| Sujet: devann + i wish that i could up with amnesia. Sam 7 Mar - 1:37 | | Devann Léon Kipwells let's die together, mi amor Nom Kipwells, d'où lui vient son surnom Kip d'ailleurs, Prénom Devann, prénom qu'avait suggéré sa grand-mère à sa naissance, Date et lieu de naissance le 02 juin 1992 à New-York, Âge 22 ans, la 23ème année pointe le bout de son nez, Nationalité américaine, Origines américaine, Statut matrimonial En couple depuis quelques mois, même si ce n'est rien de sérieux, Orientation sexuelle Hétérosexuel, même si aujourd'hui, il ne peux plus l'affirmer à cent pour cent, Job ou Activié Actuellement à l'université pour étudier l'économie, études qu'il finance grâce à son petit boulot de vendeur dans un magasin de jeux vidéos, Groupe Nous sommes de ceux qui rêvent, Crédits bigbadwolf. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Devann a emménagé au Parking quand il avait 6 ans, à la suite de la séparation de ses parents. Avant ça, il habitait en plein coeur de Manhattan et il n'avait que très rarement mis les pieds dans le Bronx. Et puis, ses parents se sont séparés et avec sa mère, ils sont venus s'installer dans l'appartement de ses grands-parents qui avait deux chambres vacantes. Depuis, il n'a jamais quitté l'immeuble. Même s'il a sans doute atteint l'âge pour quitter le cocon familial, il ne se voit pas vivre sans son grand-mère et sans sa mère. Et pour être honnête, s'il était question pour lui de vivre tout seul, il prendrait sans doute un appartement du Parking pour continuer à veiller sur sa famille. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Même si l'immeuble en soit, il a rien d'exceptionnel, il est pas vraiment chouette, comparé au bel appartement luxueux de son père à Manhattan, au final il l'apprécie. Après avoir passé toute son enfance dans cet immeuble, il a sans doute fini par l'apprécier à sa juste valeur. Un jour, bien sûr, il habitera dans un joli pavillon avec un beau jardin fleuri, mais en attendant, c'est dans cet immeuble qu'il vit et cela lui convient parfaitement. Quant à ses voisins, pour la plupart, il les aime bien. Surtout Alexandro, qui a été le premier avec qui il s'est lié d'amitié en arrivant ici. Bien sûr, le bâtiment à son lot de personne avec qui il ne s'entend pas forcément, mais ça, on ne peut l'éviter nul part. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Sa réputation ? Quelle réputation ? Ah, celle du pauvre gamin avec sa mère névrosée ? C'est sans doute de cette façon qu'on parle le plus de lui. Ou alors, on peut aussi avoir la version du gamin courageux de s'occuper d'une mère aussi tarée. Il doit sans doute être le gamin qui fait trop de bruit dans les couloirs le soir aussi, où celui qui agace tout le monde avec le bruit de son skateboard sur le sol. Sinon à part ça, il pense que ses voisins le décrivent comme un rêveur, comme un optimiste qui pense que tout finit par s'arranger et qui passe son temps à rigoler, qui passe son temps à tourner les situations les plus dramatiques à l'humour, juste pour les apaiser. Dans l'ensemble, il pense avoir une assez bonne réputation, non ? | feat Dylan O'Brien L'univers le fascine, tout comme la littérature. Depuis très jeune, il peut passer des heures entières à regarder dans son télescope ou bien encore des heures entières à bouquiner. D'ailleurs, le premier livre qu'il a acheté, c'était un bouquin rempli d'image de l'espace. • On lui dit souvent qu'il doit être hyperactif, parce qu'il lui est impossible de rester en place plus de cinq secondes. Traîner chez soi en pyjama ? Il ne connaît pas. Il a toujours quelque chose à faire, pour le plus grand malheur de son entourage. •Il est dingue de BMX, de skate, d'escalade et de jeux vidéos. Si vous ne le trouvez pas au skate parc, c'est qu'il doit être au magasin de jeux vidéos et vice versa. • Il est trop bavard, il est trop curieux, il est trop optimiste, il est trop têtu, il est trop maladroit, il est trop tout quoi. • Il a la trouille des films d'horreurs. Ou alors en soirée, entouré d'une quinzaine de gens, lumière allumée, couverture jusqu'au nez. Mais non, il ne se considère pas comme un froussard. • Parfois, il espère naïvement se réveiller le matin et que sa vie entière ait été un rêve. Parfois, il espère que sa mère ne soit plus malade. Parfois, il espère que ses parents ne se soient jamais séparés. • Il sait qu'un jour, il quittera le Parking pour une vie meilleure. Mais il sait aussi qu'aujourd'hui, il n'a pas les moyens de se loger lui et sa famille et pour rien au monde il ne partirait vivre loin d'eux. • Il aime bien boire du café, mais son grand-père le lui interdit parfois, quand il commence à en abuser. Il lui dit souvent qu'il n'a pas besoin de plus d’énergie qu'il n'en a déjà. • A la fin du lycée, Devann a mit du temps à choisir son orientation. Difficile pour un gamin qui s'intéresse à tout de choisir un domaine bien précis. Il a finalement choisi l'économie et pour le moment, ses études le passionnent. • A l'heure actuelle, Devann ne sait plus de quel côté pencher. Il ne sait plus s'il est attiré par les femmes ou par les hommes, il ne sait pas si c'est seulement son meilleur ami qui l'attire ou les hommes en général, il ne sait pas s'il doit écouter son coeur ou sa raison. •
