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MessageSujet: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyLun 22 Mai - 19:08
la passion consumée comme une cigarette.

aimée
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Dans le déni total, je me refusais de dire que Mado pouvait me manquer. Aussi étrange que cela puisse paraitre, la marionnette qui gémissait entre mes doigts s’en était allée avec une partie de moi, laquelle ? Je n’en sais rien. Mais je pensais à ses grands yeux bleus, à sa peau hâlée et ses jambes élancées. Mado, elle m’obsédait, hantait mes nuits et mes rêves. Elle alimentait le manque constant, l’envie irrépressible de prendre sa bouche en otage. J’aurais pu partir à la conquête des femmes, trouver celle qui pouvait me satisfaire au mieux mais rien n’a été fait. Rien n’a été fait parce qu’une m’était tombée dessus :
Aimée.
Aimée l’irrésistible, la jolie Aimée à la gueule de louve, aux yeux de biche, aux baisers enflammés. Aimée, celle qui a su me faire oublier, le temps d’une nuit ou deux, les yeux bleutés de Mado. Aimée, elle avait les yeux exquis et je ne pouvais m’empêcher de plonger dans ces derniers même lorsque nous couchions ensemble, comme des sales bêtes, sans sentiments aucuns. Pourtant, il fallait le dire : nous étions en couple. Un couple étrange puisque nous nous sommes jurés – à peu près – fidélité. Jurer fidélité jusqu’à ce que la lassitude nous sépare. Elle était comme ça, la jolie Aimée. Sauvage et impossible à dompter. Comme moi. Et pour une fois, je ne voulais pas jouer à la poupée, je ne voulais pas contrôler les courbes féminines qui se dessinaient souvent sous mes doigts. Je ne voulais pas jouer à ce jeu malsain parce que je souhaitais seulement profiter. Ils avaient tous été étonnés, étonnés de me voir poser avec quelqu’un, même si ça ne durera pas toute notre vie, même si nous supposions que l’impasse se fera bientôt connaitre, tant qu’on ne se prenait pas un mur tout irait pour le mieux.
Et tu l’as connue comment, Aimée ? Qu’on me demandait souvent. Je l’ai payée, que j’répondais sans gêne, sans honte.

Voilà pourquoi notre couple n’en était pas vraiment un, que notre fidélité était tout à fait dérisoire et que notre avenir était déjà tout tracé. Aimée jouait la tapin la nuit, pour je ne sais quelle raison – je ne lui ai jamais demandé – et je l’avais rencontrée parce que j’étais en manque d’affection, parce que la chaleur de Mado m’avait manqué. Et en la rencontrant, je m’étais rappelé à quel point il était mauvais de s’attacher à une femme. Elle m’a rappelé que je pouvais haïr Mado plus que je ne la désirais. Alors Aimée a été une femme importante dans ma vie : elle m’a libéré.

« - Tu ne travailles pas ce soir ? » que je lui demande, suavement, alors que mes baisers viennent s’échouer dans le creux de son cou, pendant que mon torse se colle contre son dos, pendant que je me remémore nos prouesses d’il y a quelques heures.

Aussi bizarre que cela puisse paraitre, je n’éprouvais aucune jalousie concernant les hommes – et les femmes – qui pouvaient toucher son corps, profiter de ses cris, déguster ses lèvres. Parce qu’au fond, elle était à moi et elle ne me quitterait pas de ci-tôt. Et parce que c’était ainsi dans notre propre contrat. Nous étions ensemble, seulement parce qu’on avait besoin, l’un comme l’autre, d’un pilier dans notre monde écroulé.

« - J’aimerais pouvoir profiter de toi… Je peux toujours payer si jamais t’as des clients mécontents, je suis un peu le VIP, non ? » et je continue de goûter son cou, humer l’odeur fruité qui émane de ses cheveux. Caresser ce corps qui savait me rendre fou.

