois pour toute. Pour de bon. Pardonnez-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés; ne nous induisez pas en tentation, mais délivrez-nous du mal. PS: Va te faire foutre, papi connerie. Amen.
• You who enter here... Du sang. Du sable. De la poussière. Les attaques sont rapides, efficaces, mais désorganisées. Pas comme nos commandos. J'ai intégré la Delta Force l'espace de quelques missions, il y a quelques temps. Le fameux régiment qui est censé ne pas exister, être secret, mais que tout le monde connait. Et finalement... Je ne suis pas fâché de retrouver la caserne, ce soir. Son calme tout relatif. Les camarades du 75th Rangers que je réintégrerais bientôt. La bouffe relativement normale. Les douches de trente secondes... Ouais, putain, de quoi fantasmer sur un bain, j'vous jure.... J'ai l'impression d'être crade H24. J'ai avalé tellement de terre par tout les trous de mon corps que tout a un arrière-goût de minéral. Mais je me sens plus vivant que jamais. Malgré les tirs, les explosions, les morts, les blessés, les assauts, les balles, les fusils qui s'enrayent -encore la poussière- les pluies de plâtre lors des interventions auprès des civils, la chaleur étouffante, la violence... Je suis mieux ici qu'à la maison. Je me sens à ma place. Le passé ne s'efface pas, il est toujours là. Il se rappelle à moi dans les rares moments de calme, mais je le repousse, j'ai d'autres chats à fouetter, et pas n'importe lesquels... Je fouille dans mes affaires, récupère un stylo, une feuille, et, appuyé sur ma cuisse, commence à rédiger un petit mot pour Cinaed. Je n'ai pas le droit de lui raconter grand chose, ni de dévoiler notre position actuelle. Je me contente de banalités. De tout lui dire que tout va bien, même si des fois, ce n'est pas vrai. Je le protège encore, d'une certaine façon. Je n'ai pas beaucoup de temps avant que les copains aient vent de notre retour de mission, alors je trace, et j'écris encore plus mal que d'habitude. Il saura bien me relire de toute façon, il a l'habitude.
• ... abandon all hope. -Lieu-eutenant Carney... Soixante quinzième régiment de rangers... Ca fait longtemps que ces mots ont réellement perdu leur sens. Ils sonnent à mes oreilles comme une musique douce, un murmure rassurant, mais rien de plus. Ils coupent un peu les consonances plus dures et rauques de l'arabe. Le type me fout une nouvelle torgnole, mais je ne sens presque rien. J'en ai tellement encaissé au court de ces dernières heures que c'est presque comparable à la caresse d'une maitresse ou d'un amant. -Maniouk." je murmure. Ouhla. Je ne sais toujours pas ce que ce mot veut dire, mais manifestement, ça ne leur plait pas du tout. Ils hurlent. Je me crispe et ne peux m'empêcher d'essayer de faire jouer mes liens alors qu'ils vont chercher le seau d'eau croupie qu'ils avaient repoussé dans un coin de la pièce pour me passer à tabac. Je me tortille, dans l'espoir de m'éloigner. C'est stupide. Je n'ai aucun moyen de m'enfuir. Aucun endroit où aller. Et puis de toute façon, je ne suis pas capable de tenir debout. Je crois que j'ai le genou luxé. Un violent coup de botte vient m'éclater le haut de la mâchoire et je m'immobilise, sonné, les oreilles bourdonnantes. Le monde s'obscurcit un peu. Un coup de crosse dans les reins me fait me cabrer. Je laisse échapper un grognement sourd alors qu'on me redresse. On m'assoit sur une chaise, on m'y attache plus ou moins. Je crache à la tronche de l'un des connards qui passe un peu trop près de moi. Une claque. Ils bloquent habilement mes pieds dans le seau. L'eau pue, c'est à vomir. Je sais déjà ce qu'ils vont faire, avant même qu'ils ne passent à l'action. Ça les fait bander, putain, ces chiens. J'entraperçois les câbles de la batterie juste avant qu'ils n'en plongent le bout dénudé dans l'eau, à quelques secondes d'écart. Mon sang bout, mes muscles explosent, mes os fondent, je hurle. Nuit.
• I'm not a hero !
