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| Sujet: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mar 26 Juil - 22:24 | | (Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Tu aurais presque envie de dire que le Parking, c'est toute ta vie. Tu aurais envie de dire que tu n'as connu que ça, vu que lui mais ce ne serait qu'un mensonge de plus sur la longue liste que le futur te dessine. Tu n'est là que depuis une dizaine d'année, vaguement, tu crois. Peut-être huit, peut-être sept, quelque chose qui s'en rapproche mais que ton esprit a tout de même du mal à dessiner. Il faut dire que le passé, reste dans le passé et tu n'aimes pas vraiment fouiller dans ta mémoire comme ça, t'as toujours peur d'ouvrir la mauvaise case, la mauvaise porte donnant sur une désagréable surprise que tu pensais à jamais ensevelie sous un autre tas de souvenirs oubliés qui n'attendent pas grand chose pour se venger. C'est d'ailleurs un peu ta raison de l'emménagement au Parking et très certainement que tu n'es pas le seul à fuir des choses qui te poursuivent entre ces quatre murs. T'as débarqué avec tes valises et ton air de petit gars des beaux quartiers, tu t'es posé sans rien dire et t'es plus jamais parti.
(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) En lui même, c'est pas trop ça. Certainement que tu aurais pu trouver mieux, certainement que tu aurais pu t'en échapper, sortir d'ici mais tu as toujours trouvé qu'il y avait quelque chose d'intéressant, d'angoissant, de palpitant à partager sa vie avec quelques voisins aux regards sombres ou l'allure de l'hypocrisie même. Tu ne dis pas que tous tes voisins sont des êtres qu'il faut craindre mais l'Homme est déjà en soi une personne que tu fuis alors, s'il s'agit de ceux qui fréquentent les mêmes endroits que toi, tu ne peux qu'essayer de t'échapper pour ne pas croiseur leurs regards. Tu pourrais craindre toutes ces vies mais tu sais qu'il y a bien pire que de croiser un voisin un peu trop bourré, un peu trop camé ; tu te dis que tu aurais pu connaître bien pire alors t'essayes de te convaincre que ta situation n'est pas si mal, après tout. Les années passent et si ça te dérangeait vraiment, certainement que tu serais déjà parti bien loin de cet enfer déguisé.
(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) T'es certainement le mec bizarre qui ne parle pas beaucoup, qui se dit artiste mais à qui on ne voit jamais une peinture ni même un écrit. C'est que t'es pas vraiment artiste comme ça et ton truc à toi, c'est ce que regarde les enfants. Non, attendez, c'est pas comme ça que tu devrais l'expliquer. On pourrait dire qu'on te connait comme l'otaku de service, le gosse pas vraiment gosse qui passe ses journées devant des animes et qui a la chance d'avoir eu du succès sur l'internet le youtube, te permettant de faire ta passion un métier. Ouais, t'es l'homme chelou qui se balade en déguisements que personne ne connait et qui n'a pas l'air vraiment honteux de ce qu'il fait ; il faut de tout pour faire un monde diras-tu.
