| Sujet: Erika - L'attrape coeur. Ven 13 Fév - 22:53 | | Erika Liv Miller D'abord il y a l'âge libre avant la vie domestique qu'on attend tous comme sentence absurde et nécessaire et puis ces chimères à fuir que l'on pense laisser à la porte des avions long courrier. Nom Miller, Prénom Erika, Date et lieu de naissance Un quinze août à Salem (Massachussetts), Âge Vingt-trois ans, Nationalité Américaine par le nom de ce paternel, chef de clan, Origines Le père était américain, la mère suédoise, tu es le doux mélange des deux, Statut matrimonial En couple, même si ça peut parfois sembler compliqué, Orientation sexuelle Tu n'as jamais réfléchis à aimer un jour autre chose que les hommes, Job ou Activité Danseuse à Broadway, tu passes tes heures perdus sous l'objectifs de photographes plus ou moins professionnels, Groupe De ceux qui rêvent, Crédits Applestorm. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? c'était en août 2010, tu t'en souviens, tu venais d'approcher Broadway, et recherchais un toit qui accepterait ta figure frêle malgré le manque de revenus. Parking s'est imposé, pas doucement, non, plutôt brutalement. t'as déposé le peu d'affaires que tu possèdes, le nécessaire. et puis t'as commencé à vivre pleinement. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? y a les visages que t'apprécie de croiser, ceux que t'aime un peu moins. d'abord tout t'a semblé trop grand, démesuré comparé à la campagne de Salem. et puis t'y as pris goût, aux pas dans le couloir, aux portes qui claquent. a ces gens qui s'invitent, et ceux qui partent en haussant le temps. Parking ça bat fort. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? t'es la fille gentille, bien qu'un peu discrète. celle qui sourit dans le couloir, mais qui parle pas beaucoup. tu murmures des politesses, toi l'enfant fleur. on apprécie ta présence, mais rarement au milieu de grande foule. tu vis avec l'immeuble, mais souvent un peu en décalé. tu rêves tout un tas de choses, tu dessines des belles histoires dont tu parles rarement. t'es cette fille qu'on croise tôt le matin, qui sourit fort en rentrant le soir, dont on apprécie la présence. assez simplement. | feat natassia lindes. Petite fille, tu connaissais par coeur Salem. Salem et sa respiration saccadée. Enfant indépendante, tu rentrais de l'école en tenant fort contre la tienne la main de tes frères.Tu aimais l'heure du gouter, quand les parents n'étaient pas encore rentrés. Seulement vous.• Votre famille ressemble à beaucoup d'autres, ton père a toujours passé le clair de son temps au travail, a réparé les engins des agriculteurs de la région, alors que ta mère râlait péniblement en rentrant le soir de sa journée passée derrière la caisse d'un supermarché. Vous n'avez jamais été très proches, juste assez pour partager le minimum. • Tes frères en revanches, ont toujours été l'étincelle importante à tes yeux. Dans la rue devant la maison, vous jouiez au foot en criant fort et en écorchant vos genoux. La naissance de ta soeur a été plus sombre, peut être à cause du nombre d'années qui vous sépare, peut être parce que son étonnante capacité à attirer l'attention avait tendance à te laisser sans voix. Elle rayonnait là où toi tu murmurais timidement. • Enfant tu dansais sur les vieux cd de jazz de ton père. Alors tu devenais belle, resplendissante, abandonnant un instant le masque de ta timidité. Sourire communicatif, on a accepté de t'inscrire a des cours de danse classique à la seule condition que tu te débrouille pour t'y rendre. • Elève brillante, ta scolarité a été un modèle de réussite et de serieux. Tu te rêvais médecin, malheureusement, le modeste salaire de tes parents ne t'ouvrit aucune porte. Tu aurais pu être élèves brillante d'Harvard. Si la vie en avait voulu autrement. • Enfant de culture, tu t'es prise d'affection pour la littérature, la musique et le cinéma. Tu aimes mélanger les genres. • La danse s'est révélée être bien plus importante que tu aurais pu le croire. Remède contre cette drôle de discrétion qui te rongeait, elle t'a ouverte aux autres, à la multiplicité des gens qui t'entourent. Quand une enfant, naïve et éprise d'innocence, tu as plongé dans cette vie, certes incertaine, mais qui t'offrait une indescriptible liberté. Assez pour que tu veuille en faire ton métier.• Tu fumes, depuis longtemps en fait. D'abord à l'abris du regard de tes parents, et puis l'adolescence t'a rendu insolente, à agiter tes mégots sous le nez de ta mère asthmatique. • Tu déteste le matin, le moment où la lumière s'imisse et vient te chatouiller les paupières. En général tu travailles le soir, alors le matin, tu aime tout décaler, et oublier de te lever souvent. • Éternelle optimiste, tu déborde d'innocence, toi la fille au joli sourire. L'attachante qui court dans les couloirs. Cette drôle de poupée qui semble si fragile, et qui pourtant dans la rue n'hésite pas à pointé son index dressé. Princesse indisciplinée. •