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Dernière édition par Avery Williamson le Mer 24 Mai - 22:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyMar 23 Mai - 16:27
la passion consumée comme une cigarette.

avery
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Ton briquet crachait sa flamme incandescente, chahutée par l’air qui s’engouffrait par la fenêtre entrouverte et tu venais brûler le bout de ta cigarette en avalant une longue bouffée de fumée cancérigène. Tu reposais le briquet sur la table de chevet en appréciant les baisers de ton amant sur ta peau de pêche, alors que tu penchais la tête sur le côté pour lui laisser toute la place qu’il désirait. Avery, ton ami, ton amant, ton petit-ami, avec qui tout était si simple et si facile. Avery, qui te faisait oublier tout le reste, Avery que tu aimais d’un amour sincère et profond, mais qui ressemblait plus à une forte amitié qu’au véritable amour. Avec lui, tu ne te prenais pas la tête, tu profitais simplement de sa présence et des instants de plaisir qu’il savait si bien t’offrir. Un motel et sa présence le temps d’une journée et d’une nuit te suffisaient pour que tu te sentes bien. Le jeune homme calait son torse contre ton dos encore dénudé et tu souriais en passant ta main dans tes cheveux, alors qu’il te demandait si tu travaillais cette nuit. Normalement oui, t’avais besoin de ton argent, ça ne te plaisait pas du tout, tu ne voulais absolument pas le quitter mais tu n’avais pas tellement le choix. Les baisers qu’il déposait dans ton cou te faisais frissonner et tu caressais ses mains qui s’échouaient sur tes hanches, au dessus du drap, avant de te tourner vers son visage. Il proposait de te payer pour compenser les potentiels clients mécontents et tu fronçais les sourcils en secouant la tête.

« - Plus jamais je te ferai payer, tu le sais. » Tu lui souriais avant de prendre possession de ses lèvres le temps de quelques secondes et tu te détachais finalement en glissant ta cigarette entre ses lèvres pour lui faire partager. Tu déposais ta tête sur son épaule et tu remontais les draps sur ta poitrine avant de remonter tes genoux vers toi.

« - Je dois travailler, à moins que tu sois très convaincant pour me faire rester, évidemment. » Un sourire malicieux qu’il ne pouvait pas voir apparaissait sur tes lèvres et tu te tournais vers lui pour t’asseoir à califourchon sur lui, vous étiez tous les deux encore totalement nus mais c’était clairement loin de vous déranger.

Tu n’avais jamais été pudique et tu l’étais encore moins avec Avery, tu n’étais jamais plus naturelle qu’en sa présence car tu pouvais simplement être toi, avec ta famille qui ne voulait plus de toi et les nuits où tu te transformais en tapin. Et ça te plaisait, d’être simplement toi et de ne pas avoir à te cacher par honte. Tu caressais ses côtes avec douceur, laissant tes ongles se balader sur son torse alors que tu plongeais tes yeux dans les siens, avant de prendre son visage entre tes mains pour l’embrasser doucement sur les lèvres, avant de laisser mourir tes doigts dans ses cheveux. Ta langue venait chercher la sienne et tu gémissais doucement en l’embrassant un peu plus fort, avant de te détacher au bout de quelques longues secondes pour reprendre ton souffle. Tu gardais ton front contre le sien alors que tu pressais ton bassin contre le sien avec un nouveau sourire malicieux et tu riais légèrement avant de t’éloigner pour poser une question, qui était très sérieuse à ton avis.

« - Tu veux qu’on commande à manger ? Pizza ? Sushis ? » demandais-tu en plongeant à nouveau tes yeux verts dans les siens, bleus comme l’azur de l’océan.

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Dernière édition par Aimee Cobb-Stokes le Jeu 8 Juin - 11:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyMar 23 Mai - 19:15
la passion consumée comme une cigarette.

