| Sujet: Conte de fée Mar 5 Mai - 14:11 | | Marguerite Jevrem Barrie j'me suis perdu, j'ai bu la tasse. Nom Barrie des nuances étoilées d'un conte féerique, poussière permettant de voler et pirates sanguinaires ; Barrie qu'elle porte fièrement, patronyme de l'adoption, Prénom Jevrem, il pousse des senteurs de mâle dans ces lettres assemblées, masculin l'on imagine une barbe, un vieux et des yeux marmoréens cernant le peuple sous des figures lointaines, celle de l'homme assoupie sous un chêne. La balle à son torse défait des batailles navrantes, Date et lieu de naissance Est écrit sur le papier un brouillon d'un matin torsadé, la mère berçant son chérubin et baignant de ses sanglots la perte future pour son bien. Elle navigue à l'Espagne funèbre, ils lui ont dit qu'elle possédait les tiges de Perse, Âge Douée de vingt-cinq lunes aigries, elle verse une perle de Chine dans un écrin de velours à son autel dilapidé. De place dans un univers éreinté, elle a soufflé la chandelle de son ignorance, marginale enfant, Nationalité Américaine tendrement enlacée dans les bras faibles de parents démunis, haïs à l'adolescence de la lys. Crise identitaire et macabre destinée, Origines Des fragrances d'Andalousie et d’Algérie coulent dans ses veines peinturées de satin imbibée d'une langue vulgaire, internationale d'un anglais de bas étage, Statut matrimonial Célibataire, elle a abandonné depuis quelques mois le sordide désir d'appartenir au songe idéal, Orientation sexuelle Elle goûte les hommes et leur forme structurée, Job ou Activité Elle panse les plaies funèbres des pénitents, infirmières aux milliers de stage dans tous ces retables, elle a rencontré les Judas psychiatriques et les Saints Jeans incontinents. Elle orne son âme d'une bonté chatoyante la perspicacité, une malice charmante au coin des lippes, Date d'arrivée au Parking Deux ans, celui de trouver, de s'installer, Groupe Nous sommes de ceux qui survivent, Type de perso inventé Crédits Eylika, Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? non. Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Deux années peuplées des sanglots joyeux, une liberté, rêvée, amère aux épices des responsabilités ; elle a déménagé, sûre d'elle un peu d'argent à sa poche trouée les piécettes d'un travail acharné. Puis le silence, un lit fatigué par la présence de l'insondable ; ce silence serein qui vient abuser des lignes griffonnées sur un carnet de cuir usé. Des pensées désabusées décorant les marges mouchetée de cette encre ineffable, elle dérange un ordre supposé ; c'est son nid qu'elle prétend à aimer, un havre après quelques mélodies sauvages de foyer désagréables. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Elle les aime tendrement ces pieds bruyant, ces langages trépidant, ces physiques mélodieux qu'elle contemple en son chemin de solitude. Elle adresse quelques questions, cherchant sûrement à faire connaissance maladroitement, savoir ces voix, ces certitudes, découvrir comme l'exploratrice les univers parqués des autres, ces silhouettes floues qu'elle dessine brièvement sur ses carnets, place des refrains par l'encre invisible. Le jardin d'Eden en son coeur quand elle rejoint hâtivement la porte de son entrée. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Là où se nouent les relations, elle répond l'absence, l'ermite l'appelle-t-on peut-être ; cette angoisse serrant les tripes de l'écrivain déchu. Sauvage, on l'imagine les cheveux balancés dans un zéphyr flamboyant, sorcière de métal riant par la fenêtre édulcorée ; elle aiguise les mots simplement, agressive lorsque les esprits ne s’immiscent pas positivement en sa psyché. Elle accorde l'importance des ressentis, un chuchotement bourdonne en sa gorge enneigée dans l'ascenseur où les vies se croisent, se mêlent, se réunissent. | feat Anna Speckhart Aime à sortir sur les toits de la ville, jeune colombe respirant l'air frais des voitures pétaradant l'obscurité, des écouteurs à ses oreilles marbrées elle chante sourde aux commentaires malhonnête. • Des manuscrits jamais fini, elle chiffonne pourtant à chaque moment de repos des phrases jetées sur l'océan de son imagination, encore songe-t-elle des histoires d'aventures de pirates et d'enfant perdus qu'elle abreuve de pessimisme et d'observation critique. • Une grimace, un rictus enfin les mots terribles, assommant qu'elle procure aux monstres détestés ; elle se ferme dans les limbes névralgiques d'une solitude belle Wendy grandie. • De foyer en foyer, corolle de souvenirs éparses qu'elle refoule, oublie, enferme dans la boite à mirage, celle qui tombe sur la flaque agrandie de ses colères. Elle hurle dans son sommeil, inconscience des traumatismes gravés d'un fer blanc enneigé. • Goût étrange que le métro décoré de graffiti, elle sent la vie, cette source de chaleur montant en son ventre démuni, et ces gens qu'elle observe, envoûtée et enlevant de son cahier l'essence des passants, un détail comme un chapeau. Elle les envie. • Lucide, il parait qu'elle a trouvé sa place dans le monde miroité des illusions, celle de soigner les maux des écorchés, magnifiques personnes qui ploient sous les draps colorés.• Des piles de livres ravagent l'espace de l'appartement, elle décuple chaque jour les ouvrages par de nombreux achats, totems amoureux des romans, des contes, des essais. Il paraît qu'elle n'aimerait que ça dans son existence, sucrerie comblant un bonheur vain, le vide de son être embrasé de doute. • Du salé dans son frigo, le sucré erroné, marqué par la gourmandise de fromage, tartines de miel simplement. Le chocolat qu'elle répugne. • Un sang-froid dans les chaleureuses veines ruisselant des bontés, elle accueille des justiciers, pauvres infortunés dans l'alcôve de sa maison d'épice. Elle comprend, ressent, de trop, bombardement lorsqu'elle voit un reflet d'un futur changé. Elle donne, de gros billet, offre des montagnes de sous aux endettés. • Elle aime à son air faussement implacable, poupée grognonne qu'il ne faut pas déranger, mais apprivoisée dans les vertiges de paroles pourpres, celles des passions d'un sujet du monde : politique, art, médecine, elle croit à la magie, aux vertus du surnaturel. •
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Aux précipices ténébreux je plonge dans les abysses désabusés, j’ai vu les figures chétives dans ces foyers usés où les mômes comme des fantômes s’élançaient entre les murs plâtrés, des litanies de soupirs la nuit que j’entendais allongée sur un matelas édentée. J’ai aperçu aussi les dérives de quelques adultes, fiers de leur pouvoir, ivres de leur contrôle à des innocences enfiévrées, embrasant, humiliant, matraquant la pauvre Germaine par les sempiternelles débauches de mots dilapidés.