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« Qu'est ce que tu fais ? » Debout face à elle, il hausse le sourcil en souriant, amusé de voir la muse rayonnante. A califourchon sur l'ampli, elle rit doucement, comme si un peu plus fort, et elle risquait de réveiller l'univers. Ses doigts dansent dans le vide, funambules enivrés par la musique. Erika a parfois cette expression légère, cette innocence qui la rend si fragile. Un souffle, une parole déplacée et la voilà envolée. « Rien, rien du tout. Je te regarde juste tomber amoureux. » Il est idiot, a la fixer ainsi. Elle est naïve de croire qu'il pourrait l'aimer elle. Le garçon rit un peu, amusé par l'oiseau. Erika est rarement triste. Parfois, son visage se ferme et elle refuse de parler. Elle fuit les regards insistants, et parfois seulement, elle se met en colère. Son visage s'étire, devient moins beau, plus triste. Mais le reste du temps, elle est l'enfant qui sourit, celle qui observe les inconnus sans leur adresser la parole, et qui pourtant, par ces couleurs sur son visage, s'attire l'attention des gens. Elle est particulière Erika, avec sa drôle de manière de prononcer les mots, de mélanger les expressions pour qu'elles ne ressemblent plus à rien. Elle se laisse glisser de son perchoir, attrape son sweat laissé à côté, quand il attrape sa main, et chasse ce sourire sur ses lèvres de poupée. Elle n'aime pas qu'il la touche, ou alors seulement quand il danse. Lui, le garçon à la féminité assumé, le beau qu'elles regardent toutes. « Erika, dis moi. » Dis lui oui. Dis lui pourquoi il te sent si différente aujourd'hui, tellement lointaine que c'en est déconcertant. Arrêtée sur le plancher du gymnase, y a encore la musique qui résonne, alors que les derniers danseurs réunissent leurs affaires pour partir. Il se fait tard, trop tard en tout cas pour s’entraîner. Sûrement qu'a la maison, les parents d'Erika ont commencé à dîner. Ils n'aiment pas commencer tard. « L'heure c'est l'heure. » Comme dit le père. Au début, ils ont été perdus, de la voir s'en aller, ses chaussons glissés au fond de son sac à dos. C'était fou, de perdre son temps pour si peu. Madame parlait fort pendant les repas de famille, malheureuse certainement de voir l'enfant brillante s'abandonner à la danse. Pourtant Erika danse. Erika danse comme personne peut être aussi. Sans plus le regarder, elle enfile son manteau par dessus ses vêtements. Elle a un corps triste parce que dépourvu de forme. Erika elle est plate comme un garçon, elle a pas de seins, et ses bras on dirait qu'ils vont se briser, tout le temps. Heureusement qu'elle a son sourire. « Je pars la semaine prochaine. Ils m'ont accepté à Broadway. » Ses lèvres fines s'étirent. Pas son genre, les réactions débordantes. Il la fixe, les yeux grands ouverts, pas certain d'avoir comprit. Les gens ne quittent pas Salem. Salem s'approprie, s'embourbe, s'accroche. Ils auraient pu danser ensemble toute leur vie pour l'unique cabaret de la ville. Elle l'étoile, lui le badot. « Broadway [...] Tes parents sont au courant ? » En marchant ils se dirigent vers la porte d'où s'engouffre le froid. Ici, le vent aime s'engouffrer là où il ne devrait pas. La musique se tait, la lumière s’éteint, alors que les derniers pas résonnent derrière eux. Dans la rue, c'est la réalité qui les bousculent. Salem et son peu d'habitant, Salem et son ciel fade. De son sac à dos, Erika retire un vieux lecteur mp3. Le garçon s'est arrêté devant sa voiture, il hausse les épaules en l'interrogeant silencieusement du regard. Erika elle pourrait avoir toute la bonté du monde, elle n'en resterait pas moins éperdument perdue avec les relations humaines. « Je leur dis ce soir. Je t'écrirais après. » La belle rit. La fleur glisse les écouteurs dans ses oreilles. Elle connait le chemin par coeur, jusqu'à cette maison de centre ville aussi triste que les habitants qui s'y cachent. Sa mère et son éternel chignon, son père qui s'obstine à fumer le cigare. Mais dieu seul sait combien elle pouvait aimer cette vie. « Et ton appartement ? »« Très bien. » « Tu as fais les courses ? Tu sais c'est important de... » « Oui. » « Et les voisins, tu as vu les voisins ? Faudrait pas qu'ils soient trop bruyants ou... » « Oh. Ca ira. Très bien. »
ici je parle de moi. donc je m'appelle Valentine, mais souvent on peut me croiser sur la toile sous le pseudo de Neka. je suis âgée d'un certain âge, pas assez pour être vieille, mais plus assez non plus pour être jeune. j'ai dépassé les vingt ans, je vis avec mes chats et ma connexion internet merdique. ça empêche pas, en général je passe sur les forums tous les jours, plusieurs fois par jours. J'aime la musique (beaucoup), le cinéma (beaucoup aussi), les livres (encore beaucoup), et puis plein d'autres choses, mais là je me sent un peu exib', je préfère qu'il reste du mystère entre nous En tout cas le forum est une vraie bonne découverte. J'ai hâte de m'y faire une place
Dernière édition par Erika Miller le Dim 15 Fév - 12:55, édité 19 fois |
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