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MessageSujet: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:38
Casseus « Castor » Lowell
Quand vous dîtes réveil à sept heures, c'est sept heures du soir, hein ?
(Petite bande son de hipster)
Nom Lowell Prénom Sur son certificat de naissance c’est écrit Casseus, mais personne ne l’appelle autrement que Castor. Date et lieu de naissance Le 22 avril 1992 à Hjalteyri, en Islande Âge Vingt-quatre ans et toutes ses dents ! Nationalité Islandaise Origines Islandaises. Dès ses quinze ans, il est parti de son patelin perdu pour rejoindre ce qu'ils appelaient avec de grands yeux "les States". Il aurait mieux fait d'y rester. Statut matrimonial No casado, amigo.  Orientation sexuelle Bof, il s’en fout un peu. Hétéroflexible ou un truc du genre. Job ou Activité Sans emploi, fauché tel le blé en janvier. Date d'arrivée au Parking Il y a quelques jours seulement Groupe Ceux qui survivent Type de perso Hm, inventé avec un pré-lien je suppose ? Crédits cream puff. Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? Boui !

Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?
Il y a quelques jours, en fait. Et euh, j'suis venu à pieds, je suppose ? J'voulais pas qu'on trace mes tickets de métro ou quoi. 'Puis j'ai plus un rond en poche, du coup je peux pas me payer un ticket de métro. Bref, euh, je dois expliquer pourquoi je suis venu ici ?
Oh. Baaah. Basiquement, j'vivais avec mon, euh, employeur, pour qui je livrais à domicile... Des pizzas. Oui, c'était un pizzaiolo très amical. C'était presque... Une Famille. Et euh, j'ai pris peur, je ne voulais plus livrer de... Pizzas... Les accidents de la route, vous comprenez ? Du coup je suis venu ici vivre chez une... Une amie. Ouais, c'est ça. Je sais pas si vous la connaissez, son nom c'est Charlotte ? Je squatte plus ou moins chez elle. Sauf que je squatte pas vraiment hein ! Je cherche un travail et tout ! J'vous jure.
Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Les voisins, je sais pas encore. Vous avez l'air... Originaux, je suppose ? Oui, vous avez tous des personnalités très affirmées. Et l'immeuble... Il est un peu crade, mais j'ai l'impression que les gens sont en train de faire un genre d'opération pour le nettoyer ? C'est impressionnant, ouais. Vous vous organisez et tout. Ouais. C'est cool. Mmmh. L'immeuble est pas mal, je suppose. Je veux dire, avant je vivais en Islande, avec des prés et des lacs et  une montagne et des puits de pétrole et tout, alors je comprendrais jamais vraiment New York, j'suppose ?
Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Les gens ne me connaissent pas vraiment... Je crois que j'ai fait un peu peur à deux-trois personnes en arrivant, parce que j'étais un peu... Sale. Et crevé. Et puis après j'ai dormi pendant quelques jours. Et vu que je suis souvent en chaussettes, je crois qu'ils m'ont trouvé un peu bizarre aussi. Donc, bah, je suppose que c'est comme ça qu'ils me voient ?
Oh, merde, c'est triste. J'peux pas être l'ermite bizarre à moitié défoncé qui s'écroule pendant des jours et reste dans sa chambre avec sa crasse et ses trois chèvres qu'il appelle comme son ex-femme. Promis, demain je vais sortir un peu.
Ou bien mercredi. C'est bien ça aussi mercredi, non ? Un but raisonnable et tout. Ouais, mercredi par contre, sûr je sors !