Alors un jour, où la pluie s’amoncelait sur des flaques couleurs printemps j’ai acheté avec l’argent que je gagnais d’un labeur éreintant un carnet de cuir où figurent encore mes pensées. C’est fou cette constatation de surprendre le passé, par des lectures nostalgique je réalise que j’ai changé. Adieu les hospices où glissaient l’hypocrisie de la charité, ouïes-tu les sons dans la tirelire de l’argent corrompu pour garder les orphelins rejetés ? Je me souviens encore des bruits de vaisselles lorsque l’on mettait la table, heureuse d’avoir trouvé une famille, heureuse d’avoir pénétré la paix d’une chaleureuse demeure abondante des trésors d’affection.
De deux figures valsent devant mes yeux fatigués, là entortillée dans un lit moelleux –présent d’un nouveau départ – deux petits angelots, deux garçons l’un blond d’une chevelure opalescente, des maux à ses lèvres quand il s’exclamait colérique ; l’autre d’une rousseur exiguë, des agates myosotis et un air angélique, androgyne. L’un a survécu des cauchemars vénéneux, l’autre pendu au creux d’un arbre assoupi l’oranger des déboires, des pleurs cascadant sur les joues des juvéniles enfants. Ni sanglots, ni paralysie me bloquèrent en cette journée de juin, je n’ai pas accepté, je l’aimais cet enfant ; surprise empoisonnée, criblée des traumatismes, j’ai hurlé sur le quai qui me ramenait au bercail.
Infirmière décidais-je cette minute là, prête à franchir l’au-delà dans les ombres engluées du suicide d’avoir encore éprouvé la perte d’un être, d’un proche. La culpabilité aussi et cet air féroce né des décombres de l’abandon, des lois érigèrent les marges de mes cahiers, d’histoires débordante d’insalubrité, quelques éditeurs saluant le courage d’envoyer l’exécrable, j’ai peut-être perdu l’espoir.
Puis, l’étoile du matin luit dans une aurore spectrale, un accident criminel amena la féminité brisée sur un candélabre de douleur, le mari à ses côtés que j’observais discrètement, curiosité piégée dans les orbes insurmontables de tristesse, le gouffre ensanglanté d’une tragédie injustifiée. Pas un mot ne sortit de mes lèvres sèches mais plus tard je l’abordais dans une bouche de métro, l’endroit des passages où les portes auréolées se ferment pour des croisades pressées. J’ai tendu la main, prise la jumelle dans ma paume incertaine, l’air farouche d’une vierge sur mon visage masqué par la peur avant de l’emmener à l’abri, loin des hurlements des âmes naufragées.
Vagabondepasse ta souris ! Je ne suis pas du tout douée pour les présentation alors je préviens que ça risque d'être un peu bancal. J'aime à parler de choses comme littératures, musiques, cinéma, l'art me passionne, me fascine, les mots également et écrire est pour une passion que je pratique depuis mes douze ans (je me souviens encore de ma première fanfiction). Je baigne sur les forums depuis sept ans, grand temps, grandes années peuplée de beaucoup de rencontre et de partage mais je dois dire que cette année là fut la meilleure. Bientôt vingt-deux ans, je vérifie chaque soirs si j'ai des rides au front mais apparemment on commence à vieillir à 25 ans j'ai le temps. Etudiante en art plastique aussi, je traîne plus sur bazzart et sur les forums qu'à travailler malheureusement alors si vous avez un remède contre la drogue et la dépendance du rpg je suis preneuse Je suis ravie d'être parmi vous, ça fait longtemps que je surveille votre forum et je le trouve beau de plus en plus !
Dernière édition par Jevrem Barrie le Ven 8 Mai - 16:48, édité 11 fois |
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