(Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Julian a emménagé il y a 4 ans, quand il a obtenu son poste d’ADA (Adjoint District Attorney / Adjoint du procureur). Il s’était installé avec Rose, sa petite amie depuis… oula… Depuis longtemps. La fac quoi. Ils s’étaient trouvé un petit deux pièces sympas, bien mieux en tout cas que le logement sur le campus, dit « familial ». C’était tout à fait logique. Ils s’aimaient, parlaient de faire leur vie à deux, tout allait bien. Ils ont posé les cartons, Julian a commencé à bosser et Rose à refaire l’appart du sol au plafond. Puis Rose s’est ennuyée et ils ont déménagé pour un trois pièces spacieux. Quand elle a eu fini, elle a voulu déménager. Il a tiqué et refusé le 4 pièces, avant de céder parce qu’elle était vraiment trop pénible.
(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) Julian ne s’en est jamais vraiment préoccupé. C’est un peu son dortoir. Il part tôt, rentre tard. Ses voisins, il ne les reconnaitrait même pas devant leur propre porte d’appart.
Avant, Rose s’occupait de lui murmurer le nom des voisins en question. Ça facilitait grandement les choses. Mais quand elle s’est tirée y a 6 mois, Julian a dû apprendre à se débrouiller tout seul.
Il a franchement rasé les murs, rouge de honte, à la fois de s’être fait plaquer et de ne pas pouvoir foutre un seul nom sur le visage de qui que ce soit.
Bon, maintenant, il peut en citer deux ou trois, sans trop se tromper. Il progresse.
Il vient juste de remettre des meubles partout dans l’appart et fait les choses à SON goût. Il est temps de sortir un peu le nez de sa tanière.
Ceci dit, sans trop se voiler la face, ça a l'air d'être une sacrée bande de cas sociaux. Il est sûr qu'il a du en envoyer à Rikers.
(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) ça dépend un peu.
Y a des gens qui savent son boulot. Et du coup, il sait de suite de quel côté de la barrière ils sont. Vous avez les gens sages, qui viennent le saluer avec une politesse un rien pointilleuse. Et les connards qui le menacent ou lui crachent dessus. Bon, il leur a foutu les flics au cul de façon systématique donc les gars se contentent de cracher par terre et de lui tourner le dos.
Quant à ceux qui ignorent son métier, beeeeen… à croire qu’ils ignorent qu’il existe. Faudrait aussi qu’il fasse autre chose que bosser aussi, à leur décharge.
(NOM) Keller (PRÉNOM) Julian (ÂGE) 32 ans (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) 30 Novembre 1983 à Berlin Est (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Adjoint du Procureur (NATIONALITÉ) Américain (ORIGINES) Allemand (STATUT CIVIL) Célibataire (ORIENTATION SEXUELLE) Hétéro (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Il y a 4 ans, quand il a eu son poste d’adjoint du procureur (REPRISE DU PERSONNAGE) Non (GROUPE) Ceux qui vivent (TYPE DE PERSO) Inventé (CRÉDITS) Shiva
PSEUDO : Mnémosis PRÉNOM : j’en ai un, merci de vous en inquiéter ÂGE : j’en ai un aussi. PAYS : ça dépend des jours. En ce moment j’ai tendance à me sentir apatride. FRÉQUENCE DE CONNEXION : trop fréquente vu ma rapidité de réponse selon certains. COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : C’est l’histoire de Reeve Carney… COMMENTAIRE OU SUGGESTION : Améthyste AVATAR : Max Riemelt
Ein : Julian est né en Allemagne de l’Est, à Berlin précisément, à une époque où ce n’était pas très sympa. Remarquez, même aujourd’hui ça ne l’est pas. La mairie de Brest est plus chaleureuse que ce coin-là !
Zwei : Alors qu’il avait 3-4 ans, avant que le mur ne tombe, sa mère a réussi à se tirer de Berlin, avec lui et un sac à dos chacun. Ils ont galéré en Allemagne de l’ouest, en Angleterre puis aux Etats-Unis. L’intégration a été catastrophique au départ, à cause de son accent, de son histoire, de ses origines, du quartier hyper pauvre où ils vivaient… Bref, la galère.
Il en garde une profonde compassion pour les étrangers qui sont victimes. Et une grande sévérité pour ceux qui bafouent les lois.
Drei : Sa mère est prof de piano et lui a transmis sa passion. Ok, il n’est pas assez talentueux pour en faire une carrière mais suffisamment pour faire plaisir aux néophytes. Il a même réussi à caser un de ces merveilleux instrument dans un coin de son appart… Bon, d’accord, ça bouffe 80% de son salon.
