Une fissure dans l'empire (Camilla)

CAMILLA
&
LIZZ

UNE FISSURE DANS L’EMPIRE

Réunion de clan. La cheffe qui veut vous voir. C’est un peu le stress dans la salle, tout le monde est déjà là sauf les Barclays. Tu te demandes alors s’il y a eu un problème, si une vente s’est mal terminée, si les flics vous ont retrouvés ou que l’une des votre s’est faite tuée. Non, ça se serait remarqué. Et puis d’habitude, la cheffe te met au courant des dernières infos, des derniers complots mais là rien, une situation qui ne te laisse rien présager de bon. Les filles se regardent, essaient de savoir si l’une a cafté les véritables actions économiques de l’entreprise. Tu jettes un coup d’œil à ta colocataire et comme toi, elle ne doit pas être si stressée que cela. Il faut dire que vous êtes un peu plus haut gradé que les autres et les jeunes femmes présentes ont peur que la colère s’abat sur elles.
Enfin, le bruit des talons résonnent dans l’entrepôt. Enfin la grande rousse arrive devant vous et tu soupires de soulagement : l’attente ne fut pas aussi interminable que tu ne l’aurais pensé. Pénélope Barclay vous regarde un peu de haut avant qu’elle ne prenne place devant le tableau blanc de cette grande salle de réunion. Il y a son fils qui la suit de près et tu sens son regard sur toi. Il faudrait vraiment qu’il arrête de te bouffer du regard, ça devient gênant. Ce dernier se reconcentre quand sa mère se racle la gorge et toutes les têtes se tournent vers celle que l’on appelle patronne.
"Il y a eu un règlement de compte entre un de nos revendeurs et un autre trafic au Texas." La tension devient palpable. Tu crains le pire. On va devoir éviter tout le côté ouest des Etats-Unis et se faire discret. Connaissant ta patronne, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour passer à travers les filets des agents de police et aucune n’enquête ne sera mener sur votre entreprise. Personne n’ose lui répondre sauf toi qui lui demandes "Comment on fait s’ils retrouvent des tableaux venant de l’entreprise ?" Pénélope te pointe du doigt avant de répondre. "L’autre trafic a brûlé sa galerie, il ne reste rien de notre travail, je suis désolée les filles." Tu regardes alors Camilla et lui attrapes la main.

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Appel de la chef. Ni une, ni deux t'attrapes tes affaires. Manteau, écharpe, baskets. Tu attends Lizz. La chef semble pressée et pas très contente. T'as peur. Peur de te faire engueuler. Tu stresses. Tout le long du chemin, tu sens ton coeur battre la chamade. C'est pas à cause de Drill cette fois. D'ailleurs, t'as plus de nouvelles de lui. Il est paumé ? Qu'est-ce que t'en as à foutre ? Toi aussi t'es paumé. Et énervé aussi. Bref. C'est pas le sujet ce soir. Vous arrivez à la salle. Il n'y a pas tout le monde. Bizarre. Tu fronces les sourcils et suis lizz jusqu'aux fauteuils libres. Tu te demandes bien ce qu'il se passe. Même si tu as un grade un peu plus important que les autres, t'as peur. Quelqu'un aurait-il merdé ? Sûrement. Tu soupires. Soudainement, les talons de la patronne résonne dans le couloir; la porte qui grince s'ouvre. Elle est là. Votre patronne est là. Son fils aussi est là. Il ne cesse de dévorer ta colocataire du regard. Va-t-il la conquérir un jour ? Tu ne sais mais, en revanche, tu seras présente pour voir ça. Pas un bruit dans la salle. Pas une parole. Pas un murmure. La chef explique enfin ce qu'il se passe. Tu arques un sourcil. "oh putain !" Laisses-tu échapper. Tu mets ta main dans devant ta bouche en espérant que personne n'ait entendu. C'est jamais bon signe ce genre de conflit mais ta patronne fera tout ce qu'elle peut pour vous éviter de vous retrouvez devant les flics. Brûler tes tableaux ? Putain !! tu passes tellement de temps à les faire. Tant de travail abattus et le voir réduit en cendre en un claquement de doigts. Tu souris à ta coloc. "Je vois.. Je suppose qu'on doit se tenir à carreaux quelques temps..?"