feat Rupert Grint
Il adore les céréales au chocolat, les BDs de super héros et  les cigarettes. À part ça, pas grand chose ne l’intéresse.
La dernière fois qu'on lui a demandé de se lever avant neuf heures, il a passé sa journée à pleurer. On peut dire qu'il ne résiste pas très bien au manque de sommeil.
Bon d'accord pour être honnête il a la larme facile. Si vous le voyez froncer très fort les sourcils et cligner des yeux souvent, c'est qu'il essaie de conserver ce long mensonge qu'il appelle sa "virilité".
La seule fois où Castor a été quelqu'un s'approchant relativement de l'idée de "cool", c'est parce qu'il était dans une bande de punk-rock féministe underground. Sa soeur l'avait forcé. Sa soeur l'a forcé à faire beaucoup de choses - si vous voyez un jour une photo de lui en robe, ce n'était pas lui, d'accord ?
Il a la phobie des clowns. Sa dernière copine travaillait dans un cirque. Celle d'avant était la groupie dudit groupe de punk-rock féministe. Avant ça, elle l'avait quitté parce qu'il ne s'entendait pas avec son lapin nain. Comme vous pouvez vous en douter, sa vie amoureuse ressemble à un accident de voiture très long, très douloureux, et très humiliant.
Vu qu'en vrai il est toujours aigri de son surnom débile (et encore plus de son prénom tout aussi con), il s'est donné pour but de donner des surnoms pires encore à chaque personne qu'il croise. Il a un petit calepin où il les écrit puis rédige des chansons à partir des gens. Quand il se sent courageux il dessine même des petites caricatures. Il attend encore que les Beaux-Arts le contactent.
Il n'en a pas l'air mais il a un peu de culture tout de même.  
Il n'est pas peu fier de dire qu'il n'a pas mangé un repas sain depuis 2007.
Il a un T-shirt "Georges Bush did 9/11". À force de moqueries, il a trop honte pour le porter, mais il continue d'y croire, tout au fond de lui. Bref, il voue une passion aux T-shirts à logos et aux théories conspirationnistes pro-alien. (Il tient un blog dessus. Les théories et les aliens, hein, pas les T-shirts.)
Il a une grande pointure de pieds et ne trouve jamais de chaussure à sa taille, ce qui le perturbe grandement. Du coup il a souvent des chaussures trop petites et dès qu'il le peut il se met en chaussettes, peu importe la compagnie. Je vous demande pardon d'avance.


La dernière fois qu'on l'a appelé Casseus, il a sept ans. Il a fait une bêtise avec un autre enfant tout aussi bête que lui, et il se tient devant quasiment toute l'école, qui les fixe comme des bêtes sauvages ou des martyrs alors qu'ils se font crier dessus.

« Je suis simplement outrée mon garçon, outrée ! »
Ça, c'est la directrice. Grande et sèche de taille, les yeux perçants, le nez de chouette, le sourire rare, et surtout, les cheveux. Ses cheveux sont crêpés dans une coiffure improbable. Je vous jure, fait Casseus qui remue des bras en ouvrant grand ses yeux d'enfant, ses cheveux, ils défient les lois de la gravité. Et c'est vrai - des cheveux de BD, d'une couleur chromée qui ne peut pas être naturelle, mais qui se teindrait les cheveux en poivre et sel - non, argent et lait ?
« Mes garçons, pourquoi diable avez-vous seulement eu l'idée de faire cela ?  »
(Elle était comme ça la directrice, toujours à les appeler mon garçon, ou bien ma petite. Ça le gonflait, le petit Casseus.
