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Gary-Adam Lewis
Gary-Adam Lewis
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▹ DISPONIBILITE : Oui
▹ MESSAGES : 191
▹ INVESTISSEMENT : 7

▹ AGE : 40 ans
▹ APPART : 51st and Fifth Avenue ; mon penthouse, à Manhattan. Je loue également l'appartement #602 (6ème) pour Rob, mon compagnon. Je vogue alors entre les deux (les trois, en comptant l'école).
▹ TAF : Professeur d'art dramatique et directeur/propriétaire de ma propre école de formation théâtrale, à l'abandon. Je ne travaille pas en ce moment pour m'occuper de Rob ; ma priorité.
▹ AVATAR : Lee Pace


MA RENOMMÉE DE MERDE :
MessageSujet: Reality now -LM   Reality now -LM EmptyMar 20 Fév - 21:15

19h00

Quelle idée...

Juste pour voir, ouais. M’amuser. Oublier, penser à… autre chose. Je n’irais certainement pas jusqu’au bout. J’ai changé. Je suis capable d’y résister. Au futile. Dérisoire. Mais… tellement… putain d’exquis. Baiser, pour baiser. Salir une âme, remplir un trou. Décharger le poids du fardeau en une giclée euphorisante, dynamite… trop éphémère. Porteuse d’accalmie, comme délétère. Une géhenne, travestie en paradis. Drag-queen tentatrice ; la fusion de la chair, dans tout ce qu’il y a de plus rude, tout ce qu’il y a de plus brut, crade, sordide, bestial. J’en bande, rien qu’à l’idée.

In-ter-di-ction.

Toucher avec les yeux. Aller aux chiottes, me soulager la queue. Seul. Puis partir. Retourner m’occuper du seul, de l’unique à compter. En espérant qu’il soit présent, et non pas encore je n’sais où, avec je n’sais qui, s’insufflant du poison qui dégueulasse son corps, son esprit, notre couple, mon allégresse. Son héroïne, ma détresse, je suis… en pleine foutue détresse. En manque d’attention. En manque de fusion, de caresses… une agonie tactile, les nerfs et le moral qui vrillent. Coupable de me rapprocher, chaque jour un peu plus, psychiquement, physiquement, de la limite à ne pas franchir. Lieux de débauches, de perditions ; le crime du plaisir. Ceux qui me rendent si faible, dont les effluves transpirantes de testostérone enivrent mes sens continuellement pervertis, mais tenus en laisse.

Mais elles frappent, mes pulsions. Elles cognent. Electrisent chaque parcelle de mon organisme dépressif, mis à l’épreuve. Alors je me suis dis ; juste aujourd’hui. Un tour rapide en ce maudit Hell’s Kitchen. A l’heure où les corps demeurent toujours vêtus. A l’heure où le fief de la pédale en rut est encore fermé. Choisissant un des pubs les plus soft, ouais, les moins risqués. Plutôt lounge, clean, pour limiter ma culpabilité. Pour m’empêcher de replonger. Juste un verre. Peut-être deux. Maximum trois. Et cette application, téléchargée à la volée, sans réfléchir ni penser. Histoire de. Chasser l’angoisse, ses dérives. Combler la solitude, ce vide… asphyxiant. Histoire de, ouais.

Un sourire ; malicieux, un brin sadique. Lisant ce nouveau message, avant que mes lèvres n’épousent le rebord de mon verre. J’avale. Me rince la gorge. Single malt d’Ecosse ; bon, mais si loin de l’excellence. Assis sur ce tabouret, au comptoir du bar à l’étage du Therapy, comme indiqué au mystérieux vaurien piquant ma curiosité. A une heure, seulement, après l’ouverture, l’ambiance reste particulièrement calme ; une musique de fond à peine audible, quasi recouverte par le blabla incessant des clients ici présent. Rien à voir, ils… n’ont absolument rien à voir, avec ceux capables de me faire perdre pieds. Et c’est bien la raison primaire pour laquelle je ne suis pas allé ailleurs. Ne pas trop tirer sur la corde. Résister, un temps soit peu, au pouvoir abrutissant de la dépravation concupiscente. « Lamaison »… quel drôle de pseudo, en comparaison avec mon grotesque et tout sauf subtil « Cleancut TTBM » ; il me faut au moins ça, pour annoncer la couleur de mes atouts. Un second degrés loufoque, cachant évidemment une touche de sérieux néanmoins assumé. Joueur, embobelineur, me complaisant en mes multiples rôles en lesquels je me glisse en fonction de qui me fera face. Viendra, viendra pas ? Toujours est-il que sa sollicitation singulière réussit à m’amuser.
AVENGEDINCHAINS
Coma Keating
Coma Keating
« la cicatrice. »
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▹ AGE : la vingtaine qui pointe le bout de son nez, et coma est étonné d'être parvenu jusque là sans crever.
▹ APPART : y'a eu le quinzième avec le patriarche tant adulé, le quinzième comme foyer au plus près des toits. brièvement y'a eu l'appart de deidre avant qu'il se fasse embarquer comme un malpropre. maintenant il se terre de nouveau au quinzième dans un nouvel appartement, plus grand avec toute sa tribu qu'il tente de planquer. le repère des gosses perdus qui ont réussi à s'enfuir et qui se cachent pour mieux survivre. inconnu entre les murs qui l'ont vu grandir, il sait pas encore si l'appartement est une libération ou une prison. mais il est enfin revenu à la maison.
▹ TAF : il a fait plein d'trucs, coma. passeur de drogues depuis tout gosse, il connaît le trafic comme sa poche, mais il a raccroché, pas longtemps avant d'se faire embarquer. il a essayé de bosser pour deirdre mais il a jamais été très doué, il a même pas pu finir le lycée. maintenant il fait c'qu'il peut pour pas crever, il se sent comme un étranger.
▹ AVATAR : jake cooper.
▹ DC : /



