Le Tournoi: Topic Commun

Jaime me dit qu’il a de la musique sur son téléphone, problème restant, brancher le tout quelque part. Je crois que ça va être mort pour la musique. Cosme débarque peu de temps après, nous cassant tous les oreilles avec son sifflet. Il me fait trop rire avec sa dégaine. Il a l’air tout fière d’être l’arbitre. Un type (Primo) lui dit d’aller mollo avec le sifflet et j’hoche la tête en regardant Cosme. J’approuve. Un autre type (Aleandro) que je ne connais pas a pensé à prendre une chaîne hifi pour mettre l’ambiance.

« Oh parfait ! Je t’aime déjà toi. »

Oui je suis du genre à dire ces conneries là quand je suis content. Je vais choper le téléphone de Jaime que je lui rends assez rapidement parce que je n’ai aucun cable pour le brancher sur la chaîne hifi. Jaime examine la situation et confirme mes dire. Je n’ai pas loupé le type très imposant (Mit) avec qui il squatte. Je ne le connais pas non plus. Je crois que je vais faire plein de rencontre aujourd’hui.

« On va devoir se contenter de la radio je crois. »

A moins qu’il ait des disques dans sa chaîne, mais c’est pas grave. Je n’ai pas envie d’embêter Jaime à aller chercher un cable et tout ça. J’allume la chaîne comme si c’était la mienne après l’avoir branché et je mets la radio de mon choix. Un truc qui passe les gros hits du moment. Tout le monde devrait kiffer. Je remarque Jaime qui a l’air de vouloir résoudre cette histoire de cable alors je lui adresse la parole.

« Oh t’inquiète, t'embête pas, on fera une after chez toi on mettra ta musique à ce moment là en cas. »

Ouais je m'invite juste un peu, mais toutes les excuses sont bonnes pour faire la fête et danser. Je m’adresse ensuite au jeune homme à côté de moi, Aleandro que je n’ai jamais vu de ma vie et dont je suis déjà sous le charme, juste parce qu’il a apporté sa chaîne.

« Au fait moi c’est Aaron. »

J’entends brièvement une jeune fille blonde (Lulu) dire qu’elle trouve pas son coéquipier. Je sens que ça commence le bordel et ça me fait sourire. Je remarque le type que j’ai dragué un matin (Elias) non loin de moi et je ne m’approche pas trop. Une fois la musique mise, je pique un autre sandwich et je bouge un peu plus loin. Je remarque le type de la veillé (Caïn) avec une dégaine… Intéressante. Je me retiens de trop rire parce qu’il a l’air d’être un gros dur et j’ai pas envie de me prendre une droite. Je remarque Casey qui vient rapidement vers moi, un large sourire se forme sur mes lèvres.

« Salut. »

Je l’embrasse sur la joue après m’être essuyer les lèvres au cas où j’ai des miettes. Y’a pas mal de monde, je regarde les gens autour de moi et je n’ai rien à faire que d’attendre de voir le premier match prendre place. Je me demande quand ça va commencer, mais ça ne me dérange pas de rester là et de sûrement faire connaissance avec des gens au passage. En attendant je parle à ma soeur qui est tranquillement calé contre moi. Je suis nullement dérangé, c'est limite un truc normal qu'elle soit collé contre moi comme ça.

« Je te conseille ces sandwich ils sont délicieux. »

Je lui montre le morceau qui me reste dans la main.

« Et si tu vas t’en prendre un, tu peux m’en choper un au passage, ce serait fort apprécié. »

D’ailleurs je parle un peu plus fort à l’adresse de… qui voudra m’entendre et de qui sera concerné.