Cinny, Tu dois m'en vouloir pour mon long silence. J'ai été réformé, c'est une longue histoire, et je t'en parlerais de vive voix quand je rentrerais d'ici quelques temps (probablement un mois ou deux, mais pas plus, j'ai déjà trop trainé). Si j'ai disparu si longtemps, c'est que j'ai eu besoin de voir d'autres horizons l'espace de quelques temps. Je ne me suis pas réellement posé ces cinq dernières années, mais j'étais loin du front, et ça m'a fait du bien. Es tu encore sur New-York pour un moment ? Histoire que je ne me catapulte pas dans une ville sans y trouver un minimum d'intérêt vital... J'essayerais de t'appeler bientôt, promis. Fais attention à toi... Than.
Je froisse la feuille. Ca doit être la sixième ou la septième fois que j'essaye d'écrire cette lettre. Et que je n'y arrive pas. J'ai honte de ne rien lui dire, en réalité. Je ne lui ai pas parlé depuis si longtemps, et je n'ai même pas un véritable mot de gentillesse. Je ne sais pas si c'est par habitude depuis l'Irak, ou si c'est à cause de la réserve qui s'est installée petit à petit entre nous avec l'éloignement. Je défroisse le papier, j'hésite un peu, puis je le plie et le glisse dans l'enveloppe. De toute façon, il sait que je n'ai jamais été doué avec les mots. J'appréhende ce retour. Mais je n'ai plus le droit de fuir, plus aussi loin, plus aussi longtemps. Et j'ai une promesse à tenir.
• Bad Blood at High Noon. J'ai imaginé ce moment des millions de fois au cours de ma vie. J'ai imaginé des millions de façon de le tuer, aussi. De lui rendre coup pour coup. J'ai imaginé que je l'égorgeais, que je l'étripais, que je lui arrachais les doigts un à un, que je le débitais en morceaux petit à petit à coup de machette, tant de choses, d'idées, d'envies, d'espoirs. Et finalement, maintenant que je tourne autour de lui, dans la maison en ruine du feu vieux McCready, je ne sais plus vraiment quoi faire. Il reprend petit à petit conscience. Il ne semble pas vraiment comprendre ce qu'il se passe. Je me penche sur lui, plaçant mon visage en face du sien. Je souris. -Coucou papa ! Il pose un regard flou sur moi. Papa de rien du tout. Je l'ai appelé comme ça par défaut, mais nous n'avons aucun lien du sang. C'est juste lui qui m'a élevé, m'a appris la haine, la douleur et la rage. Et à prendre soin de certaines personnes à mon propre détriment, de façon probablement involontaire. Et tout ça va se finir ici et maintenant. Je recule, le toise. Je visse le silencieux sur mon Smith&Wesson M&P9 Shield. Ses yeux s'écarquillent et je suis sûr que si je ne lui avait pas fourré tout ce tissus dans la bouche avant de scotcher ses lèvres, il se serait mis à déblatérer tout un tas de conneries. Je prends mon temps pour charger l'arme en sifflotant un petit air tranquille. Je fais ça avec un soin tout particulier, pour qu'il ait le temps de parfaitement saisir la situation emmerdante dans laquelle il se trouve. J'interromps ma chansonnette, vérifie la visée. -Tu sais... J'ai dû penser à dix huit milles façons de te tuer... Je ne vais pas te les lister, ce serait trop long, hein, tu comprends ? Et puis je ne suis pas mégalomane. Quoique. -Enfin si, peut être un tout petit peu. J'ôte la sécurité. -Mais de toute façon, tu t'en fous. Et t'en as vu tellement des trucs moches. T'en as fait aussi. J'arme le flingue. -C'est sûr, quand on est flic, tout le monde croit qu'on est intouchable et parfait.... Une exécution simple et propre ? Pourquoi pas. Il boit mes paroles, fait un peu les gros yeux, c'en est à mourir de rire. Il n'essaie même pas de se débattre. Je ne prend pas le temps de vraiment viser, je tire. Je regarde son visage où une once de surprise se peint, avant que la douleur ne torde violemment ses traits. Je crois qu'il hurle. Il a de quoi, je viens de pulvériser ses couilles et sa bite. Je me détourne sans prêter attention aux sons étouffés qu'il émet. Je range soigneusement le silencieux, retire le chargeur, le glisse dans ma poche, remets la sécurité sur le pistolet et le laisse rejoindre le reste du matériel. Il va falloir que je trouve un endroit où m'en débarrasser. Juste au cas où. C'est chiant, j'aimais vraiment cette arme. Je lance un dernier regard à la loque humaine qui dodeline de la tête, attachée sur sa chaise. Il a vieilli. Beaucoup. Mais ça ne change rien au passé. Il ne va pas tarder à s'évanouir. Dommage, j'aurais aimé qu'il reste conscient jusqu'au bout, qu'il ait le temps de se sentir mourir d'hémorragie, qu'il souffre jusqu'au dernier moment. Je quitte les lieux, discrètement. Même pas vraiment soulagé.