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MessageSujet: Re: Reality now -LM   Reality now -LM EmptyLun 2 Avr - 22:14
Tu pensais avoir changé.
À l'intérieur, peut-être, moins enfant et plus homme, les épaules développées sous le poids des responsabilités. Quand la vie te tombe dessus et te flingue tu es obligé de grandir, t'as toujours eu le menton haut et maintenant encore plus. Insensible, jamais, renfermé, sûrement. La première fois que tu t'es inscrit sur ce site c'était pour rire, pour oublier que ton cœur était en miettes, pour s'amuser. Tu ne pensais pas avoir autant de succès, pas que tu n'en aies jamais eu, mais tu as perdu l'habitude. Enfermé dans une prison mentale puis dans une prison réelle.
Les bars n'ont jamais été ton endroit de prédilection. Même avant de déserter toute vie sociale puis de te faire arracher du Bronx, c'était les boîtes, les courbes suintantes, les corps en sueur qui t'attiraient, comme un papillon volant vers une lumière malsaine. Attrait des corps aux cœurs arrachés que tu aimais toucher le temps de quelques heures avant de disparaître, comme une ombre. Mais il faut croire que même si l'endroit est sobre, tu reprends tes bonnes habitudes. Tu ne te sens pas vraiment coupable, tu sais ce que tu veux et où tu vas. Ça fait longtemps, et tu n'as rien à perdre, la dignité envolée depuis des années déjà, celle que tu caches derrière tes nombreux masques mais que tu abandonnes au lit. Tu n'as plus rien d'un gamin, tu sais juste t'assumer, un peu plus qu'avant. Terminé les mimiques d'enfants, c'est la tête haute que tu entres dans le bar. Les instructions écrites sur l'écran rétroéclairé, tu t'assois au bar, à côté d'un homme -bien- plus âgé, en costume. Il faut croire que tu es abonné, même en pensant avoir changé. Badz et Kyllien en exceptions, les courbes plus matures que les tiennes qui n'ont cessé de t'attirer. Un coude sur le comptoir et tu le regardes droit dans les yeux. « Je ne vous pensais pas aussi classe. » C'est un compliment, et tu le penses vraiment, mais tu n'as jamais été très doué avec les mots. Derrière un écran, c'est plus facile. Tout est plus facile quand on cache qui on est.
Gary-Adam Lewis
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▹ TAF : Professeur d'art dramatique et directeur/propriétaire de ma propre école de formation théâtrale, à l'abandon. Je ne travaille pas en ce moment pour m'occuper de Rob ; ma priorité.
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MessageSujet: Re: Reality now -LM   Reality now -LM EmptyJeu 12 Avr - 7:29
J’observe. Ces autres, ces visages. Ces groupes. Parlant, riant. Naïf, ouais. Grotesque. Comme ils m’écoeurent ; eux, qui se laissent inconsciemment flotter sur le courant de leur existence minable et insignifiante. Ils ne savent pas. A travers leur désinvolture, je le vois ; ils ne réalisent pas jouir de privilèges, ils ne réalisent pas ô combien ils se trompent, quant à ce qu’ils pensent savoir. Quant à ce qu’ils pensent vivre. Et cette même ignorance constitue ce sur quoi notre société se base, pour mieux en tirer profit. De moi, ils ne tireront rien. Car, moi, je sais. Moi, je comprends. Moi. Et ce n’est pas tant le monde, que ses individus, qui gangrènent les trésors naturels que le cosmos aura, par le plus pur et merveilleux des hasards, créé. Eux, comme des parasites, se pensent en toute sécurité. C’est ce qui les rend si faibles. C’est ce qui les rend si détestables. Peut-être, finalement, quelque part, au fond, ouais, que je les envie. Que je la désire, cette insouciance. Cette tranquillité, que de ne pas devoir demeurer sur ses gardes à chaque instant, dès que nos pieds franchissent la limite hors de notre zone de confort. Encore faut-il en avoir une.