CAMILLA
&
LIZZ

UNE FISSURE DANS L’EMPIRE

Tu jettes un coup d’œil à la jolie cubaine quand elle réagit à la mauvaise nouvelle de votre patronne. Elle est aussi abasourdit que toi. Tu ne t’attendais pas à une telle annonce et ça te fait chier pour toutes celles qui passent des heures sur un tableau. Tu vois la déception sur certains visages des artistes. Ces dernières devront recommencer tout le travail qu’elles avaient accomplis. Tu penses à Camilla qui va devoir faire la même chose. Tu consoleras la jeune femme quand vous serez de nouveau chez vous. Les autres devront garder leu tristesse pour elles et continuez de bosser d’arrache-pied. Votre cheffe hoche la tête en guise de réponse à la question de Camilla. Puis elle ajoute avec un petit sourire "En effet. A cause de ça, les règles vont changer un peu." Elle dévoile alors une liste des choses à ne plus faire. Certaines qui allaient chercher une petite dose de temps en temps ne pourront plus prendre contact avec leur dealer, d’autres devront abandonnées leurs petites virées nocturnes. Toutes devront devenir des petites citoyennes modèles pendant quelques mois, le temps que ça se calme, chose qui devrait être assez simple pour Camilla et toi.
La grande rousse change de page et montre un nouveau plan économique de votre entreprise. Puisqu’une grande partie de votre marché devra être mis de côté pour un certain temps. Tu regardes alors le nombre de tableaux que les filles vont devoir refaire pour garder un bon taux économique. Tu crains le pire et te demandes si la petite équipe va réussir. Tu gardes en souvenir tout ce que l’entreprise doit faire en tant que bonne secrétaire que tu es. Puis Pénélope Barclay vous lance Certaines devront travailler de nuit pour qu’on puisse rattraper notre retard. Navrée les filles. Cette nouvelle te fait lever les yeux au ciel et les jours où Camilla bossera de nuit, tu l’accompagneras. Parce que vous êtes un duo et que vous ne faites rien l’une sans l’autre. Un peu comme des jumelles sans vraiment l’être. "Vous avez déjà les plannings ?" oses-tu demander. Et la patronne te répond négativement. "Tu devras les faire avec mon fils." Et ce dernier a l’air de s’en réjouir. Heureusement qu’il y aura ta colocataire pas très loin de toi quand tu seras installée à ton bureau, car seule avec le fils de la patronne, tu n’es jamais très rassurée.

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En posant tes valises dans le Bronx, tu ne pensais pas tomber sur une colocataire aussi gentille que Lizz. Vivre ici te faisait peur au début. Et puis en fait, tout se passe bien. Personne ne t'emmerde. Il faut dire aussi que tu ne sors pas beaucoup. Tes journées, tu les passes à ton appartement. Tu peins. La peinture c'est ton travail mais c'est également ton passe-temps. Tu adores peindre. Tout et n'importe quoi. Paysages, personnes, animaux. Tu peins ce que tu veux. Pour toi. Pour les vendre. Un jour, tu aimerais bien voir tes toiles exposer et gagner ta vie comme cela. Tu la gagnes déjà grâce à tes peintures mais ce ne sont pas tes oeuvres. Ce sont des copies. Peut-être qu'un jour ce sont tes oeuvres qui seront copiées. C'es beau de rêver, n'est-ce pas ?! Bref. Important réunion ce soir. Problème avec le trafic. La quasi totalité des toiles que tu as peintes ce sont retrouvées brûlées. Tu soupires. Ça te fait mal au coeur de savoir que ton travail est partie au feu. Mais c'est mieux. Personne ne pourra remonter jusqu'à vous. Lizz te prend la main comme pour te rassurer.