« Je sais pas qui a fait les sandwich mais ils sont délicieux. »

Vite, vite, t'es déjà en retard. t'attrapes ton sac rempli de confiseries et descends les escaliers en vitesse. c'est vêtue d'un mini-short de sport noir et d'un débardeur imprimé d'un soleil jaune que t'arrives au sous-sol. tu contemples les lieux. déception. on t'avait vendu du rêve, on avait parlé du toit, du soleil et des maillots de bain. te voilà dans l'obscurité du souterrain, entourée de chauffages soufflants. ok, l’événement est une super idée mais t'es plutôt habituée à jouer au volley sur la plage californienne, sous un soleil tapant, alors cet endroit lugubre te file un peu la frousse.

c'est d'un pas pressé et avec l'air paniqué, que tu bouscules un grand gaillard tout de noir vêtu (Mit) « oups pardon ! » tu lèves les yeux vers le monsieur, ta tête penche même un peu vers l'arrière tellement il est grand. « j'suis en retard, désolée, j'vous avais pas vu ! » comment t'as fait pour ne pas le voir ? seule la reine des bourdes comme toi est capable de ça. tu lui adresses un sourire, gênée, intimidée. c'est qu'il t'impressionne, avec sa carrure.

tu ne prends pas le temps de regarder ni de saluer les personnes présentes et te précipites vers le buffet. non pas pour manger -bien que t'en as envie- mais pour y déposer tes paquets de bonbons, de sucettes et également tes petits "muffins au chocolat fait maison". enfin, les restes de muffin car t'en avais fait cuire une trentaine, mais ils ont presque tous cramés. t'étais bien trop occupée à te coiffer pour te rendre compte que l'odeur de brûlé venait de ton four. du coup, t'as dû de faire le tri entre les "muffins mangeables" et "les autres", ce qui explique ton retard.

tu poses le tout vite fait et t'éloignes un peu du buffet. tu fais une petite moue en voyant les sandwiches, les tartes et autres aliments qui ont l'air super appétissant à côté de tes "muffins". tu soupires et essaie d'oublier cet échec culinaire en te concentrant sur les personnes présentes. tu reconnais quelques têtes, mais pas sûre de savoir vers qui se diriger. alors tu restes plantée là, bras croisés pour essayer de te réchauffer -regrettant de ne pas avoir pris un pull- et tu te demandes lequel de ces mecs présents est Mateo, ton coéquipier annoncé.

Mitslav écouta calmement l'excitation de Jaimeson avec un sourire en coin. Il ne s'arrêtait jamais on dirait mais quelque part, il compensait pour ce que le grand Goth ne savait pas faire: être vif, jouasse, tout ça, c'était pour les poids plumes. Lui, s'il se mettait à sauter partout dans le tournoi de volley, il y avait fort à parier que ça finisse en pogo et qu'il en cogne, donc non, il laissa ça à ceux avec qui ça ne craignait pas grand chose. Il resta donc là, adosser au mur près de l'entrée, près à chopper par la peau du cul, le premier qui oserait foutre la merde et partir en couchant. A moins d'être intangible et de passer à travers les murs, il n'y avait pas trente six sorties. Il laissa Jaime rejoindre les autres, tapa sa clope et relevant les yeux, il croisa le regard de monsieur grande-bouche. Il le tint un court instant et bifurqua calmement sur d'autres personnes. Les yeux de Mit étaient sombres mais perçants, difficile de ne pas oser en penser quelque chose, que ce soit en mal ou en bien. Peu lui importait pour le moment, même s'il avait noté la couleur ahurissante des yeux de l'excité de la bouffe (Aaron), et pas que le regard mais passons. Les détails ne lui échappaient que rarement.

Il vit brusquement une énergumène passer devant lui et haussa un sourcil en expirant le nuage blanc. Oh god... (Cain) Village People était dans la place. Il toussa un peu plus de fumée, manquant de s'étouffer. Douleur oculaire. Il tiqua d'un œil et détacha ses yeux de la silhouette alors qu'il entendait la voix de Jaime se distinguer des autres. Il plissa les yeux et observa. Lui qui avait prôné l'amour et la paix commençait lui-même à foutre le bordel? Si c'était ça, il allait le rappeler à l'ordre direct. Pas le temps de penser qu'il bouge de quelques millimètres sur le coté, se faisant percuter par une volée humaine (Cat). Une demoiselle qu'il rattrapa un peu par l'arrière des omoplates avant d'ôter sa main par respect. Il devait faire soixante kilos de plus en même temps. Le premier regard de Mitslav face aux imprévus frôlait celui du meurtrier, mais après rapide analyse de la situation, cette fille était plus une petite biche qu'une grosse enragée, donc aucune raison d'être agressif. Il reprit calmement sa clope sans bouger, ne la lâchant pas du regard. "C'est rien, t'inquiète." Il la regarda partir en coin et son regard se refixa sur Jaime. Il ne s'approcha pas et sa voix forte et grave se fit entendre. Un seul mot lourd de son accent. Un gros "JAIME".
Quand il capta le regard du petit brun, il plissa les yeux , clope aux lèvres. Il montra sa main plate et l’abaissa vers le bas, pour lui dire de lâcher l'affaire et de se détendre un peu. Il était là pour profiter, il l'avait dit. Autant ne pas se prendre la tête.

