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Anonymous
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MessageSujet: Fausto ◊ Allez, fais-moi de ces sévices   Fausto ◊ Allez, fais-moi de ces sévices EmptyDim 17 Avr - 14:38
(Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) C’était la décision du frère. Amère, qui agrippe les viscères. Un dégoût certain pour cette entreprise débile. Fausto se détourne de son jumeau, et lui en veut pour cette énième humiliation. Et comme d’habitude, il doit faire avec, il doit suivre le démon dans sa maison, dans sa déraison. Ce poison qui s’est insinué dans ses veines, cette dépendance pour la présence trop hautaine. Il le déteste. Presque autant qu’il l’aime. Et il n’avait pas d’autre choix. C’était soit ça, soit s’émanciper et vivre dans pire. Alors, il a toléré. Il a signé. Il a partagé le loyer pour un taudis qu’il déteste à tout prix.

(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) Des camés, des prostitués, des débiles mentaux qui coexistent dans le chaos. Qu’il les déteste. Qu’il voudrait tous les jeter en prison sans y penser à deux fois. Des déchets qui parsèment les couloirs parfois, des coups de pied qu’il donne au passage lorsqu’il ne se sent pas observé. Il en a déjà marre. Il veut foutre le camp, pourtant, il est à la merci du plus grand. Et ses yeux se plissent devant les flaques de pisse, les odeurs d’alcool et de beuh, les tâches reconnaissables de sperme et de sang sur les murs.

(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) L’autre revers de la médaille. L’autre face de la pièce. Il est difficile de faire la différence. Qui de Francesco et Fausto êtes-vous en train de regarder ? Les sourires s’effacent dans les deux cas. Le proxénète qui s’est déjà présenté au quartier comme l’un des êtres les plus malfaisants qui peuplent cette terre. Le flic qui méprise tous les passants et qui n’a besoin que d’un regard de travers pour foutre l’importun derrière les barreaux. Les remarques qu’il fait à chaque fois, observateur jusqu’au bout. Spectateur passif pour le moment. Il ne voudrait pas enfermer par méprise l’un des pions de Lucifer. Il sait déjà qu’il ne peut pas se frotter à lui. Il sait déjà à quel point il pourrait le payer cher. En s’étant frotté à eux suffisamment de fois, on parvient néanmoins parfois à reconnaître l’un de l’autre. Avec quelques efforts. Des postures foncièrement dissemblables. Mais parfois, Fausto joue le jeu. Lorsqu’à force de calquer le roi, il le devient. On peut voir la lueur malsaine dans ses billes, on peut l’apercevoir évoluer dans un décor comme il lui appartenait avec l’aisance du lion. À force d’admirer Francesco, secrètement et avidement, il connaît ses tours et ses atours.

(NOM) Scorza, murmuré dans les graves d’une voix où se mêlent l’impudence et la prestance. Incongru, synonyme de l’inconnu, il vient d’outre-mer, de l’Europe aux châteaux de pierre. Agression meurtrière dans ce nom dont on ne peut compter les syllabes. Il quitte la bouche comme un crachat, une horreur sans égale. Il n’est pas prononcé sensuellement à l’oreille, par une créature des merveilles. Tordu comme les jumeaux qui l’arborent. (PRÉNOM) Fausto, il hurle l’exotisme. On cherche la bonne prononciation, sans penser à l’italienne presque vulgaire. Des «o» exagérés qui s’accrochent désagréablement aux tympans. Fausto, la menace à Francesco, celui qui lui imposait la lumière dans