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Anonymous
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MessageSujet: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 15:49
(Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) « Oh putain oui... Steuplait Sael, défonce-moi la chatte. » Qu'elle lui soufflait en se tortillant, la garce. Et ça se disait vierge. Et ça se disait timide et ingénue, effrayée qu'on lui écarte les cuisses. Pourtant, Saelig n'eut qu'à les effleurer pour qu'elles s'agrippent désespérément à ses hanches. Elle était belle et par-dessus tout, elle était chaude et bonne. Alors il ne se gênait pas pour la besogner vaille que vaille, coinçant sa jupe retroussée sous ses doigts et étouffant ses cris érogènes de ses baisers à l'arrière-goût de vodka. Il se sentait bien avec les veines gonflées d'éthanol et enfiévrées par l'étroitesse de la donzelle.
Sa soirée s'achevait en apothéose. Enfin... jusqu'à ce que la porte du concierge s'ouvre à la volée. Un vieillard grabataire au faciès déjà déglingué par les rides eut le loisir d'en écoper d'une dizaines d'autres tant ses traits se froncèrent. Une pantoufle puante s'envola, comme poussée par des ailes avant de s'écraser lourdement contre la tempe du jeune homme. Saelig n'eut ni le temps de se dégager posément de la donzelle, ni le temps de remonter sa braguette que des mains calleuses empoignaient son t-shirt. Son dos rencontra les marches bétonnées de l'escalier. « T'sais quel âge elle a, putain d'malade ? Quatorze ans ! Tu piges ?! En plus d'te cogner ma fille sans ma permission, j'peux t'foutre entre quatre murs pour avoir sauté une mineure ! » Saelig y était déjà, entre quatre murs. Entre quatre murs de bétons. Avec la chance d'être pas si mal loti que ça dans un appartement miteux.
Et sur ses entrefaites, le concierge le chassa de l'immeuble. Il n'avait que vingt-quatre ans, lorsqu'il emménagea au Parking, dans un appartement aussi pouilleux que le précédent. Mais la donzelle n'en avait que quatorze. Bah, elle l'avait choisi. Alors pourquoi blâmer l'homme qui lui a apporté le respect de ses copines ?
Voilà dix ans qu'il croupit paisiblement au Parking. Et ça lui plait.

(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) En une dizaine d'années, Saelig eut le temps de faire le tour du Parking. Il ne connait pas tous les habitants, ah ça non ! Mais il en connait suffisamment pour ne pas s'ennuyer lorsqu'il se cale à son balcon. Que ce soit les vieux croûlants affalés devant les Feux de l'Amour l'après-midi ou les jeunots encore empêtrés dans leurs couches-culottes, Saelig s'y fait. Et au fil des ans, le blondinet écopa d'un impressionnant nombre de voisins hétéroclites. Certains campaient là depuis des années ; d'autres emménageaient pour repartir quelques mois plus tard, effrayés par le Parking. Et les autres, ils étaient là depuis toujours. Et il se souvient de ceux qui beuglent, de ceux qui picolent devant le Super Bowl, de ceux qui cognent les murs, de ceux qui parlent à leur chat, de ceux qui baisent jusqu'à l'aube... Et Saelig, il fait parti de ces derniers. Il fait parti de ceux qui besognent des corps alanguis de tous âges, de tous les sexes, de toutes confessions et de toutes professions.
Et il fait parti de ceux qui aiment ce vieil immeuble miteux. Ses origines, il n'en a cure. Il ne souhaite qu'une chose : que ses murs tiennent debout, peu importe qui Saelig plaque contre les briques. Vivre dans un microcosme, ça ne le gêne pas ; au contraire. La vie n'en est que plus simple, lorsque l'on est coupé du monde. Lorsque l'on ne fait plus attention à nous, les désirs et les plaisirs remplacent les normes et les lois. Quoi de mieux, pour un homme prédestiné quoi qu'il arrive à l'Enfer ?