« Z'êtes pas ma vraie mère ! » qu'il lui a sorti un jour. Il a eu un week-end de colle et une torgnole à la maison. C'est comme ça qu'on éduquait les garçons chez Casseus.)
« Quitter l'école au milieu des cours ! Sans rien dire à personne ! Vos familles se sont faites un sang d'encre ! (C'est un mensonge, son père à lui n'a même pas daigné répondre au téléphone, mais la fin justifie les moyens.) Et pour quoi ? »
Casseus n'a jamais réussi à faire attention à ce qu'elle disait, mais mon pauvre castor, même aujourd'hui, il arrive rarement à écouter jusqu'au bout ce genre de diatribe. Il est un peu trop rêveur, un peu trop distrait, un peu trop un enfant, quoi. À l'époque déjà, il reste fixé sur un cheveu qui dépasse, à se demander si elle cache un chapeau en-dessous pour avoir cette forme, parce qu'au cathé on lui a montré l'évêque et sa drôle de coiffe, alors il veut bien croire qu'elle soit la première évêque femme, ou bien une sorcière, mais une sorcière gentille alors, pas celles de Roald Dahl, que sa soeur lui a lu quand il avait cinq ans.
Pendant ce temps, son compagnon en crime, qui n'a pas encore très bien compris le principe de question rhétorique, a tenté de répondre faiblement, parce que ce n'était pas pour rien, c'était drôle, ok ?
« C'était drôle ? Escalader les murs de l'école ! (Elle est toute rouge, au bord de l'asphyxie : ) Aller dans la forêt, se baigner au milieu du ruisseau ! Tous seuls, sans surveillance ! En avril ! Vous auriez pu mourir d'hypothermie ! Ou pire !  »
Après cette expérience avec Roald Dahl et ses sorcières, il a complètement arrêté de parler aux filles. On n'est jamais trop prudent, se dit-il avec un air sage quand on se moque de lui. Il est un peu bête, mon petit castor, mais c'est un enfant. Quoique même adulte il n'est pas tellement mieux pour parler aux filles, ou faire des décisions d'adultes. Il se laisse toujours être entraîné dans des histoires folles, par tout le monde, sans s'en soucier, parce qu'il ne se soucie pas de grand-chose.
« Un animal aurait pu vous attaquer ! Une bête féroce, comme un »
Ce jour-là aussi. Son pote - enfin, pote, juste un autre garçon, un garçon débile, parce que sa soeur a dit que tous les garçons sont débiles sauf lui. Parce que lui n'est pas un garçon, lui, qu'elle fait en ébouriffant ses cheveux. Lui est un animal mignon, une peluche miniature, qui gonfle ses joues comme un rongeur quand il ne comprend pas ce qu'il se passe. Bref, c'est à ce moment-là que son ami lui donne un grand coup de coude dans le ventre. Pour être honnête, c'était probablement un coup de coude "On va finir en colles tous les week-end jusqu'à la fin de l'année, Cas', Cas', trouve une solution, qu'est-ce qu'on va faire ?" Mais évidement, notre rongeur n'est pas très malin. Mon rongeur n'a rien suivi du tout, et il pense qu'il doit insérer une remarque moqueuse là-tout-de-suite-maintenant, un truc malin, un truc brave, un truc de mec, ouais.
«  -Un - (La directrice n'arrive pas à se rappeler d'un nom d'animal dangereux ; elle cherche encore) Un castor ! (Elle aurait dû dire un ours, pourquoi n'avait-elle pas dit un ours ?) »
Et Casseus, pur Casseus, stupide Casseus, avec son mètre vingt de grands yeux bleus et de gaffes, se redresse, gonfle ses joues comme un hamster, et, toujours à dire la mauvaise chose au mauvaise moment :
« Moi le castor j'lui nique sa race ! »