les ténèbres qu’il préférait. Fausto, l’intelligent, le dément. Le travailleur, celui qui se pare du sérieux comme une seconde peau. Fausto, le beau qui offre des sourires et des soupirs pour tous les faire ployer sous son empire. (ÂGE) Trente-sept flocons de neige déjà fondus, déjà consumés par le soleil d’une existence qui commence à en manquer. (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) New York. Le Bronx. Little Italy. Une plaisanterie. Simulacre, autel de béton à la péninsule. Il bel paese laissé derrière pour le rêve américain. Le lendemain de Noël, la dinde est mal passée. Le garçon s’est dédoublé. La compétition a été rude, synonyme de solitude. Son jumeau ne l’a pas épargné, coups de pied déjà avant de sortir de l’utérus. Il voulait sortir en premier et laisser périr son frère dans le sang et l’enfer. Un vingt-six décembre glacial, où le cri animal de la génitrice a retenti deux fois plus que prévu. (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Gardien de la paix, il aime la voir s’installer. Cette tranquillité passagère avant l’orage des mauvais présages. Flic corrompu, vivant sous le toit du Diable qu’il n’enferme pas, s’adonnant à ses vices petit à petit. Endurant le supplice d’une existence sans sens. (NATIONALITÉ) Américaine, rien d’autre. Banale, appartenance triviale, qu’il déteste. Ce système pourri, auquel il aimerait échapper. (ORIGINES) L’Italie caresse le bout des langues, tandis que les cœurs tanguent. Il n’a pas les costumes d’Armani ou le savoir-faire pour les pizzas ou encore la croix autour du cou, mais quand on le voit, les soupçons grandissent. Cet air de mafieux alors qu’il est l’exact opposé est un plus. (STATUT CIVIL) Divorcé, s’éloignant de la crasse, de la pétasse. Il a pris ses distances de cette énième figure tâchée par le frère qui s’amuse à tout lui voler. Il a déjà eu sa dignité, son intégrité, la totalité de son être. Il lui a dérobé son enfant, et l’a dépouillé de l’espoir d’être parent. Il lui arrache encore des soupirs, tandis qu’il se complait dans les souvenirs, la main sur le centre de ses plaisirs. (ORIENTATION SEXUELLE) Bisexuel, rien à foutre des jugements, des opinions. Il baise tout ce qui bouge, il ne s’encombre pas de scrupules qui pullulent dans les têtes des coincés. Les hommes, les femmes. Jeunes ou plus vieux. Les corps qui se tendent lorsqu’il les touche, les failles qu’il s’amuse à exploiter. Il aime les faire frémir, rugir sous les coups de hanche qu’il donne jusqu’à l’aube. Et ses cuisses ne s’écartent que pour lui-même, que pour le reflet dans le miroir pour qui il laisse choir les dernières limites. (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Le frère l’a entraîné comme d’habitude dans son sillage, le forçant à évoluer dans un décor qu’il exècre, où les menottes devraient être passées à tous les présents. Des mois qui se sont écoulés, le mental qui ne l’a pas supporté et le voilà de retour après quelques instants volés au temps dans une Italie paisible. (REPRISE DU PERSONNAGE) Oui. (GROUPE) De ceux qui survivent. (TYPE DE PERSO) Scénario de Francesco. (CRÉDITS) AMIANTE & Tumblr.

PSEUDO : pipelette. PRÉNOM : Mohamed. ÂGE : 21 ans. PAYS : France/Maroc. FRÉQUENCE DE CONNEXION : Quotidienne sauf empêchements. COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : Bazzart. COMMENTAIRE OU SUGGESTION : - AVATAR : Christian Bale.
FAUSTO SCORZA
L'IMPOSTURE ET LES COUPS DE CEINTURE.