Les règles changent. Déjà qu'elles étaient assez strictes, cette fois elles le seront d'avantage. Votre chef est autoritaire. Dur parfois mais juste. Au début, tu pleurais à cause d'elle. Aujourd'hui ça va mieux. Tu sais accepter ces critiques et t'en nourrir pour évoluer professionnellement. "je vois .." Réponds-tu simplement. Personne d'autre ne parle. Il faut dire que quand elle est dans la piève, votre chef, pas un bruit ne circule. On entend même les mouches. C'est une fille qui en impose et qui sait se faire respecter. Tu es un peu admirative d'elle. Vous allez devoir devenir des citoyennes modèles. Ça te fait peur. En es-tu capable encore ? Tu l'espères. En tout cas, tu essaieras. Tu ne veux pas la décevoir. La chef commence à parler de travail de nuit. Tu lèves les yeux au ciel. Ça ne t'enchante guère mais il faudra bien le faire. Pas le choix de toute façon. Tu pousses un profond soupir. Tu jettes un regard au fils de la chef. Il ne cesse encore de dévorer Lizz du regard. Tu ne peux t'empêcher de rire quand elle lance à Lizz qu'elle fera les plannings avec son fils. Lui, il va se réjouir. Mais qu'en est-il de ta coloc ? Elle va pas aimer, c'est certain. "quelle chance tu as !" lances-tu à ta coloc. Bien sûr que tu seras présente aussi. Tu ne vas pas la laisser avec ce type qui rêve de la sauter à chaque fois qu'il la voit. "C'est tout ?" demandes-tu à la chef.

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&
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UNE FISSURE DANS L’EMPIRE

Travail détruit, complètement anéanti à cause de conneries. Ca te désespère, ça te met en colère. Dans le fond, tu aimerais que ces galeristes incompétents soient punis, sauf que ce n’est pas de ton ressors, c’est la patronne qui s’occupera de tout cela. Tu jettes un coup d’œil à ta voisine et tu la sens déçue, triste d’apprendre que son travail est devenu poussière. La jeune Cubaine t’attrape la main et tu esquisses un léger sourire pour tenter de la rassurer. Tu aimerais tant faire plus pour lui redonner le sourire mais ce n’est pas le moment. Vous êtes face à votre patronne qui est remontée par les dernières nouvelles qui sont tombées. Certaines règles vont donc changer et tu crains le pire. Tu t’attends à quelque chose de plus strict, plus sévère et la première qui fera une gaffe sera surement sévèrement punie. Cela ne te rassure pas vraiment, surtout que le film de la patronne sera là pour vous surveiller, le connaissant.
L’Irlandaise vous annonce alors les prochaines règles à suivre pour les jours voire les moins à venir et tu pensais à pire. Redevenir une citoyenne toute sage, tu sais y faire. Mais tu devras veiller sur ta colocataire qui a tendance à faire un peu plus de bêtises que toi. Puis il va falloir revoir les plannings d’après ce que la femme annonce et tu lèves les yeux au ciel quand tu comprends que tu vas devoir les faire avec son fils. Il ne manquait plus que ça. Comme si tu avais besoin d’un pervers pour t’aider à réaliser des emplois du temps. Tu grognes un peu et jettes un regard noir à ta colocataire. " T’as vu ça !" Le fils en tout cas a l’air d’être ravi et si tu le pouvais, tu lui aurais déjà fait un fuck pour le calmer. Camilla demande alors si vous pouvez disposer et votre patronne vous répond Oui. Je serai dans mon bureau. Lizz, tu te lances dans les plannings et Camilla, je compte sur toi pour remotiver les troupes. En effet, toutes les demoiselles qui travaillent ici sont tout autant dépitées que vous et il va falloir rebooster toute cette petite compagnie.
Tu quittes donc ta chaise pour rejoindre ton petit bureau suivie de près de ton supérieur. Ca te fait clairement flipper de le sentir aussi proche de toi. Il pourrait peut-être un peu s’écarter. Tu espères alors que Camilla garde aussi un œil sur toi au cas où si cela dégénérait. Et alors que tu tentes de garder ton calme et de travailler rapidement, tu sens la main du fils Barclay sur ta cuisse. Ne rien dire, rester concentrée, c’est ce que tu te dis mais il devient un peu plus insistant et tu te lèves de ta chaise en hurlant "Espèce de porc !"