Et c'est comme ça que mon petit castor a reçu son surnom. À cause d'une humiliation générale.
Il a été en colle pour tout le mois qui a suivi.
Quelques années plus tard, à la fin de ce qui est pour nous la quatrième, il est expulsé du collège pour une sombre histoire de dealer, de BDs satanistes et de cannabis. Mais honnêtement, c'est surtout une bonne excuse pour virer cet élève somme toute médiocre qui passe son temps à dormir en cours et dessiner des caricatures des "membres du corps enseignant" dans la marge des cahiers.
Ce n'est que deux ans plus tard encore qu'il finit par assumer, bien malgré lui, son surnom un peu stupide.

Petite bande son de hipster bis : RIP to my youth - The Neighbourhood

Son père a toujours été violent. Mais cela n'a jamais été grave, n'est-ce pas ? Pas vraiment.
Castor ne s'est jamais considéré comme un enfant battu. Soit, le père avait la main un peu leste. Mais pas comme ça. Pas comme dans les pubs où un gamin avec un oeil au beurre noir regarde tristement la caméra. Non, juste une ou deux baffes quand Castor faisait des bêtises (souvent). Et jamais sa soeur. On ne frappe pas les filles, qu'il dit. Et encore moins les femmes enceintes. À cause de morale, vous comprenez.
Non, son père était juste un peu rustre, un peu brutal. Ça se comprend, quand vous travaillez à la mine de pétrole toute la journée.Et puis il était juste. Et ce n'est pas comme s'il n'aimait (n'aime ?) pas ses enfants, c'est juste dur quand votre femme est partie. Et puis il avait sa morale.
Alors Castor n'était pas trop dur avec lui avant ses quinze ans. Sa soeur, pas tellement. Sa soeur, elle l'a toujours  insulté dans son dos, a grogné sur son passage, a parlé de partir, partir aux "States". Dans leur petit village d'Islande, où l'accès aux infos n'est pas le meilleur, et où les mêmes saisons de Friends repassent en boucle avec des films de super héros qui ont mal vieilli, les States, c'est toujours le rêve. Et Castor aime sa soeur, mais il aime son père aussi, peu importe à quel point il le déteste.
Il travaille à la maison, pour avoir son diplôme en candidat libre, et quand il fait quelque chose de mal, que son père trouve un joint dans sa chambre ou bien qu'il rentre après le couvre-feu, il a juste une grosse dispute ; cela fait un bout de temps qu'il n'a pas fait de bêtise sérieuse, presque aucune depuis son exclusion. C'est dur, quand tous vos amis sont au pensionnat.
Alors non, pour Castor, son père n'a jamais été mauvais dans son rôle. C'est- c'était un homme juste. Il ne frappe que pour les gros problèmes, et jamais les filles, encore moins les femmes enceintes. Il a de la morale.
Jusqu'au jour où il n'en a plus.
Depuis un mois, la soeur cache quelque chose. Ça se voit dans ses yeux - les mêmes que Castor ou que leur mère, les grands yeux bleus de gamin - pas parce qu'ils sont les miroirs de l'âme ou une absurdité du genre, parce qu'ils sont toujours baissés, fuyant ceux des autres. Il sait que quelque chose ne va pas, leur père sait que quelque chose ne va pas, sa copine sait que quelque chose ne va pas, toute la ville sait que quelque chose ne va pas. Et personne n'ose dire quoi que ce soit, parce que sa soeur est une badass, et qu'au fond tout le monde a un peu peur d'elle, avec ses bottes de cuir noir et sa veste en cuir noir, sauf leur père, qui lui pose la question quotidiennement. Elle ne dit rien, bien entendu.
Puis un jour, elle fait signe à son frère de dégager - et bien sûr, il ne le fait pas, pas jusqu'à ce qu'elle lui grogne dessus, et si ç'avait été quelqu'un d'autre, elle l'aurait frappé (elle a décidé quand elle avait dix ans et lui sept et qu'il a reçu sa première baffe qu'elle ne le frapperait plus jamais) mais elle lui grogne juste dessus. Castor n'est pas une chochotte, il ne part pas en courant non plus, il prend bien son temps, débarrassant la table du dîner avant d'aller en traînant les pieds dans le couloir. Même là, c'est plus par soulagement de partir de la tension à couper au couteau que pour obéir, se dit-il. Il a quinze ans, et il est un peu bête, alors il croit encore que c'est important de ne pas obéir à sa soeur.
C'est encore un enfant.
Il entend tout. Beaucoup de choses qui ne se disent pas, ou en tout cas pas avec des mots, pas dans la vraie vie. La vraie vie n'en a rien à foutre, et un petit-rouquin-plus-si-petit-que-ça entend sa grande-soeur-qui-ne-pleure-jamais  pleurer pour la première fois - et tout l'équilibre est perturbé, parce que c'est lui, celui qui fronce tout le temps les sourcils pour retenir les larmes, et pas l'opposé. Et puis, pour la première fois, son père-qui-frappe-avec-morale frappe une femme enceinte.

Ce soir-là, il fait leurs valises à tous les deux sans pleurer. Il commande les billets en ligne, retire l'argent à la banque en imitant la signature de son père, fait tout cela sans une larme, lui qui ne peut pas se retenir devant les fins de saison de Doctor Who. Et il se dit que peut-être que c'est ça, être un adulte.
Quand il reçoit ses faux papiers, il écrit Castor sans aucune hésitation.
(Puis, après une intense réflexion, il troque Beinteinnson et Beinteinndóttir pour Lowell. Parce que les Islandais prennent le nom de leur parent et qu'il n'a plus rien à faire avec son père, et parce que Lowell est le nom de la poétesse préférée de sa soeur - une poétesse américaine.)

C'est moins joyeux, n'est-ce pas ?
Castor et sa soeur sont donc partis ensembles aux États-Unis en franchissant les douanes par un genre de miracle scénaristique. Pour ceux qui se demandent ce qui est advenu de l'enfant, il n'y en a jamais eu. Et heureusement, parce que Castor serait bien incapable de s'occuper d'un bébé, et que sa soeur est morte il y a un an.