(NOM) Atkins (PRÉNOM) Evy (ÂGE) Vingt-sept ans (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) 23/02, Devon, Angleterre(OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Cosplayer professionnel, vidéaste à ses heures perdues (NATIONALITÉ) Anglo-américaine (ORIGINES) Anglaises (STATUT CIVIL) Célitamère (ORIENTATION SEXUELLE) Ambidextre (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) 25/10/2009 - un milieu d'après-midi certainement, il ne faisait pas si beau (REPRISE DU PERSONNAGE) nope (GROUPE) De ceux qui vivent (TYPE DE PERSO) Inventé (CRÉDITS) AMIANTE & l'internet pour les images
PSEUDO : LikeNovocaine PRÉNOM : Sorenza ÂGE : Dix-huit ans PAYS : France FRÉQUENCE DE CONNEXION : Régulière pendant les vacances.... COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : J'étais dessus avant (Léopoldcoucou) puis là Kyl m'a genre harcelée pour que je revienne. COMMENTAIRE OU SUGGESTION : C'EST VERT, BORDEL. AVATAR : Baen Nordberg
Evy Atkins aka Nebulae In this shaken, twisted world, I gradually become transparent Tu ne sais pas si on peut dire que tu es du genre à te prendre la tête, si tu es du genre à trop réfléchir, à chercher des réponses là où il n' y a que des questions, à ne pas comprendre quand on dit d'arrêter, à toujours foutre le monde en colère parce que c'est drôle de se montrer plus malin que tout le monde. Tu ne sais pas si u es vraiment comme ça ou si c'est simplement la façon dont on te voit. Tu te dis qu'au fond, si c'est comme ça qu'on te décrit c'est qu'il ne doit pas y avoir qu'une part de mensonge dans ces histoires. Tu veux bien avouer que tu réfléchis peut-être un peu trop. Du genre à toujours peser le pour ou le contre, à prendre conscience du danger ; t'es pas vraiment le genre de mec spontané à qui on ferait faire n'importe quoi et tu dois avouer que même toi, des fois, tu trouves ça lourd. Stressé, nerveux, un peu trop ambitieux peut-être ou simplement idiot au point de ne penser qu'à ton avenir, tu lâches rarement prise et quand tu essayes t'as l'impression que jamais tu n'arrives à faire les choses comme les autres le veulent. T'es pas vraiment le genre rigolo avec qui on se marre tout le temps, t'es même plutôt le genre petit con un peu trop ironique sur les bords mais qui ne le fait pas forcément exprès, c'est juste que t'as l'humour acerbe. T'es peut-être un peu vexant des fois, t'es peut-être un piquant mais c'est pas comme si tu le voulais et ce n'est pas non plus comme si tu le faisais exprès. Rire aux dépends des autres, ce n'est pas toujours la meilleure manière de se faire apprécier alors on t'a dit d'arrêter, de te contrôler et très franchement ; t'essayes d'écouter. Tu n'es pas une tête brûlée, tu fais ce qu'on te dire. Mais si t'es comme ça, c'est juste parce que tu n'es pas trop doué avec les mots; Tu sais aligner trois phrases mais t'as toujours l'impression qu'elle ne trahisse que très rarement tes sentiments. C'est comme si tu étais incapable de faire passer ce que tu ressens dans ce que tu dis ; c'est dur de s'exprimer, c'est dur de se comprendre comme c'est dur de comprendre les autres et c'est peut-être pour ça que tu n'as jamais été qu'à l'aise dans ta pauvre rêverie, dans ta pauvre niaiserie. C'est peut-être aussi pour ça qu'on a toujours dit que tu avais un tempérament « d'artiste » et même si tu n'as jamais vraiment compris ce que ça voulait dire ni même pourquoi on se devait de classer les personnes dans des catégories pour les différencier. Ils ont toujours dit que tu n'étais pas doué quand il s'agissait de relations humaines et peut-être qu'à force de les écouter, tu t'es conditionné seul. T'as fait le muet pendant des années, le solitaire, le mec un peu trop froid et pas forcément plaisant à regarder alors finalement, t'étais juste seul. Tu l'es toujours, d'ailleurs, seul. Tu dis que tu préfères ça à de la compagnie, mais en fait c'est juste que tu n'as pas le choix alors tu t'es très certainement fait une raison. Tu t'es dit que ce n'était pas grave et tu t'es dit que tu devais savoir profiter malgré ça ; tu vies ta vie, disent-ils et tant pis pour les souvenirs, tant pis pour les rires et les sourires, de toute manière tu n'es pas vraiment du genre souriant. C'est un peu comme ça qu'on t'a élevé