| Sujet: KAMIL | Novacaine. Dim 15 Fév - 19:43 | | Kamil Luis Caravillho let's die together, mi amor Nom Caravillho. Le nom de jeune fille de sa mère, celui de son père restant jusqu'à aujourd'hui inconnu. Prénom Kamil, c'était le prénom de son père... quant à Luis... bah on ne sait pas trop. Date et lieu de naissance Il est né quelque part au fin fond de l'état de virginie, lors d'une froide matinée d'hiver. Le 04 janvier 1995. Âge Faites le calcul bande flemmards 20 ans. Nationalité American, yes we can bitch ! Origines Sa mère est d'origine brésilienne même si elle a toujours vécu aux États-Unis, quant à son père il n'en sait, mais bon j'vous le dit quand même, il est d'origine libanaise. Statut matrimonial C'est un célibat compliqué, disons cela comme ça Orientation sexuelle Ah parce qu'il faut choisir ?! Job ou Activié Vendeur dans une vieille friperie dans le bronx Groupe Nous sommes de ceux qui survivent Crédits Me, for now... Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Eh bien de manière assez banale je dirais. Je suis venu vivre à New York, je ne connais personne, je suis fauché... Je pense que cela résume plutôt bien la situation, non ? Sinon, je viens juste d'arriver ici il y a à peine un mois, disons que certaines raisons justifient ma présence ici, mais je n'en dirai pas plus. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? L'immeuble ? Mes voisins ? Ce n'est pas des choses auxquelles je porte beaucoup d'intérêt. Disons simplement, que la raison de ma venue ici n'est pas vraiment de faire "ami-ami" avec tout le monde, sans vouloir paraître trop arrogant. Pour l'instant, je ne me contente que du stricte minimum. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Je n'en sais rien et à vrai dire je m'en fous... Cependant, je peux essayer de deviner. Mes voisins ne sont pas vraiment des gens que je côtoie... enfin je ne côtoie pas grand mon en fait, mais bref. Je dirais, qu'ils me trouvent louche, distant ou bien discret. Je reste cependant poli et aimable. | feat Kevin Stranart • Kamil est un personnage cynique, complexe et plein de contradictions. D'une nature rebelle il reste néanmoins une personne calme et réfléchi. Peu bavard, il a cependant des opinions sur tout et n'importe quoi, même lorsqu'il n'y connaît rien, ce qui lui donne une fausse identité d'homme très cultivé. Il est d'apparence distant ou froid, il est pourtant de nature à s'attacher vite et fort aux personnes. • Kam' possède une couleur de voix assez particulière qui le rend facilement reconnaissable. Sa voix est en effet assez grave et rauque. Elle respire néanmoins calme et sérénité. Une voix qui lui donne un air sérieux même quand il ne l'est pas. Bref, un truc qui peut s'avérer cool, mais s'avère en fait assez chiant... • Il aime les bonbons à la réglisse... oui, oui vous avez bien lu : à la réglisse !! • Il a vécu depuis ses 3 ans dans un village en Virginie. Un village où la moyenne d'âge était de 75 ans. Un coin assez paumé où il ne s'est jamais vraiment senti à sa place. Il a toujours rêvé de vivre dans une grande ville pleine de monde et de mouvements. •A l'école, Kamil c'était le petit gros au fond de la classe... mais chuuut. • Le jeune homme adore dessiner, il est d'ailleurs plutôt doué. Ce n'est cependant pas le talent qu'il exploite le plus. •En effet, ce que Kamil aime par dessus tout c'est la musique. Il joue de la guitare, acoustique comme électrique, de la basse et en pleine apprentissage afin de dompter ce satané piano, mais il semble qu'il ne soit pas aussi talentueux que pour la guitare. Il écrit quelques morceaux par par là, mais il n'est pas très bon auteur (de paroles). Il chante également, vaut mieux profiter ou du moins tenter d'exploiter cette voix si spéciale. • Durant sa jeunesse au village -toujours en recherche du nom- il monta un groupe avec trois de ses amis. Ils ont commencé à jouer dans les bars des villes alentours ou même dans la rue. Ils se débrouillaient plutôt pas mal. Cependant, ils ont dû se séparer lorsque leurs chanteuse est partie pour New York après avoir signé un contrat avec un label sans plus jamais donner de nouvelles. • C'est justement pour aller la retrouver après une terrible découverte -ouhlàlà- que le jeune homme à décider partir pour New York en délaissant toutes ses responsabilités au village. -toujours en recherche d'un nom d'ailleurs- • En partant pour New York, ce n'est pas juste pour retrouver la jeune femme. Secrètement, au fond de lui, il rêve de vivre de sa musique. Mais, il est bien trop pessimiste pour se l'avouer ou il a alors trop peur de l'échec comme pour le considérer comme un réel but. C'est plus un souhait inconscient. •Kamil fume comme un pompier, cependant depuis quelques temps il essaye de se contrôler un peu. Histoire de conserver un peu sa voix. Et puis c'est pas bon pour la santé à ce qu'il paraît.