aimée
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Elle tient parole quand elle dit que je ne la payerais plus jamais, que ce ne sont plus des services que j’ai de sa part mais bel et bien un échange charnel, quelque chose d’assez sincère. C’est toute l’étrangeté de notre relation : ma meuf est une catin. Une autre femme serait choquée, vexée même, parce qu’elle n’assumerait pas autant ce métier qui n’est pas le sien. Elle m’en voudrait de la voir telle qu’elle est réellement, mais pas Aimée. Et c’est pour ça que, je pense, l’aimer. Même un peu. Et entre-temps, alors qu’elle me regarde de son air malicieux, j’attrape la clope qu’elle me tend, tire une longue taff’ sans jamais me détacher de ce regard qui en demande encore. Aimée, elle joue à quelque chose, me dit que je dois être convaincant alors qu’elle est déjà convaincue. Aimée, elle ne veut pas d’un autre corps que le mien ce soir, alors je me laisse porter par sa douceur, la laisse monter sur moi, la regarde d’en bas dans toute sa splendeur. Aimée, elle est un peu le cachet d’aspirine lors de mes lendemains de soirée, elle calme ma gueule de bois, le mal d’amour. Je n’ai le temps de rien dire, de ne rien faire – hormis déposer la clope dans un cendrier à portée de main - qu’elle s’empare de mes lèvres, elle scelle les siennes aux miennes. C’est elle qui tente de me convaincre de ne pas la laisser partir, de ne pas l’abandonner dans les bras d’un inconnu (ou d’une inconnue). Elle qui veut me voir rester, dans cette chambre impersonnelle, entre ces murs qui nous enferment dans notre propre monde, le temps d’une nuit. Une nuit à oublier le reste.
Elle laisse ses doigts parcourir mon torse, et je ressens les frissons alors que je me mords la langue, sans jamais arrêter de la regarder. Je respire fortement, dans l’espoir de me contrôler le plus possible – mais comment se contrôler face à cette déesse ? C’était encore plus insupportable, cette sensation, quand elle vient m’embrasser langoureusement, quand elle actionna des légers mouvements qui faisaient tout leur effet (incontrôlable je vous dis). Mais voilà, Aimée sait exciter les hommes. Je le sais, j’ai payé pour qu’elle m’excite. Elle savait quoi toucher, quoi embrasser, quoi regarder et quoi dire. Malgré son expérience, Aimée n’en abusait pas, allez savoir, tout lui venait naturellement. Je ne sais pas si c’était exclusivement avec moi – mais je me plaisais à le penser – ou si elle faisait cela avec ses clients d’un soir. J’étais chanceux, je n’étais plus considéré comme un client.
Elle s’éloigne de moi, j’en redemande encore, elle me pose une question, totalement à part. Elle est détachée, détachée de me rendre fou ainsi.

« - C’est toi que j’ai envie de manger, ce soir. »

Et dans toute la force et vitalité libidineuses qui me restaient, je l’attrapais (en plein vol, comme une maudite proie). Je m’enfouissais dans le creux de son cou, attaquer sa peau de baisers volés, je la mordillais par moment, accentuant l’envie de la découvrir encore à cet instant. Et je la retournais, de nouveau le dominant de la situation, alors que mon corps se collait contre le sien, alors que mes mains attrapaient ses frêles poignets que j’amenais vers le haut. Elle était ma prisonnière, sous le poids de mon corps et de mon envie. Je continuais de l’embrasser, ses lèvres, ses joues, le bord de sa mâchoire.
Elle, elle et seulement elle.
Elle, dans toute sa splendeur et sa délicatesse.
Elle, dans toute sa malice et sa séduction.
Elle qui me fait oublier le reste du monde le temps de caresses, de soupirs et de baisers.
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyMar 23 Mai - 21:06
la passion consumée comme une cigarette.

avery
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Tu éclatais de rire alors qu’Avery te rattrapais pour te retourner sur le lit et tu laissais le jeune homme t’embrasser dans le cou alors que tu gémissais doucement, il emprisonnait tes mains au dessus de ta tête et tu appréciais ses baisers le long de ta joue et de ta mâchoire, fermant délicatement les yeux. Avery avait ce don de simplement te faire oublier tout ce pourquoi tu vivais pour t’offrir des moments de bonheur et de planitudes totales. Tu le serrais contre toi en serrant ses hanches de tes jambes, emprisonnant sa taille contre tes reins, à défaut de ne pas pouvoir le toucher avec tes mains. Tu profitais qu’il revenait embrasser ta joue pour décaler ton visage et retrouver ses lèvres que tu emprisonnais avec une fièvre devenue presque habituelle entre vous. Habituelle mais toujours aussi délectable. Tu gémissais longuement en faisant danser ta langue avec la sienne et tu te détachais pour reprendre ton souffle et déposer plusieurs baisers sur sa mâchoire.

« - Tu as faim de moi à quel point ? » Ton sourire s’étirait dans un sourire à la fois provocateur et malicieux et tu dégageais une de tes mains pour la glisser dans ses cheveux puis sur son dos. Tes doigts s’aventuraient sur son dos jusqu’à ses fesses que tu caressais lentement.

« - Comme ça..? » Tu murmurais au creux de son oreille en déposant de tendres baisers sur son épaule puis le long de son cou, y mettant tout l’amour et la tendresse dont tu étais capable. Tu laissais glisser l’arête de ton nez sur sa mâchoire avant de mordiller ses lèvres tendrement.

« - Ou comme ça ? » Un nouveau murmure au creux de son oreille et cette fois, tes baisers se faisaient plus fiévreux et passionnés sur sa peau que tu marquais de ton empreinte, comme au fer rouge.