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Remonter le moral des troupes. Evidemment. Elle est gentille votre patronne mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Enfin, en comparaison de ce que Lizz doit faire - et surtout avec qui - t'as quand même la partie la plus facile toi. Votre patronne retourne dans son bureau. Lizz te laisse et rejoins le bureau afin de se charger des plannings. Toujours suivis par le fils de la patronne. Lui qui ne veut que sauter ta coloc. Tu ne les lâches pas du regard. S'il tente quoi que ce soit avec Lizz, tu l'en empêcheras. C'est pas une fille facile ta coloc. Bref. Toi, tu tentes tant bien que mal de remonter le moral des peintres. C'est difficile. Mais il le faut. Tu n'as pas envie de décevoir ta boss. Avec tout les autres peintres, vous vous remontez le moral. La plupart rentre chez eux. Toi, tu restes là. T'attends que Lizz est terminée ce qu'elle a à faire. Soudainement, tu t'entends hausser le ton. Sourcils froncés, tu te diriges vers le bureau. Lizz est debout et a le regard noir penché sur le fils de votre patronne. "Mais t'en as pas marre ?"dis-tu à l'égard du mec. "T'as pas encore compris qu'elle est pas intéressée ?" Comment lui faire comprendre ? Une gifle ? Non, ça ne servira à rien. Et puis, il ira se plaindre à sa mère. T'as pas envie d'avoir d'emmerdes avec la boss. Surtout que tout semble très bien aller avec elle en ce moment. Tu passes ton bras autour des épaules. T'espères que lizz va marcher avec toi et lui faire croire que t'es avec elle.

CAMILLA
&
LIZZ

UNE FISSURE DANS L’EMPIRE

Il a ce regard lubrique posé sur toi, cette langue qu’il passe sur ses lèvres comme si tu lui donnais l’eau à la bouche. Tu as l’impression de devenir une gourmandise pour lui et ça te gêne de plus en plus, ça en devient malsain. Et sa mère qui ne fait rien dans tout cela, qui préfère vous balancer des choses soit disant plus importantes que de calmer son propre fils. A ce moment là, tu la détestes et encore plus quand elle t’annonce que tu vas te retrouver avec son mercenaire préféré pour faire les nouveaux plannings. Tu aurais clairement préféré rester avec Camilla mais ça ne sera pas possible. Tu es la secrétaire et tu dois faire ton job. Alors une fois que la réunion se termine, tu abandonnes la jolie cubaine pour aller te mettre au bureau et subi la présence de l’homme que tu détestes par-dessus tout. Il te bouffe complètement du regard alors que tu essaies tant bien mal de travailler. Tu tentes à plusieurs reprises de lui faire comprendre qu’il doit t’aider et non te reluquer mais il s’en fout royal. Il préfère surement s’imaginer faire pleins de trucs avec toi plutôt que de sauver l’entreprise de sa propre mère.
Il aurait pu seulement te regarder mais il change de tactique pour se rapprocher de toi. il tente un premier contact, posant sa main sur ta cuisse sauf que cela te déplait. Surtout qu’il la remonte lentement et cela en devient complètement désagréable. Tu hurles, seul moyen de défense que tu trouves. Une façon pour toi d’alerter aussi ta meilleure colocataire. Cette dernière arrive rapidement alors que le fils Barclay essaie de justifier son geste. Il jette un regard noir vers la jolie blonde, elle ne doit pas lui parler comme ça et ça l’agace. Tu le sens bien. Je ne m’en lasserai jamais ! Elle est trop belle pour que j’arrête de la regarder ! Tu bous à l’intérieur, tu as clairement envie de le gifler et de lui mettre un coup bien placé mais tu te retiens, d’autant plus que Camilla vient mettre son bras autour de tes épaules. Tu captes rapidement sa démarche et tu esquisses un sourire. "Je préfère les femmes. Je veux pas de toi." dis-tu froidement, espérant vraiment qu’il arrêtera son cirque. Mais l’Irlandais n’en démord pas et répond Ca ne m’empêchera pas de te vouloir. Peut-être même de vous vouloir toutes les deux… Après tout, on peut peut-être faire un truc à trois. Tu fronces les sourcils. "Gros dégueulasse ! On est pas comme ça nous !" Il va donc falloir le surveiller au maximum pour ne pas que l’une d’entre vous se fasse avoir par ses sourires charmeurs et son air dragueur.