Vier : C’est un ancien hyperactif. Il a longtemps pris de la ritaline. Aujourd’hui, il court chaque jour une heure le matin et une heure le soir pour arriver à se canaliser. A peu près. Sinon, sur son bureau, vous verrez une montagne de choses en cours. Il commence tout et a du mal à finir. Enfin il y arrive parce qu’il n’a pas le choix, mais il n’arrive pas à se concentrer plus de 20 minutes sur la même chose.
Fünf : Le droit, ce n’était pas sa came à la base. Il a choisi ça aux fléchettes. Oui. Il a joué son avenir aux fléchettes. Après, il savait très bien y joué. Sauf que là, il visait plus ingénieur voire médecine que droit. Mais c'est pas grave. C'était sympa au final.
Non, il ne croit pas en la Justice, universelle et absolue, à la meuf aveugle qui fout un coup de glaive dans la margoulette du mécréant. Non. Il est juste là pour que le mot « justice » soit juste un peu moins bafoué. Il n'aime pas les injustices et il est assez réaliste sur les effets du système judiciaire. Il n'est pas un idéaliste qui sauvera(it) le monde.
Sechs : Il a pris des cours de diction pour gommer son accent allemand. Ça a été parfaitement efficace. Sauf après avoir vu sa mère ou être rentré en Allemagne. Immanquablement, ensuite, le revoilà en bon petit germain. Là, son accent revient au triple galop. Et ça le gonfle prodigieusement. Parce qu’il aime être présenté comme un modèle d’intégration.
Sieben : Il ne tient pas l’alcool. Un panaché et il est pompette. Une bière, il se marre comme un con pendant 20 minutes. Un verre de rhum, il entame le « The Star-Spangled Banner » en Allemand. Deux verres de whisky, c’est le coma éthylique. (chut, je t’entends ricaner d’ici !
)
Acht : Il a une montagne de demi-sœurs et demi-frères en Allemagne. Son père est une espèce de hippie qui a fondé un ashram qui ressemble à s'y méprendre à une secte.
Il en connait quelque uns mais à chaque fois qu’il retourne en Allemagne son père à une nouvelle femme et de nouveaux gamins. Il a retenu les prénoms des 4 premiers. Il rentre dans son pays d’origine tous les deux ou trois ans. Sinon, nada. Juste une carte pour le nouvel an, l’anniversaire et Noël. Son sens de la famille s’en trouve grandement limité. Ceci dit, la notion l’intrigue fortement et il a une pointe de jalousie pour ces familles soudées et heureuses.
Neun : Il s’est fait larguer comme une merde il y a 6 mois. Il vivait avec sa copine de fac depuis presque 10 ans et un beau soir il est rentré et… Plus rien. Il n'a absolument rien vu venir et il ne sait toujours pas pourquoi elle l'a plaqué. C'est ce qu'il y a de plus frustrant, surtout qu'il ignore où elle est et ne serait ce que si elle va bien.
Zehn : Le plus rien signifie que l’appart avait été vidé. OK, elle a été sympa, elle lui a laissé ses fringues. Mais autrement, il a bouffé dans des assiettes en carton pendant deux semaines avant de se décider à faire quelque chose.
Pendant ces deux semaines, il a sûrement dû s'imaginer que "pouf", elle allait revenir comme par magie. Zut. C'est raté.
Elf : Son premier achat a été un piano donc. Non. Le deuxième. Le premier a été un lit mais il a réussi à oublier d’acheter des draps, des oreillers et une couette. Son sens des priorités est plutôt relatif.
Zwölf : Il est végan, et de lui-même, il mène une triste vie alimentaire. Entre ça et l’alcool, des fois, il se dit que ça rendrait suicidaire même un est-allemand.
Dreizehn : Il a un furet. Le genre de bestiole qu’on déteste ou qu’on adore. Et la réciproque est vraie. En tout cas, si Hel n’aime pas quelqu’un, ne comptez pas sur Julian pour rappeler la personne. Les furets sont des animaux très fiables. (ou Julian n’est sociable que les années bissextiles, par pleine lune les jours de pluie !)
Vierzehn : Il avait le choix entre Yale et Harvard. Il a choisi Yale juste parce qu’il restait sur New York. Julian n’est pas forcément super aventureux. Il a déjà traversé l’Atlantique, c’est pas mal. Faudrait pas trop lui en demander. En plus, il fait froid dans le Massachussetts.
Fünfzehn : C’est le mec le plus souriant de la Terre en dehors de son travail. Par contre, au bureau du procureur, ils font des paris pour savoir si un jour il a jamais ri. Il joue son rôle d’allemand pas commode et ça passe comme une lettre à la poste. Parce que les gens sont un peu cons à son humble avis.