   (Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) Si seulement ça l'intéressait de savoir ce que des cons, des putes et des junkies pensent de lui. Si seulement ça l'inquiétait, les ragots que l'on dévore sur son dos.
Quand il traverse un couloir, on chuchote salaud. Quand il entre dans l'appartement d'une donzelle, on murmure salope. Quand il s'accoquine avec un une paire de couilles, on beugle pédé. Quand il pelote un adulescent sous sa tutelle, on ravale sa bile. Ils savent tous que Sael n'aide pas les mioches, pas plus qu'il ne les aime. Il préfère les enfoncer, encore et encore, toujours plus fort, toujours plus loin... jusqu'à titiller la déraison. Ou l'orgasme. Il ne les aime pas, mais eux, ils l'aiment. Il est bon. Il est beau. Et Sael leur donne raison. Il est bon entre leurs cuisses, il est beau quand il leur dit qu'ils finiront par retomber sur leurs pattes. Enfin, s'ils y parviennent. Et les parents des délinquants, ils savent pas. Oh que non. Mais s'ils savaient, peut-être que le salaud ne s’enorgueillirait plus autant d'avoir des éphèbes à disposition.
Pourtant, quand il dévoile sa paire de dents parfaitement alignées, les mégères soupirent d'aise. Pourtant, quand ses mains si douces, intactes et féminines effleurent des gorges dénudées, les corps se cambrent. Pourtant, il est croyant. Et les enfants du Seigneur ne peuvent être que bons, généreux et miséricordieux. Si seulement ils savaient que l'Enfer le condamnait déjà en son sein alors que le Paradis l'en avait chassé s'en vergogne.

(NOM) Carter. (PRÉNOM) Saelig, surnommé Sael. (ÂGE) Trente-quatre ans. (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) Un hôpital miteux du Bronx un 6 juin 1982. (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Éducateur de rue pour jeunes délinquants. (NATIONALITÉ) États-unienne, les Rois du Monde. (ORIGINES) Américaines. Les plus lointaines, il s'en tamponne le coquillard. Peut-être bien de lointaines affiliations aux premiers colons, mais ça, c'est Mr. Carter qui en use pour s'en gonfler l'orgueil. Ne pas pécher, qu'il disait, hein. (STATUT CIVIL) Célibataire. (ORIENTATION SEXUELLE) Il lui suffit d'avoir un trou où se fourrer pour être jouasse ; son âge et sa nature ne lui importe que peu. (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Une dizaine d'années plus tôt. (REPRISE DU PERSONNAGE) Non. (GROUPE) Ceux qui vivent. (TYPE DE PERSO) Inventé. (CRÉDITS) AMIANTE, des gens de Tumblr et Swan.

PSEUDO : faushtine. PRÉNOM : claude chloé. ÂGE : bientôt dix-huit ans. PAYS : france. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 4-5/7. COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : c'est une pute russe qui m'a forcé incité à venir. COMMENTAIRE OU SUGGESTION : je vous aime déjà. AVATAR : Chris Evans.
SAELIG "SAEL" CARTER
And I saw and behold a pale horse and his name that sat on him was Death, and hell followed with him.
1. Saelig, c'est un enfant unique. Il fut sacré enfant Roi de Droit Divin par ses parents dès lors que son baptême fut achevé. Il se permettait toutes les extravagances digne de son rang alors qu'il n'avait pas cinq ans. S'il voulait un jouet, il l'obtenait. S'il refusait d'avaler ses épinards, on lui offrait des mets bien plus appétissants sur un plateau d'argent. En grandissant, ses parents continuaient de céder à ses caprices. Ils pouvaient être nombreux, démesurés, fous ou impossibles, ils les réalisaient. Rien n'était trop bon ou trop grandisse pour Saelig ; après tout, au même titre que Dieu avait à ses pieds l'univers, leur rejeton méritait le monde à ses pieds.
Et cette glorieuse situation perdura jusqu'à ce que les poils lui germèrent au menton. Et dans le caleçon. L'enfant Roi perdit de sa stature lorsqu'il vagabonda dans les tréfonds putrides de son quartier d'autant. Il toucha à ses congénères féminins comme masculins... des jeunes, d'abord. Puis des moins jeunes. Saelig commença rapidement à se complaire dans une débauche torride. Les vices l'encerclaient, avant de l'emmurer. Et l'enfant Roi devint l'enfant Maudit, le rejeton du Démon. A peine Saelig atteignit-il l'âge adulte que ses parents lui tournèrent résolument le dos. Bah, au fond, ce n'était qu'une paire de vieux cons mal fagotés.