Tu respirais un peu plus fort alors que tu sentais son sexe durcir contre tes reins et que tu reprenais le contrôle en te mettant à califourchon sur lui à nouveau, avant de déposer plusieurs baisers dans son cou et sur son torse. Tu descendais pour embrasser ses muscles, glissant le bout de ta langue sur les lignes de ses formes jusqu’à son pubis que tu embrassais tendrement plusieurs fois. Tu reprenais le contrôle, tu adorais ça. Tu adorais voir les hommes repousser leur limites, voir le désir dans leurs yeux, surtout quand il s’agissait des yeux d’Avery.

Ta bouche épousait la forme de son sexe avec douceur alors que tes mains s’aventuraient sur ses cuisses que tu caressais doucement, tu soupirais en glissant ta langue sur son intimité plusieurs fois, plongeant tes yeux dans les yeux céruléens du jeune homme, le faisant languir, limitant tes gestes pour les rendre plus sensuels encore. Tout était dans ton regard à présent et tu savais que ça faisait beaucoup, au delà des gestes techniques qui faisaient monter le plaisir.

Ce soir, il était à toi, et tu étais à lui. Ce soir, il t’appartenait. Ce soir, tu n’allais pas partir ailleurs, tu n’allais appartenir qu’à lui. Avery, ses baisers sucrés et ses coups de reins torrides, Avery, ses caresses sensuels et ses mots malicieux.
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Dernière édition par Aimee Cobb-Stokes le Jeu 8 Juin - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyMar 6 Juin - 3:42
la passion consumée comme une cigarette.

aimée
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

J’aurais dû me douter qu’en la provoquant ainsi, j’allais en payer les frais. Je me doute que vous vous imaginiez que cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Au contraire, les lèvres d’Aimée étaient douces et irrésistibles, n’importe quel homme pourrait en rêver la nuit. Pas seulement la nuit, j’avoue. J’avais de la chance de pouvoir les goûter et les torturer, ces jolies lèvres. J’avais de la chance de pouvoir découvrir encore et encore son corps de jeune femme en fleur, de pouvoir attraper ses seins et ses fesses, de sentir sa chaleur contre moi. J’aurais dû me douter qu’Aimée allait rapidement entrer dans mon jeu. Qu’elle allait sortir le loup en moi, de me demander à quel point elle me faisait de l’effet alors qu’elle avait la réponse sous les yeux, alors qu’elle jouait clairement avec cette faiblesse mais je savais qu’elle aimait cette situation, qu’elle se sentait désirer à en crever et c’est ce qui la maintenait en vie, la jolie Aimée.

« - Comme tu voudras. » que je répondis entre deux souffles, entre deux baisers entrecoupés pour nous éviter l’étouffement.

Parce que cette nuit, on pourrait s’aimer à en crever. Je retrouvais son corps dès que je le pouvais, et je ne pouvais pas dire que j’étais en manque, ou que je pouvais l’être. Mais je n’étais jamais rassasié, j’en redemandais toujours ; J’étais accroc à ce corps et cette voix sensuelle qui ne cessait de chantonner dans ma tête. C’était horrible, cette sensation constante, ce manque de contrôle certain. Pourtant, je me laissais glisser. Que ce soit dans ses draps ou en elle.

Et je sens Aimée adorer tripoter mon corps, tout faire pour enflammer mon intérieur. Réveiller la bête qui sommeille déjà trop peu en moi. Elle n’a pas besoin de beaucoup, elle a juste à mordiller ses lèvres et c’était fini, je perdais presque mes moyens. Elle m’avait presque à ses pieds et vous savez quoi ? Je n’étais ni en colère, ni effrayé. Au fond de moi, je savais pertinemment qu’Aimée ne s’en servirait jamais contre moi.
Elle tenait beaucoup trop à moi.

Et Aimée n’a pas peur. Elle n’a jamais eu peur. Ni de moi, ni de rien. Elle m’a accepté, comme j’étais. Un sale déchet haineux envers et contre tout. Un homme repoussé, abandonné et sale. Le plus repoussant des mecs sur cette Terre. Désagréable au possible, détestable je dirais même. Ce n’était pas difficile de l’être. C’était seulement difficile de m’aimer, de m’accepter comme j’étais. Aimée, elle n’a pas eu besoin de feu d’artifice, elle a su lire en moi comme dans un livre ouvert. J’aurais pu la repousser (ou pire, la faire taire) mais je n’ai rien fait de tel parce qu’Aimée, aussi compréhensive qu’elle était, avait aussi besoin de moi.
Comme si nous nous complétions dans notre malheur.
Je ne dirais pas que je serais capable de décrocher la lune pour elle, d’abandonner des choses pour elle (elle le savait, au fond) mais j’sais que je lui en serais reconnaissante d’avoir été là, dans ma vie.

