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| Sujet: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Ven 23 Sep - 19:24 | | (Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Tu fais partie des murs salis de cette antiquité morbide ; t'es reine du papier peint défraîchi, voisine de tous les dealeurs, cousine des prostituées et des jolis rappeurs. T'as grandi en regardant les jambes des filles faciles, les flingues des messieurs difficiles, l'argent qui se balade de poche en poche, le sang qui éclabousse et assassine. T'es matriarche des fantômes du passé que cet immeuble délabré renferme dans son coeur d'acier. (Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) J'suppose qu'il est cosy tout ça, que les gens sont gentils. On ressemble quand même à un beau ramassis d'abrutis. Alors moi, j'sais pas trop, j'ai l'habitude de vivre avec autant de gens autour, avec des gens qui gueulent et qui engueulent, ceux qui pleurent et qui rugissent, ceux qui rient et qui jouissent. Mais au moins, tu vois, ça vit. Ca respire, expire, explose, dépérit un peu aussi. ça sent bon l'humanité et j'aime bien ça. Enfin, j'crois. J'sais plus trop, vous savez. J'me sens un peu paumée, comme entourée par des dizaines de facettes de mon ancien moi sans que jamais je puisse les toucher du doigt. Alors des fois moi aussi je gueule, et je cris, et Paz il m'imite parce qu'il trouve ça sympa, de mettre la zone. D'imiter sa grande soeur lionne, de jouer les grands bonhommes. (Quelle est votre réputation au sein du quartier ?) T'es la gamine de l'immeuble, celle qui illumine son monde de sa voix brisée, de ses remarques cyniques, de ses bêtises colorées. Puis y a le bébé aussi, qui ne te ressemble pas, qui fait chuchoter les voix et qui t'accompagnent jusqu'à chez toi. Tu fais partie de la beauté du Bronx quand tu cours dans les couloirs pour amuser ton petit frère planqué dans votre chariot d'ordures ménagères. T'es cette fausse maman grandie trop vite, cette fille au coeur arraché, cette serveuse de rien, ce garçon manqué.
(NOM) Black, histoire de te donner le teint frais d'une jolie nuit d'été (PRÉNOM) Jack parce qu'elle aimait les garçons et l'alcool alors toi, t'as hérité d'un diminutif cancrelat, d'un nom crève-coeur. Puis y a Black Jack, y a Jacky, y a tous les reflets de toi-même qui se battent dans une farandole furieuse. (ÂGE) T'as toujours hurlé, toi. T'as toujours crié, sorti des arc-en-ciels de ton gosier, éclaboussé les murs de tes passions viciées. Depuis ta naissance jusqu'à ta mort, tu feras jamais que subir les mauvais coups du sort et ta peau de poupée usée, tes yeux fades - délavés en témoignent comme du parchemin craquelé, des pierres précieuses brisées. Mais t'as bien vingt-deux ans (si c'est vrai), vingt-deux années (promis juré), petite maman à la dérive, grande soeur en papier mâché. (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) 3 décembre 1993, Bronx (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Tu t'es établie en tant qu'hôtesse des cafards, grande Madonne des créatures des bas-fonds. Tu leur sers d'un sourire plastique l'ambroisie qu'ils attendent, dans leur jarre de pêchés toujours pleine, satisfaisant de ton corps charogne leur perversité lubrique. Mais toi tu ris, et tu souris, dans cet Enfer public qui te connaît comme le Malin en personne, maîtresse des bouteilles, dominatrice de leur ivresse. (NATIONALITÉ) Ton nom revendique typiquement l'américanisme moyen, la drogue princière, la dépendance normalisée des week-ends et des fins de soirée.(ORIGINES) Tu sens bon le macadam chaud, la cigarette froide, la révolte et la colère, l'exaltation et la grandeur du Bronx souverain. Ton sang est peut être russe, peut-être même islandais et maman disait toujours, au gré de ces folies amoureuses, que p'pa devait être bien un héros de guerre japonais, ou un philosophe anglais. Alors toi, ça te fait marrer, de te raconter des vies imaginaires ; tu les gardes au creux de ton coeur, jalousement, et des fois, tu les partages en riant. (STATUT CIVIL) Tu te traînes dans le lit des grands, des fines, des beaux, des sensuelles, laissant dans ton sillage le sang de sa morsure mortelle. (ORIENTATION SEXUELLE) Sexualité en vrac, à la nuit tombée amoureuse des âmes, haineuse au petit matin des hommes et des femmes. (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Toi t'es une de ces gamines du Parking, de celles qui viennent et qui vont, dont l'odeur imprègne les murs et les bêtises font partie de l'histoire de ce royaume décrépi et branlant. T'es là depuis toujours, t'en connais tous les coins , le Parking, c'est ta prison et ton premier amant. (GROUPE) de ceux qui vivent