2. En s'inspectant dans le miroir, Saelig remarqua rapidement ses traits appétissants. Attirants. Alors qu'il n'était qu'un éphèbe à peine barbu, le blondinet possédait déjà des courbes que les donzelles - comme les damoiseaux - s'arrachaient. Pourquoi ne pas en profiter ? Pourquoi ne pas en user et abuser pour faire tourner les têtes ? Pourquoi ne pas tenter le Diable, lui qui l'attendait déjà depuis sa plus tendre enfance, pour réaliser tous ses désirs ?
L'angelot comprit qu'il ne suffisait pas de grand chose, pour manipuler son prochain. Un sourire au bon moment, un mot susurré à la bonne oreille, une main baladeuse mais quasi-invisible... Un baiser. Un coït enflammé. Toutes les méthodes méritaient que l'on y prête attention si le résultat escompté parvint à combler ses envies voraces.
Et Saelig ne s'en lasse toujours pas ; depuis son adolescence, il manipule. Il profite. Il obtient ce qu'il veut, quand il veut, où il veut, de qui il veut. Sans se soucier des conséquences sur son prochain. Après tout, c'est son prochain qui a consenti à se laisser embobiner.

3. La dernière fois que Saelig posa les pieds dans une église, un affront à l'église survint. D'ailleurs, il le provoqua. Il n'était qu'un jeunot de vingt-cinq ans, mais déjà habitué à de trop nombreux bars et de trop enfumées boîtes de nuit. Il ne voulait qu'une chose : se rapprocher de l'autel. Se rapprocher de Dieu. Se rapprocher de l'Etre ô combien supérieur qu'il se devait d'aimer, et cætera et cætera alors qu'il l'avait interdit de poser les pieds dans son domaine. Saelig, il voulait juste savoir pourquoi. Parce que les explications divines, il n'y en avait peu. Que des affirmations, des certitudes toutes faites que les prêtres balançaient à la gueule des fidèles : Il a crée l'Univers, et avec lui la Terre et les Hommes, ses glorieux - pouilleux - enfants. Et alors qu'il se cherchait une place, une main eut l'outrecuidance de palper son postérieur.
Une vieille grabataire, aux dents blanches, au manteau de fourrure de luxe et à la croix d'or pendouillant autour d'un cou fripé. Elle ne chercha pas à s'en cacher. Au contraire, elle l'apostropha à voix basse d'une voix rocailleuse. « Tu veux baiser dans ma quatrelle après l'office, mon bel angelot ? » Saelig s'installa à côté d'elle. Silencieusement. Et murmura à son tour, feignant une prière. « Plutôt dans le confessionnal, ma bonne dame. » Les culs bénis, ils priaient. Les culs moins propres, ils attendaient que les bancs se vident petit à petit. Que les retardataires perdent patience. Et la mamie embarqua le jeunot jusqu'au confessionnal de l'église vidée de ses habitués. Saelig, il se tapa la vieille. Sans gêne. Sans honte. Par curiosité malsaine. C'était flasque, rugueux, bordel... C'était malsain, en un sens. Mais il s'en contrefoutait. Parce qu'il lui avait chouré la croix en or.
Depuis, Saelig évite les églises. Il ne sait pas vraiment pourquoi. Peut-être par hantise de recroiser cette vieille-là. Ou parce qu'au final, Dieu lui a donné sa réponse : si son enfant est capable de se cogner quelqu'un de l'âge de sa grand-mère, alors les portes du Paradis ne s'ouvriront pas pour lui.

4. Saelig, au fond, c'est un mec plutôt simple. Si l'on oublie le cul, il aime pas mal de choses : la bonne bouffe, les bons bouquins, les bons films. Et il aime ces deux derniers avec encore plus d'ardeur lorsque le cul s'en mêle. Ainsi, il affectionne particulièrement le Marquis de Sade, ainsi que l'adaptation cinématographique de l'une de ses œuvres : Salò ou les 120 Journées de Sodome, de Pier Paolo Pasolini. C'est sale, c'est ignoble, c'est dégueulasse. La quintessence de l'ignominie sexuelle humaine, en une poignée d'heures intenables.
Il est simple, Saelig. Il ne se complique pas à la vie à être végétarien : dans le monde dans lequel il vit, mieux vaut ingurgiter ce que l'on a à disposition dans ses placards.

