⌘ Arabella & Attila

I'm not yelling, I'm Italian !

15h, t'es à peine réveillée de ta soirée d'hier que tu dois déjà venir bosser, ce sont certes les joies d'un boulot légal. Secrètement, tu admires les gens qui doivent se lever au petit matin afin de mettre du pain sur la table, au moins toi tu peux picoler ou sniper jusqu'aux petites heures sans te soucier à l'heure à laquelle tu dois te lever le lendemain. Évidemment tu adores ce boulot et là n'est pas le problème, seulement, t'es courbaturée d'à peu près tous les muscles du corps. Ma pauvre fille, faut vraiment que tu sois plus en forme que tu ne l'es déjà. Bon, il est vrai que la surface de béton sur laquelle tu t'es installée hier n'était pas idéale. Tu aurais pu certes t'apporter un coussin, mais ça aurait modifié la stabilité de ton sniper et bref, loin d'être une bonne idée à moins que tu ne veuilles passer ;a quelques millimètres de la tête de ta cible. On ne te surnomme pas la veuve noire pour rien, c'est directement dans la tête ou rien du tout. T'es donc à moitié éveillée que tu débarques au club, pour certaines personnes il est loin d'être tôt excepté que toi, t'es un oiseau de nuit de toute manière t'as pas trop le choix. Tu te vois mal t'installer sur le toit du bâtiment voisin afin d'assassiner ta cible en plein jour. Fort heureusement pour toi, t'as pu camoufler ta fatigue sous ton épaisse couche de fond de teint, bon à l'habitude t'es plutôt pour le naturel ou tout du moins une fine couche, mais là c'est pas encore le temps de passer aux maisons pour réclamer des bonbons. C'est donc simplement vêtu d'un jean troué ainsi que d'un t-shirt que tu débarques au club les bras pleins de housses à vêtements, d'accessoires pour les cheveux et de maquillage. Ton équipe arrive beaucoup plus tard que toi, le temps que tu prépares les filles pour les essayages avant qu'elles ne commencent à travailler pour la soirée. De grosses lunettes fumées bien installées sur ton nez, tu ne daignes même pas de relever ceux-ci que tu entres rapidement par l'entrée des clients afin de rejoindre les vestiaires et laisser tout ça là-bas question de te débarrasser un peu. Le club n'est pas encore tout à fait ouvert, alors cela te laisse le temps de t'installer confortablement dans l'un des sièges en retrait de la scène, un verre d'eau en main que tu bois lentement avec deux cachets pour ton mal de tête insoutenable. Tu avances ton fessier afin d'être mieux installée dans le fauteuil le temps de fermer les yeux seulement quelques secondes. Bordel, heureusement que t'avais pas la gueule de bois en plus, t'as vraiment plus l'âge de boire comme à l'époque de tes vingt ans à peine avancées. Le creux de ton coude posé contre ton front, tu te penses seule, mais il se trouve qu'un client est arrivé bien à l'avance. Toi qui, à l'habitude es bien alerte à ton environnement aujourd'hui c'est une tout autre histoire.

Codage par Libella sur Graphiorum

@Attila Veccini

Je suis depuis un moment déjà dans le saint du saint, ou le saint des seins peut-être. En réalité, je devais voir une des danseuses qui est une de mes clientes actuelles. Elle avait une répétition et on s'est vu juste après. Puisque j'aime joindre l'utile à l'agréable, je suis resté après ce rendez-vous. Assis dans une des moelleuses banquettes du Club, je suis au téléphone avec mon collaborateur Don. Je l'écoute me parler de l'avancée d'un autre dossier quand une femme entre dans le bar. Elle est vêtue d'un jean et d'un tee-shirt et porte des vêtements. Je suppose que c'est une danseuse qui doit se préparer - je ne la connais pas mais je ne passe pas ma vie ici contrairement à ce que vous croyez !! Et habituellement, j'ai le regard tourné vers la rousse Phoenix. Elle passe sans me voir et revient un peu plus tard, pour s'affaler juste derrière moi, et encore une fois je ne crois pas qu'elle m'est remarqué ! C'est presque Vex-ant ! Je clos ma discussion avec Don, lui coupant presque la parole. "Je dois te laisser, oui, je te rappelle plus tard. Et je t'envoie la liste préalable des jurés. Tu me fais une enquête rapido pour savoir lesquels je récuse. Oui c'est ça. Ciao Ciao "

