| Sujet: Neil Donnelly ― I read ; I travel ; I become Mar 19 Juil - 15:54 | | (Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Le jour exact, aucune idée. Neil s’est pointé un beau jour, complètement par hasard, en revenant du Chili, y’a huit ans de ça. Il avait été pris en stop par un gars dont la nana vivait là. A près avoir squatté chez eux, il a joliment embobiné m’dame Rebecca pour squatter un appartement sans avancer de caution. En réalité, il ne s’en est servi que comme pied à terre très épisodique pendant longtemps, un truc pratique, où il se sent bien quand il veut se poser. Puis, il y a trois ans, il est rentré chez lui alors qu’il avait besoin de souffler quelques temps, de se poser au calme et par un hasard étrange il s’est retrouvé employé par la radio du coin, et l’arrêt s’est allongé. Oh, il n’est pas toujours là, grand dieu non. Neil ne serait pas Neil, sinon. Il disparaît toujours, il part, fout ses baskets, saute dans un covoiturage, fait du stop, se retrouve à l’autre bout du pays, à l’autre bout du monde. Mais il aime bien sa place à la radio, les soirées agitées, celles faites de calme, les après-midi plongées dans la ville, les bars et les concerts. Le rythme de New York lui plaît.
(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) L’immeuble, il a son petit caractère. Un peu comme les voisins, d’ailleurs. On s’ennuie pas, ça c’est sûr. Il y a toujours quelque chose à voir, à écouter, à vivre. C’est chouette. Ça plaît à Neil. Alors, okay, y’a des gens à éviter, mais bon. C’est comme partout, non ? Ouais, c’est un peu comme partout. Puis c’est pas pire que de se faire arrêter dans un pays qui connaît pas trop les droits de l’homme, tu vois.
(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) Neil, c’est le gars qui a fait le tour du monde, et celui qui chante à tue-tête dans son appart. Neil, on se demande ce qu’il fume, parfois. Il sourit trop, tu vois. Il semble toujours heureux, il a toujours une raison de voir la vie du bon côté. Tu peux lui annoncer la pire nouvelle du monde, c’est pas si grave, ça va. Sérieusement, c’est vraiment un cas. Il s’adapte à tout et n’importe quoi. Y’a un inconnu dans son lit, okay. Y’a une soirée mousse qui s’est improvisée seule dans sa salle de bain, okay. Y’a des intrus dans sa soupe, okay. Neil, y’en a qui disent qu’il doit avoir un saleté de maladie incurable pour vivre comme ça, y’en a d’autres qui pensent qu’il est peut-être juste benêt.
(NOM) Donnelly, le nom de maman. Maman, c’était une vraie irlandaise : elle avait un tel caractère que c’est le paternel qui a changé de nom pour elle quand ils se sont mariés. Du coup, ouais, il porte le nom de sa maman. Mais c’est bien. C’est un nom bien, Donnelly. Il en est fier. (PRÉNOMS) Neil, Arthur. Un éclat de soleil, un héro, la solidité de la pierre ? Non, ça plaisait juste aux parents, c’est tout. C’est maman qui a choisit Neil, papa qui a choisit Arthur, et pas eu d’autre choix que de se voir attribuer le second prénom. Bah... ( GE) 38 ans, la quarantaine qui approche à grands pas. Est-ce que ça le stresse ? Non. L’âge c’est toujours qu’un chiffre. Avec un level up chaque année, certes, mais au bout du compte ça ne change pas qui vous êtes. Tant qu’on fait ce qu’il nous plaît, on s’en fout. (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) Neil est né dans une petite maison près de la plage de Coumeenoole en république d’Irlande, la sage femme l’a accouché direct dans le lit conjugal. Il en a entendu parler longtemps, du matelas bon à jeter. Après, qui dit né à la maison dit... ah non, il n’est pas né pour rester à la maison. (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Il travaille dans une radio underground. C’est une petite station, diffusée principalement dans la ville (et encore certains quartiers ne la reçoivent pas). Un vieux studio, où les musiques sont en vinyles, où les animateurs sont proches de leurs auditeurs (parce qu’ils sont assez peu nombreux, aussi). (NATIONALITÉ) Irlandais. Neil il aime le vert, il bouffe vert, il respire vert, il parle vert, il pète vert. (ORIGINES) Vert, toujours vert. Cherchez pas, le vert c’est la vie. (STATUT CIVIL) Éternel célibataire. Il n’arrive pas à garder une relation stable bien longtemps, c’est comme ça. Et ça pourrait être triste, mais Neil évite de s’appesantir là-dessus. Ça permet de nouvelles rencontres, toujours, de nouveaux horizons, de nouvelles possibilités. Ne pas trop s’enraciner, c’est bien, aussi. C’est vivre. (ORIENTATION SEXUELLE) Une orientation ? Bon alors euh, le centre-ville c’est par là, la poste c’est par là-bas et euh.... donc, mon sexe il est là. Voilà. Tu veux le voir ? (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) le jour exact, aucune idée. En revenant du Chili, y’a dix ans de ça. (GROUPE) Il vit (REPRISE DU PERSONNAGE) Selon voeu d’Hélias(TYPE DE PERSO) Scenario d’Hélias(CRÉDITS) AMIANTE
PSEUDO : Pink Unicorn GE : majeur PAYS : France FRÉQUENCE DE CONNEXION : souvent COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : en ouvrant internet COMMENTAIRE OU SUGGESTION :cette partie est reloue AVATAR : Andrew Scott Neil Arthur Donnelly I read ; I travel ; I become ― Derek Walcott .