Je sens la chaleur s’emparer expressément de mon corps, ressentir le besoin de faire des va-et-vient, cette sensation agréable qui entoure mon intimité alors qu’elle s’applique à procurer du plaisir. J’en ferme les yeux, grogne par moment, donne un coup pour en redemander, encore et encore. Je crois même qu’une de mes mains se pose sur sa tête afin de la garder sous contrôle (ou faire semblant). La suivre dans ses mouvements. C’est vrai qu’elle s’en sort bien, c’est vrai qu’elle est bonne pour procurer du plaisir : mais voilà, ce soir, elle m’appartient. Comme toujours. Comme à chaque fois que nous nous retrouvons ensemble.
Le plaisir monte, et n’ayant pas l’envie d’arrêter cette petite fête, je l’éloigne de moi. C’est avec délicatesse (wow, c’est rare) que je l’oblige à s’allonger sur le lit, m’approchant dangereusement d’elle avant d’attraper, de nouveau ses lèvres, sentir au mieux son corps contre le mien, attraper son dos de ma main libre pour la sentir se cambrer (c’est excitant). Descendre à mon tour, petit à petit, l’obliger à rester coller contre ses draps déjà trop sales. Donner des baisers, ceux qui donnent envie. Je l’imagine déjà se tortiller alors que mon souffle atterrit contre son ventre, alors que ma barbe naissante vient chatouiller l’intérieur de ses cuisses, alors que mes lèvres viennent s’occuper de son mont de Vénus. Imaginer qu’elle n’est humide rien que pour moi est un fantasme absurde puisque son corps est son outil, et que sans cette aura charnelle, elle n’est rien dans ce monde. L’idée de la partager me met en colère, bizarrement. Et c’est pour cela que ma langue se fait plus pressante, que je la veux que pour moi, que je ne souhaite qu’une chose : qu’elle m’appartienne, à cet instant, toute entière à moi. J’agrippe ses cuisses, pour l’empêcher de s’enfuir, ne souhaite que la sentir se tortiller et se débattre sous cette torture sexuelle. Me supplier d’arrêter, ou mieux, de continuer.
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyMar 6 Juin - 23:33
la passion consumée comme une cigarette.

avery
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Avery, tu l’aimes. Pas de cet amour fou, pas de cet amour qui détruit et qui torture l’esprit mais de celui qui fait du bien au coeur et à l’âme. Tu l’aimes, un peu plus que de raisons, tout simplement parce qu’il a été là lorsque tu avais besoin de lui, et que tu as pu être toi-même dès la première seconde. Ta bouche entourant son intimité, tu alternais les mouvements lents et rapides, satisfaite de l’entendre grogner de plaisir, et d’en redemander encore. Tu lui donnais du plaisir, parce que tu en avais envie, pas parce que tu étais obligée de le faire. Tu lui donnais du plaisir et ça te rendait folle de le sentir aussi réceptif, si bien que tu accélérais tes mouvements encore un peu plus en gémissant toi-même, alors qu’il glissait ses doigts dans tes cheveux pour t’encourager à ne pas t’arrêter. Et bientôt, il t’éloignais pour te retourner sur le dos et il attrapait tes lèvres que tu t’empressais de dévorer, glissant ta langue sur la sienne dans un gémissement lascif. Ses mains découvraient, redécouvraient ton corps, te faisant te cambrer sous ses caresses et multiples baisers. La tête enfoncée dans l’oreiller, tu le regardais descendre, encore et encore, alors que ses lèvres écorchaient tes cuisses, avant de se perdre sur ton intimité. Une plainte émanait de ta gorge alors que tu te cambrais un peu plus en fermant les yeux.

Avery, il savait te donner du bien. Là où les autres hommes ne faisaient qu’assouvir leurs besoins, lui, par ses gestes, par ses caresses, par ses baisers, te donnait du plaisir, un plaisir doux et sauvage à la fois, un plaisir complet. Tu gémissais un peu plus fort encore en glissant tes doigts dans sa chevelure et tu te crispais alors que le plaisir ne cessait de monter.