Je n’avais pas vraiment réfléchi avant d’ouvrir ma grande gueule devant la brune (Scar) mais c’était plus fort que moi, non pas que j’aimais chercher la merde mais…je n’aimais pas qu’on s’en prenne à ceux que j’appréciais. Et puis ce n’était pas comme si je me gênais pour dire ce que je pensais ! Ma réflexion ne passa d’ailleurs pas inaperçue et comme un coup de tonnerre, la voix de Mitslav résonnait déjà dans mon oreille sur un ton lourd de sens. Je tournais la tête vers lui mais n’y répondis rien, je n’étais hélas pas assez impressionnable pour me soumettre aussi facilement à son autorité. Non, j’étais davantage de ces gamins qui répondaient « Même pas mal » lorsqu’ils se prenaient une claque, ces gamins sur qui le reprochent coulaient comme de l’eau sur la roche, sans jamais savoir les atteindre réellement. Peut-être que j’étais mal éduqué après tout comme ça je pourrais au moins mettre les reproches sur le dos de mes parents. Face à son geste je me contentais d’hausser les épaules avant de me reconcentrer sur Aaron qui me semblait soudain beaucoup plus attrayant. A sa suggestion d’after, un large sourire se dessina sur mes lèvres. « Sérieux ? Moi je suis carrément pour ! J’habite au sixième, la porte pleine de gommettes ! » puis comme si ça ne suffisait pas, fallait que j’invite la terre entière. « Y’A QUELQU’UN QUI FAIT UN AFTER AU SIXIEME CE SOIR » puis après une seconde de réflexion. « MAIS IL N’A PAS FAIT SES COURSES ALORS DAUT RAMENER DES TRUCS » Voilà, le message était passé. Jetant un dernier coup d’œil sur Mitslav l’air de lui dire qu’il pouvait aller se brosser s’il voulait asseoir son autorité sur moi, je rejoignis déjà un terrain où il ne se passait rien, probablement un joueur manquant : « Vous êtes complets ? Sinon je vous rejoins »

>>> Jaime va sur un terrain.

Quincy perd un peu le fil de ce qu'il se passe autour de lui, parce qu'il essaie de comprendre comment les terrains ont été répartis.
Comment ?
Oui en qualité d'organisateur, c'est lui qui a réparti les équipes, c'est pas faux. Mais il comprend plus trop les schémas qu'il a fait, et surveille donc d'un œil d'aigle les gens qui vont sur les terrains, craignant que deux équipes se retrouvent sur le même terrain et en viennent aux mains.

D'après ce qu'il entend autour de lui ça ne serait qu'à moitié étonnant.
Le défilé de Caïn devant ses yeux étonnés le déconcentre quelques instants de sa vie, mais même pas le temps de murmurer un « non mais c'est QUOI ces fringues », que Jaime annonce qu'il organise qu'il fait un after avec des gommettes (HEIN ?), et qu'il part en sautillant sur un terrain.

Hu.
Y'a des changements d'équipes, ohmondieu il faut noter ça.

« C'est qui qui s'est désisté dans l'équipe là ? Que j'note Jaime à sa place, quoi. Pour organiser, genre. »

La question est adressée à Aaron, toujours à côté de lui – et en train de vanter les mérites des sandwiches proposés.
Mais Captain Canada repère des proies plus intéressantes que les sandwiches et sans même attendre la réponse – TANT PIS POUR L'ORGA APRES TOUT YOLO – et il se rapproche de Cat.