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" Kamil tu vas rester ici avec ton grand-père d'accord ? Je reviendrai bientôt... Ne t'inquiète pas tu te plairas ici. Au revoir. " Et puis elle n'est jamais revenue. La chienne ! Enfin non, je rigole, ça reste ma mère. Quoi que... Je ne me souviens plus vraiment de cette journée. Froide. Sans doute, puisqu'on était en hivers. Ça arrive toujours en hivers ces conneries-là. Je garde un vague souvenir du visage de ma génitrice. Une odeur. Ça je m'en souviens. Elle sentait bon, mais je ne sais plus exactement quoi. Bref, vous avez compris ma ma mère m'a abandonné.
Ne vous méprenez pas. Je vous vois venir : "Oh mon Dieu ! Le pauvre il a dû vivre une enfance tellement difficile..." Allez vous faire voir, c'est pas vrai ! Du moins pas au début. Je vécu dans un village. Un coin perdu en Virginie. Des maisons en pierre. Quelques sapins. Et beaucoup de verdure. Ce genre de lieu où il fait bon vivre lorsque l'on est un vieux retraité. Seulement lorsque l'on est jeune en soif d'aventure...
Cependant mes jeunes années ne furent pas tristes. Mon grand-père. Un homme simple et généreux. Il sut faire de mon enfance, une enfance heureuse.
A vrai dire mes années d'enfant sont loin d'être les plus palpitantes de mon existence. Celles-ci se résumèrent à jouer dehors, aller dans une école qui se trouvait à quelques kilomètres -le bus tous les matins, mon bonheur...- et enfin, aider mon grand-père dans le bar qu'il tenait. Une référence au village.
Mais, ma vie a véritablement commencé lorsque je suis rentré au lycée. C'est là que je l'ai vu. Je n'oublierai jamais notre première rencontre. Il est difficile d'oublier sa rencontre avec ce genre de fille. Ses yeux, sa bouche,son corps... Et puis sa voix. Tout chez elle rimait avec perfection. C'est sans ce qu'on appelle le "coup de foudre", nan ? Ou du moins, ça y ressemblait. "Je m'appelle Abigail. Et toi ? " Depuis ce jour, mes pensées n'étaient tournés que vers elle. Elle exerçait sur moi une attraction surnaturelle. Était-ce un extraterrestre ? Aujourd'hui encore, je me le demande.
Les yeux fermés, je sentais son corps chaud contre le mien. Même après un an, sa présence me procurait toujours la même sensation. J'étais heureux. Les rayons du soleil levant atteignait difficilement les draps blancs du lit à travers les rideaux. Ils réchauffait nos corps de manière agréable. "Alors t'en pense quoi ?... De ce que je t'ai dit. Je lâchais un soupir. "Abi, je ne suis pas sûr..." "Putain, arrête t'es super bon ! Même Billy l'a dit.. Alors que lui..." " Billy ? Attends, moi j'ai toujours cru qu'il s'appelait Hendrick... " "C'est le cas... mais tout le monde l’appelle Billy depuis qu'il est petit alors..." Elle monta à califourchon sur moi. "Tu sais quoi ? Viens jouer avec nous juste pour voir ce week-end. On joue dans un bar dans une petite ville à quelques kilomètres... Juste pour essayer. Je suis sûre que tu vas adorer. S'il te plaîîîîît ?..." Je souris. Il était difficile de résister à pareille créature. " Bon c'est d'accord... mais juste pour essayer alors. " D'un saut elle se retrouva debout sur le lit. "Arrêtes t'es sérieux ?!" Je ris. "Ouais. Allez passe-moi une clope plutôt."
"Attends c'est quoi ça de la coke ?! Tu te fous de moi ? T'sais quoi je me casse !..." Elle dévalait les escaliers à toute vitesse. Je devinais les larmes sur son visage. De colère ? De tristesse ?... Ou pire, de dégout ? Elle avait peut être raison. Est-ce que je devais la retenir. Et puis merde, je me met à sa poursuite. Je l'attrape par le poignet. Je ne tenais pas droit. Putain, je devais encore être soul. " Attends s'il te plaît... " Elle ne me faisait pas face. Mais, je voulais voir son visage moi. Retourne-toi... J'avais besoin de la voir. De lire dans son regard Elle ne voulait pas que je vois ses larmes. Même dans ces moments-là sa fierté prenait le dessus. " Tu ne comprends pas je... " Elle se retourna. De grosses larmes coulaient le long de ses joues. Son expression à mon égard était déchirante pour mon cœur. J'y lisait la tristesse, la colère... et le dégoût. "Non Kamil c'est toi qui ne comprend pas ! La mort d'Oscar a été très dur... pour nous tous. Nous l'aimions tous ici. Et je sais combien toi tu l'aimais. C'était ton grand-père. Seulement il est parti et tu n'y changera rien. C'est difficile mais c'est la vie ! On passe tous pas là un jour, mais il y faut savoir aller de l'avant ! Putain, Kam regardes-toi merde ! Que dirait-il s'il te voyais dans cet état. Tu ne sors plus, tu ne viens plus aux répet', même moi tu me rejettes ! Et depuis tout ce temps tout ce que tu fais c'est de de te bourrer la gueule... Et maintenant je découvre que tu te drogues aussi ! Kamil tu pars... en vrille. Tout ce que j'ai essayé de faire depuis le début c'est de tout soutenir et toi, tout ce que tu as fait c'est de me rejeter comme un vulgaire déchet. Kamil laisse-moi te dire que tu me dé..." Je la pris par la taille. La plaqua contre le mur. Le son de son crâne contre la paroi résonna. Elle lâcha un cri. Qu'avais-je fait ? Je restais là. Immobile le souffle coupé, je lisais dans son expression une surprise profonde. Ainsi que beaucoup de douleur. " Abi je suis désolé... Je... " Elle se défit de mon emprise. "Lâche-moi... Je me casse." Elle claqua la porte. Cette fois, je savais qu'il ne servirait à rien de la poursuivre. "Eh bien... Bien joué Kamil." Je me tournais vers la voix. " Billy ?" Il affichait une expression neutre. " T'es là depuis quand ? " Il se gratta derrière le crâne. Visiblement gêné. Ça ne lui arrivait pas souvent. "Eh bien, j'ai pensé que t'avais besoin d'un peu d'aide... Et visiblement, j'avais raison."
