Lyuba… Une version diminutive de Lyubov, ce prénom dérivé du mot Lub qui signifie Amour. Et en ce qui me concerne ce mot terme n’a jamais été qu’un mot sur des  pages de papier froissé dans des journaux, des livres ou autre. Comment vous expliquez ? Je suis une enfant  de putain. Au sens péjoratif peut être. En tout cas, au sens littéral, ça c’est certain. Ma mère … mouais passons je l’ai pas connue. Quand à mon père, ben il parait qu’il se nomme Krakov et à Moscou ce nom a une signification, il est marque d’une certaine emprunte non négligeable le marché des affaires underground comme on dit.
Alors comment pourrais-je connaitre mon nom, quand je ne connais même pas mon véritable père et que je n’ai pas connu ma mère. Et bien en réalité c’est assez simple en fait. Je suis née aux urgences de l’hôpital « Klinicheskaya Bolnitsa » de Moscou. Ma mère y avait été amenée par d’autre prostituées qui se sont enfuit lorsque les flics se sont pointés. C’est comme ça que j’ai vu le jour, ou plutôt la nuit. Les infirmières ont dû me trouvé un nom et m’ont nommé ainsi. Oui c’est les infirmières qui m’ont trouvé ce nom parce que ma génitrice elle a préféré canner. Est-elle morte de la drogue qu’elle avait dans le sang ? À moins qu’au contraire se soit le manque de celle-ci ? Ou des sévices subis durant les derniers jours de sa grossesse ? Ou encore autre chose. En tout cas je ne connaîtrais jamais ni son nom ni son prénom elle n’avait aucun papier lors de son arrivée à l’hôpital et fut enterrée dans la fosse commune du cimetière. Quand a mon père… Lui parlons-en. Ce que j’en sais ce sont les délicats propos de mon entourage qui me l’on expliquer. Je sais qu’il s’agit d’un Krakov. Au bien sûr il ne s’agit pas du patriarche mais par contre il est possible que mon père soit son fils ou son neveu. Ah l’ADN, merveilleux ADN. Je sais que c’est difficile d’obtenir une recherche d’ADN pour un accès paternel. Mais quand on est la seule preuve d’un potentiel crime cela ouvre certains avantages. La police a fait une recherche, recherche qui serait restée sans résultat si elle n’avait affiché en grand la famille Krakov sur l’écran de leur ordinateur. Mais le temps que le FSB ne s’en mêle et j’avais disparut de la maternité.
Mon enfance je l’ai passée en Géorgie. Ce fut une enfance assez classique pour une fille de paysan. Ecole primaire, collège. Mais aussi les coups de poings, les coups de ceinture. Et pour la femme qui me servait de mère, s’était pas mieux. Certain jour même le chien de la maison avait droit à une meilleure assiette que moi. Imaginez Harry Potter chez ses parents moldu. Multipliez par 4 ce qu’il prend dans la gueule, et vous aurez ce que je subissais, la violence en plus. Vous me direz : comment j’ai pu allez au collège si mes parents était comme ça à mon égard. C’est simple ils avaient des directives, et puis ils avaient peur. Oh pas de moi bien sur. Non qu’est-ce qu’une petite fille pouvait bien leur faire. Ben attendez la suite, vous ne serez pas déçu. Lorsque j’ai eu 14ans là les choses ont changé. Mes premiers copains, mes premières copines. Ouais précoce. Mais à vrai dire si je voulais pouvoir bouffer fallait que je monnaie un peu de bouffe a mes camarade de classe ou voisin. Du coup, Je n’ai jamais été très regardante à qui je culbutais dans les chiottes du collège, ou après les foins dans la grange. C’est ce qu’on appelle le début des affaires. Ce fut bien autre chose lorsque, adolescente vous voyez débarquer dans votre village trois grosses bagnoles. Ce n’est pas dans un petit village agricole dans les montagnes de Georgie qu’on voit ça souvent. Lorsque je suis rentrée chez moi mes « parents », était dans la cuisine deux hommes était avec eux. Une femme m’a regardée puis emmenée dans le salon. Là, se trouvait un homme d’un certain âge mais pourtant d’un charisme à toute épreuve. Il m’impressionnait. Un homme était à ses coté il se tenait bien droit et me scrutait des yeux. Le premier a demandé à ce qu’on vérifie que s’était bien moi et la femme m’a emmenée dans une chambre pour me demander de me foutre à poil. J’étais mal à l’aise. Mais je l’ai fait, probablement que la présence du makarov a sa ceinture m’a poussée à lui obéir. Elle m’a alors manipulée et à constater une marque sur ma cuisse. Une tache de naissance en forme d’écaille de serpent. C’est juste une marque de naissance une tache sur ma peau. Lorsque la femme l’a vue elle s’est relevée m’as dit de me rhabillée et de la rejoindre dans le salon après. Un homme m’attendait dans le couloir. Je ne l’avais pas vu avant. Pourtant il fumait et il était jeune il devait être le plus jeune du groupe surement à peine 3 à 5 ans de plus que moi. Je l’ai suivi jusque dans le salon. L’homme a la chevelure d’argent a alors pris la parole et je suis restée sur le cul. Il me ramenait dans ma famille et s’occuperait de moi, mais avant y avait une chose qu’il fallait que je décide par moi-même. Il avait remarqué les bleus sur mon cou. Et je suis certaine que la femme lui a parlé des autres. Il s’est alors tourné vers une autre fille. Pas plus âgé que le garçon qui ma raccompagnée jusqu’au salon et lui a demandé son arme.

- « Donne-lui donc ton arme, Katja. Quand à toi Lyuba, à toi le choix d’effacer ce passé et de me rejoindre pour commencer une tout autre vie. Ou de le laisser là et de garder à jamais les cicatrices des souffrances qu’il t’a infligées. »

Ses mots résonnèrent à mon oreille, alors que la dénommée Katja me tendait un pistolet tout chromé. Devant nous se tenait maintenant les deux personnes qui avaient été mes parents. Je ne saurais dire pourquoi, mais maintenant je comprenais leur haine à mon égard, la raison de leur peur, et donc le pourquoi des coups et des humiliations. Ils savaient. Ils savaient qu’ils étaient condamnés le jour où je partirais. J’ai tiré libérant ma propre haine à leur égard, mes souffrances aussi, j’ai pleuré de soulagement, mais aussi de peur. Puis je suis partie.

Le reste de ma vie je l’ai passé à Moscou. J’ai fait un prestigieux lycée pour fille. Puis j’ai commencé à apprendre les ficelles du métier de ma famille. J’ai reçu mes étoiles pour mon 18ème anniversaire. C’est Katja qui me les a apposés. Mon "grand-père" étant dans une alcôve a cotés. Certes, lui et ses associés, dirigeant de la Bratva, étaient là puisque il s’agit d’une cérémonie mais je suis une femme et eux des hommes. Même si ils ont déjà baisé et vu des femmes nue je suis l’une des leurs, et même la protégée du patriarche. Et puis au moins comme ça j’ai pu en profiter pour aguiché Katja. S’était pas la première fois que la brunette touchait ma peau. Elle et Oleg était mes réguliers. Mais cette fois c’était pour me marquer de tatouages « rituels ». Tatouages qui indiquent ma place dans l’organisation Krakov.

Durant les deux années qui suivirent, j’ai travaillé principalement dans la récupération des fonds, l’import-export aussi, la ventes, … Puis vinrent les événements de fin avril 2016…