à vrai dire ; t'es le genre de gosse à qui on a dit que si tu ne veux pas faire quelque chose, tu ne le fais pas du coup tu ne forces jamais quand tu n'as pas envie au plus grand damne de tu ne sais qui. T'es juste comme ça. Pas vraiment tire au flanc mais plutôt partisan du moindre effort. Enfin, tu ne sembles pas vraiment le genre de personne à qui on en demande beaucoup de toute manière, avec cet air un peu renfrogné, complètement blasé. On ne sait jamais à quoi tu penses et peut-être même qu'on ne veut pas savoir à vrai dire ; t'es juste l'air un peu ailleurs, un peu bizarre, un peu différent des fois et finalement, on préfère te fuir que te suivre. Ca te va. Tu t'y fais. Solitaire par défaut, même si tu voulais une tonne d'amis t'es certain que ça ne serait pas possible. T'as appris à te confier avec un pinceau entre les doigts, t'as appris à te confier au travers de tes toiles et tant mieux à celui qui comprendra, tant pis à celui ne verra rien et merci à celui qui trouvera ça beau sans savoir. Si tes sentiments sont beaux alors c'est peut-être tout ce qui te satisfait. On ne peut trahir une vérité, t'es pas du genre à mentir de toute manière et à vrai dire t'es peut-être parfois trop franc. Tu sais que ça joue des tours, tu sais qu'il ne faut pas forcément dire tout ce que tu veux, tout ce que l'on pense et pourtant il semblerait que tu n'aies aucun filtre quant à ce qui traverse tes lèvres. T'as pas forcément envie de créer de faux espoirs, de faire sembler d'aimer quelqu'un ; t'as pas non plus envie de passer pour le méchant de service mais tu sais que si tu n'aimes pas quelqu'un, tu lui diras et malgré tout ce que ça peut t'apporter, tu ne reviendras que très rarement sur tes paroles. T'es un peu buté sur certaines choses et même si l'on essaye de te faire changer, même s'ils essayent de te convaincre de te taire c'est un peu difficile. Alors c'est peut-être aussi pour ça que tu n'as pas d'amis, un truc du genre, enfin c'est ce qu'ils disent. Mais la vérité c'est que t'es aussi un gosse comme un autre au fond, t'as envie d'apprendre la vie, t'es d'une curiosité sans fin -le genre de gosse à demander pourquoi et pourquoi et pourquoi encore et encore pour savoir le fin mot de l'histoire, même quand il n'y en a pas. T'es un peu joueur, un peu boudeur, pas vraiment méchant mais c'est comme qu'ils l'ont décidés et tu sais qu'il est dur de faire face aux idées des autres, tu sais qu'il est dur de changer une première impression. Mais tu te dis que peut-être c'est le destin ; parce que t'y crois un peu à ce genre de choses. T'es pas certains que c'est comme ça qu'il faille voir la vie mais tu du genre à te dire qu'on ne peut rien faire contre ce qui a été écris, rien faire contre le chemin tracé ; on aura beau prendre des détours et des raccourcis, on reviendra toujours sur la route principale et c'est certainement ce qui est effrayant. Toi tu veux pas sortir de cette route, tu te dis qu'au final ça ne sert à rien. Un peu fataliste, tu te dis qu'on est là pour vivre et crever et qu'on a pas vraiment le choix, qu'on a pas les moyens de résister, juste celui de faire reculer l'échéance et ce n'est pas ce qui t'intéresse, de repousser les limites. Tu te dis que c'est plus dur encore de vieillir, de se dire qu'un jour après l'autre on se rapproche de la mort -et c'est alors que tu te dis qu'il est mieux de ne jamais naître mais tu n'as pas eu le choix. Alors tu vis et ce n'est pas plus un fardeau qu'autre chose, juste une histoire sans grand but que celui qu'on vous a imposé et tu rigoles un peu au nez de ceux qui se croient éternel. Tu te dis qu'il n'y a pas grand chose qui est éternel et si l'on regarde bien, il n'y a que dans l'art -ou pour beaucoup, que les gens ne sont pas oubliés ; peut-être pour ça aussi que tu t'es mis à dessiner. Parce que tu as peur d'être oublié, parce que tu as peur de ne servir à rien, de ne pas laisser de race sur ce monde qui en verra encore des pieds le fouler. T'as pas envie d'être unique mais t'as pas non plus envie d'être un homme parmi tant d'autres. A vrai dire, tu ne sais pas trop ce que tu veux être mais t'as plein d'envies comme ça, un peu folles, un peu égoïstes, des rêves d'enfants sur lesquelles ils marcheront certainement.
