Z'êtes tellement BG. J'tombe sous votre charme, y'a pas à dire; seulement, je me demande, comme je sais que jouer les mouflettes, et que les rôles actuellement disponibles sont tous masculins, les genres sont-ils interchangeables?

Yo.
En fait, ça ira mieux comme ça. Pour causer, s'envoyer des culottes et toussa.

Sooooooooo, après mûre réflexion, j'ai décidé de jeter mon dévolu sur Jaguar qui, ma foi, est un personnage fort intéressant et qui (IRL parlant) me rappelle ma propre sœur (- le petit côté délinquant XD). J'ai donc une petite ébauche de quelque chose à vous présenter, histoire d'avoir l'avis et l'opinion de tous et toutes en ce qui concerne mon interprétation de Jaguar.

Citation :

QUI EST-ELLE?

ACT I. progéniture de l'idylle malheureuse d'un alcoolique notoire de QUARTIER et d'une pauvre héroïnomane abonnée au séjour en institut psychiatrique, la pauvre mouflette naît sous le sevrage violent de l'héroïne et de toutes les autres cochonneries que s'injectait sa mère pendant la gestation. Fillette difficile, beuglant et gueulant sans cesse sous la désaccoutumance de la drogue, elle est confiée à des familles d'accueil qui, tour à tour, se trouvent incapables de répondre aux besoins d'une enfant au passif aussi lourd. Jusqu'à l'âge de trois ans, elle est ballottée de foyer en foyer à travers NOM DE LA VILLE, jusqu'à ce que son père ne puisse la reprendre à la fin du sevrage.
ACT II. fillette agitée, facilement déconcentrée et insulaire (stigmates permanents de la consommation excessive de sa mère), Beverly est une enfant désorganisée et perturbée qui nécessite le suivis étroit de spécialistes et d'éducateurs en adaptation scolaire. Malheureusement, et faute de moyen (et de financements) son père interrompt tous les suivis dont sa fille fait sujet et s'est la rue qui devient son seul professeur. Livrée à elle-même, elle devient un élément perturbateur pour tous ses camarades de classe.
ACT III. à la rue, Beverly fréquente des jeunes âgés qu'elle, des voyous et de la racaille new-yorkaise qui lui font faire tout un tas de petit boulot. Naïve, elle apprécie l'attention de ses nouveaux gardiens et l'argent facilement gagner à livrer quelques paquets pour eux. Elle devient rapidement un rouage d'une machine dont elle sous-estime le fonctionnement et l'importance. Efficace, elle ne se fait jamais chopper ; parallèlement, elle enchaîne les petites conneries (vol, flânage, trouble sur la voie publique, etc) qui lui valent une certaine réputation au poste de police de son quartier. Elle est tellement connue que les policiers finissent tout simplement par l'appeler par son surnom, Bevie. Son père, pour la punir, lui flanque des coups sur la gueule, mais la gamine s’endurcit et ne comprends pas la leçon.
ACT IV. à seize ans, Beverly devient une jeune femme avenante ; elle cesse les livraisons et est envoyée chez des hommes (parfois des femmes) qui nécessitent un tout autre genre de service. L'argent y est encore plus facilement gagnée et la honte du sexe déloyal est peu à peu estompé. Elle se dit que c'est un boulot comme un autre et qu'il lui faut bien gagner de quoi payer les bières et les cigarettes de son vieux.
ACT V. manque de bol, à dix-sept ans, la police la coffre et défait tout le réseau de prostitution dans lequel elle est coincée. Mineure, le juge estime que sa place est dans un centre de conversion, où il espère l'en voir s'en sortir et devenir une citoyenne américaine distinguée. À son arrivée, Bev est si désorganisée qu'elle mord et griffe les gardiens et l’éducatrice qui lui ont été assignée pour l'accueillir. Elle passe plusieurs jour avec un masque l'empêchant de mordre et/ou cracher, ses ongles sont coupés et l'on finit par l'amadouer avec des cigarettes (que l'on lui offre pour bon comportement).
ACT VI. rencontre avec les enfants perdus.

#Yédoitpenseràlasuite.

MAIS PLUS ENCORE?

i. fume comme une cheminée. Elle tient ça d'son père. ii. possède dans sa garde-robe plus d'une demi-douzaine de t-shirt à l'effigie de ses groupes préférés. iii. cachait les bières et les cigarettes de son père lorsqu'elle était contrariée. iv. détestait les repas à la cantine du centre de conversion. v. aime lancer des défis de bras-de-fer aux autres enfants perdus. vi. sépare toujours ses oreos en deux en dévorant la crème en premier. vii. ne nettoie jamais ses chaussures de leur saleté ; elle leur trouve un look plus cool comme ça. viii. est noctambule. ix. prétend toujours se moquer de l’opinion des autres. x. a cessé de tenir un journal intime le jour où son père à trouver le sien à l'âge de dix ans. xi. choisit toujours conséquence au jeu de « vérités ou conséquences ». xii. écoute « go your own way » de Fleetwood Mac lorsqu'elle se sent mal et/ou triste. xiii. est allergique aux pivoines. xiv. a déjà piqué un autobus scolaire à la fourrière rien que pour le plaisir. xv. n'a jamais cru au coup de foudre amoureux. xvi. son talent secret est de pouvoir battre n'importe quel enfant perdu au ping pong. xvii. connaît les paroles de la chanson all stars de smash mouth par cœur. xviii. prise de tics et de tocs, les crises les plus violentes lui font crispés les doigts comme des crochets. Il n'y a que Tulipe qui parvient à la calmer. xix. lorsqu'elle est stressée, elle fait ce cauchemar où elle cherche frénétiquement un objet sans le trouver. xx. danser avec Tulipe est son truc. xxi. même si ça lui était interdit, elle adorait mâcher du chewing gum au centre. xxii. a fait l'équipe féminine de course au lycée. xxiii. s'est liée d'amitié avec un chat errant qui rôdait près de l'immeuble. Elle l'a ramené à l'appartement et l'a prénommé Clovis. xxiv. s'est percée elle-même les oreilles à l'âge de treize ans. xxv. a goûté à de la bière pour la toute première fois à l'âge de neuf ans. xxvi. ne quittait jamais le mobile-home de son père sans son vieux walkman jaune. xxvii. a déjà tenté de devenir végétarienne ; n'a supporté la torture que deux heures. xxviii. est hyperactive ; elle épuisait involontairement les gardiens du centre qui se plaignaient sans cesse de sa non-médication. xxix. adore les baisers sur la nuque. xxx. sait faire un nœud avec la queue d'une cerise en quelques secondes à l'aide de sa langue. xxxi. elle a le corps couvert d'ecchymoses en permanence ; c'est qu'elle se cogne toujours partout. xxxii. sa dernière recherche google est les origines du mythe selon lequel les roux n'ont aucune âme. xxxiii. très chatouilleuse, même si elle n'aime pas être touchée. xxxiv. la tignasse constamment en bataille, son père la comparait sans cesse à un enfant sauvage.

+ je ne sais pas encore quel genre de background donner au point qu'elle connaîtrait quelqu'un à l'immeuble et toussa. Alors si vous avez des idées, je suis preneuse.