Le soir où c'est arrivé, Castor ne s'y attend pas. Ça ne devrait pas être étonnant, bien sûr. Les choses de ce genre n'arrivent pas après une notification Facebook, "Attention : votre vie va radicalement changer dans une semaine !", ou bien "Aujourd'hui, c'est le jour de la mort de A. Nonyme !" comme ils le font avec les anniversaires.
Mais ce n'est pas non plus, comme certains le prétendent, arrivé tout d'un coup pour chambouler son monde entier.
Le problème, vous savez, c'est que Castor ne sait pas ce que c'est, la mort. Il n'a ni grande théorie philosophique ni foi folle en un dieu qui permet au défunt d'aller au paradis. Merde, ça fait depuis qu'il a treize ans qu'il a arrêté d'aller au cathé. Il se souvient vite fait de quelques prières en islandais, peut-être.
Alors quand on lui a dit, il n'a pas compris tout de suite. Parce que qu'est-ce que c'est, un décès ? Un évènement ponctuel, bref, qui fut fini aussitôt qu'il eut commencé. Sa soeur n'a pas été dans un hôpital pendant des mois avant de clamser dans une lente agonie. C'était rapide comme le battement d'aile d'un papillon.
Parfois il se l'imagine, lors de nuits d'insomnie où il est douloureusement sobre. Il voit sa soeur en train de rire, ses grands yeux bleus de gamin - les mêmes que ceux de leur mère - à demi fermé comme elle le fait - faisait - souvent. Puis un beuglement de sirènes. Elle se retourne, et elle a peur - ilsnousontretrouvéonvadevoirretournerlàbass'ilvousplaîtnemefaitespasretournerlàbas - et là, il y a à peine une fraction de seconde entre l'instant où elle voit la voiture pourchassée et l'entend freiner tellement fort que ses oreilles sont remplies de ce son, que sa tête est remplie de ce son, que son coeur bat à son rythme - puis l'impact, un millième de seconde d'agonie - ce n'est rien quand on y pense - puis elle est morte, sur le béton froid, et là, là, la voiture lui passe dessus. Et ses os se brisent sous l'impact et ils craquent comme des Knackers et on ne l'a même pas laissé voir en-dessous de son nez, et quelque part savoir le corps de sa soeur déformé et défiguré ainsi, comme un jouet brisé, l'imaginer, est encore pire que d'être confronté à sa simple vue de peau nue et de chair à vif comme de la viande crue.
Il devient à demi végétarien après ça. Il ne peut plus manger de viande seule, obscène au milieu de l'assiette blanche ; il la recouvre avec du pain, du fromage, de la salade, peu importe tant qu'il n'a pas à revoir un cadavre humain sous ses paupières.
Lorsqu'il sort de la morgue, le policier lui tape sur l'épaule. Il essaie de présenter ses condoléances, bien entendu. Il est tout jeune, et a l'air de n'avoir jamais vu un homme pleurer, alors Castor serre sa mâchoire et ses poings, dit merci, pense va te faire foutre. Le policier essaie juste de faire ce qui est juste. Il bégaie, essaie de meubler le silence, commence en disant que du coup ils ont regardé de plus près ses papiers et (Castor pense qu'il devrait avoir peur mais ne sent rien) et il s'arrête, bafouille encore un peu, lâche sans le faire exprès qu'au moins, grâce à sa soeur, la voiture a suffisamment ralenti pour qu'on attrape le voyou.
Castor s'en va à ces mots-là, et merdemerdemerdemerde- il s'en branle du voyou, et il dort roulé en boule dans le lit de sa soeur, avec la copine de cette dernière, essayant de ne pas sombrer dans l'hystérie. Le pire dans toute l'histoire, c'est penser que la dernière chose à laquelle elle a pensé en mourant, c'était le bruit de foutus freins. Dans son esprit de gamin obsédé par les films de Marvel, quand un héros meurt, il a une musique dramatique, une scène poétique où il dit un dernier mot avec de fermer les yeux en slow-mo. Dans la vraie vie, c'est des craquements d'os et le béton froid de NYC, le parfum des cigarettes et le ciel sans étoile. Sa soeur aurait mérité une chanson de punk rock passée à son instant le plus hardcore, ou le bruit du briquet, ou quelque chose qui lui ressemble.
La copine de sa soeur a un rire sans joie et lui dit que c'est une raison conne d'être triste.
Quelques jours plus tard, il reçoit dans la boîte au lettre des papiers tous neufs, à son nom - le vrai, Casseus Beinteinnson. Il voudrait les faire brûler, mais c'est un adulte, il est raisonnable, il ne va pas jeter les papiers qui le laisseront rester à New York. Il les jette au fond d'un tiroir.
Et encore après, alors qu'il est ivre en soirée, il tape le numéro de son père depuis une cabine téléphonique. Il ne sait pas quelle heure il est en Islande. Tant pis.
(En vrai ? Il sait pertinemment qu'il y a quatre heures de différence entre New York et Hjalteyri. Il ne veut juste pas se l'avouer, parce que ce serait admettre qu'il lui reste de la famille à laquelle il tient, et... Et d'une certaine façon, tout serait encore plus difficile.
« Helvítis ! baragouine le vieux, avant de continuer, toujours en islandais : vous savez quelle heure il est au moins, sale publicitaire de- »
« Faðir, dit Casseus, étrangement calme. Faðir, elle est morte. »
Son père ne répond pas. Un instant, Castor a peur que l'appel aie coupé, mais il entend le bruit de sa respiration en grésillement, puis, quelques minutes plus tard, un sanglot étouffé.
« Je pensais juste que tu devrais le savoir. »
« Merci, halète son père qui lutte pour respirer. Je comprends. »
Il ne parle pas juste de ça, et Castor le sait - il comprend pourquoi ils sont partis, pourquoi ils ne sont pas revenus, pourquoi, maintenant, il ne reviendra peut-être jamais, et pourquoi il lui envoie une carte postale pour son anniversaire depuis quatre ans qui arrive toujours une semaine en retard. Il comprend ce qu'il ressent une peine du même genre que lui.
Alors Castor reste en ligne, et ils ne parlent pas, et il sait que son père comprend ça, aussi. Il attend que la voix froide lui annonce que son temps est écoulé et qu'il devra payer plus pour continuer.
Il l'appellera une fois ou deux, par la suite. Ils parleront de choses et d'autres, compareront le temps en Islande et la nourriture américaine. Jamais de choses qui comptent. Quelque part, c'est encore pire que de ne plus lui parler du tout. Mais peut-être que c'est juste parce qu'avant, il avait quand même une famille. Maintenant il se sent comme si tout ce qui lui reste, c'est une collection d'absences.