(un) L’irlande L’irlande, c’est sa patrie, sa famille, ses premiers verres de bières, sa première copine. L’Irlande, c’est des souvenirs magnifiques, des gens incroyables. C’est ses racines, et il ne les reniera jamais. Un rythme paisible, la contemplation et la folie de la tournée des bars tout à la fois. Il aime l’Irlande, de tout son coeur. Cependant, l’Irlande c’est aussi une île, trop petite pour Neil. Et des souvenirs étouffants à côté des bons.
(deux) Le crabe Lorsqu’il avait quinze ans, son père est tombé malade. La maladie l’a tiré vers le bas, de plus en plus, pendant cinq ans. Cinq très longues années pendant lesquels Neil est resté présent. Il l’a vu se déliter, mois après mois, semaine après semaine, jour après jour. Mais il est resté, il l’a amené à ses rendez-vous, a nettoyé son vomi, a tenu ses bassine, a changé ses poches, préparé ses repas. Il a tout vécu, des moments d’espoirs et des rires jusqu’à ce que seule la douleur existe et que ses mots ne soient plus que des sifflements. Il avait vingt ans, quand son père a été enterré. Et il se sentait à la fois vide et étouffé. Il avait mis ses études entre parenthèses à dix huit ans, n’avait rien de prévu pour la suite. Il a fait une bise à sa mère et il est allé faire ses bagages. Il n’allait pas crever sans n’avoir jamais rien vu d’autre que Coumeenoole et Dún Chaoin, sans jamais avoir dépassé Killarney. Et surtout, il ne pouvait plus rester là. Il avait besoin d’air. Il avait besoin de se sentir vivre.
(trois) La famille Mam, Ciará Donelly, faut pas la faire chier. Soeur d’Angus et de Dagan, elle sait s’imposer et foutre ses burnes sur la table. Mam, on évite de s’y opposer parce qu’on sait très bien que ça sert à rien, et quand elle a une idée dans la tête elle l’a pas ailleurs. Neil a appris ça très vite dans sa vie, et rigolait souvent avec son père des raclées respectives qu’ils se prenaient de sa part. Neil est un des petits Donnelly. Et par petit, je veux dire qu’il n’atteint pas les 170cm. Trêve de plaisanterie, Neil, c’est surtout le plus âgé des cousins Donnelly. Il n’a pas les yeux bleus des Donnelly de Kerry mais ça ne l’empêche pas de faire partie du lot. Il a grandi avec, il les a écoutés, il les a guidés, il s’est laissé entraîné dans leurs conneries, il leur en a appris d’autres, il s’est pris des dérouillées à cause d’eux. Ses cousins, il les aime et les garde dans son coeur même lorsqu’il s’éloigne pendant de longs mois, à ne signifier être vivant que par quelques lettres éparses adressées généralement à sa mère et au petit Sio.
