• L’importance du sang, de la famille. Protection des tiens, à outrance. Pourtant, il n’y a qu’Ario, que tu ne portes pas toujours dans ton cœur. Combat de coqs, qui n’a de cesse depuis votre plus jeune âge. Tu as assuré, lorsqu’il est parti en taule. Tu lui en as voulu, parce que désormais, tout reposait sur toi et tu ne savais pas réellement si tu étais prêt. Pourtant tu en as été digne, tu en as été fier. Tu as pris goût à l’importance de ce rôle, aux responsabilités qui étaient venues avec. Alors oui, maintenant qu’Ario est revenu et qu’il a tout repris comme si de rien n’était, une partie de toi lui en veut. Une partie de toi demeurera jalouse et rancunière, même dans le fond, tu l’aimes ce con.

• Ta carrière était tracée sans l’être. Tu devais rejoindre la mafia. Tu devais embrasser la cause, sans que pour autant, ton rôle soit bien défini. Tu as décidé de te servir de ta violence et aussi de ton imposante carcasse. T’es devenu porte-flingue, presque naturellement. Mercenaire, offrant ses services aux plus offrants lorsqu’Ario n’était plus là. Tu as bourlingué, entre les diverses mafias. Tu t’es fait une réputation, mais aussi un réseau. En plus, évidemment, de gagner en maîtrise des coups. Poète incompris des ecchymoses.

• Volage, depuis toujours. Le désir des chairs, quelle qu’elles soient. Le désir des corps. Les coups de reins plus fréquents que les coups-de-poing. Tu t’emportes, sans te préoccuper du reste, sans te préoccuper des conséquences. Pourtant tu chutes de ton piédestal d’indifférence. Tu t’abandonnes à autre chose pour celle qui se sera juré, sans vraiment le savoir, de causer ta perte. Psychotique, possessive, emportée, mais tu l’as aimé comme un taré. Préférant finalement la fuir, plutôt que de la laisser te détruire. Plutôt que de vous laisser vous détruire. Paraît qu’elle t’aimait, elle aussi, de sa façon dérangée et inexplicable.

• Tu t’es exilé dans le Bronx, au Parking précisément, dans le but d’avoir la paix. Fuir certains problèmes et clamer haut et fort ton indépendance. Tu es adulte sur le papier, mais pour ce qui est de tenir ton appartement, beaucoup moins. Garçonnière aux cadavres de bouteilles, aux fringues sales un peu partout et à la vaisselle qui s’entasse. Tu en as pas grand chose à foutre du genre de choses qui ferait de toi un type responsable et bon à marier. De toute manière, tu n’as pas en projet de te marier et faire plaisir à d’autres juste en rangeant ton appartement ou en triant tes papiers, ce n’est pas dans tes projets du moment.

• Au delà de ta maîtrise des armes à feu, c’est un art devenu une réelle passion. Tu possèdes ta petite armurerie personnelle chez toi. Allant d’un simple 9mm aux gros calibres. Évidemment, tu as fait en sorte de très bien cacher ton petit attirail, tes bébés comme tu aimes les appeler. Mais en qu’à de problème, tu sais où aller piocher pour dissuader un con ou deux de s’en prendre à toi.