Le problème avec la mort, c'est que ce n'est pas que quelque chose d'émotionnel. C'est aussi plein de tracas pratiques. Comme, vous savez, payer le loyer.
Si vous n'avez rien de mieux à faire, j'écoutais ça : Kate Tempest - Circles

Et Castor n'a pas l'argent pour ça. Avec sa soeur se sont évaporés (ou plutôt ont été écrasés sous une tonne de métal) deux sources de revenus à la fois.
Oui, Castor a été viré. Il a toujours eu un mauvais timing.
Alors il ne paye pas le loyer un mois, deux mois, trois mois d'affilée avant que son proprio ne demande à deux montagnes de muscles de virer l'animal aussi passif que pacifique de son terrier.
C'est ce qu'on a quand on vit dans les pires coins du Bronx, en même temps.
Quand il atterrit sur le pavé, avec un sac de sport rempli de fringues, ses papiers qui pèsent trois tonnes dans la poche de son jogging, et des chaussettes trouées, il se dit qu'il a bien fait de cacher son ordinateur et ses BDs au fond du sac avant d'ouvrir - ou plutôt avant qu'ils ne se lassent d'attendre et défoncent la porte. Ces connards ont même pris son herbe.
Il a besoin d'une cigarette et n'a ni feu ni paquet. Il a les cheveux gras, les yeux cerclés de cernes, et juste l'air misérable. C'est peut-être pour ça que Wolverine bis lui glisse un numéro dans la main en lui disant que c'est peut-être pas un bon gars, mais apparemment t'en es pas un non plus, alors appelle-le.
Castor a l'impression qu'il essaie de le draguer. Mais au moins coucher avec lui permettrait une bonne douche, et puis on dirait Hugh Jackman, alors il ne va pas chipoter non plus avec des no homo, bro.
M'enfin, vu que la vie est dure, et que ce mec est un bon 8 alors que lui ressemble à un 4 en étant généreux en ce moment, c'est le numéro d'un dealer de weed qui embauche.
C'est moins cool que se prostituer à un dieu du muscle, mais il fera avec.

Il n'a jamais trop eu de chance en amour, en même temps, mon pauvre rongeur. Filles avec des poupées de clown dans leur chambre, furries, gamines toujours amoureuses du pote de leur frère... Ouais, il a le talent des mauvaises décisions.
Comme là, en fait.
Parce qu'évidemment, il fallait que le dealer de weed du coin se révèle être un mafieux de la Famille. Parce que c'est la seule façon pour cette situation d'être encore pire qu'avant, et que donc c'est ce qui va se passer.
Avant cela, retournons sur les problèmes amoureux de Castor, voulez-vous ?

Il a rencontré Charlotte au concert de sa soeur.


Techniquement, c'est aussi son concert, puisqu'il joue dans le groupe. Enfin, joue. Il a un faible jeu de guitare qui lui permet de se transformer en remplaçant-si-besoin-serveur-le-reste-du-temps. C'est mal payé, c'est largement insuffisant pour payer le loyer, c'est drôle. Et c'est le moment où sa soeur est en vie et où ils sont heureux.
Il la voit pour la première fois un soir où il remplace, et il fait un terrible boulot. (Soyons honnêtes, il n'a le boulot que parce que sa soeur couche avec la chanteuse et leader du groupe.)
Ils ne tombent pas follement amoureux au premier regard. Même avec son jeu médiocre, le concert est un succès total. Principalement parce que la bassiste rompt avec la batteuse au milieu d'une chanson, pour se remettre ensembles en s'embrassant au milieu de la scène à l'entracte, et que les fans adorent ces conneries. Aussi parce que la musique est pas mal.
C'est à un second concert qu'ils se revoient.