« Saluuut. Z'ont l'air super bons tes petits machins ! J'en mangerai une fois que j'aurais joué, tu m'en gardes ? »

Bah ouais, Quincy LUI il est au courant que bouffer avant de faire du sport, c'est pas super conseillé pour son confort personnel.

Hj:

L'affiche était là, j'ai cru que c'était une blague ou autre chose, mais lorsque la concierge s'y met, on se doute que c'est du sérieux. Enfin, sérieux... C'était presque l'événement du mois, la petite particularité de l'immeuble. Qui avait eu cette idée ? C'était un homme que j'avais déjà croisé. Ce qui nous avait réunis ? Nos chiens, tout simplement. J'étais encore nouvelle dans le coin, alors je ne connaissais pas encore tout parfaitement bien. Cela allait faire trois semaines que j'étais arrivée, et je profitais d'aborder des gens pour essayer de choper les beaux endroits, les beaux coins, les belles fiestas... et le toit-volley était un bon moyen pour faire de nouvelles découvertes. Bon, je ne savais pas si j'avais de quelconques capacités pour le volley, mais je savais à peu près les règles élémentaires. Je m'inscrivis donc en tant que joueuse. Autant s'amuser, non ?

Pas de mini short, ni de top comme pourrait le faire les bimbos. Personne à impressionner, je veux seulement m'amuser. J'enfilais un jean clair normalement troué avec du tissu noir qui comblait ces trous et un tee-shirt corail. Je pris le temps de sortir Athos avant d'y aller, et lorsque j'observais l'heure, je savais déjà que je serais en retard. Pas un problème, au pire, je ne jouerais pas s'ils avaient trouvé d'autres joueurs. Peu importait en vérité. Je descendis donc les escaliers, tranquillement, pourquoi courir ? J'imaginais qu'il y avait déjà pas mal de monde.
Si on m'avait dit que la concierge y avait mis cœur et âme, je ne l'aurais qu'à moitié cru. Là franchement, en découvrant les stands, les filets... l'organisation en somme, j'étais un tant soit peu bluffé quand même. Je ne la connaissais pas, comme je ne connaissais pas grand monde finalement. Mon regard balaie la pièce alors que je me suis arrêtée à quelques mètres de l'entrée. Je reconnais quelques têtes, mais tous sont déjà bien dans l'ambiance. Je cherche du regard quelqu'un qui pourrait m'aider, et je l'aperçois enfin. Je me dirige donc vers lui directement (Quin).

« Les joueurs en retard sont-ils pardonnés ou remplacés ? » ajoutais-je tranquillement avec un léger sourire amusé sur mes lèvres. Sincèrement, qu'il me dise c'était trop tard m'importerait peu, j’arriverais à trouver un intérêt à ce rassemblement. Je saluais par la suite la personne qui était à côté de lui avec un signe de main.