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Insouciance. Innocence. Deux notions que j’enviais à tout les enfants, à tout ceux qui ne comprenaient pas encore la dureté de la vie. Ou bien était-ce seulement la mienne, qui était dure ? J’avais compris très jeune que la vie ne me ferait pas de cadeau. Mes parents s’engueulaient régulièrement, ma mère pleurait continuellement et mon père lui, se faisait de plus en plus absent. Avant même que je ne sache lasser mes chaussures, j’avais compris que quelque chose n’allait pas chez nous. Un mal-être. Un problème. Un problème que j’allais devoir affronter, seul, quelques années plus tard. Mes parents ne me parlaient peu, si j’avais beau demander à mon père pourquoi maman pleurait, son visage se fermait, inexpressif et il me laissait sans réponse. J’étais trop jeune, disaient-ils, pour comprendre. Un enfant de cet âge n’avait pas à connaître la vérité, un enfant de cet âge n’avait pas à s’inquiéter autant du sort des grands. J’avais six ans lorsque j’ai entendu mon père parler de dépression pour la première fois. Il était tard, j’étais censé dormir depuis quelques heures déjà, mais dès que mon père avait fermé la porte de ma chambre, j’avais allumé ma veilleuse pour continuer la découverte de mon livre. Mon père m’avait emmené à la librairie du quartier pour m’offrir des bouquins. J’avais été fasciné par un ouvrage présentant l’univers et c’était ce bouquin que j’étais en train de dévorer. Tellement que je désobéissais à mon père pour pouvoir en admirer les images. Une énième dispute avait éclaté, en bas. Je m’étais alors glissé jusqu'à la rambarde des escaliers pour pouvoir écouter mes parents. Des cris. Des pleurs. Encore des cris. Puis une porte qui claque. Mon père était parti, une fois de plus. D’après mon père, maman souffrait de dépression. Et même si à l’époque, je ne savais pas ce que signifiait ce mot, j’avais le pressentiment qu’il s’agissait de quelque chose de grave. Une dépression.
Mon père se trouvait de l’encadrement de la porte de ma chambre. Il avait l’air tendu, il avait l’air triste. - Mon coeur, tu rassembleras tes jouets préférés et tu les placeras dans ce carton, d’accord ? - Mon attention se porta sur le carton qu’il me désignait, sur lequel était inscrit le mot Bronx, en gros. Je fronçai les sourcils. - Pourquoi papa ? - Il soupira de lassitude et me demanda simplement de faire ce qu’il disait. Je ne saisissais pas. Pourtant, je fis ce qu’il me dis et je rassemblai tout mes jouets sur mon lit, avant de faire le tri et de les placer soigneusement dans le carton. J’avais peur que mon père ne prenne le carton pour le jeter, peur d'être puni pour je ne sais quelle raison. J’avais cassé un verre ce matin dans la cuisine, peut-être s’agissait-il de ma punition. Quand j’eus fini de remplir le carton, je descendis rejoindre mes parents et constatai avec stupeur que la maison était remplie de cartons, similaires au mien. Maman rangeait la bibliothèque et s’attardait longuement sur les albums photos. Elle souriait, comme rarement je ne l’avais vu sourire. Je me ruai derrière elle et me blottit tout contre elle, ressentant toute la tristesse de la situation. Je n’avais pas encore compris ce qu’il se passait, mais un taxi nous attendait dehors, devant la maison. Et ce n’était pas en vacances que nous partions, nous embarquions pour une nouvelle vie. Maman et moi. Seulement. - Papa, tu ne viens pas dans le taxi ? - avais-je demandé à mon père, qui se pinçait les lèvres sur le perron. Il avait franchi les quelques mètres nous séparant et avait embrassé mon front, tendrement. - Non bonhomme, je reste ici. Mais tu viendras souvent me voir, d’accord ? - La vérité, c’est que je ne l’avais pas revu souvent. Ce fut ainsi qu’à l’âge de six ans, je quittai Manhattan pour aller m’installer dans le Bronx, dans l'appartement de mes grands-parents. Mes parents venaient de se séparer et même si je ne le savais pas encore, ma mère ne pouvant s’occuper d’elle-même toute seule, nous étions obligés de vivre chez ses parents.