Francesco, le frère maudit, le frère haï, le frère aimé jusqu’à l’oubli. Il a essayé de lui tenir tête, d’être une bien meilleure personne que lui. Il a tenté vainement d’être sain, d’être la fierté de la famille. Mais l’influence du reflet dans la vitre est bien trop forte. Il aurait voulu être plus fort. Il aurait voulu faire plus d’efforts. Mais sa faiblesse l’a porté vers le bas, boulet enchaîné à ses chevilles. Au lieu de rendre meilleur le fraternel, il s’est fait attirer dans la déchéance et les offenses qu’il commet lors de son quotidien. Au lieu d’affirmer une domination du fait de sa position en tant que policier, il n’est devenu que soumission. Même si quelques minutes les séparent, l’aîné est toujours conquérant. Fedele, le fils inattendu. La nouvelle lui a éclaté à la figure, et toutes les suspicions du monde l’ont submergées sans merci. Il ne s’est jamais imaginé devenir père. Il ne s’est jamais préparé à l’éventualité. Et il n’a jamais eu le temps de se remettre de sa surprise, vivant perpétuellement dans le doute. Verona, l’une des plus belles créatures qu’il ait pu mettre dans sa couche. Au point où il s’est marié avec, alors qu’il savait pertinemment ne pas être fait pour ça. La vie de couple, la perspective de devoir s’envoyer en l’air avec une seule personne, ne plus varier les plaisirs. Pour lui, s’engager avec quelqu’un, c’est sombrer dans l’ennui. Être constamment avec le même être, sans pouvoir voir ailleurs. Celso, premier amour, premières emmerdes. La personne qu’il n’a jamais vraiment quittée. La première à qui il n’a pas pu jurer fidélité. Le traître qu’il a retrouvé dans les draps du frère. Tous deux souillés par le même corps, mais sans pouvoir déterminer lequel est le plus en tort. Triangle beaucoup trop tordu même pour lui. Il déteste le voir rabaissé comme ça, comme s’il avait tout oublié. Devenu un simple fantôme du garcon adorable qu’il était. Et parfois, il se sent coupable, Fausto. C’est sa faute, un peu. Peut-être même beaucoup. La Mamma, il en a toujours été proche. Petit chouchou, qui allait bien tourner. Premier de sa classe, trop intelligent, son Fausto d’amour. Qu’elle a trop couvé, qu’elle a trop aimé, sous le regard un peu jaloux de l’alter ego. C’est peut-être là la source de sa faiblesse. Il n’a jamais pu s’endurcir comme l’a fait Francesco. Il s’y est pris trop tard, et le connard aura toujours une longueur d’avance. L’alcool, cette liqueur qui brûle la gorge. Qui fait avouer les vices les plus secrets, les plus cachés. Il évite. Il tombe trop vite. Quelques verres suffisent à le mettre dans les vapes. Quelques gorgées lui arrachent toute la franchise dont il est capable. Pas de ça pour lui. Pas même pour sociabiliser. Et pendant les moments de faiblesse, il résiste, il trouve d’autres moyens d’évacuer. L’eau, cette amie qu’il affectionne. Elle lave les péchés, les saletés, le sang séché sur les poings violents. Elle fait bouger les muscles dans le bassin, elle laisse une impression de renaître dans les flots calmes sans vagues. Il a cette obsession pour le liquide translucide, il pourrait passer des heures dans le bain. Seul. Il a beaucoup trop de souillures à raturer à coups de griffures sur l’épiderme qu’il torture. L’art, l’émerveillement devant le macabre. Son inspiration. Il aime les œuvres où traîne le carmin et le malsain, qui flirtent avec la désolation. Il tient le pinceau maladroitement, dans le secret total. Autodidacte, il essaie de retranscrire le bordel monstre dans sa tête sans y arriver. Des toiles brûlées avec une haine féroce pour sa malhabileté. La phobie des reptiles, viles bêtes qui se traînent sur le sol, qui rampent à la recherche d’une énième proie. Leur discrétion lui file les frissons dans le dos, et sa confrontation avec l’un d’eux lorsqu’il était encore un enfant lui a laissé un souvenir d’horreur indélébile. La luxure, régisseuse de sa vie. Il l’a pour seule compagnie. Ce désir qu’il ne peut réfréner, cette concupiscence avérée qu’il ne peut freiner. Le pantalon se déforme, et il ne peut plus résister aux courbes qui se dessinent devant ses yeux. Un talon d’Achille, il ne peut résister à une jolie femme ou à un bel éphèbe. Son ventre gronde et hurle jusqu’à ce qu’il cède. Le carrosse de la séduction se met en marche. Il use des atouts physiques et intellectuels qu’il possède. Il les persuade de l’emmener chez eux. Il les plaque contre les murs et dévore leurs bouches, leurs physiques consumés par la passion qu’il instigue. Jusqu’à la jouissance qui n’est jamais suffisante. Quelques minutes s’écoulent, et il en veut déjà encore. L’éloquence dans le parler, il sait dire les mots qu’il faut quand il faut. Plutôt taciturne, il se tourne toujours la langue sept fois dans la bouche avant de proférer la moindre syllabe. La colère irrésistible est la seule traîtresse qui l’empêche d’être raisonnable, mais il lui arrive rarement de se laisser porter par l’ire destructrice. L’insomnie, l’incapacité à parfois trouver les bras de Morphée. Refusés à lui pour toutes les abominations qu’il a bien pu commettre. Des instants de réflexion intense, de regrets immenses, de serrements au cœur qui diffusent la rancœur. Il voudrait parfois revenir dans le passé, réparer ses torts, être plus fort. Mais il sait bien que c’est trop tard. Le mal est fait, répandu dans le monde des cauchemars dont il est désormais l’habitant.

