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| Sujet: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 20:05 | | (Quand et comment avez vous emménagé au Parking ?) Depuis environs vers août. C'était une obligation. Je ne pouvais pas me permettre un deuxième logement, pas avec les travaux de notre future maison. Nous habitons dans un appartement F5. Le plus grand, et fort heureusement. Ce n'est pas pour l'éternité. Dû moins, je l'espère.
(Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ?) Et bien, en toute franchir. Je pensais qu'il y avait pire. Les appartements sont quand même confortables. Et il me semble que les voisins le sont aussi. Cela ne fait pas longtemps que je suis là, je ne pourrais pas vraiment en dire plus sur les voisins. Bien, que je me hâte d'aller découvrir certaines choses.
(Quelle est votre réputation au sein du quartier ?)Je dois, vraiment pas avoir une bonne réputation. J'ai dû entendre dans les couloirs que le "riche qui fout rien ici" ou encore.. " tu sais, le prétentieux " peut-être que j'ai ça, comme réputation. Le prétentieux ou le riche qui n'a rien à foutre ici. Mais, ce sont de grandes gueules, c'est plutôt amusant.
(NOM) Daniels (PRÉNOM) James (ÂGE) 30 ans (DATE ET LIEU DE NAISSANCE) 11.02.86/London (OCCUPATION OU ACTIVITÉ) Avocat (NATIONALITÉ) Londonienne (ORIGINES) Portugaise (STATUT CIVIL) Fiancé (ORIENTATION SEXUELLE) Bisexuel (DATE D'ARRIVÉE AU PARKING) Alentours de août (GROUPE) Nous sommes de ceux qui rêvent.
PSEUDO/PRENOM : Sanie ÂGE : 21 ans (Forum à partir de 16 ans pour rappel) PAYS : Suisse FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7j7 COMMENT AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ? : tops sites (REPRISE DU PERSONNAGE) Non (TYPE DE PERSO) inventé (CRÉDITS) AMIANTE pour le codage de la fiche COMMENTAIRE OU SUGGESTION : Forum sublime ! AVATAR : Stephen James
James Daniels Je crois qu'on est ce qu'on fait de sa vie. J'ai toujours été un enfant calme, à l'écoute, toujours droit face aux multiples règles que mon père abordait dans la maison. Personne ne fumait, personne ne devait boire, et tout le monde, devait l'écouter lui. Personne ne devait douter de ces colères, et encore moins ma mère. J'ai vécu entouré de mes frères, entouré par l'amour de ma mère, qui m'a longuement enseigné le fait de ne jamais négliger ce sentiment, de toujours affronter ces peurs et ne jamais baisser les bras, et ce, malgré les épreuves. Mon père, lui. Était tout le contraire. C'était un homme de pouvoir, qui dirigeait à lui seul, une entreprise, il vivait pour l'argent, et il estimait que ce dernier, devait être dépensé comme jamais. De belles voitures, de belles maisons, des restaurants. Mais, jamais avec nous. Nous étions la honte à ces yeux, et nous n'avions guère le droit de montrer que nous appartenions à sa famille, même si nous avions son nom de famille qui suivait nos prénoms. Je n'ai jamais réellement compris, comment un homme, peut devenir ainsi. Méchant, sans amour, sans émettre une seule et unique tendresse envers ces propres enfants, et encore moins, envers sa femme. À vrai dire. J'ai vite compris le sens de la vie, lorsqu'un soir, à l'âge de sept ans, j'ai entendu des hurlements prévenants de la chambre de mes parents, et c'est sans hésitation que moi et mes frères, nous avons traversé le couloir qui nous séparait, pour finalement retrouver ma mère, battue, étendue au sol, en pleurs. Et mon père lui, trônait fièrement sa ceinture en articulant le fait qu'une fois, ne doit jamais mettre à l'épreuve les décisions de son mari. C'est ainsi, durant les semaines qui ont suivi, nous avons créé un silence, autour de nous. Personne ne savait, tous le monde avait un regard pétaillant en admirant le pacours de mon père. Mais personne, non. Jamais personne ne s'est questionner auprès de ma mère, et ces marques qui s'éternisaient sur la longueur de son visage. Après tout, ce n'était qu'une dépressive. Une femme pour qui la vie, n'a pas été facile, et qu'il était normal, qu'à tous moment, elle se fasse elle-même du mal. Des coupures, des coups sur la mâchoire, la jambe. Les cernes nous les yeux. Je voyais petit à petit ma mère disparaître, et sa féminité s'envoler avec sa fierté. Je voyais la femme que j'avais connue, en étant petite, s'effondrer sous les assauts de mon père, qui lui, lui donnait cette impression de pouvoir, de grandir correctement aux yeux de cette société. Mes frères, ou plutôt, mon plus vieux frère, n'était en rien d'accord avec ça, il disait le plus souvent, que cet enfer devraient se terminer, que nous devrions nous rebeller face à cette vie, à ce comportement dérangé qu'avait mon paternel. Mais le lendemain, c'était différent. Il assumait ces propos, en négligeant les blessures de ma mère, en soutenant mentalement mon père, tout en lui parlant avec tendresse. Je ne l'ai jamais compris, je n'ai jamais compris cette manière de baisser les yeux, quand ma mère venait dans notre chambre. Je n'ai jamais compris, pourquoi il était ainsi, et pourquoi.. Je savais que tout cela n'allait jamais changer.
