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Sergio Bartolotti
Sergio Bartolotti
« Hydre de Lerne »
http://www.nous-sommes-de-ceux.com/t12011-sergio-je-te-frapperai
▹ DISPONIBILITE : Oui
▹ MESSAGES : 482
▹ INVESTISSEMENT : 35

▹ AGE : 55 années botoxées.
▹ APPART : #411 où il a une piscine gonflable — possède un appartement à NYC.
▹ TAF : Empereur d'une nouvelle armée de Bartolotti — propriétaire et gérant du cabaret "666" — médecin du Parking.
▹ AVATAR : Jeremy Irons.


MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA.   J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA. EmptySam 23 Juin - 20:07



ARABELLA&SERGIO
j'ai fait un rêve incroyable


Hôpital de NYC.

A chaque fois qu’il fermait les yeux pour s’endormir, il revoyait ce rêve. C’était comme si maintenant, il n’y avait plus de retour, plus d’issue de secours pour rejoindre son enfer. C’était toujours ainsi : il fermait les yeux, et plus il s’enfonçait sur les chemins du sommeil, plus il se sentait sortir de son corps. C’était une impression désagréable, car affolante et surréelle. Il lui semblait voir au travers de ses paupières. Il dormait, et pourtant il avait conscience de tout ce qu’il se passait dans la chambre, le temps de quelques secondes, ou d’une minute, peut-être… Et alors, il perdait le contrôle ; le monde onirique reprenait ses droits avec ses caprices et ses absurdités. Lorsque Sergio s’en réveillait, il ne se souvenait que d’une chose : toujours le même rêve, ces images dont il ne parvenait à parler à personne, ce phénomène étrange qui s’était déroulé lorsqu’il était mort.

Sur la table d’opération, Sergio en était arrivé à une mort clinique. Son cœur ne battait plus, son cerveau était éteint. Il n’était rien – plus rien du tout. Et pourtant, il avait eu l’impression de s’être soulevé jusqu’au plafond, comme un ballon gonflé à l’hélium, et soudainement il s’était vu : il s’était vu mort, bouchonné de tuyaux, il avait vu sa chaire ouverte, ses os, ses boyaux. Il l’avait constaté avec apaisement, il s’était dit voilà, c’est maintenant. Il n’avait pas peur.

Non, il n’avait pas peur, au contraire, et c’est là tout l’incroyable de la chose.  Voler, sortir de son corps, se voir mort, marcher vers la lueur de la fin… Ce n’était rien par rapport à ce qu’il avait pu ressentir. Une lumière. Il avait senti une lumière en lui, un bien-être infini, l’Absolu, une émotion inégalable dont il ne savait rien, hormis qu’elle était bonne, juste, éternelle et sans limites.

Depuis son réveil, Sergio était méconnaissable. On avait d’abord mis son état sur le compte du traumatisme crânien, des trois jours de coma, du choc de l’accident, puis sur la morphine… mais plus les choses rentraient dans l’ordre, plus Sergio revenait à lui, plus il semblait avoir disparu. Personne ne le reconnaissait. Une ambiance lourde, sinistre, presque funèbre régnait chez les Bartolotti. Quelque part, dans ce deuil précoce, il y avait aussi un vent de culpabilité.

La porte était gardée jour et nuit, et seuls quelques privilégiés avaient le droit de lui rendre visite ; accéder à l’ancien empereur de la mafia était devenu plus difficile qu’à un président… Depuis trois semaines déjà, il était caché comme un bras-cassé, une sorte de fossile très rare et précieux qu’on venait voir de temps à autre pour se souvenir du temps d’antan. Plongé dans sa continuelle réflexion, Sergio se demanda à qui il avait bien pu manquer en dehors de sa famille, et il resta, stupéfait, une heure entière à faire le compte, avant de se rendre compte que personne ne pouvait tenir assez à lui pour le plaindre. Ellie l’avait abandonné et avait disparue en apprenant que toute sa vie n’était qu’une mascarade. Il n’y avait même plus Ellie pour le pleurer.