- Schizophrénie paranoïde. - Avais-je répété entre deux backflips. Mes deux acolytes me regardaient, ahuris. Tout le monde connaissait ma mère, je ne l’avais jamais caché, à quiconque. Je n’avais pas honte d’elle, au contraire. Je l’aimais plus que tout et contrairement à mon père, j’avais le courage de rester à ses côtés et de lui apporter tout mon soutien. Seulement personne ne savait réellement ce qu’elle avait. Moi le premier. La nouvelle était tombée ce matin. Même si cela faisait plusieurs années déjà que nous savions qu’il ne s’agissait pas seulement d’une dépression. Elle souffrait de crises d’angoisses, elle avait des hallucinations et des délires paranoïdes. Le verdict était donc tombé plus tôt dans la journée, après une multitude de tests réalisés. - Et.. elle se sent comment… ta mère ? - J’avais haussé les épaules à cette question. Que pouvait-on répondre ? Physiquement, elle allait bien. Mentalement, elle n’était pas au plus haut de sa forme, mais elle était dans un bon jour. Aujourd’hui, elle n’avait pas fait de crises et nous avions même passé un agréable moment à deux. Elle avait accepté de jouer aux jeux vidéos avec moi et nous avions beaucoup rigolé. J’adorais ces moments là et j’adorais plus que tout faire le pitre sous ses yeux car cela la faisait rire aux éclats. - Je dois dire que.. ça va. - Ils me donnèrent une accolade puis nous repartîmes sur les rampes, usant les roues de nos skateboards. Cela faisait maintenant quatre ans que nous avions quitté le quartier huppé de New York pour le Bronx. Quatre ans que je passais tout mon temps libre avec la même petite bande et avec Alexandro plus particulièrement. Alexandro, c'était mon voisin et ce fut tout naturellement qu'il devint mon meilleur ami. Il m’aidait à rendre mon quotidien moins pénible, il savait me changer les idées, il savait me redonner le sourire. Car contrairement aux autres enfants de mon âge, quand je rentrais chez moi après l’école, je ne regardais pas les dessins animés, je n’allais pas jouer au foot avec mon père, je m’occupais de ma mère. Mes grands-parents étaient là pour s’occuper d’elle aussi, mais la plupart du temps, je tenais à le faire moi-même. Ma mère me répétait souvent qu’elle n’avait pas besoin d’être assistée. La plupart du temps, elle n’avait pas besoin de nous, elle avait raison. Mais on ne savait jamais quand une crise pouvait survenir, elle perdait parfois pied d’un instant à l’autre. Et il fallait s’assurer qu’elle prenne bien ses médicaments, car elle ne les prenaient pas si on ne les lui donnait pas.
- Pourquoi tu ne la placerais pas dans un centre spécialisé Devann ? - Je grinçai des dents, éloignant le combiné de mon oreille un instant pour prendre une profonde inspiration. - Tu crois que je suis aussi lâche que toi papa ? Maman a besoin de moi et je ne la laisserais pas tomber sous prétexte que c’est difficile. Maman souffre et je ne veux pas qu’elle ai l’impression que je la laisse tomber. De toute façon, en ce moment ça va, elle réagit bien à son traitement. - La conversation ne dura pas plus longtemps, je n’avais pas grand chose à dire à mon père. Je ne le voyais presque plus d’ailleurs. Rares étaient les fois où je me rendais chez lui, car je n’aimais pas laisser ma mère bien longtemps et un trop grand gouffre s'était installé entre mon père et moi. J'avais beau essayer de lui trouver des excuses, essayer de lui pardonner, rien n'y faisait. Je ne voyais en lui qu'un lâche, parce qu'il nous avait abandonnés. Quand j’entrai dans le salon, ma mère s’occupait de fermer tout les rideaux de la pièce en marmonnant des choses incompréhensibles. - Maman, qu’est-ce qu’il y a ? - Elle sursauta et quand elle se retourna, je vis toute l’angoisse qu’elle éprouvait à cet instant précis. - Ils sont là, ils me surveillent. Il faut que je leur dise que je vais bien. Ils m'observent, je dois me cacher. - Je m’approchai d’elle et l’entraînai jusqu’au canapé pour l’y installer. Elle regardait partout autour de nous, paniquée. Je m'approchai de la bibliothèque et attrapai le recueil de poèmes que ma mère préférait. Je lui fis la lecture un moment, l'obligeant ainsi à se concentrer sur autre chose que ses délires. Aussitôt, elle se calmait et oubliait ses délires. Jusqu'à présent, je n'avais jamais trouvé de meilleur remède à ses crises qu'un peu de lecture ou un peu de musique. Cela l'apaisait, sans doute, où était-ce seulement ma présence qui lui faisait cet effet. Mon grand-père m’obligea presque à sortir, à aller rejoindre mes amis. - Un adolescent de quinze ans devrait être dehors, devrait aller faire la fête avec ses amis ou aller voir sa copine, alors vas-y, file, je la surveille! - J’avais attrapé mon sac à dos en cours de chemin et la planche sous les pieds, je rejoignis Alexandro, à l'endroit où l’on se retrouvait plus ou moins tout les soirs, si on le pouvait.