C'est un festival, et ayant vendu des places, il est tout naturel qu'il soit invité. D'autant plus qu'il a vendu plus d'une centaine d'entrées en un jour seulement.
(D'accord, il a peut-être prétendu que Kristen Stewart serait là. Et alors ? Il faut bien gagner sa vie.)
Il porte son T-shirt "It's not a conscpiracy theory when you come up with facts", elle a un pins "GOP = Grossly Outdated Principles" ; il est embarrassé et timide avec son accent du nord, elle a l'air d'être prête à écraser le monde capitaliste avec ses bottes de combat depuis son Bronx natal ; ils ont rendez-vous le lendemain soir où ils finissent par boire de la bière de mauvaise qualité en haut d'un pont où ils organisent un concours de crachat sur les hommes en costume en-dessous (à sa grande gêne à lui et à son grand amusement à elle). Deux semaines plus tard, elle baisse son caleçon TARDIS et il l'étend sur son lit entouré de personnages glauques en papier mâché et on dirait un de ses fantasmes étranges de geek venant à la réalité.

Au bout d'un ou deux mois, il réalise qu'il est fou d'elle, et qu'elle est folle de lui, et qu'elle est aussi folle du meilleur ami de son frère, qui lui n'est fou que de lui-même.
Ambiance.
Il prend encore six mois avant de se dire que non, ce n'est pas "pas grave". Bon, d'accord, il en a parlé à sa soeur qui lui a dit que s'il ne lui en parlait pas, elle le ferait.
Alors il lui en parle.
« Comment ça, "amoureuse de Tommy" ? », est sa réponse très calme, trop calme.
Il avale sa salive difficilement, et bafouille quelque chose sur les regards et la tension et il n'a jamais autant voulu retourner se coucher de sa vie. En rétrospective, lui poser la question alors qu'elle était à califourchon sur ses hanches n'était pas la plus sage des décisions, ou la manière la plus facile de faire passer le malaise.
Puis elle part sur une tirade enflammée à l'argumentation digne d'une politique expliquant pourquoi a) JAMAIS elle ne pourrait être amoureuse d'un autre est-ce qu'il était débile ou bien ? b) lui-même était le pire de crétin que cette Terre aie jamais porté c) elle mérite bien mieux que ces accusations fallacieuses et puis maintenant elle a plus envie voilà.
Il se finit misérablement dans la salle de bain, mais le coeur n'y est pas. Tout ce à quoi il peut penser, c'est que sa copine est définitivement amoureuse de ce Tommy-machin-truc. Et ça craint.
Quand il a la confirmation qu'elle a couché avec l'autre débile, sa soeur essaie de le convaincre que même si cette Charlotte est carrément cool, elle ne l'est pas assez pour lui.
Quand sa soeur meurt, il décide que puisqu'elle est morte, il devrait honorer ses dernières volontés. Il pisse sur des commerciaux du haut du pont sur lequel il a entraîné Charlotte à leur premier rendez-vous en chantant le manifeste communiste, et quitte la jolie blonde.
Castor ne fait jamais rien, mais quand il fait quelque chose, ce n'est pas à moitié.

Voilà, ça c'est un flash-back de fait.
Et maintenant, on approche à la fin de cette présentation ridiculement longue.
Ça vous dit de finir avec des évènements un peu plus récent, du type il y a trois jours ?


Pour de vrai, Castor n'a jamais fait ses valises aussi vite que quand il décide de se barrer de l'appartement du dealer de la Famille. Fuguer d'Islande, à côté ? Du pipi de chat. Son père ne risquait que de le frapper ; la Famille, elle, peut lui mettre une balle entre les deux oreilles de sang froid un jour de vent.
Alors il met les Kooks à fond dans ses oreilles, enfile un sweat à capuche, prend sa valise en plein milieu d'une nuit où tout le monde travaille, et il va au Starbucks.
D'accord, ça ruine un peu son effet, mais il a vraiment besoin de sucre, ok ?
Il prend beaucoup de détours, regarde derrière lui avec la rigueur d'un paranoïaque qui se sait observé, et finit par arriver au Parking.
Là, il dégaine son nouveau téléphone, une antiquité qui aurait paru vieux jeu à son grand-père, qui pourtant gardait des chèvres en Islande, et compose un numéro qu'il a honte de connaître par coeur.
« Allo, Char' ? Tu as encore cinq minutes pour changer d'avis et me dégager de ton appart', parce que j'suis en face, et putain, quand est-ce que cet immeuble a été lavé pour la dernière fois ? J'ai changé des litières qui puaient moins la pisse.  »

D'accord, il exagère peut-être un peu.
Parce qu'après tout, cet immeuble, c'est à ses yeux sa dernière chance d'être heureux.