PSEUDO/PRENOM : écrire ici ÂGE :18 ans PAYS : France askip FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7 mamene COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : Je reviens, encore ! (REPRISE DU PERSONNAGE) Yes (TYPE DE PERSO) inventé précisez le créateur pour le deuxième (CRÉDITS) AMIANTE pour le codage de la fiche COMMENTAIRE OU SUGGESTION : j'vous aime beaucoup AVATAR : sky ferreira
JACK BLACK ELLE N'AIMAIT LA MER QU'A CAUSE DE SES TEMPÊTES (ALLÔ MAMAN BOBO) maman alcoolo, maman épave, perdue dans les fantasmes de sa vie fracassée, de ses amours démontés, des masques déformés par la dépendance maladive de ses amants colorés. T'en es la preuve vivante, mauvaise association à la naissance d'amour putride et de passion viciée. Enfance sans merveilles, cachée sous l'oreiller durant les grandes symphonies mélodiques de la souffrance maternelle, livrée à la naissance dans la grande danse de l'abandon naturel. (LE PETIT PRINCE) Mais il était là, lui. Le reflet de toi-même, le soleil de tes nuits, ton refuge, ton euphorie. Vous bougiez dans un malaise semblable, petits fauves sans éducation, sans repère, sans attaches dans cette cage géante que le Bronx mécanique, cancérigène, allergique. Bientôt, vous êtes devenus Jack pour tes crocs, ton venin, ta haine et lui John pour sa beauté, son aura, sa colère. Vous étiez force et courage, vous étiez révolte et fougue ; vous étiez beaux et lumineux en astres brisés de cette nuit sans fin dépourvue d'étoiles. (LA JEUNESSE FÉROCE) Et toi, tu t'es toujours moqué, t'as toujours ri à gorge déployé des regards outrés, des dames blanches et des adolescentes de satin qui faisaient de ta vie une peinture ironique, sarcastique, pathétique de chienne à l'abandon. Tu te faisais reine des voyous, maîtresse des putains, te complaisant dans ton aura de fille des sombre rues, de gamine de rien. Matriarche du macadam, t'as trouvé du réconfort là où on ne trouve rien, établi ton empire comme une promesse d'avenir à ses côtés. Vous étiez beaux dans toute votre laideur, parfaits dans vos erreurs. (LES VOYAGES IMAGINAIRES) Puis, l'hérédité t'a enlacé de ses bras noueux, t'a serré la gorge et emplit ta poitrine-nuage des fumées multicolores, de grandes danses sans décor. T'es devenu le reflet sarcastique de celle que t'as toujours détesté alors que son corps se faisait pourriture dans un coin de votre appartement abandonné. (LA SCOLARITÉ AVORTÉE) Il y a eu cette fois de trop où ta vertu saccagée t'a privé de tout avenir, destructrice précoce, colosse de perversité, traînant dans le lit d'un professeur marié. Pulsion sans amour et sans réflexion, t'en fais les frais tous les soirs, à te noyer dans les regards vitreux de tes clients aux auras noires. (LA RÉVOLTE AUX YEUX DORES) Il y a eu cet après-midi fou, cet instant d'allégresse sacré, ces cris de rage, cette nouvelle vie avortée où maman-geôlière a vu ses deux prisonniers s'évanouir dans la forêt citadine qu'ils ont appris à apprivoiser. T'as couru, t'as fondu, t'as hurlé ta grande liberté et sa voix se fondait dans la tienne comme un chant de victoire, une hymne à l'amour et à la liberté que vous n'avez plus jamais quitté. Vous aviez seize ans (et demi) et seul Paz est le reflet de son existence gangrainée. (RÊVEUSE DES NUITS BLANCHES) Tu restes souvent les yeux grands ouverts, la respiration courte, le front brûlant face aux fantômes des nuits solitaires qui viennent errer sur ton lit, glisser sur tes draps, électriser ta peau et martyriser tes espoirs d'une vie sans violence et sans vilains mots. Tu imagines ton père, tu imagines Paz, tu imagines John, tu imagines ta mère, tu imagines Jack, cinquante ans, au fond du trou et coincée dans la misère du Bronx. Alors tu ne dors pas (jamais) et tu fumes (beaucoup) face à ta foutue précarité, à la respiration du bébé, à ta paix retrouvée. (BABY BLUES) Avorte. Tu lui as dit, quand elle t'a montré son ventre gonflé par ses vices et ses secrets. Je t'y emmène, prépare tes affaires, on se tire. T'as continué alors que ses larmes de camé