- Devann, pourquoi n’as-tu jamais ramené de fille ici ? - J’haussai les épaules à la question de mes grands-parents. Pourquoi ? Bonne question. J’avais dix-huit ans et je n’avais jamais présenté aucune fille à ma famille. Aucune relation n’avait duré assez longtemps pour en arriver à ce stade, je suppose. Je n’avais pas le temps de m’impliquer dans une relation, je n’en avais surtout pas la force. Et puis, j’étais tout le temps avec le groupe et les filles qui en faisaient parties étaient comme mes petites soeurs. Je n’avais pas le temps de rencontrer d’autres personnes. D’autant plus que je préférais de loin aller faire du BMX, du skate ou que sais-je plutôt que de devoir répondre aux attentes d’une petite amie. Cela ne m’intéressait pas, du moins, pas pour le moment. Je n’acceptais que les relations non exclusives, volages et y mettait fin dès que ma partenaire commençait à s’accrocher. Pathétique ? Définitivement.
Les années passèrent et rien ne changea vraiment. Mis à part que j’avais quitté le lycée pour des études d'économie et que ma grand mère n’était plus de ce monde. Cela avait été un choc terrible pour l’ensemble de la famille. Mon grand père était anéanti mais il était resté fort. Pour ma mère, pour moi. Je l’admirais. Ma vie me convenait pour l'instant et je n'en demandais pas plus. Seulement, depuis quelques temps, ma relation avec Alexandro semblait prendre une tournure inattendue.
Nous étions dans l'appartement d'Alexandro, après une soirée bien arrosée. Ce soir, Alexandro avait encore une fois été d'un grand soutien pour m'aider à gérer ma mère. Nous étions rentré chez lui, sans doute encore très alcoolisés. Et puis, subitement, alors que nous parlions, Alexandro m'embrassa. Un simple baiser. Je sentis mon ventre se tordre, des petits papillons vous dites ? Ce fut comme un électrochoc, je reculai subitement d'un pas, dévisageant Alexandro d'un air incrédule. Que venait-il de se passer ?
Pourtant, ce baiser ne m'avait pas laissé indifférent, au contraire. Le silence régnait dans l'appartement, Alexandro semblait tout aussi perdu que moi. Et comme si ma raison avait quitté mon esprit, je m'emparai à mon tour de ses lèvres, pour un petit et tendre baiser. Puis gêné, je le laissai en plan pour aller m'enfermer dans sa salle de bain, en priant pour qu'il soit déjà couché et même endormi lorsque je sortirai. Le lendemain matin, je m'étais enfui comme un voleur avant qu'il ne se réveille. Et cela avait tout bousculé entre nous. J'étais parti et il avait fui à son tour, à l'autre bout du monde, pour une nouvelle mission, sans aucune nouvelle..
madnessmarspasse ta souris ! Coucou vous Alors moi c'est Mélanie, j'ai 19 ans (et demi, mais ça, faut pas le dire). Je suis actuellement à la fac, ce qui veut dire que j'ai pas mal de temps de libre pour passer sur le forum Je dirais 5/7 (ben oui, y'a le week-end, les sorties, le sport, je peux pas être là tout le temps non plus ) Devann est un personnage qui existe déjà, mais tout comme l'a dit Alexandro, on peut pas abandonner nos bébés. Voilà voilà, kisslove
Dernière édition par Devann Kipwells le Lun 9 Mar - 16:15, édité 3 fois |
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