Nouvelle gorgée. Sans plus de manière, j’avale, laisse ce liquide brun alcoolisé agréablement dévaler le long de ma gorge ; emportant, à travers chacune de ces rasades, la nervosité grouillant en mes tripes. Nerveux, pour un rendez-vous de la sorte. Moi. Qui l’aurait cru ? Il s’agit typiquement du genre de choses dont je raffole. Et c’est bien la raison pour laquelle mon péricarde s’enflamme ; sans rien faire ni trop bouger, le contexte suffit à éveiller toute ma carne, ses muscles, ses… membres. Il suffit de si peu, pour me faire bouillir. D’autant plus lorsque je me prive. Pourtant, cette dernière année ne fût pas tant un obstacle, ouais… à se vautrer dans notre amour concupiscent et sa débauche lascive, lui et moi. Comment aurais-je pu me sentir laisser pour compte, en manque ? Mais à présent, c’en est tout autrement. Je suis tel un misérable clebs, se jetant sur les restes d’un festin ; bien heureux, exalté de pouvoir le faire, avant de trop rapidement comprendre qu’il s’agit de tout ce que l’on pourra m’offrir et de rester ainsi, avec cet arrière goût de paradis, de trop peu, qui ne fera qu’empirer mon besoin tactile. Ce besoin qui, jour après jour, fait vrombir la bête, tel un moteur surchauffant jusqu’à ce qu’il explose et calcine absolument tout ce qui l’entoure. Il suffit d’un rien, d’une image, d’un flash, d’une pensée, pour sentir mon corps si délicieusement réagir. Et lorsque la machine s’enclenche, je perds mes moyens, sans pouvoir réfléchir, à ne pouvoir qu’agir, ouais… Ouais. A me pignoler, me branler, pour ne pas craquer. Ne pas retomber dans le cercle vicieux de la dépendance -j’y suis déjà-, ou du moins, ne pas me laisser aveugler par celle-ci au point de bafouer à nouveau l’âme soeur. Alors, téléphone sur le marbre du comptoir, mon contenant presque vide en main tandis que l’autre fait machinalement défiler l’écran tactile, je laisse le temps défiler. Un dernier verre, que je me dis, dès lors que le serveur me glisse celui-ci sous le nez. Le troisième. Bien loin d’être saoul, mais assez pour endormir la crainte et récupérer mon éternelle confiance. Je suis maître de la situation. Je décide, je dirige, je guide.

Je n’vous pensais pas aussi classe. Une voix. Une phrase. Qui me fait aussitôt redresser ma silhouette ; assis sur mon tabouret, pivotant pour faire face à l’énergumène. Action, réaction ; tel un poisson dans l’eau, me voilà instantanément immergé en mon rôle charismatique ; séducteur éloquent, provocateur détestable mais finalement -faussement, bien entendu- altruiste, bienveillant. Ma base. Mon arme, mon bouclier. Improvisant en fonction de l’individu, objet de mes convoitises, pour mieux me l’approprier et lire entre les lignes. Feignant un naturel on ne peut plus parfait ; léger rictus étirant mes commissures tandis qu’un souffle rieur s’en échappe, sourcils quelque peu courbés, gueule d’amour venimeuse. Baissant mes prunelles un court instant « Hm… je me doutais bien que j’en avais trop fait » avant de revenir happer les siennes. Lueur pétulante se mêlant à mes pupilles, je fixe, analyse ses traits, les détaille avec ambiguïté volontairement indiscrète… « La maison… » petite pause ; malice, humidifiant mes lèvres puis reprenant « Je vais t’épargner la question que tout le monde doit te poser » Pourquoi ci ? Pourquoi ça ? Qu’importe. J’ai bien d’autres façons pour demeurer intrusif, sans le paraître. Le barman passant devant nous, je l’arrête et le stop dans son élan, laissant doucement filer mes doigts le long de son avant bras « Tu peux nous en rajouter deux, s’il te plaît ?… c’est gentil » puis me retournant à nouveau vers ce curieux petit minet. Premier test ; le touché. Physique, ma paume se pose sur son épaule ; ni ferme, ni brusque. Juste ce qu’il faut pour mettre mal à l’aise les plus timides. Le regard plissé, gardant mon sourire, plus espiègle cette fois, je reprends « Commençons par l’une des deux choses que nous avons en commun ; l’amour du whisky… » puis le délaisse lentement en pivotant face au bar, attrapant mon verre quasi vide avant que l’on nous re-serve « Pour le reste… » ma bouche se colle au bord du contenant, finissant d’une voix plus basse, naturellement grave « …je n’suis pas pressé » avant d’avaler ce simulacre de dernière gorgée.

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