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T'as jamais vraiment su pourquoi mais votre patronne a toujours vu un immense potentiel en toi. Elle t'as souvent mise en avant, ainsi que tes créations. C'est toi qui est chargée de motiver les troupes suite à ce désastre. C'est difficile. Surtout quand toi-même tu n'as pas le moral. Tes oeuvres ont été réduites en cendres en une minute, à peine. Alors que tu avais mis des heures et des heures - voire même des jours - à les peindre. Ca n'a absolument rien d'encourageant. Vraiment pas. Néanmoins, t'es contente. Ainsi tu ne penseras pas à Drill et à votre dernière entrevue. C'est parfait comme ça. Du coin de l'oeil, tu surveilles ta coloc. La pauvre, elle doit supporter le fils de votre patronne. C'est vraiment un gros lourd ce mec. Il a pas compris qu'elle n'en avait rien à faire de lui ?! T'aimes vraiment pas ce genre de mec. Les gros relous qui essaient coute que coute de mettre une fille dans leurs lits. Bref. Tu laisses les artistes en pleine réflexion et rejoins ta coloc. L'homme ne se gêne pas pour te répondre. Tu soupires et espères que Lizz comprendra ce que tu fais. C'est une très belle femme, ta coloc. Tu peux comprendre que ce mec soit intéressé par elle mais de là à être un connard avec elle, non. ça, tu ne le tolères pas. "Eh ouais mon gars ! remballes ta drague à deux balles ! concentres toi plutôt sur ce que ta mère t'as demandé !" Tu pourrais les laisser et retourner voir les peintres mais tu préfères être certaine qu'il a compris le message cette fois. Sa remarque te glace le sang. C'est le genre de truc qui ne t'as jamais fait fantasmer. Jamais. En amour, t'es du genre exclusive toi. Tu donnes à mille pour cent, pour au final être déçue. "mais t'es pas bien ? Tu veux que je prévienne ta mère que t'as envie de baiser ses deux meilleures recrues ?! Tu m'dégouttes !!" Tu lances un regard noir au mec devant toi.