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MessageSujet: Re: Fausto ◊ Allez, fais-moi de ces sévices   Fausto ◊ Allez, fais-moi de ces sévices EmptyDim 17 Avr - 14:43
ALLEZ TUE-MOI QU'ON EN FINISSE
METS LE COUTEAU DANS LE VELOURS
La délicate caresse sur la cuisse. La main qui monte, ne s’arrête pas et s’entête à vouloir tout conquérir. Le mari est là, présent mais trop confiant. L’italienne frémit aux touchers inconnus et inattendus. Il a visé juste, Fausto. C’est une insatisfaite qui n’attendait que cette intrusion sous la robe, cette chaleur sur sa peau douce. Et les regards qu’elle lui jetait en biais n’étaient certainement pas innocents. Il a appris à s’y connaître avec le temps. À identifier les êtres fascinés par une beauté à laquelle il a lui-même cédé en la personne du jumeau infernal. Reflet dans la flaque d’eau qui attise les désirs malsains. Péché abominable et véritable, mais jamais la confession ne sera faite. Le frère qu’il aimera toujours entendre jouir, qu’il aimera toujours entendre rire et qu’il veut en même temps faire souffrir. La relation amour-haine qui le joindra à lui pour l’éternité est une cicatrice sur le myocarde, un supplice crade et malade. Des semaines que le cousin l’invite et qu’il lui répond qu’il est occupé. La voix suppliante de la femme comme si son approbation signifiait tout pour elle. Et puis ce soir, il s’est dit « Pourquoi pas ? » Il a cédé à l’appel au téléphone, il a dit oui avec ce ton indifférent qu’il emploie depuis qu’il a compris que la vie n’est qu’un tissu de foutaises. Et le voilà à table en face de l’homme et de son fils, ce dernier aussi inconscient que son père de la présence des doigts de Fausto sur sa Mamma. Cette même femme qui s’empare du verre de vin qu’elle porte à sa bouche, un peu tremblante, beaucoup trop excitée. Il ne lui a encore rien montré après tout. Tandis qu’il s’efforce de sourire à la blague stupide de l’ours qui lui donne des envies meurtrières. Un poing si bien placé sur le gros nez de l’imbécile serait une satisfaction différente de celle qu’il expérimente en doigtant son épouse. Que Francesco lui manque. Cette envie qu’il a eue de se rebeller, de laisser le démon partir comme pour imposer une distance avec ses ondes négatives. À quoi ça lui a servi au juste ? À part faire grandir sa convoitise, à part attiser la hantise du seul corps qui fasse soumettre le sien.