5. Au Parking, l'on croise des tatoués de la tête aux pieds, des meurtris, des défoncés par des cicatrices plus ou moins larges, plus ou moins voyantes. Saelig, lui, n'a rien de tout ça ; ou plutôt, il n'en a que très peu. Une poignée de tatouages aux connotations religieuses encrent sa peau. Sur la main gauche, entre son pouce et son index, une couronne de Basquiat mal esquissée par un tatoueur que Saelig pense aujourd'hui atteint de Parkinson.
Sous son aisselle droite, entre deux côtes, l'Ichtus. Le poisson sans queue. Un symbole religieux qu'on lui griffonna lors d'une soirée arrosée, par une envie subite de se rapprocher du Saint Esprit qui semble tant le haïr. De l'autre côté, au même niveau - cette fois-ci sobre, Saelig possède un cercle. Un simple cercle, d'à peine quelques centimètres de diamètres. Pour les néophytes, il n'a aucune signification ; pour les croyants, c'est le cercle chrétien. La représentation physique de l'éternité. Comme pour tenter, un peu bêtement, de rendre son corps matériel tout aussi éternel que son âme, lorsqu'elle le quittera.
Concernant les cicatrices, Saelig peut s'estimer heureux de n'en avoir que des bénignes. Des invisibles, pour les yeux qui ne savent pas les chercher. Lui-même les a oublié, avec le temps. Lui-même ne sait plus d'où elles viennent. De toute façon, il s'en fout.

6. À part le sexe, quel passion Saelig peut-il bien avoir ? Je me le demande toujours.

7. Saelig mouille dans l'illégalité. Ou plutôt, il trempe dans l'humidité bienveillante des adulescentes de son quartier, sans se soucier des conséquences que de telles activités puissent engendrer. Oh, pas de gosses, bien sûr ! L'enfoiré se protège. Le salaud ne sort jamais sans son parapluie. Pas de maladies non plus. Il n'est pas fou, Saelig. Il tient à son intégrité physique, à la perfection de son génome et de son anatomie. Les adulescents, il aime les besogner dans des coins tranquilles, à l’abri des voyeurs et des parents, s'il y en a. Les vieillards, ils les cognent dans leurs appartements. Dans des hôtels. Jamais dans le sien. Trop d'implication. Trop de mystères dévoilés sous couvert d'une envie d'en apprendre plus sur le salaud.
Saelig, il trempe aussi dans la drogue. Parfois, un joins par-ci, un rail de coke par-là. Rien de grandiloquent. Rien d'effrayant. Encore et toujours, il tient bien trop à sa dentition, à son nez, à sa physionomie pour se permettre de la gâcher dans une addiction dévastatrice.
Tant qu'il ne se fait pas attraper, Saelig compte bien en profiter. Et même si cela arrive, il sait pertinemment que ses frasques sexuelles et ses amuses-bouches continueront de jalonner sa vie, où qu'il soit.

8. Si Saelig se tape des adulescents, c'est parce qu'il est éducateur de rue pour jeunes délinquants. Techniquement, il est censé les aider à se réinsérer dans la société. À se relever, à marcher droit jusqu'au prochain virage et à sprinter jusqu'à l'autre bout de la terre. Quel rêve utopique. Quelle idée de merde. Comment est-il censé y parvenir, dans un microcosme gluant à l'atmosphère méphitique comme le Parking ? À la place, Saelig préfère les ralentir. Les arrêter. Jusqu'à ce que ce que ces mioches paumés fassent demi-tour et retournent dans l'immeuble, à chialer sous la cage d'escalier. Il s'en tamponne le coquillard, de leur avenir. Tout ce qu'il veut, c'est la possibilité de les voir écarter les cuisses lorsqu'il le demande. Quand ils le souhaitent, évidemment. Mais ils le veulent toujours. Ils pensent que ça les aidera.
Ils pensent naïvement que le salaud leur permettra de voir les étoiles autrement qu'à coups de queues. Ils rêvent.