CAMILLA
&
LIZZ

UNE FISSURE DANS L’EMPIRE

Comment une telle femme aussi classe, aussi charismatique a pu engendrer un fils aussi pervers et malsain. Tu le trouves répugnant, il sait et il en joue. Tu le détestes pour ça. Il profite de tes failles pour te déstabiliser, pour te faire craquer. Tu le repousses à maintes reprises mais ce n’est qu’à l’arrivée de ta colocataire qu’il te laisse tranquille ou presque. Cet abruti sans fin vous révèle un fantasme qui n’est pas du tout le votre. Tu ne te vois coucher avec lui avec Camilla. Ca ne t’intéresse pas. Tu as beau lui dire que tu préfères les femmes mais il n’en démord pas, plongeant clairement dans le stratagème et vous proposant donc un plan à trois. Tu as envie de lui cracher dessus, de l’engueuler mais cela n’y changerait rien. Il garderait ses mêmes envies, sa même perversion. Peut-être qu’il trouverait de nouvelles choses à expérimenter et tu ne veux absolument pas savoir. Et ce n’est pas les répliques de ta colocataire qui vont le faire changer d’avis. Ca le fait même sourire, s’amusant clairement de la situation et il ose répondre. Cela peut bien attendre un peu ! T’façon, je serai toujours plus rapide que tous ces peintres qui m’entourent. Tu serres le poing, te gardant de lui mettre en pleine tête. Quel mec culotté. Ton amie répond aussitôt qu’il ait osé vous balancé un de ses fantasmes pervers. Ne joue pas à la petite vierge effarouchée ! Je sais très bien ce qu’il te plait ! s’exclame-t-il avec un grand sourire avant de rajouter. Tu peux dire ce que tu veux à ma mère, ça sera ta parole contre la mienne. Et je connais déjà le vainqueur dans ce procès sans fin. Tu fronces les sourcils tout autant que Camilla. "Ne fais pas trop le malin. Tu ne sais pas la relation que nous entretenons avec ta mère. Et au final, tu perdrais plus que ce tu ne le crois." balances-tu, assez fière de toi. Tu jettes un coup d’œil à ta colocataire qui a l’air d’être toujours aussi énervée. "Maintenant tu te reconcentres sur ton taf et tu me laisses tranquille." finis-tu par dire en espérant que cela le convaincra vraiment.

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En ce moment, il ne faut vraiment pas te pousser à bout. Tu as encore énormément de mal à digérer la grande nouvelle que Drill t'as annoncé. Il est en couple. Mais c'est merveilleux. Tu aimerais pouvoir arrêter de l'aimer même si pour cela tu dois t'arracher le coeur. Malheureusement, c'est pas possible. T'essaies de trouver comment canaliser cette colère contre lui. ah ben tiens, pourquoi pas sur lui ? Le fils de votre patronne. Ce mec qui ne penses qu'à vous sauter Lizz et toi. Lui faire croire que vous êtes un couple toutes les deux semblaient être une bonne idée au départ mais apparemment, il n'a pas l'air de vous croire. Ou alors ça l'excite de vous imaginez toutes les deux au lit. Oui c'est sûrement ça. C'est dégoutant. "T'es sûr que t'as pas été adopté ? Ta mère c'est une femme bien et toi, t'es qu'un pauvre pervers dégueulasse. Quand je vois des types comme toi, je regrette qu'on est interdit la chaise électrique !" ça peut paraitre horrible dit comme ça mais c'est vrai. C'est vraiment ce que tu ressens. Et non, ce n'est pas parce que t'es en colère contre Drill.

Tu ne peux qu'approuver les paroles de Lizz. Votre patronne vous portes au-dessus de tous les autres. Ele vous confie des tâches qu'elle ne confierait à personne d'autre. C'est quand même valorisant de voir que la boss vous porte une telle confiance. Mais ça fait peur aussi. Au moindre faux pas, c'est la sentence. "Méfie-toi mon gars ! T'es quand même bien sûr de toi !" Lui réponds-tu sur un ton très calme. Il est vraiment très rare que tu t'énerves. Il faut vraiment te pousser à bout pour te faire sortir de tes gonds. T'hésite à laisser Lizz avec ce type.Après tout, tu ne sais pas de quoi il est capable et tu sais très bien que vos paroles ne l'arrêteront pas. "Après si t'es pas capable de te tenir tranquille t'as qu'à te barrer. Jsuis sûre que tu trouveras des filles prêtes à ce que tu les sautes !"

