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Gala Bartolotti
Gala Bartolotti

allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul) JB8r1GN
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▹ INVESTISSEMENT : 128

▹ AGE : 24 mais ça l'amuse de voler les bières au lieu de donner sa carte.
▹ APPART : #007, la bande originale de James Bond en fond sonore.
▹ TAF : donne vie aux monstres de Monsters and Men sur les murs vierges du Bronx, hacke les comptes en banque, bosse pour la mafia Bartolotti.
▹ AVATAR : Giza Lagarce.


MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul)   allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul) EmptyDim 3 Juin - 20:33
allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul) UHIzlnz allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul) WPiTd7sd_t allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul) Zq6ztGNF_o

Ce matin, James Bond n’est pas là. Il n’y a pas de crépitement de la mélodie, pas de bruit du tourne-disque sur le vinyle abîmé par l’usage, pas de faisceau de lumière posé sur l’inscription James Bond du disque noir avec le visage de 007 en gros plan. Il y a juste les deux corps enchevêtrés dans les draps, la tête de l’une contre le torse de l’autre, à écouter les battements endormis de son cœur, à se laisser aller dans cette bulle d’humanité, de tendresse. D’apaisement. Gala oublie. Gala oublie Ario, oublie Eros, oublie les Sforza. Ils ne sont plus que deux, et au-delà du lit plus rien n’importe. Elle se laisse bercer par le silence de l’appartement, bien différent du sien, sans bande sonore. Juste les bruits du Parking, la course de gamins dans les escaliers, ceux qui trébuchent contre le camé dans le coin, l’ascenseur qui grince, les portes qui se claquent et les cris qui résonnent dans les murs. Le Parking est comme New-York, il s’éveille et ne dort jamais, reste aux aguets pour tout dévoiler aux Commères. Ses paupières entrouvertes se nourrissent du souffle lent, apaisé de Saul, et elle reste comme ça, immobile, à le regarder dormir comme si elle le découvrait pour la première fois, comme si c’était leur première nuit. Elle reste là une minute, peut-être deux. Se dit que c’est tellement plus simple avec lui, se dit qu’elle pourrait tout laisser, refuse de se dire que Loup continue à compter. Se dit que c’est terminé avec l’italien, et elle finit par penser au cadeau de Saul en acquiesçant un grand sourire, trop excitée de voir sa tête quand elle lui annoncera. Il finit par ouvrir les yeux, émerger doucement, et elle continue à le regarder en souriant, incapable de cacher son excitation devant le cadeau qui l’attend.

@little liars, BELLA CIAO, the riddler
Saul Morrison
Saul Morrison
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▹ AGE : vingt-six ans à déambuler sans trop d'ambition, sans réelle volonté et sans aucune vocation.
▹ APPART : au 14e étage, il a récupéré les clés du #1401 y'a six ans maintenant.
▹ TAF : homme à tout faire tant qu'on veut bien le payer, les mains sales surtout faites pour cogner. on le retrouve plusieurs fois par semaine dans les arènes de combat. s'il n'y est pas, il est sûrement en plein coma alcoolisé.
▹ AVATAR : dylan o'brien


MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: Re: allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul)   allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens (saul) EmptyLun 4 Juin - 9:52

Allez viens,
j't'emmène au vent
Gala & Saul

« you know what, when we started out, I thought we was really goin' somewhere. This is it. We're just goin', huh? »
Son anniversaire ça avait jamais été l’événement du siècle, déjà heureux que quelqu’un s’en rappelle (si c’était lui, c’était encore mieux). Tendance à laisser filer le temps sans s’apercevoir des déboires qui s’entassent s’accumulent jusqu’à ce qu’il soit trop tard, étouffé sous les années et l’étiquette adulte qui lui pend au nez. Un an plus tôt il s’était retourné la tête en compagnie de quelques potes plus là pour se saouler que pour le célébrer, et ça avait été suffisant. Pour oublier les vingt-cinq ans déprimants, la vie qui va nulle part les dettes qui lui prenaient la tête. Suffisant mais pas non plus réjouissant – ça s’accordait bien avec la survie essoufflée. Puis Gala et ses promesses glissées tout contre ses lèvres, Gala et l’illusion du pilier qui empêche la destruction. Vingt-six ans maintenant, changement d’année passée à ses côtés, contre sa peau douce et ses rires légers. Et il avait presque oublié. Jusqu’au texto chaos, les vœux malheureux, bourrasque rousse tandis que le corps de celle qui l’avait célébré reposait sur le sien, endormi tout contre lui. Jeu du chat et de la souris jusqu’à ce que le chat se fasse tigre et attaque sans retenue – il était simplement pas sûr de qui était qui. Puis le sommeil pour lui aussi, le réconfort dans les bras familiers, sensation de rentrer à la maison pour bercer les rêves agités.
Rayons de soleil sous ses paupières, lueurs assassines quand il aimerait s’accrocher aux instants éphémères de bonheur insouciant. Mais quand il ouvre finalement les yeux Gala est là, le ramenant au bonheur léger qui l’accompagne à chacun de leurs pas. La première chose qu’il voit c’est son sourire, tout prêt à l’accueillir, et il cligne des yeux en laissant échapper un grognement paresseux, glissant l’une de ses mains dans ses cheveux. « Hey », souffle-t-il d’une voix rauque, le regard encore un peu ensommeillé et l’air d’être prêt à replonger d’une seconde à l’autre.
(c) DΛNDELION
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