(NOM) Sirupeux et luciférienne. Un démon dans les ténèbres, dont la lumière se fait discrète. Sans état d’âme, C'est une étincelle de flamme, un ouragan qui fait tout cramer à des kilomètres.
Corléonesi, nom qui fait mal. Extrêmement mal. Un nom qu’elle arrache à tout va. Avec ses dents. Nom de dieu que cela fait mal. Princesse à la peau dorée, non ou peut-être ensanglantée par ses démons.
(PRÉNOM) Sale môme. Dans les recoins sombres de la baraque branlante. Gamine désabusée. Rancœur qui a lentement éclos dans son cœur rachitique de gosse désenchantée. Cette putain volonté de vouloir devenir un mythe parmi les siens. De rester vibrante. Vivante aussi. De devenir un jour une jeune femme.
Babylone comme tout le reste ça pue.
Babylone Aka devient Baby. Chaque syllabes jouissant de ce plaisir simple de les sentir glisser sur sa langue. Entre ses lèvres. Sourire versatile. Baby. Peau de requin, toile émeri, abrasif touché, tant d’agressivité.
Baby. Intensité démesurées, le grésillement. Son létal. Morsure, brûlante. Acide, le goût hostile…L’ange déchu. L’oiseau détruit. L’oiseau fragile. L'oiseau blessé. L'oiseau détruit. Elle est la fragilité à l'état brut. La sensibilité sous ses airs purs. Elle est divine. On la devine. Elle surprend. Elle comprend plus. Elle est aveugle. Elle est effacée.
Sainte Amara. Les cinq lettres de l’imposture. Petite comète échouée sur la terre. Une terre bien dur a comprendre.
(ÂGE) Putain d’ado. Majeure a peine. Les conneries qui s’amoncellent un peu plus sur son canevas. Elle n’est qu’un cauchemar pour les siens. Produit toxique - exotique de cette famille.
Dix-huit ans et l’envie de s’éclater. De goûter l’interdit. Encore et encore. Goûté. Déliré. L’envie d’étendre ses déviances. D’en ressentir les prémices. De grandir. S’émanciper. Toujours plus vite. Toujours plus loin. Le cœur qui se pavane et la tête qui s’alourdit d’illusions.
Dix-huit désastres et déjà la tête pleine d’envie d’évasion, de voyages, de désirs. Elle n’est pas encore assez mature dans sa tête pour être considérée comme une adulte. Et pourtant, ses mots sanglants font d’elle une adulte, même si elle se refuse à grandir.
(DATE ET LIEU DE NAISSANCE) Dix-huit années rythmées par les bassesses de la vie et tout cela depuis le
premier janvier deux milles à minuit. Princesse à la peau blanche. Princesse de son enfer. Une naissance non désirée. Non voulue hormis son grand frère, le chérubin de la famille. Malgré ce que son père lui répète sans cesse «
une fille se doit être à la hauteur » et, elle se demande subitement
mais à la hauteur de qui ? Bonne question ! Seule et unique certitude. Le lieu exacte qui se perd mais qui, dans ses tripes, sous son derme, court cette certitude d’appartenir à New-York. Gosse du Bronx. Princesse de son macadam. Son territoire. Son joyeux bordel. Un purgatoire sans nom.
(OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Enfant, ne se destinait pas à grand chose. Juste à s’émanciper. Loin des règles informelle. Dans ses délires chimériques.
Petite peste. Marque du diable. Ni plus ni moins. Folie phagocytant peu à peu la jeunesse érodée de la gamine, aujourd’hui, certainement pas totalement saine, vilain petit monstre baignant dans l’ondine purpurine. Fidèle affidé de son plaisir. Enfant aux sombres vœux. Comme un étau furieux. Entendre râler. Râler jusqu’à n’en plus pouvoir. Dans leur beauté qui murmure au revoir. A regarder. Regard froid. Regard crevé. Lentement, la vie qui, comme une plume sur leur cou, que le vent balaiera pour les mettre à genou. Elle kiffe le fric.
Étudiante non consciencieuse. Suceuse de plaisir en tout genre. Elle le reluque parfois, le touche le bout des doigts, le bout de son corps brûlant avidement, le glisser partout. Elle joue les poupées naïves. Celle qui fait semblant de rien comprendre. Celle qui rêve de liberté. Celle qui veut goûter à tout.
(NATIONALITÉ) Américaine-girl. Avec la dégaine qui va avec. Non patriote. Elle fait partie de ces personnes qui se foutent de l’hymne national, qui s’en moque même. Un doux rêve américain qui se lis en elle. Meuf de contrefaçon. Sucré comme pas possible. Produit exotique - toxique - à s’en couper les ailes. Fantasme vivant des uns et des autres. Typique d’une vrai bitch, piquante à souhait qui fait l’effet d’une bombe atomique.
(ORIGINES) La sauce bolonaise, le vin de surcroît, le regard assuré.
L’Italie, douce et enivrante. Dieu sainte mère de Dieu comme c’est jouissive de faire claquer cette langue. Une langue qu’elle s’esquisse à utiliser avec dédain- goûteux. Interdit à mourir. Quelque chose glisse en elle. Comme une certitude. Comme une exactitude. Enchanteresse italienne, si divine et sacrée, remplie d’espoir pour une meilleure humanité.
(STATUT CIVIL) Pire qu’un mec. Elle n’aime que les hommes vieux, surtout avec le portefeuille qui va avec. Sors le petit chéquier pour la faire tomber.
Séductrice avertie, elle aime se faire désirer et obtenir ce qu’elle veut. Un petit oiseau de nuit qui batifole ici et là; où le vent l’emmène. Elle n’est pas de celle qui croit en l’amour. Celle qui ne veut pas s'attacher. Le cœur marqué qui ne bat pas ou presque pas. On peut dire, bien qu’elle soit aussi libérée et qu’elle en joue librement. Virant chaque hommes, passant au suivant avec envie bien plus forte. Toujours dans l’excès du sexe. Elle trouve fascinant d'avoir une relation intime avec n’importe qui.
Obsession lacérante.
Kostas. Ce mauvais garçon. Elle ne voit que lui, ne veut que lui, sa chair contre la sienne. Juste au son de sa voix. Dans ses palabres. Juste aux caresses. Aux lèvres. Douces et austères. Dans ses veines. Dans sa chair. Dans ses tripes. Comme ça fait mal. A baiser, sucer, dévorer. Belle pute accroché à cet homme.
(ORIENTATION SEXUELLE) Gamine dont le regard n’a de cesse de chercher, rechercher l’attention. Les hommes.
Kostasexuelle. Malade sexuelle. Trop folle. Trop virulente. Dans sa chaire. Dans son sang. Dans ses tripes. A baiser, léser, désavouer, adorer. Ces pulpeuses lèvres. De gamine effarouchée. Ces lèvres. Ce corps. Belles salopes mordantes et affligeantes. Le désir biaisé, l’attachement maladroit. A la recherche du plaisir. Chimérique et acide. S’enivrer de leur essence, d’ardeurs fusionnelles oubliant l’incertitude gagnée devant tant d’errances, partant en décadence, égarée dans cette solitude.
(DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Depuis toujours. Elle ère comme une déesse avide de sens et qui ne veut que sa liberté.
(GROUPE) De ceux qui rêvent.
« Si Satan m’entend...encule moi d’une profondeur lactée »
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