Nous avons toujours vécu sous l'ombre du travail de mon paternel, ma mère, n'était pas en état de trouver un boulot, et la plupart du temps, elle dirigeait en elle seule, la maison. Le souper, le repassage, les corvées ménagères. Elle proclamait ne jamais vouloir de femme de ménage, qu'elle était toujours disposée à faire ça, et que c'était toujours mieux, d'avoir des mains familières qu'une main, étrangère. Je l'ai crue, j'ai toujours cru cette femme aux yeux bruns. Jusqu'au moment, où mon père à levé sa phalange sur mon frère. Face à nos tous, alors que celui-ci n'avait eu qu'une mauvaise note. Il l'a battu, devant mes yeux. Et d'un courage.. Je me suis imposé face à lui, je n'avais que onze ans, à cette époque. Ma mémoire, est pleine de souvenirs, plus de mauvais que des bons. C'est depuis ce jour, qu'à mes yeux, cet homme censé être mon père, est mort. Qu'il n'est qu'une vaste silhouette qui vagabonde dans la maison, rien d'autre. Et je savais, que j'allais tout faire, pour que ma mère quitte ce lieu, que nous partions tous, ensemble. Mais, je n'étais qu'un enfant. Insouciant, rêveur. Mais déterminé.
Mai 2001 - LONDON Ma mère est dans un hôpital psychiatrique. Cela fait exactement 6 mois maintenant. Je suis des cours pour devenir avocat. Cette voie, est faite pour moi. Je le sais. Je ne vois quasiment plus mon père, nous vivons la plupart du temps, ensemble, entre frères. Mon plus vieux frère à trouvé un travail, et il paye la nourriture. Le plus dingue dans tout ça, c'est de savoir que nous habitons dans une maison immense, que mon père, aurait assez pour nous acheter des vivres. Mais non, il est devenu pire. De jour en jour. Je sais, qu'il trompe maman, je le vois, je le sens. Il hurle, ou il s'acharne sur moi. Il sait que je n'ai pas la carrure nécessaire pour le battre, pour l'affronter. Mais un jour, tout cela sera différent. Je veux quitter ce pays, je veux pouvoir vivre par mes propres moyens, aider ma mère, dans ces besoins, l'aider à trouver mieux, l'aider à avoir une vie meilleure. Mais qui suis-je pour faire tout cela ? Je n'ai que quinze ans, et mes frères eux, sont trop peureux pour combattre contre leur père, comme s'ils le trouvaient encore digne d'être appelé de cette façon. Cela me dégoûte, j'en viens à vomir juste de penser que cet homme a le même sang que moi. Je n'ai pas beaucoup d'amis, on va dire, que j'ai ce qu'il faut. Les gens, ne me comprennent pas, ils utilisent le fait que je sois riche, pour ne pas comprendre l'utilité de vouloir à tout prix à boulot, ou encore aux faits, que je ne sorte pas énormément. J'ai trouvé une excuse, concernant le séjour de ma mère, dans cet hôpital de fou. Et j'ai simplement dit qu'elle était en vacances avec ces amies, et qu'elle profitait pour regagner des forces et mettre les choses correctement. Je ne l'ai pas encore visitée. Les visites sont interdites dans ce genre de lieux, ils disent que c'est pour le bien des patients, de se ressourcer, d'être seuls avec eux-mêmes. Mais, c'est juste des conneries, c'est juste pour éloigner de la vérité et de la vraie vie. À présent, je ne jure que pars-moi. J'étudie, je donne mon maximum pour avoir de bons résultats et obtenir au plus vite, mon diplôme et aller de l'autre côté de la mer. En Amérique. C'est plutôt un rêve de gosse. Les grandes tours, et tout le bordel qui pourrait en suivre. Je n'écris pas souvent dans mon carnet, sauf qu'en je ressens le besoin de m'exprimer, sauf qu'en je n'en peux plus, et que je suis au bout de tout lâcher. À cet instant, je mise plutôt pour la deuxième hypothèse. À bientôt.