(quatre) Les voyages Neil, c’est un baroudeur. Pendant quinze ans, il a vécu en mode baskets sac à dos, visitant toute l’Europe et une partie de l’Afrique et de l’Asie avant de finalement partir en Amérique du Sud. Il est allé à la rencontre des gens, à la rencontre de lui-même, dans les villages les plus paumés qui soient, simplement parce que le conducteur qui s’était arrêté allait dans cette dicrection-là. Il n’avait pas de plans, Neil, pas vraiment. Juste continuer à avancer et voir où il arriverait. Il a véritablement posé ses valises il y a seulement trois ans, au Parking. Et encore, il lui arrive toujours de repartir quelques temps, sur un coup de tête. Il ne le dit pas mais voyager pour lui, c’est aussi laisser derrière lui tous les problèmes, toutes les tensions, toutes les questions.
(cinq) Le sourire Le bonheur c’est savoir ne pas se miner le moral pour les petites choses, mais remarquer ce qu’il y a de sympa dans une journée qui peut sembler banale. C’est ce que Neil en pense, en tout cas. Neil, il a perdu sa foi au catholicisme depuis longtemps déjà. En voyant son père lutter contre la mort qui l’empoisonnait de l’intérieur et se tordre de douleur. En voyant des gamins crever de soif. En voyant des femmes lapidées pour une faute fictive. En voyant comment on détourne le regard des choses qui dérangent. Neil a vu des choses dont il se souviendra toute sa vie, alors aujourd’hui, il sourit. Parce que y’a pire dans la vie que de se faire jeter par une jolie fille. Parce qu’il y a pire dans la vie que de devoir traverser la ville à pieds parce qu’on a plus le fric pour le métro. Parce qu’il y a pire dans la vie que n’importe quel désagrément qu’on peut foutre sur son chemin. Neil, il sourit, et il essaie de rendre le monde plus beau. Avec un sourire à un ami, une joli phrase à une passante qui a l’air triste, un peu de temps donné à une oeuvre caritative.
(six) Hélias Hélias, c’est le géant que Neil a trouvé dans son lit un beau matin Il va de paire avec Job, le truc qu’il a trouvé dans son tiroir à caleçons, grand ouvert. C’est pas vraiment normal, à priori. Mais il était fatigué et il avait l’air de bien dormir, le monsieur. Alors, Neil est allé pioncer à côté de lui. Il s’est avéré que le mec s’était trompé de porte en aménageant, et que ça ne l’avait pas plus perturbé que ça qu’il y avait déjà des affaires dans l’appartement. Ça a fait rire Neil et Hélias lui a préparé des muffins. Et c’était bon. Hélias, il a pas l’air d’avoir vraiment conscience que c’est pas chez lui, chez Neil. Et Neil, il aime bien avoir Hélias chez lui. C’est aussi simple que ça. Papouilles, expérimentations culinaires, écoute de vinyles, essaie de dentelle féminine dans des éclats de rire, épices qui font rêver. Ils se marrent bien, ensembles. Sauf qu’Hélias, il se marre plus trop ces derniers temps.... Neil va s’en rendre compte en rentrant chez lui, après quelques temps à vadrouiller encore. Il va voir que c’est quand même bien triste, un Hélias triste.
(sept) Les langues Neil a une excellente mémoire et une capacité d’adaptation hors du commun, ce qui lui donne des facultés d’apprentissage ahurissantes. Il lui suffit de passer un mois dans un pays pour pouvoir parler correctement la langue. Ou du moins réussir à se faire comprendre sans trop de soucis. Dès qu’il ne pratique plus ça devient un peu compliqué, bien sûr, mais il ne lui faut pas longtemps pour se replonger dedans et se faire comprendre à nouveau, même s’il parle probablement de façon alambiquée parfois.
(huit) Les hobbies Neil a une propension assez effarante à s’éparpiller dans tous les domaines. Ouvert d'esprit et curieux, il aime le mouvement et s'intéresse à tout... mais s'arrête souvent en cours de route. A quoi ça sert de commencer un truc qu’on ne finit jamais ?... Oui, mais à quoi ça sert de se forcer à le finir si à la base on n’en a pas l’obligation ? Voilà.
(neuf) Les amours Une orientation, une direction, il n’en a jamais eu. Neil, il aime lacer ses chaussures et partir à l’aventure, sans savoir s’il va aller vers l’est ou vers l’ouest. Et ça marche pareil avec ses amours, avec ses étoiles filantes de quelques nuits, de quelques semaines. Neil, il aime aimer. Il aimera ton regard qu’il soit bleu, gris ou noisette. Il aimera tes mains, qu’elles soient fines et gracieuses ou épaisses et fortes. Oui Neil il aime, même quand il ne vaut mieux pas, même quand ça peut vous faire foutre en taule parce que c’est pas le bon pays pour aimer les épaules larges. On a souvent tendance à penser qu’il aime le mouvement jusque dans le domaine de l’amour (du sexe) et il est vrai qu’il a déjà enchaîné plusieurs relations qui n’ont absolument pas duré, voire des simples coups d’un soir ou deux tout au plus. Pourtant, il pourra surprendre. Neil, il a beau sourire quand vous le larguez, il n’est quand même pas sans coeur pour autant.