Il allume sa cigarette, sans aucun respect pour la maison, sans aucun scrupule ou inhibition. Les draps défaits, témoins des ébats violents et passionnés qui y ont eu lieu. La femme en peignoir qui vient de se barrer, laissant derrière elle un parfum enivrant qu’il capture entre ses narines et qu’il regrette de devoir abandonner pour la fumée qui se répand petit à petit dans la pièce. La morsure encore vive sur son épaule, lorsque dans les affres de l’orgasme, elle a dû se retenir de hurler son plaisir. Le mari qui ronfle en haut des escaliers, et qu’elle ne peut pas réveiller. Horrible créature qui se laisse aller à la luxure, sous le même toit que l’homme qu’elle a choisi et les enfants qu’elle a fait avec. Ce n’est pas pour se plaindre, elle était excellente. Elle bougeait avec grâce et la beauté de son visage lorsqu’elle se mordait la lèvre n’avait pas d’égale. Elle lui rappelle Verona. Un peu. La femme une fois aimée, désirée. La femme mémorable qu’il aurait pu baiser pendant des heures sans se lasser. Ou du moins, c’est ce qu’il croyait. Car voir ailleurs était une obligation, un cri du corps auquel il n’a pas pu échapper. Entre ses belles cuisses, on avait l’impression de s’insérer dans du velours, une sensation indescriptible qu’il retrouve rarement. La belle nymphe de ce soir fait partie des exceptions, bien que la sensation ne sera jamais aussi intense que chez son ex-femme. Il laisse échapper un petit rire en se rappelant des supplications plus tôt cette soirée, qui l’incitait à venir passer la nuit dans la chambre d’amis. Comme s’il était dupe aux intentions de la belle, rejointe par son époux qui ne se rend pas compte de l’erreur commise. Il avait feint la surprise lorsqu’elle avait fait irruption dans la chambre, pourtant parfaitement réveillé lorsque ses mains avaient commencé à caresser la dureté de ses muscles. Il a adoré la sauter. Il a succombé à une énième interdiction, et il ne s’en sent nullement mal. Peut-être à une époque lointaine en aurait-il ressenti une violente culpabilité. Mais ce sont là des temps révolus, qui appartiennent à un passé de droiture. Il est désormais une erreur de la nature, baisant avec tout ce qui bouge tant que ça lui permet d’oublier à quel point il déteste ce qu’il est devenu.

Les paysages défilent devant ses mirettes perplexes. Il n’a jamais pu s’endormir dans un avion. Non pas que ça changerait grand-chose d’être éveillé, mais il détesterait crever alors qu’il était en train de rêver. Il veut savourer la fin jusqu’au bout, enlacer la mort avec la trique. Au fond, il s’en fout de mourir, il n’a plus grand-chose à accomplir. Il a échoué sur tous les domaines, toutes ses aspirations se sont écroulées en châteaux de cartes. Plus rien à perdre, les perspectives de la vie ne lui sourient même plus. Il ne s’attend plus à trouver un bonheur imprévu, une raison pour continuer inattendue. Les vacances en Italie sont maintenant finies. Il en a marre de se la couler douce. Il en a ras le cul de la famille collante et dérangeante. Et le plus dur à avouer, c’est que la propreté lui est devenue intolérable. Non pas qu’il se réjouit de retourner au Parking. Mais il y a ce désir de violence, ce besoin de sang qui se répand dans les décombres d’une ruelle mal éclairée. Il a cette urgence de devenir le criminel qu’il veut mettre derrière les barreaux. Punir ces imbéciles qui ruinent leurs vies à la drogue et au sexe non-protégé. Qui puent le vomi, la pisse et la transpiration. Il a aussi envie d’être souillé. De sentir les mains de l’éternel interdit qui essaient de le mettre de bonne humeur pour qu’il dise oui. Rien que d’y penser, il a cette érection qu’il accordera peut-être dans son ultime magnanimité à l’hôtesse de l’air qui lui jette des coups d’œil subjectifs. C’est un salaud, Fausto. Et le pire, c’est qu’il croit que non, c’est qu’il ment effrontément à tous et à toutes. Croyant réellement qu’il peut changer, même si au fond, il sait très bien qu’il ne pourra jamais le faire. Et puis il faut bien tuer le temps. Les heures sont longues avant le retour inespéré du jumeau dans un décor qu’il a détesté dès la première seconde où il l’a aperçu.

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