Dernière édition par Evy Atkins le Mar 2 Aoû - 11:42, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mar 26 Juil - 22:24 | | ABNORMAL phenomenon where the world consists only of the things i can see 「YOU'LL NEVER BE THE ONLY ONE」 Tu te souviens des cris, des pleurs, tu te souviens de ta mère qui se bat seule contre le noir et de ton ombre dans le couloir. Tu te souviens de cette personne génitrice qui dit qu'elle ne veut plus de toi, ni même de elle. Tu voudrais pleurer toi aussi, pleurer les larmes qui se poussent au coin de ton regard mais tu n'y arrives pas. Tu ne comprends pas très bien ce qu'il se passe, la situation est trouble, confuse, perdue dans les vagues de ton esprit. Elle pleurait souvent, maman, quand elle pensait être seule et papa n'était jamais là. Peut-être est-ce pour ça que la situation ne te fait pas mal, plus trop ? Parce que tu as l'habitude de la voir hurler après la forme masculine qui se dessine sur le pas de la porte, tu as l'habitude de l'entendre crier fort, tellement fort que les murs en trembleraient et que tes os raisonnent de sa voix. Tu as aussi l'habitude de le voir la regarder de haut, la mépriser, lui rire au nez. Tu as l'habitude de le voir la prendre pour une idiote, se moquer d'elle parce que tu as été assez conne pour croire que je t'aimais ? et toi, tu as certainement été assez con pour te croire enfant d'un amour unique, sans fin, un peu comme dans ces livres que maman te lisait le soir. Il n'y avait plus vraiment d'espoir quant à revoir un jour celui qui est provocateur de ta naissance et tu ne t'es jamais fait d'illusion quant à un imminent retour, tu savais que cette nuit-là, quand il est parti avec son sac et ses valises, c'était pour ne plus jamais revenir. Maman, elle pleurait. Elle pleurait tellement fort que ses larmes remplaçaient la pluie qui coulait des nuages, c'était elle qui déversait sa tristesse sur le monde. Tu n'as jamais vraiment compris pourquoi est-ce qu'elle était triste, tu n'as jamais vraiment compris pourquoi est-ce qu'elle le pleurait, pourquoi elle en faisait son deuil ; il n'était qu'une nuisance pour elle, pour toi, pour vous et il ne vous apportez jamais rien de bon et pourtant, son cœur se serrait et le tien avec. Haut comme trois pommes, tu semblais déjà devoir t'occuper de cette femme qui doucement déclinait. Elle en avait marre. Marre de tout, marre de la vie et pourtant, elle devait se battre. Elle devait se battre pour toi, parce que tu es sa créature, parce que tu es son enfant, la chair de sa chair, elle n'avait en aucun droit le pouvoir de te décevoir. Il fallait être forte pour que tu sois fort et c'est elle que tu avais pris en modèle. Se relever. Ne jamais s'arrêter. C'est d'elle que te vient ton caractère bien trempé. Comme beaucoup, vous n'auriez jamais pu survivre tous les deux dans cette maison trop grande que ton père entretenait certainement avec l'argent sale qu'il se faisait. Un jour, vous avez pris vos affaire et vous vous êtes barrés. Rien de bien grave, rien de bien fou, des valises trop pleines et un cœur laissé dans l'enceinte de la bâtisse, vous voilà parti pour un nouveau départ qu'elle disait. Garde le sourire, qu'elle te soufflait tout le temps à l'oreille quand tu sentais les larmes monter. Elles n'ont jamais coulé. Tu es comme incapable de pleurer. Elle le faisait pour toi. C'était du genre compliqué, votre vie. Les grands-parents aimants ne l'étaient peut-être pas tant que ça quand ils se sont rendus compte qu'éduquer un enfant coûtait bien trop cher pour leur petite bourse, qu'avoir sa fille à la maison avec la trentaine presque entamée, ce n'est pas non plus génial et si toi ils t'aimaient, tu pouvais parfois entendre à quel point maman fut idiote [i{de te laisser foutre en cloque à dix-neuf ans sous prétexte que tu l'aimais[/i]. Alors que dans ton dos ils se déchiraient, le puzzle aux pièces manquantes était tout ce que tu avais, tu as tout fait pour les garder avec toi, tendresse et amour, tu ne voulais plus aucune larme. Ni chez elle, ni chez eux et chez toi, couleront-elles un jour ? T'as vite été du genre, le garçon populaire dans la cour de l'école. T'as jamais trop compris pourquoi mais tu sais que la part de mystère que tu gardais autour de toi y était certainement pour quelque chose. Tu jouais un peu le beau-gosse, l'inaccessible, c'était drôle de se faire passer pour le blond ténébreux, mais en vérité ce n'était pas si facile. Il y a toujours des gens pour venir marcher sur votre confiance et même si la tienne était résistante, par moment tu sortais les poings. Bien plus sanguin que maintenant, il n'a jamais été très dur pour toi d'envoyer valser quelques visages et de donner quelques coups de pieds