Le bar était bondé ce soir-là. J'appréciais moyennement sentir tous ces corps suants contre le mien. Seulement, je n'étais pas là pour me trémousser au sons de ces musique démodés qu'ils avaient l'habitude de passer. J'étais venu pour elle. Je savais qu'elle travaillait ici ce soir. Je ne l'avais pas vu depuis cette dernière fois. Comment allait-elle réagir ? Je cherchais parmi les serveurs au bar. Elle n'y était pas. Je balayais la salle du regard. "Kamil ?!" Je sursautais, je ne l'avais même pas vu. "Qu'est-ce que tu fais là ?" Elle avait l'air fatigué. " Abi... Je suis venu te parler. " Elle hésitait. "S'il te plaît. " " Bon, viens on va dehors. Je suis en pause." Elle était sèche. Je devinais facilement qu'elle ne s'était sans doute pas remis de notre dernière dispute. C'est vrai que j'avais merdé sur ce coup-là. Nous nous retrouvâmes dehors. Assez loin du bruit de musique pour pouvoir discuter. "T'as l'air en forme." " Abi, à propos de la dernière je suis désolé, je te jure... J'étais... Enfin bref, je suis vraiment désolé. Je t'aime." Son regard était fuyant. Je ne devinais pas ce qu'elle pouvait penser. Cette distance entre elle et moi me faisait mal. Je ne l'aimais pas. "Ça va Kamil. J'ai compris. T'es pas très bon pour les excuses de toute façon. Ni pour discuter en général d'ailleurs.Elle soupira. Voilà... J'accepte tes excuses. Seulement ne t'attends pas à ce que je retournes dans tes bras Kam... Tu m'as fait trop de mal." Je ne savais pas quoi dire. Je m'étais plus que préparé à ce discours, mais il faut dire que ça n'avait clairement pas marcher. Je ne disais rien. Debout. Stupide. Le silence se faisait lourd. Je finis par répliquer. " Je vois... Ben je m'y attendais à vrai dire. Je saurais être patient je... " "Kamil, je... J'ai reçu la proposition d'un label de musique qui m'a remarqué. Ils me proposent d'aller les rejoindre à New York. Et je crois bien que je vais accepter..." Son regard plongea dans le mien. Tu me suis ?" Mon cœur s’accéléra. Malgré la plus grande volonté du monde. Je ne pus contenir ma surprise. "Mais... Abi...Je ne peux pas... je veux dire il y a le bar... C'est moi qui le tiens depuis qu'il n'est plus là." "C'est tout ce que je voulais savoir. Je prends l'avion demain matin." Et puis elle retourna dans le bar. C'est la dernière fois que je l'ai vu.
Le bar était étrangement vide ce soir-là. Il faut dire qu'il faisait froid. Les gens ne sortaient plus à cette époque de l'année. J'essuyais des verres. Je n'avais pas grand chose à faire d'autre. La porte s'ouvrit laissant entrer un vent d'hivers particulièrement glacial dans la salle. Un homme en capuche entra. "Oh Harry ?! Ça faisait longtemps. Comment tu vas ? " J'étais réellement heureux de le voir. Je ne l'avais pas vu depuis que le groupe s'était séparé. Il me lança un bref sourire. "Qu'est-ce que je te sers ?" "Une bière ça ira." Je le scrutait suspicieux. Il n'avait pas son air jovial habituel. Normalement, c'était lui le plus expressif du groupe. Je décapsulais une bière avant de lui servir. Il évitait mon regard. "Kamil... Faut que je te dise un truc. Quand Abi est partie... Elle était enceinte de six mois..."
Désormais c'était certain. Il fallait que je la retrouve.
Call me bitch.
Dernière édition par Kamil Caravillho le Mer 18 Fév - 22:54, édité 33 fois |
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