peignait sur ses joues une peinture à l'encre de Chine. Mais elle t'as pas écouté, pendant neuf mois, elle s'est imprégné de cette espérance nouvelle, de cette vie magnifiée, des mensonges qu'elle se servait au petit déjeuner. Et lui, lui il s'est cassé, Jonhy l'ordure, après une de vos disputes, après tes reproches amères, après tes insultes acides. Et toi, toi t'es resté quand maman t'a clamsé entre les bras, quand bébé Paz s'est retrouvé avec toi pour seul foyer, quand t'es devenu grande soeur et maman par intérim de ce bébé aussi noire que votre présent, au regard aussi clair que son sourire. Alors t'as dit ; c'est Paz, parce que t'es certaine de pas trouver ton paradis personnel autre part que sur sa peau caramel. (LE LOUP SOLITAIRE) Il t'es apparu comme une ombre jeté, moulé dans les "on dits" des filles du quartier. T'as vu qu'il était beau comme un loup, marqué par sa violence, et que t'avais pas besoin de la sienne pour ton existence bombe nucléaire. Vous vous crachiez dessus sans vous voir, vous vous assassiniez du regard, grands adeptes de la haine et des sentiments noirs. Puis, il y a eu l'abandon de ce premier soir, le regard moqueur de cette lune impuissante, et la bile coincée au fond de cette gorge brûlante. Ton appartement en vrac et ton coeur en morceaux, ta peau arc-en-ciel sous les bleus et les mauvais mots, lionne arrachée à sa tanière pour venir trouver la seule bête plus sauvage qu'elle dans son regard intrigué, dans cette trève accordée. T'avais attrapé Williamson sous ton air de poupée fracassée et il t'a plus jamais quitté (jamais), sous votre fausse haine et vos insultes nuages qui transformaient la maison en faux petit ménage. Vous vous êtes vu grandir, vous vous êtes vu poussés sans fleurir dans la jungle bestiale dans laquelle t'as appris à l'(aimer), t'as appris à le quitter, t'as appris à lui manquer. Puis il y a eu ce jour terrible comme il y en a toujours avec toi où vos voix se sont mêlées dans un incendie de reproches et d'amour voilé, dans ta jalousie maladive, dans votre sauvagerie à l'état brut, à l'état vrai qui t'as fait t'envoler sans te retourner (jamais). (COMME UN CHANT D'ESPERANCE) Et tu rêves souvent à lui, même si les mots restent coincés dans ta gorge, même si son ombre te fait fuir, même si les souvenirs sont plantés dans ton crâne comme une plante vénéneuse qui refuse de succomber, malgré tes pensées pesticides et tes envies crèves-coeur, crève-tout. (RÉPARER LES VIVANTS) Puis, des fois, tu penses à ce que t'aurais pu faire plus tard, sans les bannières et les étendards de celle qui aura plus jamais le droit à la vie. Tu penses au sang, aux blessures que t'as appris à soigner, à fermer, à guérir sur le corps mutilé du frère disparu, du loup en cavale ou du bébé espoir. Tu penses au sentiment de satisfaction, à la beauté d'un corps parfait et sans tares. Tu penses à ce que t'auras jamais, petite infirmière à la ramasse, petite fille sans race. (LES AIRS DE GARÇON) Tu gonfles le torse, tu carres la mâchoire et t'entends encore le rire de John, quand t'étais prête à aller casser la gueule de n'importe qui, sans peur ni remords. T'as toujours été garçonne, fille manquée, à demi pas entre la violence d'un mec et la perversité d'une fille. T'es Jack dans les cœurs, la fille papa, le garçon maman qui s'égosille dans les couloirs contre le monde entier, contre les gendarmes et les meurtriers. (LE CŒUR FERME A DOUBLE TOUR) Depuis lui, depuis toi, depuis ce qu'il ne s'est jamais passé. T'es une de ces vagabondes sans foi ni loi qui s'imprègne du parfum des autres pour oublier cette essence détestée. (BANG BANG) T'as eu l'adrénaline aux coins des veines quand t'as senti pour la première fois la crosse entre tes doigts, la puissance au creux de ta main, et la mort au bout du canon. T'y rêves un peu des fois, quand la pression te transforme en bombe humaine, quand la vie se fait trop âpre pour ne pas penser à l'explosion de la balle, aux conséquences mortelles, à la beauté du Mal. (ULTRAVIOLENCE) L'ouragan dans les crocs, la tempête sur les griffes quand on te pousse (à bout), quand les visages dansent en rouge et noir sur les parois de ta haine, quand la pression est trop forte pour exiger autre chose que la Colère. Alors, alors, souvent tu respires et tu penses à Paz, Paz, Paz et tes sentiments se consument dans un brasier prêt à te consumer.