au cul et peut-être même que tu le regrettes maintenant, idiot. Il faut dire que tu étais le genre de mec à qui tout le monde et qui parle à tout le monde mais qui pourtant n'était pas vraiment accompagné. Cette triste solitude de l'Homme bien trop entouré pour savoir quoi faire. Ils n'étaient en aucun cas des personnes sur qui tu pouvais vraiment compter, avec qui tu pouvais rigoler. Ils n'étaient en aucun cas les personnes qui te courraient après si tu avais disparu. Ou peut-être que si, il y avait une personne. Une seule. Elle était belle. C'était elle l'inaccessible, l'oiseau en cage. C'était elle qui avait volé ton cœur et sans grande surprise, tu avais volé le sien. C'était une histoire d'amour comme une autre, une romance d'adolescent et pourtant tu sembles y avoir laissé quelques miettes de ton âme quand cela s'est terminé. Ce n'était rien, qu'on te disait, tu t'en remettras. Oui, bien sûr que tu t'en remettras mais le goût de l'échec est toujours amer. Tu aurais pu pleurer, là aussi, et pourtant tu ne l'as pas vraiment fait, pas comme tu l'entends. Pleurer sur ton sort, te plaindre, rigoler à en perdre haleine sur à quel point tu pouvais être niais, oh oui, mais tu n'as toujours pas versé de larmes pour ce pauvre amour dérisoire ; il ne fut pas le seul. Même quand tes grands-parents sont morts à quelques mois d'intervalles, tu n'as pas pleuré. C'est qu'elle t'a bien éduqué, maman. Elle a fait de toi un homme fort, un vrai, un de ceux qui ne pleure jamais. Tu avais quitté le domicile familial une petite année avant, quelque chose du genre. T'étais parti parce que tu ne voulais plus être un poids, ni pour maman, ni pour les vieux qui continuaient sans cesse de rabâcher les mêmes histoires, encore et tout. Tu sais très bien qu'entre eux, ça n'allait pas vraiment et même si devant toi, ils faisaient la famille parfaite, tu entendais bien les reproches dessiner dans les paroles pointues et acerbes de la vieille. Elle aurait pu pardonner maman, un jour. Elle aurait pu lui dire que ce n'était pas grave, que les erreurs se font et qu'elle n'a pas à les refaire et pourtant, tu était à ses yeux le fruit du péché, du démon. A quoi bon raisonner ceux qui ne veulent pas ? Tu as laissé couler. Tu te tuais un peu à la tâche, t'enchaînais les petits boulots sans grand besoin de formation, des trucs que tout le monde peut faire mais qui te permettait d'étudier. Tu t'étais lancé dans les arts visuels, parce qu'au fond on est tous un peu artiste mais aussi parce que tu ne savais que faire de ta peau et que avec ta tête, ça irait bien alors pourquoi pas ? T'es de toute manière le genre de gars énervant qui arrive à faire un peu tout ce qu'il veut avec des facilités quelconques. C'est saoulant. De toute manière, au fond, t'es un peu énervant. Mais c'est aussi là que tu as commencé à creuser la différence avec les autres, que tu as commencé à t'éloigner, que t'as laissé sortir ton caractère un peu merdique. T'avais pas envie de t'emmerder avec le monde des adultes, tu n'avais pas envie de te perdre un peu partout sans aller nulle part et tu es encore fatigué des hypocrisies sans nom et des sourires qu'on a essayé de t'offrir parce que, pourquoi pas ? C'est un peu comme ça que tu t'es enfermé, c'est un peu comme ça que t'es tombé et c'est un peu comme ça que t'as fini par t'intéresser à ces trucs « pour enfant » comme il disent. C'était un peu une façon de te libérer. C'est un peu après que tu aies posé ton cul au parking. T'étais en plein dans tes études, tu t'es dit que tu devais faire quelque chose de productif, que tu devais certainement t'en sorti puis t'as fini par ne plus vraiment aller en cours, par rester chez toi, par regarder des trucs, par lire des choses, par t'intéresser un peu plus à l'univers que tu découvrais qu'autre chose. C'était tout à ton honneur, disaient-ils et quand tu as découvert qu'on pouvait faire tout un tas de choses grâce à cela, tu n'as jamais vraiment laissé tomber. T'as commencé par coudre toi-même tes costumes, t'as essayé de faire des trucs potables, mais les premières fois, ce n'est jamais très bon. Pourtant, tu t'es pas démonté ; la preuve en est que tu en as fait ton métier. C'est un peu compliqué, les gens ne comprennent pas ; "tu te déguises pour vivre ?" qu'ils te demandent souvent avec un air choqué mais tu avoueras que toi, ça te plaît pas mal. Tu ne l'expliques plus vraiment, maintenant, parce qu'à ton âge tu n'as plus à te justifier, parce que tu vis ainsi, parce que tu n'as de comptes à rendre à personne et ça te va très bien ; non vraiment, tu as l'impression d'être très bien comme tu es, ça te suffit. Il n'y a que l'avenir pour te dire si les choix que tu fais sont vraiment les bons.