(dix) Le bazar organisé Bordélique, c’est un mot qui lui va bien. Pourtant, allez savoir comment, il arrive toujours à retrouver ses affaires dans son merdier. Mais si, c’est organisé voyons ! Et puis s’il en trouve pas pile le bouquin que vous voulez lui emprunter, c’est pas bien grave il vous en trouvera quatre autres qui sont à lire absolument. C’est l’apocalypse jusque dans son réfrigérateur. Mais il y a toujours le plus important, c’est à dire de la bière dans son frigo, un bon whisky dans le placard et quatre pots de glace au congélo.
(onze) La radio Neil, il bosse de nuit, et ça lui va bien. Il occupe la plage qui s’étale de 3h à 6h du matin, même s’il traîne dans la radio hors horaire juste pour trouver des disques sympa dans le bazar de l’arrière et qu’il se retrouve ainsi parfois à passer à l’antenne en journée (sans demander la permission). Il passe des vieux titres, raconte des histoires, fait la lecture, discute avec des auditeurs, chante, partage des souvenirs, s’enjaille tout seul dans le studio. Il n’a pas de programme défini parce qu’il a envoyé valser direct celui qu’on lui a donné il y a des années et la radio n’a pas pu lui dire grand chose car les niveaux d’audience ont augmenté. Son accent chantant fait rêver les gens, apparemment. Y’a le sourire dans sa voix, le soleil au milieu de la nuit. Et lorsqu’il part en congés, ça fait toujours comme un creux...
(douze) Le conteur Neil est un conteur, ouais. Ça a ses avantages et ses inconvénients. La beauté du récit, et le reste. Neil, il est capable de parler de, ou même de blaguer sur, les pires trucs possible, simplement pour les exorciser. C’est ce qui lui permet de les dépasser et de garder le sourire. Le problème c’est qu’il va aussi parler des affaires des autres, comme ça, sans y réfléchir. Au final, il est simplement incapable de garder un secret parce que les choses lui échappent. C’est comme ça, ça sort tout seul, il s’en rend compte quand c’est trop tard.
(treize) Le jeu Neil, c’est un gros joueur, et un joueur d’un peu tout. Des cartes et dès aux cap ou pas cap et mensonge ou vérité en passant apr les échecs, c’est un peu tous les extrêmes du domaine, mais c’est ce qu’il aime. Vous pouvez l’entraîner dans tout et n’importe quoi, ou presque. Le problème, c’est qu’il est aussi du genre à parier. A parier trop. A se foutre dans les emmerdes à cause de ça.
(quatorze) Goût et dégoût. Il y a peu de choses que Neil n’aime pas, ne supporte absolument pas Ou disons plutôt qu’il y en a peu au-delà desquelles il n’arrive pas aller. D’ailleurs, Neil serait bien capable de manger absolument tout et n’importe quoi du moment qu’il a faim. On dit même de lui qu’il n’a plus de palais, plus de papilles. (D’ailleurs n’allez pas lui demander quel est le pire truc qu’il ait avalé de sa vie).
(quinze) La musique La musique, il adore ça. C’est ce qui lui fait le plus regretter l’absence d’électricité lorsqu’il se balade au milieu de nulle part, sans possibilité de recharger ce qui lui sert de lecteur. Après avoir reçu plusieurs plaintes à cause de la musique qu’il écoutait (beaucoup) trop fort dans son appartement, Neil a investi dans un super casque ! Du coup maintenant les voisins l’entendent chanter dans le vide. Chouette, non ? Ce que Neil aime bien faire en soirée ou concert, lorsqu’il y a du bon son, c’est se coller près des baffles et de rester là à danser, se laisser emporter et vivre la musique jusqu’à devenir de la pulpe. Il a ainsi penser à faire écouter de la musique à un sourd, un jour. Il se souviendra toujours de l’expression sur son visage quand les vibrations ont commencé à le frapper de plein fouet.
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