Sergio prit son téléphone et fit défiler l’interminable liste de ses contacts. Enfin, il s’arrêta, et jeta son dévolu sur Arabella. Un reste d’excitation lui tirailla le ventre lorsque des souvenirs de baises fougueuses ravivèrent son esprit. Oui, définitivement – et il demanda à ce qu’on l’appelle immédiatement. C'était peut-être la seule femme qui ne voulait pas le voir mort...
Arabella DiVaio
Arabella DiVaio
« La sirène »
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▹ DISPONIBILITE : Non
▹ MESSAGES : 94
▹ INVESTISSEMENT : 32

▹ AGE : 30 ans
▹ APPART : #704
▹ TAF : Bras droit du boss au 666. - Illégalement tueuse à gages - Légalement informaticienne
▹ AVATAR : Megan Fox
▹ DC : Erreur 404



MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: Re: J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA.   J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA. EmptySam 23 Juin - 21:02
Les hôpitaux et toi ne faites pas bon ménage du tout, les hôpitaux sont trop souvent synonymes d'enfants et d'aiguilles, deux choses que tu détestes très profondément ou passionnément tout dépendant de ton humeur. Depuis l'incident de Sergio, tu évites d'aller à l'hôpital, d'abord parce qu'il a besoin de repos, et secondement parce que tu ne sais même pas s'il a envie de voir ta tronche, ne sait-on jamais avec lui. Par contre, ça ne t'as pas empêché d'appeler pour avoir des nouvelles de son état, quitte à engueuler en Italien l'un de ses hommes et lui parler de ta voix charmeuse la seconde d'après. Heureusement pour toi, il est plus de quatre heures du matin lorsque l'empereur de l'enfer décide de faire appel à toi. Bon, ce n'est pas lui directement qui t'appelle, mais l'un de ses hommes et d'ailleurs cela suffit à te faire sourire. Il n'y a que toi pour être encore réveillée à une heure pareille, t'es d'ailleurs installée devant ton ordinateur à faire du shopping en ligne lorsque ton portable se met à sonner, réveillant donc Ezio, ton bébé berger allemand que tu as adopté il y a presque deux semaines qui dormait profondément à tes côtés.  

À peine trente minutes plus tard, te voilà à bord de ta maseratti en route vers l'hôpital, bordel ce que tu détestes ce genre d'endroit. Contrairement aux gens plus normaux qui les détestent pour leur côté sombre, toi tu les détestes pour leur côté plus lumineux de la chose. Tu te gares dans un des parking réservés aux femmes enceintes sans aucun scrupule, un sourire aux lèvres et les mains pleines de paquets à l'intention de Sergio. Peignoir, pantoufles et vêtements chics, mais confortables valant une fortune afin de l'aider à s'en remettre tout en étant tendance. À l'étage, même pas besoin de demander le numéro de chance du diable que tu aperçois l'un de ses hommes installés devant la porte de sa chambre, nul besoin de te présenter qu'il te reconnait. Tu le laisses te fouiller par précaution avant de lui confier ton précieux ; l'arme que papa t'as offert pour tes dix-huit ans. Tu toques deux coups avant d'entrer dans la chambre, même si tu le surprenais complètement nu, ce ne serait pas comme si tu ne l'avais pas déjà vu en tenue d'Adam.  Tu restes d'ailleurs quelques secondes sur le pas de la porte une fois celle-ci refermée afin de le regarder de la tête aux pieds, un sourcil levé.

- T'as une mine affreuse... cette couleur ça... c'est pas ta couleur... *

Tu plisses le nez en déposant le sac au pied du lit afin d'en sortir le peignoir Dolce Gabbana ainsi que les pantoufles afin qu'il soit plus à l'aise pour le reste de sa guérison.