« - Avery… Encore.. » Un soupir lubrique, la voix puant la sensualité et le plaisir, tu te donnais entièrement à lui, pour une énième fois. Parce que c’était ce que vous saviez faire de mieux, car vous n’aviez pas à parler de vous, de vos vies, vous n’aviez pas à parler de sa vie de badboy et de ta vie de tapin. Non ensemble, vous étiez juste Avery et Aimee. New-yorkais lambdas qui se perdaient dans les méandres de l’amour et du plaisir.

Tu soupirais de plaisir alors que ta respiration devenait de plus en plus saccadée et tu te cambrais avant de te relever en position assise et remonter son visage vers le tien pour l’embrasser passionnément, goûtant à ta matière en même temps, restée sur ses lèvres provocatrices. Tu glissais tes bras autour de son cou alors que ta poitrine nue venait s’écraser contre son torse et tu gémissais longuement en descendant tes mains le long de sa colonne vertébrale, alors que la pièce s’embrasait sous la chaleur de vos corps en fusion. Ton intimité rencontrait la sienne et tu te frottais contre lui sensuellement en gémissant, te détachant de ses lèvres pour embraser son cou et son torse de baisers sensuels.

« - J’ai tellement envie de toi. » Tu gémissais en le serrant contre toi alors que tu murmurais ces mots à son oreille, tu ne savais pas combien de fois tu lui avais répété, depuis que vous vous connaissiez, depuis que vous étiez dans cette chambre d’hôtel, mais tu avais l’impression que ce n’était jamais assez. Que ce n’était pas suffisant pour lui faire comprendre à quel point tu avais besoin de lui dans ta vie, car au delà de la signification brute de cette phrase, il y avait bien plus derrière. Il pouvait traduire cette phrase par tellement d’autres phrases, il le savait, il comprenait tout ce que tu voulais dire, tu n’avais pas besoin de développer. Alors tu continuais de l’embrasser, là, sur les lèvres, ici, sur son cou, encore là, sur son visage et son torse. Partout où tu pouvais déposer tes lèvres, tu le faisais.
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptySam 17 Juin - 2:01
la passion consumée comme une cigarette.

aimée
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

J’entends les supplices de Aimee mourir sur ses lèvres, ses gémissements qui titillent les oreilles alors que je m’applique à gouter son être. Je savais que je pouvais la perdre, là, maintenant, si je continuais ainsi parce qu’elle se donnait to-ta-le-ment à moi et mes lèvres, à moi et ma langue, à moi et mes coups de rein, à moi et ma violence (parfois). Je sais que Aimee ne demande que ça, qu’à être sur moi. Je sais qu’elle adore m’appartenir (ou inversement) et qu’elle n’oubliera jamais ce moment, comme tous les autres. Elle pense sans cesse à nous quand elle est avec eux. Je jouais un rôle primordial dans son job, et je savais qu’elle était la petite favorite de certains bonshommes. Les habitués qui donnent de leur argent pour quelques minutes de plaisir, d’égoïsme sexuel non assumé parce que trop frustrés que leurs femmes ne fassent pas autre chose que le missionnaire, quand celles-ci daignent se laisser toucher. Le désir disparu, ils le cherchent ailleurs, sans jamais avoir les couilles de raviver la flamme. Mais on ne peut pas leur en vouloir : c’est souvent trop difficile, si ce n’est impossible. Les femmes ont cette particularité de construire leur nid d’amour, créer leur cercle de confort pour ne jamais en sortir. Elles obligent leurs partenaires à subir ce supplice, cette torture ignoble qui est le manque de désir.

Aimee jouait avec cela. Elle se faisait désirer, et jouait la comédie en disant qu’elle les désirait. Au fond d’eux, ils savent pertinemment que c’est faux, mais c’est l’apparence qui compte et tout bonne pute sait que c’est aussi simple que cela. Alors ce soir, comme tous les autres soirs, ceux qui nous appartenaient, je donnais à Aimee le plaisir d’être désirée. Je ne saurais dire si c’est plus que du sexe entre nous, mais il est certain que quelque chose passe, un électrochoc, un lien qui nous unit par des baisers et des caresses. Aimee me parle d’elle de temps en temps, Aimee aime me regarder grogner quand je suis contrarié, Aimee ne cherche pas à arracher des bribes de moi, Aimee profite seulement de nos corps qui s’entrechoquent.