Le parking souterrain du bâtiment accueil cet événement des plus... inusités. Aleandro ne connaît pas le locataire responsable de la création de cet événement, mais il ne doute pas que cette situation changera d'ici la fin de cette journée. Heureusement pour lui, il a apporté une chaîne hifi. Heureusement puisqu'il se fait rapidement remarquer pour une bonne raison, pour la première fois de sa vie. Non parce qu'il semble être un gangster, mais parce qu'il apporte quelque chose de bien à cette partie de toit-volley dans le parking. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres quand Aaron lui offre une simple, mais honnête déclaration d'amour quant au fait qu'il ait pensé à amener le dit objet. Quand ce dernier se présente à lui, il retourne la politesse. « Aleandro, enchanté. » Il n'a pas bien le temps d'étendre la conversation avec Aaron que le jeune homme désirant brancher ton téléphone portable sur la chaîne hifi s'approche de lui, scrutant l'objet. À la mention d'un câble usb, il se frappe mentalement d'avoir oublié de le sortir. Heureusement, il n'est pas bien loin. Il contourne la table sur laquelle il a déposé la radio et ouvre un petit comportement à l'arrière de cette dernière, en extirpant le câble usb nécessaire à brancher le téléphone du jeune homme (Jaimeson). « Le voici, j’espère que c’est ce qu’il te faut. » Après tout, la technologie est en changement tellement constant qu'il n'est plus certain de posséder les bons câbles et produits pour fonctionner avec les téléphones récents. Il n'a pas le temps de vérifier la chose qu'il aperçoit Caïn lui faire un signe de la main. Un bref sourire étirant ses fines lèvres, Aleandro lui renvoie sa salutation avec plaisir, heureux de trouver un ami à cet événement. Il n'est d'ailleurs plus le seul à être un visage connu parmi ces jeunes du Parking. Casey entre soudainement dans son champ de vision, jeune femme qui a partagé une nuit en sa compagnie. Pas une simple nuit, au contraire. Au matin, c'est aussi une amitié qu'ils ont développés. Enfin, il y a probablement encore beaucoup de choses à discuter entre eux, mais il sait qu'elle est différente des autres histoires d'une nuit qu'il a eu. Il l'observe rejoindre Aaron et se souvient brusquement qu'elle ait déjà fait mention à un frère du même prénom auparavant. Ses pensées sont à nouveau interrompues quand une jeune femme s'approche de lui et dépose un bref baiser sur sa joue. Scar. Il lui sourit doucement, se penchant vers elle pour déposer un baiser sur son front. Il ne retient pas le bref éclat de rire qui s'extirpe de la barrière de ses lèvres. « Autant qu’on peut l’être pour ce genre d’événement. » Puis, tout en le prévenant qu'elle compte sur lui pour gagner, elle fait mention de Caïn qui se tient un peu plus loin qu'eux. Ses paroles l'intriguent, mais outre curiosité et fait que ce dernier est un cher ami, son côté protecteur de la jeune femme le force à se pencher vers elle, sans une pensée pour son ami. « Que t'a-t-il fait ? » Son regard s'assombrit, à l'idée que Caïn ait pu faire le moindre mal à Scar. Il connaît bien son ami et l'aime d'une amitié puissante, mais Scar est précieuse à ses yeux et c'est ainsi qu'il se retrouve à confronter aussi le jeune homme (Jaimeson) se trouvant toujours près de sa chaîne hifi et demandant impoliment à la jeune femme s'il est trop petite pour l'affronter elle-même. Sachant qu'il vaut mieux ne pas provoquer de drame en une si belle journée et en présence de la concierge, il se contente d'observer d'un air mauvais celui s'attaquant à celle se tenant près de lui.

Serrant la mâchoire et décidant d'ignorer l'éventuel conflit pour le moment, le Jodorowsky détourne son regard sur la foule grandissante. Il repère d'ailleurs de nouveaux visages familiers. Un peu plus loin déambule Cat, une jeune femme qui aura toujours une place spéciale dans son coeur. Puisque mis à part la nuit partagée en sa compagnie, elle est aussi la première à être entrée dans sa pièce contenant ses oeuvres d'art. Puis, Arellys fait aussi son entrée, jeune femme rencontrée au parc aux abords du Parking, alors qu'elle se faisait attaquer par un inconnu de par la présence de son chien. Cette journée promet d'être intéressante, il ne peut se retenir de le penser. Se retournant vers celui (Jaimeson) toujours en main de son câble et sa chaîne hifi, il tente d'alléger l'atmosphère qui s'est installée entre eux. « Alors, est-ce qu’on va avoir de la musique ? » Il laisse un bref sourire étirer ses fines lèvres, ne souhaitant pas laisser croire au jeune homme (Jaimeson) qu'il a envie de créer un conflit quelconque ou quoique soit de désagréable du genre. « Moi c'est Aleandro. » Il lui tend la main, incertain de la suite des événements. Lui qui pensait venir participer à cet événement pour se relaxer, voilà qui promettait d'être bien différent.