Dernière édition par Jack Black le Lun 26 Sep - 10:09, édité 4 fois |
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« NITROMÉTHANE » ▹ APPART : Squatte le 508.
▹ TAF : Transporteur / Garagiste / Combattante et pilote clandestine
▹ DC : Mimi, Niilo, Neslihan, Natacha.
| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Ven 23 Sep - 19:27 | | Re |
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| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Ven 23 Sep - 22:02 | | |
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| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Sam 24 Sep - 14:49 | | Le prénom. le nom. re-bienvenue |
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▹ APPART : #910, neuvième étage
▹ TAF : Batteur au sein du groupe Fakir
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| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Dim 25 Sep - 16:55 | | |
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« Srpska_tigar » ▹ AGE : 40 (12 Avril 1978)
▹ TAF : Co-Propriétaire du Pussybox video club porno (et bordel), gérant de la salle de Boxe le Bronx Boxing. Proxénète, trafiquant d'armes et mercenaire.
| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Lun 26 Sep - 18:50 | | Bienvenue Jack ! |
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« la cicatrice. » ▹ AGE : la vingtaine qui pointe le bout de son nez, et coma est étonné d'être parvenu jusque là sans crever.
▹ APPART : y'a eu le quinzième avec le patriarche tant adulé, le quinzième comme foyer au plus près des toits. brièvement y'a eu l'appart de deidre avant qu'il se fasse embarquer comme un malpropre. maintenant il se terre de nouveau au quinzième dans un nouvel appartement, plus grand avec toute sa tribu qu'il tente de planquer. le repère des gosses perdus qui ont réussi à s'enfuir et qui se cachent pour mieux survivre. inconnu entre les murs qui l'ont vu grandir, il sait pas encore si l'appartement est une libération ou une prison. mais il est enfin revenu à la maison.
▹ TAF : il a fait plein d'trucs, coma. passeur de drogues depuis tout gosse, il connaît le trafic comme sa poche, mais il a raccroché, pas longtemps avant d'se faire embarquer. il a essayé de bosser pour deirdre mais il a jamais été très doué, il a même pas pu finir le lycée. maintenant il fait c'qu'il peut pour pas crever, il se sent comme un étranger.
| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Lun 26 Sep - 21:10 | | |
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| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) Lun 26 Sep - 21:11 | | TU ES VALIDÉ(E) ! BIENVENUE ! toi+moi (+ tous ceux qui le veulent) t'es perfection Félicitations ! Ton dossier a été approuvé par la Concierge ! Tu peux dès à présent prendre tes aises et faire la connaissance avec tes nouveaux voisins sur le flood, la Chat-Box ou directement via les RP Libres si tu es un thug. Si tu es perdu, n'hésite pas à t'inscrire à la session de parrainage ! Quoiqu'il en soit, pense à remplir ton profil (sans oublier d'indiquer ta réputation) et te recenser sur nos divers listings: Réserver un appartement • Recenser son métier • Obtenir un rang • Poster sa fiche de personnage • Créer un téléphone • Ouvrir sa page Facebook |
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| Sujet: Re: JACK (DANS LA BRUTE ASSOUPIE, UN ANGE SE RÉVEILLE) | | |
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