Dernière édition par Evy Atkins le Mar 2 Aoû - 11:34, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mar 26 Juil - 22:26 | | EVY EVY EVY EVY JE T AIME TU M AS MANQUE JE TE FAIS PLEIN DE BEBES T ES A MOI JTM DISPARAIS PLUS
(bref, rebienvenue omg.) |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mar 26 Juil - 23:17 | | |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mer 27 Juil - 18:01 | | |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mer 27 Juil - 19:31 | | (mille pardons, c'est trop long pour moi ) Bienvenue ici & bon courage pour la suite ! |
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« révolé sa mère. » ▹ AGE : 20 ans, l'âge batard, trop vieux pour garder un pied dans l'enfance, trop jeune pour ta récente paternité.
▹ APPART : #1411 (F3) avec tes pioupious.
▹ TAF : Dealer local du Parking et environs proches, il est également l'associé de Deirdre Haynes au garage 8Ful.
| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mer 27 Juil - 22:29 | | Rebienvenue parmi nous |
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« Ta future BM » ▹ TAF : Médecin légiste dans le commissariat du coin
▹ AVATAR : Taraji P. Henson
▹ DC : Geert Grote Lul, Ô dada lie
| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Jeu 28 Juil - 11:14 | | Leooooo ! Rebienvenue parmi nous ! |
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« The Dog » ▹ TAF : Ex-taulard, Videur au Pussybox
| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Ven 29 Juil - 2:41 | | Si ton Evy fait des cosplay d'Iron Man, je te bz. T'es bô. Bonne chance pour la fichette ! |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Ven 29 Juil - 22:25 | | Merci tout le monde, vous êtes des amours. ♥ |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Ven 29 Juil - 22:28 | | Oh putain Ben Il est tellement beau, et beau, et beau et Bienvenue, bon courage pour ta fiche, j'viendrais te harceler pour un lien |
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▹ APPART : 1203, douzieme étage
▹ TAF : étudiante en sciences anthropologiques le jour, trafiquante la nuit et serveuse les weekends
| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Sam 30 Juil - 0:39 | | Bienvenue |
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« requin d'eau douce » ▹ DC : Makayla la sauvage, Odalie la sirène
| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles Mar 2 Aoû - 12:51 | | TU ES VALIDÉ ! BIENVENUE ! Content de te revoir dans le coin ! Félicitations ! Ton dossier a été approuvé par la Concierge ! Tu peux dès à présent prendre tes aises et faire la connaissance avec tes nouveaux voisins sur le flood, la Chat-Box ou directement via les RP Libres si tu es un thug. Si tu es perdu, n'hésite pas à t'inscrire à la session de parrainage ! Quoiqu'il en soit, pense à remplir ton profil (sans oublier d'indiquer ta réputation) et te recenser sur nos divers listings: Réserver un appartement • Recenser son métier • Obtenir un rang • Poster sa fiche de personnage • Créer un téléphone • Ouvrir sa page Facebook |
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| Sujet: Re: EVY ☼ nous t'écartèlerons de hontes sensuelles | | |
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