• Carnival of lost souls. Je suis resté quelques temps à la maison. Pour aider maman. Ils ont mis trois jours à le trouver. Ni elle ni moi n'avons pleuré à l'enterrement. Cinaed n'était pas là. Nous n'avons pas jugé bon de le prévenir. Il ne serait pas venu de toute façon. Il frémit de peur dès qu'il entend le mot Texas. Je me suis demandé à quoi ça avait bien pu servir, cette vengeance, et puis un jour, alors que je repeignais la façade de la maison en blanc pour cacher le bleu pale dégueulasse et délavé qui la colorait depuis au moins ma naissance, je l'ai vu sourire. Ma mère. Ca m'a suffit comme réponse, pour un temps du moins. Je suis parti non sans promettre de repasser de temps en temps, la laissant avec une nouvelle vie entre les mains, et je suis arrivé à New-York, un peu étourdi. Maintenant, c'est de mon petit frère qu'il faut que je m'occupe. Je l'ai laissé tomber trop longtemps... Ca va être long, très long. Mais je ne le lâcherais plus. Jamais. Promesse tenue, frangin. Vingt ans de retard, ce n'est pas si long, finalement.
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Dernière édition par Ethan Carney le Sam 1 Oct - 12:29, édité 6 fois
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 12:28
Re bienvenue ! Tu me grattes toujours en vitesse
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 12:53
re
Drill Gherman
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 13:42
Ce mec
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 14:52
re-bienvenue toi
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 16:48
Henry, Henry, Henry, viens faire du drama avec nous on en raffole. Bienvenue
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 18:43
Re bienvenue
Eden Hamilton
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 18:48
Trop koûle, un type qui chantonne quand il torture les gens. J'suis amoureuse.
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 19:24
Bienvenue
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 19:24
Te revoilà chouchou!!
Finis vite ta fiche qu'on se lance dans un truc!
Allez allez on se bouge les fesses ^^
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 20:32
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mar 27 Sep - 20:49
Merci les loulouuuuus
@Warren Newberry appelle moi Lucky Luke, je dégaine mes persos plus vite que mon ombre
By the way, si quelqu'un veut de moi en tant que coloc, je prends ! JE suis gentil, mignon, j'ai deux rats adorables, je chante sous la douche et je sais faire les massages ! Et pareil, je suis à la recherche d'un éventuel employeur
Coma Keating
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▹ AGE : la vingtaine qui pointe le bout de son nez, et coma est étonné d'être parvenu jusque là sans crever.
▹ APPART : y'a eu le quinzième avec le patriarche tant adulé, le quinzième comme foyer au plus près des toits. brièvement y'a eu l'appart de deidre avant qu'il se fasse embarquer comme un malpropre. maintenant il se terre de nouveau au quinzième dans un nouvel appartement, plus grand avec toute sa tribu qu'il tente de planquer. le repère des gosses perdus qui ont réussi à s'enfuir et qui se cachent pour mieux survivre. inconnu entre les murs qui l'ont vu grandir, il sait pas encore si l'appartement est une libération ou une prison. mais il est enfin revenu à la maison.
▹ TAF : il a fait plein d'trucs, coma. passeur de drogues depuis tout gosse, il connaît le trafic comme sa poche, mais il a raccroché, pas longtemps avant d'se faire embarquer. il a essayé de bosser pour deirdre mais il a jamais été très doué, il a même pas pu finir le lycée. maintenant il fait c'qu'il peut pour pas crever, il se sent comme un étranger.
▹ AVATAR : jake cooper.
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Mer 28 Sep - 19:13
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Makayla Jefferson
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take Jeu 29 Sep - 13:57
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Sujet: Re: Ethan - Please let me die before I wake so the Lord my soul, can take