CAMILLA
&
LIZZ

UNE FISSURE DANS L’EMPIRE

Le fils Barclay est fier de son coup, il souhaitant surement vous déboussoler, vous énerver avec son comportement de pervers et c’est réussi. Vous avez beau le remettre à sa place, il continue, s’amusant de la situation. Il t’agace, t’horripile. Il t’effraie presque malgré la présence de Camilla. Tu te doutes que c’est le genre d’homme qui ne s’arrêtera pas, qui continuera de vous harceler comme il sait très bien le faire. Tu te demandes même s’il serait capable de faire pire. Tu ne préfères pas savoir dans le fond, de peur qu’il te fasse du mal. Il ricane face à la colère de ta colocataire. Il s’en fout de ce qu’elle dit, il sait qu’il a tous les droits. Tu as envie de lui mettre une claque ou un coup de pied dans l’entrejambe. Ou les deux. Sauf que tu ne fais rien, tu n’as pas envie que ça te retombe dessus. Pauvre enfant… souffles-tu, sourire machiavélique sur les lèvres. Ca te fait frissonner. La dernière fois que tu as vu un tel sourire, c’était celui de ton bourreau, de ton beau-père.
Vous tentez de le menacer mais il n’en a rien à carrer. Tu prends sur toi alors que Camilla balancer encore une fois toute sa colère. De ton côté, tu lui demandes de se reconcentrer mais ça le fait plutôt sourire, comme s’il aimait que tu lui donnes des ordres. En plus d’être pervers, il est maso. De mieux en mieux. Toutefois, il décide de vous quitter, comme si le conseil de Camilla l’avait intéressé, te laissant seule pour terminer les plannings. Tu préfères ça, tu ne seras plus obligée de l’affronter toute seule. Tu regardes ta colocataire et soupires. "Il reviendra à la charge…" murmures-tu, désespérée par le comportement du jeune homme. Tu ne comprends pas trop son délire de t’avoir, de te mater en douce. Encore une fois, tu devras surveiller tes arrières.

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Ce mec, tu ne le supportes pas. Il te sors par les yeux. Il ne penses qu'à vous sauter Lizz et toi. Enfin, surtout Lizz en fait. Tu ne le comprends pas. Tu supportes pas les mecs qui prennent les filles pour des morceaux de viandes. Surtout que lorsque l'on voit sa mère, on croirait voir deux opposés. T'as bien envie de le castrer ce mec. Il t'insupporte au plus haut point. Même en faisant croire au fils Barclay que Lizz et toi êtes un couple, ça ne le dissuade pas. Pervers un jour, pervers toujours. Tu pousses un soupir d'agacement. Ouais t'es agacé par ce mec. Il ne t'en faut vraiment pas beaucoup pour te pousser un bout généralement. Mais, en ce moment, c'est encore pire. Un tout petit truc peut te mettre en colère. Hier, tu as voulu te servir un verre d'eau. En sortant le verre du placard, il est tombé et s'est éclaté en milles morceaux par terre. Rien que ça, ça t'as énervé comme jamais. Bref. Le fils de votre patronne t'énerves. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse. Il t'énerveras toujours. Soudainemement, il s'en va. Tant mieux. Qu'il se casse. C'est mieux ainsi. "ouais .. malheureusement.." réponds-tu à ta coloc. Tu pourrais aller en parler à sa mère mais elle ne pourra malheureusement rien faire pour le changer. Il est comme ça depuis toujours.
Tu ne veux pas laisser ta coloc toute seule. On sait jamais. Il peut revenir. Un mec comme lui, ça n'abandonne jamais. T'en as connus des mecs comme lui. Enfin moins chiants mais quand même. Lui, il a la palme d'or du plus casse bonbon. "Jsuis pas sûre que ça mère puisse faire quelque chose .. A part, lui interdire de participer aux réunions mais bon .." Vous allez donc devoir le supporter encore quelques temps. "ça te dit qu'on aille boire un verre en terrasse ? Juste toutes les deux !" Demandes-tu à ta coloc. Tant pis pour les tableaux. T'as clairement pas la tête à ça en cette fin d'après-midi.