9. Il est croyant, Saelig. Même que son père se dit lointain rejeton des Pères Pèlerins, les premiers colons des Etats-Unis d'Amérique. Rien que ça. Et les chevilles, elles ne gonflent toujours pas. Chez Sael, ça n'arrivera pas : il n'y croit pas vraiment, pas assez con pour laisser de doux rêves miellés lui empoisser les neurones.
Dieu, il y croit. Il n'a jamais douté une seule seconde de son existence : de toute façon, on ne peut pas lui prouver le contraire. Il a choisit de parier en son existence comme l'a proposé Pascal, pensant qu'il gagnerait un billet pour le Paradis, sans même se fouler. Mais l'enfant se changea en adolescent et avec cette modification drastique de son corps comme de son esprit, Saelig réalisa l'évidence : il n'irait jamais au Paradis. Les signes lui prédisaient une éternité calfeutrée en Enfer, entre les pires engeances que ce monde avait porté. Il lui prédestinait des flammes, des chaînes, du sang et des roches.
Le Ciel ne lui en parait que plus loin et plus gigantesque qu'avant. Ses nuages, intouchables, inviolables. Sacrés. Une pourriture comme Saelig Carter n'y poserait pas les pieds. Enfin... Il pourrait essayer. Mais il traverserait la matière volatile en quelques secondes avant de retrouver son élément naturel : la Terre. Ou plutôt, ses tréfonds.
Saelig, il est persuadé au plus profond de son être qu'il est condamné à l'Enfer. Que le Créateur a lancé les dés, lors de sa venue au monde, et que le sort a scellé son sort pour l'éternel fournaise. Il n'a pas le choix. Il n'a pas la possibilité d'inverser la face du dé. Alors, tant qu'à rejoindre les monstres, pourquoi ne deviendrait-il pas aussi légendaire qu'eux ?

10. Saelig, c'est un fils de pute. Un enfoiré. Une raclure. Un salaud. Mais il aime ça. Et tant qu'à être une crevure jusqu'à l'os, autant l'assumer et ne s'imposer aucunes limites. De toute façon, il ne les a pas encore effleuré, ses limites. Il ne les tutoie pas non plus ; elles sont loin, trop loin pour qu'il les voit. Alors... il continue de cavaler sans espérer les atteindre. Mais si ça arrive, Saelig sait quoi faire : les enjamber.

11. Même si le Parking est coupé du monde, le diktat des apparences y sévit tout autant qu'ailleurs. Enfin, plus ou moins. Saelig, ne se complique pas la vie, lorsqu'il s'agit de vêtements : ses fripes, il les achète ou il peut, quand il peut, avec les quelques sous qu'il a en poche. Pourtant, ça ne l'empêche pas d'être engoncé dans des jeans bien trop moulants pour que cela soit décent. Saelig les choisit défoncés, usés, troués. Ou des joggings, parfois. Et à ses pieds, il porte la plupart du temps - tout le temps - une paire de rangers volées à un militaire du coin, qui eut le malheur de les laisser miroiter à sa fenêtre trop longtemps. Sur son dos, Saelig ne porte que des chemises trop blanches et trop transparentes, que des débardeurs trop fins, planqués les jours de pluie sous une veste en cuir rapiécée.
Il est plutôt simple, Saelig. Il n'a pour seul extravagence vestimentaire que sa croix d'or pendouillant à son cou.