Salut c'est mouah
passe ta souris !
Moi ? Moi je suis un grand bébé en pleine hypokhâgne, donc pour la connexion ça va être selon mes kholles ! Sinon, bah je m’appelle Léa, j’aime manger des hamburgers dans la rue à vingt-deux heures, les gens qui disent bonjour dans le rue et Tumblr. Et, euh, quoi d’autre… Je vous nem déjà ?
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Dernière édition par Castor Lowell le Lun 28 Sep - 1:35, édité 38 fois
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:39
Ton pseudo à fait ma journée.
Bienvenu !
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:39
Ton avatar est juste magique :l: :l: CUTE

J'ai hâte de lire l'explication du pseudo dans la fiche MDR

Bienvenue HAN
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:43
WAW ça c'est un accueil qui gère la fougère directement I love you Merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:44
BIENVENUUUUUUE HAN HAN
On veut l'explication du pseudo JAIME JAIME
Bon courage pour ta fiche (céréales au choc forever BAVE2 )
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:45
Mais le pseudo quoi MDR j'adore. Et Rupert Grint ARROWluvCharlie
BIENVENUE :l: j'ai trop hâte d'en apprendre plus sur ton personnage GNOE
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 15:48
Haha le pseudo MDR
Bienvenue au Parking :l: & bon courage pour ta fiche BRILLE
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:03
Rupeeeeeeert JAIME JAIME
puis l'pseudo MDR MDR
cat & castor devraient bien s'entendre non ? :hihi:

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:04
Voilà maintenant par votre faute j'arrive plus à le prendre au sérieux. Rolling Eyes
(Et oui je propose qu'ils forment une coalition anti discrimination des prénoms  Cool )
(Et merci à tous pour l'accueil I love you )
(Et je compte former un culte de céréales au choco, j'ai juste besoin d'un gourou)
( #rupertgrint5ever )
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:12
BAVE2 BAVE2 BAVE2 BAVE2 BAVE2 BAVE2 JAIME JAIME JAIME JAIME HAN HAN coeur coeur coeur coeur coeur JEREM LE HERISSON JEREM LE HERISSON JEREM LE HERISSON JEREM LE HERISSON JEREM LE HERISSON I love you I love you I love you coeur coeur coeur Crying or Very sad Crying or Very sad YOUPI YOUPI YOUPI

ROOOOOON L'AMOOOR DE MA VIDAAA !!!!!!!! BAVE BAVE BAVE BAVE BAVE BAVE

Bordelou mais OUIIII enfin un Rupert de tenté (oui oui c'est la première fois que je le vois de tenté sur le forum !)
Pendant longtemps j'ai voulu le jouer, faudra vraiment que je le fasse. bref, on s'en fou !

J'ai hâte d'en apprendre d'avantage sur ton perso qui a l'air déjà vraiment cool !

Citation :
Il adore les céréales au chocolat, les BDs de super héros et les cigarettes.

Rien que ça, j'ai l'impression que tu parles de moi ! (moi en vrai parce que tout ça sont vraiment mes passions !)

Breef, bienvenue ici Smile
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:19
MAIS COMMENT CE PERSO DECHIRE. OMG. J'adore MDR
Je viendrai quemmander un lien CUTE

Bienvenue au Parking GNOE :l:
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:19
RUPERT ! bravo pour l'originalité ! PITIE
bienvenue :l:
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:21
Rupert, c'est un choix méga génial ! J'aime déjà tout c'que j'ai lu du perso et j'ai hâte de lire entièrement ta fiche ! ROBERT Bienvenue au parking ! BLBLBLBL
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:30
fais attention à toi, par ici, on aime mettre des bâtons dans les roux NIARK
(en plus t'es le 666e membre inscrit ever, donc la classe Cool )
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? EmptyDim 27 Sep - 16:32
Franco MDR

Bienvenue JAIME j'plussoie tous les autres, Rupert c'est un choix de fifou FAN
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MessageSujet: Re: Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ?   Castor - Je veux juste un lit où dormir, s'il vous plaît ? Empty
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