Impatiente – et surement à bout de souffle – elle m’arrête, m’oblige à venir l’embrasser, y laissant d’elle-même sur ses lèvres, elle qui se goûte avec délectation. Y a quelque chose d’érotique et d’excitant là-dedans. Une forme de narcissisme qui ravive les flammes perdues, les perdurent éternellement. Elle est belle Aimee, quand ses yeux se ferment, quand elle en redemande. Elle est belle, nue, près de moi, le corps chaud de désir, brulant de passion. Elle est belle quand ses seins nus se collent contre mon torse. Belle quand elle titille là où il faut, quand il faut.
Aimee sait jouer des bruits et des gestes. Elle gémit quand il faut. Soupire au bon moment. Lèche les oreilles pour que l’excitation soit à son comble… Aimee, ce n’était pas seulement une professionnelle du sexe, c’était aussi autre chose. Une obsession, peut-être.

« - C’est pour ça que je suis là. » je murmure, les yeux dans le fond des siens, cherchant le contact visuel, voulant transmettre des choses plus que nécessaire.

Elle faisait en sorte que nous nous rencontrions encore, dans des caresses érotiques, que nos touchers soient plus forts que les précédents. Elle était fiévreuse, voulant à tout prix que je me retrouve en elle pour commencer notre danse endiablée.
Mes mains la guident – je sais qu’elle aime se laisser faire – et je la retourne, l’oblige à cambrer son dos, avoir accès à notre St Graal.

J’entre en elle, d’abord doucement, comme pour la rendre impatiente plus qu’elle ne l’est déjà. Entendre encore ses prières, sentir son souffle s’accélérer, espérer un autre soupir impatient. Je parcours son dos et ses côtes de mes mains, admire l’ondulation de ses courbes, sa colonne vertébrale qui danse sous sa peau alors que je l’entraine dans des mouvements de va-et-vient et que j’attrape délicatement sa crinière brune, que je veux me rapprocher d’elle encore et toujours et à jamais.

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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptySam 1 Juil - 19:17
la passion consumée comme une cigarette.

avery
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Une caresse, ton bassin qui se cambre contre le sien alors que tu gémis une nouvelle fois. Un gémissement de bien-être, d’excitation, de plaisir déjà peut-être, alors qu’il n’est même pas encore en toi. Tu le serrais contre toi alors que ses doigts parcouraient ton dos, ton échine, puis tes reins, avec une délicatesse sans nom. Tu te laissais faire, tu te laissais guider par cet être qui avait prit une importance nouvelle à tes yeux, de celle que tu n’accordais que très rarement. Il te pénétrait lentement en faisant danser ton bassin et tu laissais tes doigts rejoindre sa nuque pour le sentir encore un peu plus près de toi. Ses mains attrapaient tes cheveux, ta crinière brune en bataille, alors qu’il commençait à se mouvoir en toi, t’offrant le plaisir de le sentir au plus profond de ton être. Ta main rejoignait son visage et tu déposais tes lèvres sur les siennes avant que ta langue ne vienne à nouveau découvrir la sienne dans une danse voluptée.

Tu écartais un peu plus les cuisses pour lui laisser tout le champ nécessaire et tu gémissais un peu plus fort, en te détachant de ses lèvres que tu venais d’épuiser pendant de longues minutes. Tu retombais sur le matelas en te cambrant un peu plus, alors que ses vas et viens commençaient réellement à te faire planer et tu déposais tes mains sur ta poitrine en plongeant ton regard dans celui d’Avery. La vue de toi en train de malaxer ta poitrine le faisait accélérer et tu étouffais un petit rire suivit de près par un gémissement un peu plus rauque que les précédents. Son prénom sortait de ta gorge dans un petit cri lubrique et tu en profitais pour le faire basculer, te retrouvant sur lui.

« - Ca va ? » demandais-tu alors en te penchant sur ses lèvres pour les embrasser tendrement. Tu ne savais pas pourquoi tu posais cette question, ce n’était pas dans votre habitude de le faire mais ça t’étais venu naturellement. Tu voulais simplement savoir si ça lui plaisait toujours autant, si il en voulait encore. Avery était toujours en toi et tu commençais quelques mouvements de bassins, furtifs, lents, ton pubis dansant sensuellement avec le sien. Tu caressais ses côtes doucement, remontant sur ses pectoraux et ses épaules, dessinant les lignes de ses tatouages. Tu descendais ton visage pour embrasser son cou, puis son torse, emprisonnant ensuite tendrement un de ses tétons entre tes dents.