12. Même s'il aimerait le contraire, Saelig reste un homme. Il a ses atouts et ses défauts, ses forces et ses faiblesses, ses réussites et... ses échecs. L'un d'entre eux le marqua plus que les autres. Il commençait à peine sa carrière - quelle connerie - d'éducateur de rue.
Il a baisé l'adulescente qu'il aurait mieux fait de ne pas baiser. Dix-sept ans, un corps à s'en damner. Elle était consentante, la p'tiote. Elle voulait sa queue entre ses cuisses. Saelig, il était bon - et il l'est toujours, alors il a cédé. Et les parents ont su. Parce que les commères ont colporter des ragots - certifiés, pour une fois. Alors, les flics ont débarqué au Parking. Les questions ont fusé, les témoignages n'ont pas tardé à suivre. Il y en avait des vrais, les faux, les bricolés et les idioties. Saelig eut de la chance ; les flics n'étaient pas trop con. Ils lui laissèrent l'opportunité de s'expliquer, pendant qu'ils démêlaient le vrai du faux.
Saelig ne se serait pas attendu que les parents portent plainte. Pourtant, ils l'avaient fait. Après tout, le salaud avait baisé leur princesse, cette mioche sacrée et inviolée. Enfin... dans la pratique, plus d'une dizaine de types de tous les horizons s'étaient épanchés entre ses cuisses. Mais ça, les parents l'ignoraient. Ils préféraient tourner leur rage contre le trentenaire et son inclination particulière pour les corps juvéniles. Il ne flippait pas, Sael. Ah ça, non ! Il gardait la tête haute et le menton redressé, laissant la présomption d'innocence lui sauver la mise. En croisant les doigts. En priant pour que le Seigneur, pour une fois, daigne lui accorder son aide. Après tout, elle l'avait voulu. Pourquoi le blâmer de ses torts à elle ?
Saelig resta six heures au commissariat du coin. Jusqu'à ce que la p'tiote vienne lui rendre visite. Elle était conne, la p'tiote. Le salaud lui retourna l'esprit. Enfin.. il n'eut qu'à lui susurrer les bons mots au bon moment. Après tout, son coeur d'adolescente ne battait plus que pour lui. Alors, Saelig lui promit que si elle disait à ses parents que Sael n'avait pas posé un seul doigt baladeur sur sa peau si gracile, il consentirait à en faire sa petite-amie.
Elle y avait cru, la p'tiote. En un rien de temps, on libéra Saelig. Il incarnait l'innocence même, la cadence, la sollicitude vis-à-vis des adulescents dont il s'occupait. Comment oserait-il abuser des jeunes qu'il devait aider, hein ? Depuis, la p'tiote on la considère comme une menteuse qui a failli foutre un respectable éducateur de rue en prison.

13. Comme tout mortel qui se respecte, Saelig a des tics, des manies, des habitudes que l'on pourrait presque croire encrées dans son génome. Il aime mâchouiller sa lèvre inférieure inconsciemment - délibérément - lorsqu'il est songeur et en présence d'une paire de cuisses appétissantes. En plus, il a souvent une clope coincée entre les lèvres, un bédo lorsqu'il est calfeutré dans son appart, ou de petites pilules colorées sous la langue. Sa bouche, elle n'est jamais vide. Et il se complait à savoir qu'on crève d'envie qu'elle se faufile sous la ceinture. Et sous ses airs de salopard, sous ses airs d'habitant du Parking, Saelig se glorifie d'avoir un appartement impeccable. Rien n'est miteux, tout est reluisant dans son F2.

14.  En plus d'être un (presque) maniaque de la propreté, un autre aspect de la vie de Saelig perturbe le personnage. Ses matinées, elles sont bien huilées. Elles ne changent pas vraiment. Il n'invite personne dans son antre, pour ne pas la désacraliser. Alors, sa routine matinale, elle est toujours respectée. Toujours similaire à la précédente. Une tasse de café noirâtre et amère, sans sucre. Une douche glacée et revigorante. Une longue indécision quant aux fripes qu'il souhaite endosser pour le restant de la journée. Et c'est tout. Dans cet ordre, jamais à l'envers. Toujours à sept heures et demi. Jamais à huit, jamais à sept. Peu lui importe s'il a dormi huit, six, ou trois heures la veille ; le réveil ne s'accorde jamais à ses nuits mouvementées.

15. Parce qu'être éducateur de rue, ça ne paye pas assez, Saelig s'improvise braqueur. Ou plutôt, il s'occupe des repérages dans les banques et les supérettes. Avec la gueule d'angelot qu'il se trimballe, personne n'oserait penser qu'il berce dans les vices. Sael, il renseigne les vrais braqueurs, les durs, les forts, ceux qui ne ratent jamais sur l'agencement des lieux. Sur la façon de faire pisser dans son froc le banquier, ou la caissière. Sael, il ne prend aucun risque. Il ne récupère que l'oseille qu'on lui doit, et ça lui permet de vivre avec complaisance jusqu'au mois prochain.
Les bons coups, c'est chez lui que ça se demande. C'est chez les autres que ça s'orchestre.