- Je t'avoue être presque charmée du fait que tu aies demandé que l'on m'appelle moi plutôt que quelqu'un d'autre... pourtant ce ne sont pas les gens autour de toi qui sont manquants Bello... *

Pour une fois, tu ne vois pas un homme pour le cul, parce que dans son état le pauvre ne risque pas d'être très efficace de ce côté-là. Tu t'installes près du sac tout en attrapant un peigne qui se trouve non loin afin d'arranger un peu ses cheveux qui ont l'air d'un champ de bataille. T'as pas du tout l'instinct maternel avec les enfants, mais avec ceux qui te tiennent à coeur par contre c'est une tout autre histoire.
Sergio Bartolotti
Sergio Bartolotti
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MessageSujet: Re: J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA.   J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA. EmptySam 23 Juin - 22:59
Le jour et la nuit avaient perdu de leur importance depuis des années, déjà. Depuis ses plus jeunes années, Sergio avait renversé la valeur du temps, vivant aussi bien comme oiseau nocturne que comme enfant du soleil. En soit, on ne pouvait jamais lui échapper, et, comme un spectre, il semblait toujours être là quelque part dans l’ombre, à ne jamais dormir, à ne jamais fermer l’œil, à ne jamais cligner des paupières… Ce jour-ci, l’aube pointait le bout de son nez et il se surprit à ricaner en se comparant à cet empereur des cieux : jamais véritablement couché, toujours à veiller ailleurs, à l’autre bout du monde… Et les lèvres de Sergio s’affaissèrent pour laver son sourire. Comment allait-il veiller sur les siens, maintenant ? Comment allait-il protéger ses enfants et sa famille ? Sergio baissa les yeux pour regarder ses mains. Elles avaient toujours été douces car il en prenait grand soin, comme du reste de sa personne – avec le masque sur son visage venaient les gants, car le costume du diable devait être parfait. Mais maintenant qu’il était là, nu comme rarement il l’avait été, il voyait que ses mains étaient écorchées, non pas uniquement par l’accident, mais aussi par la vie. Il se faisait vieux, faible et fou.

Il cacha ses mains sous la couverture lorsqu’il entendit Arabella pousser la porte. Elle était magnifique, comme toujours. Bella avait cette perfection effrayante, presqu’inhumaine, une plasticité qui semblait être entretenue par un technicien de la chaire chaque nuit. En tant que fille de Giovanni Di Vaio, l’un des plus chers amis de Sergio, il avait eu quelques scrupules à la posséder – scrupules qui s’évanouirent sitôt sa peau touchée, son souffle senti et ses lèvres consommées. Elle l’avait rendu fou bien des nuits, sa sirène, le poussant dans une frénésie qui lui faisait perdre la tête, et dès qu’il pensait s’en être enfin lassé, elle revenait et de nouveau sa peau, ses lèvres, son souffle étaient à elle. Quelque part, l’attraction qu’exerçait Arabella était terrifiante, et jamais Sergio n’avait encore réussi à y échapper, même les fois où, désireux de reprendre le contrôle, il s’y opposait corps et âme. On ne refusait pas sa nuit à un succube…

Sergio suivit du regard les gestes de la jeune Di Vaio, avec aux coins des lèvres un fragment de sourire conquis. Elle lui avait apporté des cadeaux qui lui ressemblaient. Sergio se sentit flatté en même temps qu’un frisson le parcourait. La main d’Arabella passa dans ses cheveux, puis le peigne, puis la main. Elle tentait sans doute de lui redonner son air impérieux, sa magnificence, mais… n’avait-elle donc pas vu que le prince n’était plus ? Sergio baissa les yeux. Il avait le regard triste. Il effleura la main de la femme du bout des doigts. « Je ne pensais pas vraiment que tu viendrais. Je me suis dit que tu n’aurais plus de raisons. * » Il souffla du nez, amer. « Non, en effet les gens autour de moi ne manquent pas, surtout ceux qui veulent me tuer… * » Il releva enfin les yeux vers elle, et avec un sourire moitié ironique moitié abattu, il susurra, sans conviction : « Toi aussi, tu voudras me tuer un jour. * »