Avec Avery, ça ne ressemblait pas aux autres hommes, c’était même encore différent d’Eliel. Avery, c’était la passion, la véritable passion qui vous embrasait lorsque vous n’étiez plus que tous les deux. Tu gémissais en faisant glisser ton nez sur son torse, y déposant de tendres baisers, y glissant ta langue, parfois. Tu remontais jusqu’à ses lèvres et tu plongeais tes yeux dans les siens en caressant sa mâchoire. Votre rapport était à la fois tendre et sauvage, et alors que tu remontais ses mains au dessus de sa tête et que tes doigts venaient s’entrelacer aux siens, tu commençais à te mouvoir un peu plus rapidement sur lui, dans des gestes toujours aussi calculés et sensuels, juste pour le faire grimper au septième ciel. Tu levais la tête vers le ciel en gémissant un peu plus fort alors que tu emmenais ton amant jusqu’au fond de toi.
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MessageSujet: Re: (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette   (fb-aimée) la passion consumée comme une cigarette EmptyJeu 7 Sep - 15:45
la passion consumée comme une cigarette.

aimée
Je n’ai jamais voulu une amante. Pour avoir une amante, il me faut revenir à la racine du mot. Car je n’ai jamais voulu une amante, mais j’ai toujours voulu aimer, et être aimé.
Il n’y a pas de mot pour définir celui qui reçoit l’amour. Seulement pour celui qui le donne. L’idée préconçue selon laquelle les amants vont nécessairement par deux.
Quand je dis : Sois mon amante, je ne veux pas dire : Entretenons une liaison. Je ne veux pas dire : Couche avec moi. Je ne veux pas dire : Sois mon secret.

Mon corps entier était parcouru de décharges électriques, parfois violentes et parfois plus douces. Ce n’était rien comparé à la vision que m’offrait Aimee, en s’offrant gracieusement à moi et à mes désirs. Il y avait, dans notre relation, quelque chose de Beau. Aimee se vendait aux autres mais s’offrait à moi. Et c’était ça le plus important. Qu’importe si elle était la pute du quartier, tant qu’elle m’appartenait. Tant qu’elle était à moi, auprès de moi et que ses murmures soufflaient mon nom même avec ses amants de la nuit. Tant que je restais dans les pensées d’Aimee. Aimee qui fait attention au bout d’homme qu’elle contemple, me demandant si ça va alors que ça va toujours et que quand ça ne va pas, elle est là pour mettre un peu de lumière dans ma vie de pénombre, dans ma vie lunaire et sombre. L’image lubrique de Aimee me chevauchant était une douce poésie alors qu’elle continuait ses mouvements du bassin, que je ne pouvais m’empêcher d’expirer et grogner en même temps. Elle me faisait tourner la tête. Elle faisait tout le boulot alors que je me laissais bercer par ses caresses et ses envies, par ses mouvements lents et furtifs (mon dieu que j’avais envie de la supplier) et de ses doigts qui parcourent ma peau. Je tentai vainement d’attraper ses lèvres, de la faire mienne une fois de plus. Reprendre le contrôle de cette situation charnelle qui m’avait tout bonnement échappé (comme volatilisé). Aimee emprisonnait mes mains, se mouvait plus rapidement sur moi, m’insérant au plus profond d’elle pour ne jamais être détachée.

Mais voir Aimee gémir ainsi (sans même me jeter un regard) me rendit tout bonnement fou. Fou d’elle et de son corps et de son plaisir. J’exigeai de pouvoir la voir, dans ce regard ou dans les mouvements de ses rictus. Admirer ses lèvres mordues, ses sourires ravageurs ou ses yeux de feu. C’est l’impatience et la fougue qui prirent le dessus de ma raison. Dans la force du mouvement, je la retournais, la mettant dos au matelas alors que c’était moi qui la contemplais de nouveau, sans jamais abandonner son intimité, continuant à m’enfoncer comme elle le désirait. Plus brutalement cette fois. Sentir la sensation de chaleur et sentir surtout le plaisir monter. Impatient de pouvoir l’entendre jouir (plusieurs fois si elle le désire) alors que j’attrape ses hanches, que je ne fais plus qu’un avec elle, que mon regard cherche le sien, que mes lèvres appellent les siennes.

Putain de merde, Aimee. Pourquoi tu m’fais cet effet ?
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