Dernière édition par Saelig Carter le Ven 22 Avr - 17:54, édité 34 fois
Coma Keating
Coma Keating
« la cicatrice. »
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▹ AGE : la vingtaine qui pointe le bout de son nez, et coma est étonné d'être parvenu jusque là sans crever.
▹ APPART : y'a eu le quinzième avec le patriarche tant adulé, le quinzième comme foyer au plus près des toits. brièvement y'a eu l'appart de deidre avant qu'il se fasse embarquer comme un malpropre. maintenant il se terre de nouveau au quinzième dans un nouvel appartement, plus grand avec toute sa tribu qu'il tente de planquer. le repère des gosses perdus qui ont réussi à s'enfuir et qui se cachent pour mieux survivre. inconnu entre les murs qui l'ont vu grandir, il sait pas encore si l'appartement est une libération ou une prison. mais il est enfin revenu à la maison.
▹ TAF : il a fait plein d'trucs, coma. passeur de drogues depuis tout gosse, il connaît le trafic comme sa poche, mais il a raccroché, pas longtemps avant d'se faire embarquer. il a essayé de bosser pour deirdre mais il a jamais été très doué, il a même pas pu finir le lycée. maintenant il fait c'qu'il peut pour pas crever, il se sent comme un étranger.
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MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 15:52
PREMS
JE TE FAIS MILLE BEBES
HOT HOT HOT HOT
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 15:53
On m'a dit que tu étais dans les jupes de Narcyz alors je sais pas si ça fait de toi quelqu'un de fréquentable ou pas, je suis en pleine analyse. HEIN
En tous cas, tu es fort beau, j'ai hâte de voir ce que tu nous concoctes de beau.
Bienvenue HEHE
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 16:06
bienvenue à toi =)
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 16:10
Bienvenue au Parking :l:
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 16:18
c'est vilain les fiches vides HEIN
contente de te revoir What a Face et que tu aies cédé ROBERT
Aaliya Abelson
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▹ AGE : Trente-cinq années au compteur, bien trop passées à être une autre, pour finalement n'être plus personne.
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▹ TAF : Palefrenière la journée, les bottes dans la paille et le crottin, à en avoir des cloques aux mains de manier le balai et la fourche, mais le bonheur indiscutable d'oeuvrer au bien-être des chevaux pour quelques heures de monte comme rémunération qui persiste dans son coeur. Fille de joie, catin des beaux quartiers New-Yorkais une fois que la nuit a enveloppé la ville -et son âme. En recherche d'autres horizons, pour se défaire de la prostitution.
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▹ DC : L'Irlandais aux poings écorchés (Aisling Ó Luain). (yet to come)



MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 17:23
OH MY. CASH EN CITATION. OMG OMG Cette chanson est juste magique. BRILLE CANDICHOU
(Sorry, je me suis emportée. MDR )
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue par ici beau gosse. MIAOU
Hâte de découvrir un peu plus ton personnage. BRILLE Bon courage pour ta fichette. :l:
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 18:21
T'es bô mais qu'est-ce que t'es un fdp HEIN
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 18:33
Putain, Evans je meurt OMG

Bienvenue, bon courage pour ta fiche :l:
Anonymous
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 18:59
Evans est un pur canon, bienvenue BLBLBLBL
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 19:28
Bienvenue sur le forum monsieur le bel homme CAÏN LE CAÏN
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 19:32
BLBLBLBL
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 20:25
Bienvenue parmi nous Sael ! Je kiffe ton pseudo HAN et puis tébô MIAOU (ça rime :hihi:) !

Courage pour ta fichette CUTE
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 20:37
Merci à tous pour votre accueil, vous êtes adorables. HOT Je vous fais un câlin groupé les gars - et les nanas, et des bisous partout. ME GUSTA
En plus je vois qu'Evans fait l'unanimité, ça me plait. HEHE
Lizz Moen
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley EmptyJeu 21 Avr - 22:37
Bienvenue BLBLBLBL
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MessageSujet: Re: saelig - as i walk through the valley   saelig - as i walk through the valley Empty
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