* paroles en italien.
Arabella DiVaio
Arabella DiVaio
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MessageSujet: Re: J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA.   J'AI FAIT UN RÊVE INCROYABLE — ARABELLA. EmptyDim 24 Juin - 0:30
De ton côté, tu n'as aucun scrupule, que Sergio soit l'ami proche de papa ou pas, t'en as rien à faire, et tu t'en fous royalement. La différence d'âge n'as jamais été un problème chez toi, même si plusieurs de tes amies au lycée te regardaient avec un regard d'amusement lorsque tu faisais les beaux yeux aux enseignants qui étaient de ton goût. Tu ne te le caches pas, tu aimes les hommes avec du charme et depuis ton arrivée aux États-Unis, ton âge plus avancé t'as fait réaliser à quel point Sergio en a, c'est indéniable. L'âge ne fait pas l'homme tout comme l'habit ne fait pas le moine.  Lorsque tu as terminé avec l'accessoire de toilette, tu le reposes sur la table à roulettes qui est non loin du lit avant de poser cette fois-ci, ton regard sur le Bartolotti. C'est plus fort que toi, lorsque ta main frôle la sienne, un long frisson traverse chaque vertèbre de ta colonne vertébrale, comme un choc électrique, te faisant ainsi frémir du bout des cheveux jusqu'au bout des doigts de pieds. Sa main par contre est sèche, craquelée contrairement à l'habitude. Tu en profites d'ailleurs pour la caresser de ton pouce d'une manière douce et rassurante à la fois tandis que tu l'écoutes attentivement jusqu'à ce qu'un sourire d'amusement ne prenne place sur tes lèvres recouvertes de ton rouge à lèvre bien rouge, celui qui fait ta signature.

- Qu’est-ce qui te fait croire que je suis comme les autres ? Ceux qui veulent te voir trois mètres sous terre ne sont que des lâches, et cette attaque n'est pour toi que l'occasion de renaître de tes cendres chéri... T'as réussi à passer les cinquante-cinq dernières années sans te faire tuer, alors pourquoi est-ce que les quarante ou cinquante prochaines  années seraient plus difficiles ? Parce que tu prends du pouvoir, celui que tout le monde veut, celui que tout le monde s'arrache. C'est ça aussi être puissant, avoir le monde au bout des doigts. *

Tu ne sais pas ce que c'est, mais il y a quelque chose qui se dégage entre vous, un espèce de truc invisible. Tu aimes avoir le contrôle sur tout, tout connaître et tout avoir, mais là cette fois-ci c'est différent, le fait de ne pas connaître ce qui ne cesse de te ramener à cet homme t'excite, comme une gamine dans un magasin de confiserie. Tu te lèves un petit moment avant de te rassoir le temps d'attraper le dossier de l'Italien et tenter de le comprendre, mais contrairement à lui, tu n'as pas étudié dans la médecine. C'est donc à peine quelques secondes plus tard, presque frustrée que tu refermes le tas de documents rassemblés dans une pochette plastique en le remettant au bon endroit.

- Tu devrais aller prendre une douche, je t'ai emmené de quoi faire ta toilette question de reprendre un peu de poil de la bête... je peux même te donner un coup de main, et promis je ne tenterai pas de te trancher la gorge à coup de rasoir...*

Un nouveau sourire d'amusement prend place sur tes lèvres pulpeuses tandis que tu lèves tes fesses du lit, sortant le reste des petites choses qui se trouvaient dans le sac. Pour une fois, tu n'aides pas quelqu'un par obligation, mais par désir de le faire, parce que tu VEUX l'aider à reprendre la place qui lui revient.
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