Il n'y a pas un jour sans que tu te casses la gueule, que tu écrases le pied de quelqu'un ou que tu bouscules un inconnu. du coup, t'es habituée à t'excuser platement avant de prendre la fuite. et là, y'a une bonne raison de fuir, parce que le monsieur tout de noir vêtu (mit) que tu viens de heurter n'a vraiment pas l'air commode. il t'adresse d'abord un regard noir, le genre de regard qui te glace le sang. ça y est, tu t'es fait un ennemi au Parking, tu te dis. mais à la seconde d'après, il te dit que c'est pas grave. peut-être qu'un jour tu arriveras à faire connaissance avec, parait que l'habit ne fait pas le moine. il est même peut-être l'homme le plus gentil du parking, sous ses airs de méchant. tu t'enfuis alors avec ton sourire gêné, trop pressée de déposer tes sucreries sur le buffet.

une fois ta mission accomplie, tu scrutes le parking et aperçoit un jeune barbu tatoué. pas de doute, c'est bien aleandro. t'irais bien l'saluer mais il a l'air occupé avec une chaine-hifi et des câbles. tu te rends compte que tu connais presque personne, alors ton attention te reporte sur l'buffet, à nouveau. tu remarques un jeune homme brun déguster un sandwich, (aaron) ça a l'air drôlement bon, vu la façon dont il le dévore. peut-être que manger te réchauffera un peu. tu t'apprêtes alors à tendre la main pour attraper un sandwich mais, un "saluuut" joyeux t'interrompt dans ta lancée. voilà le super-héro et son sourire éclatant. « Hey ! Quincy ! » tu lui fais un signe de la main, contente de le revoir. « mes petits machins ? ce sont des muffins ! au chocolat ! » ouais, tu sais que ça ne se voit pas. tes gâteaux ont une forme irrégulière mais bon t'as mis la pâte dans les "moules à muffin" comme c'était écrit, tu n'comprends pas pourquoi ils en sont ressortis ainsi. ils ont l'air super bons, qu'il te dit. c'est avec une grande naïveté que tu reçois ce compliment, tu t'illumines alors d'un grand sourire « c'est vraiii ? t'en veuuux ? » tu en saisis un et le tends à quincy. « tieeeens, pourquoi t'en prends pas un maintenant ? y en aura p'tete plus après ! » il en faut peu pour te créer des illusions. mais t'es juste trop contente, t'as vraiment mis tout ton cœur (et beaucoup de temps) à les faire, alors ce seul petit compliment t'enthousiaste à fond. une fille (arellys) s'approche de quincy et lui demande un truc sur l'organisation. « si t'es bonne au volley j'peux te laisser jouer à ma place pendant un match s'tu veux ! » ok, elle t'a rien demandé et tu sais pas si c'est permis. mais ça serait bête de refuser à quelqu'un de s'amuser, non ?

Des festivités dans le sous-sol alors que tu venais tout juste d’emménager dans l’immeuble ? C’était un peu trop te tenter pour que tu restes sagement cloîtré dans ton appartement ! Le volley et le sport en général n’avaient jamais été ta tasse de thé et tu passais davantage de temps à te planquer lors des cours d’éducation physique à que participer au cours en lui-même. Dire que toute cette énergie passée à te soustraire à l’autorité aurait pu te servir intelligemment. Mais il était trop tard pour regretter le passé, vêtu d’un vieux jean et d’un blouson rouge vif, tu attrapais tes clopes et histoire de te mettre dans l’ambiance, une bouteille de whiskey que tu avais déjà entamée. Jetant néanmoins un regard dans ton frigidaire, tu ne pus que constater à quel point il faisait pitié d’autant plus que la seule denrée acceptable résidait en un pack de six. Pas très folichon tout ça mais merde, c’était l’intention qui comptait, non ? Et le plaisir d’offrir et toutes ces conneries alors ? Au pire, s’ils n’étaient pas contents, c’était pareil. Enfonçant donc ton paquet de clopes dans ta poche, tu descendis joyeusement les marches depuis le dixième jusqu’au sous-sol, ta bouteille dans une main, les pack dans l’autre. Pour te donner bonne conscience tu tentais une traction mais ouais nan, t’abandonnais rapidement. Et finalement, tu fis ton apparition dans le sous-sol où la plupart des matchs avaient déjà commencé. Sans te gêner, tu te dirigeais vers les tables où s’étaient réunis quelques habitants et sans la moindre délicatesse, tu déposais ton pack sur la table, à côté de la chaîne hifi qu’ils tentaient de brancher. « Salut les moches. » Ton humour craignait presque autant que toi mais hey, qu’est-ce que t’en avais à foutre ?