| Sujet: Asher ≈ Trou du cul Jeu 2 Avr - 12:17 | | Asher Marwan Moore I suffocate and promise me I won’t resuscitate and if I change my mind it’s far too late. I’m wasting my days as I’ve wasted my nights and I’ve wasted my youth Nom Moore, un nom de fils de pute, ceux qui s'torchent le cul avec des billets d'100$ Prénom Asher, Date et lieu de naissance Un jour de l'année 1988 à Manhattan, Âge 25 ans, Nationalité Amerlock pur et simple, Origines Un bordel ethnie, paraît qu'y'a d'l'italien, un peu d'spanish pour ce que j'en sais : gênes d'enculé et basta, Statut matrimonial célibataire, Orientation sexuelle j'bouffe moule, merci, aurevoir, Job ou Activité Ordure à temps plein, glandeur dépravé, je suis à l'abattoir, inutile, handicapé impossible à recycler, Groupe de ceux qui survivent, Type de perso inventé ? Crédits chocolate punchy, Autorisez-vous, en cas de suppression, l'utilisation de vos scénarios et/ou familles par d'autres joueurs ? Yes Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? Y'a un an maint'nant. J'voulais avoir mon espace, mon endroit loin des darons et leurs vies à paillettes ternies. J'voulais la vie dans un endroit qui n'pionce jamais, j'voulais côtoyer un peu de tout, un peu de rien et ici, il y'a surtout rien. Un néant qui, aujourd'hui, dessine mon linceul Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? J'pense tout et rien à la fois. S'ils m'foutent la paix, j'leur rend bien. Peut-être que j'suis bien dans cet étau de briques et de murs, p'être que c'ici qu'il s'rait bon d'crever. Ici, y'a des airs de fin d'espoir qui s'éteignent et moi, j'veux bien m'parquer là et laisser mes espoirs s'crever sur l'asphalte dégueulasse. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? J'suis l'fils Moore, ce nom pété d'thunes, cette pâtisserie de luxe sur la grande avenue où s'faire plaisir coûte la peau du cul. J'suis l'handicapé en chaise roulante, le connard qui monopolise l'ascenseur quand il daigne sortir sa sale gueule d'chez lui. J'suis l'enfoiré qui a oublié ses règles d'politesse de bienséance. J'suis celui qui n'a rien à faire là et puis l'plus souvent j'suis un rien qui passe en coup d'vent. | feat Dylan Rieder Blanc, des nuances de gris puis surtout noires, des idées noires. Le matin, le midi et le soir ; comme une pilule à gober sans dégueuler ensuite • Hémiplégique à l'étage inférieur, la cave qui se crève pendant que la cervelle pourrit. Suicide éveillé • Des p'tites pilules bleues, blanches, vertes, rouges, c'est l'arc-en-ciel dans sa boîte à médocs et pourtant la douleur subsiste • Ancien sportif, ancienne tête brûlée, ancien fou de sensation. Nouveau mort détraqué, bonjour • Si l'horreur lui a bouffé l'usage de ses jambes, ses gestes manuels restent bancales, désordonnés malgré lui. Parkinson précoce, bonjour • Parler comme un camionneur, son dada, sa passion, ce qui lui reste • Monsieur n'a jamais voulu reprendre la gestion de la pâtisserie de luxe de la famille. Il préfèrait tripoter la pâte, les ingrédients plutôt que compter les petits sous. Oui, doué en pâtisserie • Il y a eu l'avant et l'après. L'avant était sourire, charme, flirt, blague à deux balles à la seconde, l'après n'est qu'sarcasme, néant, aigreur et obscurité. Les sourires se sont taillés la maille et les blagues, six pieds sous terre • Le poignet endeuillé, une tentative foirée, ratée, comme lui. Des ratures gravées sur le poignet comme un rappel de sa condition. Il a voulu en finir et il est encore là • Aucune aide à domicile n'a su rester plus de 2 mois. Combat rompu pour : ras-le-cul de cet enculé •
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« Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne »
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Une nictation, une inspiration, un millième de seconde et tout est fini, tout s'écroule. Dead end. Envolée la vie d'aventurier à claquer le fric dans une nouvelle lubie. Broyée la vie saoulée de liberté à vivre à cent à l'heure. Détruite la sensation de flotter, de voguer d'une expérience à l'autre, de voyager de cuisses en cuisses offertes. Fin du chapitre et l'âme qui divague. Naufrage psychique. Implosion physique.Le hurlement qui s'échappe de sa gorge sèche fait souffrir tous les tympans ici présents. Son corps est pris de convulsions : rage, colère, peur, tristesse, douleur et puis le désespoir. Les étages supérieurs s'affolent, s'agrippent, griffent lors que les étages inférieurs restent immobiles, inertes, morts. Retour à la réalité. Crash violent. Ash' prend conscience de l'anéantissement, les informations lui montent à la tête et s'implosent entre elles : paralysie, chaise roulante, autonomie réduite. Un seul écho en réponse, le seul et l'unique ; j'voudrais crever, là, comme un con. Tigre qui chiale en silence, il observe à travers l'écran de sa fenêtre ces gens qui marchent, qui courent, qui vivent la vie. Goût de défaite sur la langue. Asher, il a perdu sa vie dans le décès de ses jambes. Mais tu es en vie Asher, mais tu es pathétique et ingrat Asher. Son majeur se dresse lentement, tremblant en toute réponse. Cette vie de chien à se faire torcher le cul, à se pisser dessus la nuit, à ramper quand il se pète la gueule, non merci. Non, il en veut pas. Mais Asher, il faut juste que tu t'y fasse, mais oui Asher, il faut que tu t'habitue, c'est ta nouvelle vie à présent. Sa voix se réveille comme un cri sortant d'un grotte condamnée : tagueule. Mais, Asher, ne te comporte pas comme ça. Mais Asher, je serais là pour toi, dès que tu as besoin de moi. Oui, Asher, je suis là. Il s'en branle Asher, il s'en tamponne les couilles avec un cactus. Ce qu'il veut, oui, ce qu'il veut : la paix, le silence, ses jambes, sa vie d'avant et à défaut, la nuit noire pour de bon. D'gage ta gueule d'ici. DEGAGE ! Asher, direct. Asher, non, pas par quatre chemins. Le serpent de personnes forment un étau autour de lui. Ils le fixent tous de ce regard d'incompréhension, de tristesse, de pitié, de compassion. Pour lui, ca a la même odeur : la merde. Leur pitié qui dégouline comme une chiasse purulente, il s'en passerait bien, oh que oui. Il a pas besoin de pitié, de compassion. Qu'est ce qu'il peut en faire de tous ces putains de sac de compassion sur les bras ? Quedalle. Tout le monde lui balance des sacs d'amours, de compassion sur la gueule. Pour quoi ? Pour rien. Gardez votre culpabilité de pouvoir vivre pour vous, allez nettoyer la serpillère de votre conscience ailleurs, merci, adieu. Asher, il les défie du regard, les affronte, les oblige à voir, le voir dans sa totalité. Lui, perdant de la vie, sur son lit d'hosto, les jambes mortes, le poignet dans son linceul tâché de vermeil. Mais Asher, pourquoi tu as fait ça ? Oui, Asher, on t'aime. Et l'amour, l'amour dans tout ça. Rajoutez en une couche. Le monde n'existe pas sans ce putain d'amour à la con. Amour merdique qui l'oblige à rester ici, à étouffer ce qu'il veut réellement. Mais moi, c'ma vie d'merde là. Moi, là, j'ai l'droit d'en faire d'ce que j'en veux non ? Continuer, terminer, rayer, c'mon choix et votre amour m'refera pas marcher. Point final, poing dans la gueule. Suicide sociale, Asher s'enferme dans sa tour empestant la dépression, empestant la clope, la café froid et l'alcool. Les voix remplies d'amour ont commencé à lâcher le combat, ont commencé à croire que le cas est sans issue, que l'espoir s'est tiré pisser sur d'autres têtes. Des abysses froides et l'errance sur des chemins tranchants, Asher se laisse aller dans l'espace-temps. Les jours et les nuits se ressemblent tous, pas de différence, pas d'amélioration, pas l'envie pour. Les kinés se sont barrés, marre de se faire traiter de merde. Sous la couche de chair en putréfaction, le muscle cardiaque bat encore. Pour l'instant ... pour l'instant ... Jusqu'à qu'il décide de la faire cesser de chanter. Jusqu'à qu'il déclare le round 2 ouvert et là, parole de connard, il ne se ratera pas.
Ton Pseudopasse ta souris ! Lacrimosa. Présente 4/7j coz boulot quouaaaah. Voili voilouuuuu
Dernière édition par Asher Moore le Lun 6 Avr - 11:24, édité 6 fois |
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