Je me tourne vers la fille en me contorsionnant pour m'accouder au dossier de banquette, et presque lui faire face. "Un verre d'eau, des lunettes fumées ? Vous avez eu une dure soirée ? Vous savez qu'on dit qu'il faut combattre le mal par le mal ? Vous êtes sure que je ne peux pas vous offrir un verre digne de ce nom ? Un spritz veneziano, c'est thérapeutique." Ayant capté ainsi son attention, je tends la main "Vex, enchanté de vous rencontrer. Vous vous produisez ici ce soir ?" Quelle jolie façon de lui demander si elle est une des stripteases, avec une telle plastique, ce serait étonnant qu'elle n'en soit pas ! Et dommage !

C'est exactement dans ce genre de situation qu'il peut t'arriver quelque chose, excepté que le shapphire est neutre, alors tu ne crains rien, ou presque. T'es toujours dans la même position, presque allongée sur ce petit fauteuil et heureusement pour toi la musique n'est pas trop forte question de laisser ta tête se reposer en paix. Ton lit t'appelle, mais t'as des obligations ici, et que tu sois en forme ou non, tu t'es engagée sur quelque chose et un mafieux n'a qu'une seule parole. Lorsque l'on s'adresse à toi, tu ouvres les yeux afin de les poser sur ton interlocuteur avant qu'un petit sourire ne se dessine sur tes lèvres.

- Combattre le mal par le mal ? Je dirais que l'excès d'alcool peut conduire au mal, mais il n'est pas mal en soi... je ne dis pas non à votre proposition, en plus s'il est offert c'est encore mieux !

Au moment où il te tend sa main, ton sourire s'agrandit tandis que tu repousses tes lunettes fumées dans tes cheveux afin de mieux voir l'homme qui se trouve devant toi. Il est plutôt bel homme, et en costard en plus, ça te fait craquer à chaque fois, mais à ce que l'on dit, le costard chez l'homme est facilement comparable à l'effet de la lingerie. Bien que tu n'aies jamais été une fan de la lingerie sur l'homme, en fait tu les préfères sans. Tu poses donc ta main dans la sienne afin de la serrer d'une manière douce, mais ferme à la fois, question qu'il sache à qui il à affaire directement. D'ailleurs, sa question te fait sourire de nouveau.

- Bella, enchanté. Non, en fait je suis styliste donc j'arrivais de bonne heure pour les aider à se préparer pour ce soir. J'attends le coiffeur et la maquilleuse, ils sont d'ailleurs en retard, je pense qu'ils n'ont pas dû avoir la vie facile avec le décalage horaire, et surtout avec les habitudes américaines de se présenter à l'heure.

Tu secoues la tête de gauche à droite lentement tout en récupérant ta main tandis que tu te redresses dans ton fauteuil, question d'être un peu plus présentable. Ton regard se pose sur son équipement de travail tandis que tu fronces momentanément les sourcils.

- Vous travaillez ici ? Il me semble ne pas vous avoir rencontré encore... je suis ici depuis peu, mais si je l'avais su avant j'aurais fait votre rencontre dès le début !

Un air de fouine rusée marque mon visage à la réponse de la jeune femme. J'acquiesce, sourire aux lèvres, exubérant "Hum, allons jusqu'à l'excès si vous le voulez ! Je vous invite, c'est l'évidence même, vous êtes italienne, n'est-ce pas ? " Un signe au serveur qui prépare son bar, et que j'attends pour commander deux spritz veneziano, comme proposé.

"Bella, un prénom prédestiné. Styliste, ah ce qui explique votre stock de vêtements. Vos coiffeurs et maquilleurs sont aussi italiens ? C'est un fief !" Je secoue la tête négativement "oui et non, je suis avocat, il se trouve que j'ai quelques clients parmi le personnel qui se trouve ici. J'ai profité de venir plus tôt pour voir une cliente, et je reste pour la soirée. Nous autre italiens, nous savon concilier travail et plaisir, n'est-ce pas ?" Je lève mon verre, trinque avec la beauté brune aux cernes discrètes sous le maquillage "Salute"