Décembre 2007 - NY Putain. Je pars. Je suis en direction de l'Amérique. Ouais, je passe de cinq ans sans écrire un seul mot dans ce journal. Je crois, que je dois un peu un résumé, des événements. Ma mère est rentrée. Droguée de médicaments à toute heure. Mon père, lui, rien n'a changé, c'est toujours le même enculé de service. Sauf, que mes deux frères sont parti, ils ont décidés de prendre leur envol également, et d'aller vivre soit en Amérique comme moi, soit au Brésil. Ils promettaient qu'on irait souvent se croiser, mais je remets rapidement en question cette option, même si je le voulais, je ne pourrais pas traverser la moitié du monde, pour aller jusqu'en Brésil. J'ai commencé à me tatouer, j'ai commencé à cursus qui me donnait la chance d'étudier auprès d'un célèbre avocat. Et surtout, d'emmener ma mère vivre là-bas, en ma compagnie. C'est vraiment incroyable, que peu d'années nous séparent, et que j'en sois là. À vingt un ans, j'ai un diplôme sous les bras, j'ai ma mère qui me souligne un sourire, qui m'encourage à aller de l'avant. Et je sais, que cela sera pénible, même très dur. Je ne dis pas, au niveau de l'argent, mon enfoiré de père à du versé une somme astronomique à ma mère, pour les besoins, et surtout parce que dans un couple, même séparé, aucun ne doit s'enrichis sur l'autre. Nous sommes en fins d'années, et une nouvelle vie commence, une vie dure, et une vie remplit de bonheur.
Ma mère, à disparu. Depuis bientôt deux semaines, je n'ai plus de nouvelles d'elle. Je n'arrête pas d'appeler mes proches, en essayant de conquérir des explications, ou même en priant que peut-être... Elle soit rentrée à Londres, à côté de mon père. Mais rien, je ne sais plus quoi faire, je suis totalement perdu dans cette grande ville. Elle est plus là, et je me retrouve seul. Abandonné. Elle me manque, j'ai l'impression qu'un trou néant se forme dans ma poitrine. Je n'arrive plus à croire, à sourire, à aimer. À pardonner. Je suis soumis à la tristesse et au malheur, je lui ouvre les bras, afin qu'elle me prenne tout entier. Sans laisser un seul morceau d'espoir. Je suis mort, de l'intérieur.
Onze Février 2015. Je suis avocat. Quasiment le plus jeune de toute la ville. J'habite dans un bête appartement. Classe, élégant, ce qu'il faut pour un jeune célibataire. Je suis toujours à la recherche de ma mère, elle n'est plus joignable depuis 2007, je ne perds pas les traces qu'elle laisse. Un médecin m'a tantôt téléphoné, en abordant le sujet des violences conjugales. Je sais de quoi il parle, puisque je suis dans cette spécialisation. Mon père, est différent. Je ne sais par quelle raison, mais il s'acharne à m'envoyer de l'argent dans un compte, ce compte, que pour rien au monde, j'y toucherai. Il reflète son âme, aussi vide et sale que lui. On ne va pas dire, que je trône sous les billets. Mais, j'ai assez pour subvenir à mes propres besoins. Je donne des cours privés à une université. J'ai rencontré par mal de monde. C'est le début d'une longue histoire qui s'annonce. J'ai une vie normale, dû moment où j'ai quitté Londres, tout n'était plus pareil.
J'ai découvert mon addiction à l'alcool, depuis peu. Je consomme un peu près deux bouteilles chaque jour, et tous les soirs, je me retrouve accoudé au bar. Je crois que j'ai un problème. Merde.
Je ne veux pas devenir comme mon père, c'est la seule chose que je ne désire pas. Je bois, je fume, je ne sais pas de quoi j'ai l'air ainsi. Déprimé, je n'ai jamais su aimer depuis le départ brutal de ma mère. Tout autour de moi, me semble fade. J'essaie pourtant, j'essaie de me convaincre de remonter la pente. Les yeux dans le vide, je fixe un endroit imaginaire. j'écris, dans un bar, je fais une pause.
Dernière édition par James Daniels le Dim 4 Sep - 23:53, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 20:06 | | L'amour d'une vie. L'amour se ressent avec le cœur mais s'exprime bien avec les mots.
Août 2015 - 00h36 Un type, il sait. Il le sait pour ma bisexualité, je suis tombé dans le troue comme jamais. Personne ne devait être au courant de ma bisexualité, et désormais. Je suis coincé, dans ces putains de mains. Qui l'aurait crus. Nous menons un jeu ensemble. Le chat et la souris. Je passe mon temps à le fuire, à l'éviter. Mais c'est bien trop fort entre nous. Je succombe, la plupart du temps à ces avances. Un coup, et nous repartons, comme si nous nous étions jamais connu. Je ressens un truc, un truc là dedans, et ça me fait peur. J'ai passé l'âge de me préoccuper de ce genre de chose. Il me hante, jour et nuit. Et l'pire, c'est que je commence à quémander ces apparitions.
Je suis tombé amoureux, durant trois mois.. Et puis..
J'ai vécu dans l'ombre durant trois mois. Loin des personnes, loin de comprendre pourquoi le monde continuait de tourner, alors que moi, j'étais en résumé une épave, un cadavre sans vie. J'ai été en couple durant trois mois, hilarant, n'est-ce pas ? J'ai bien cité dans mes précédents paragraphes, le fait que je ne sois jamais tombé amoureux, que l'amour pour moi, était un néant, une sorte de creux et qu'il serait insensé de se lancer tête la première et se fracasser la tête contre le béton. Et pourtant, j'ai vécu les mois les plus heureux de ma vie, j'ai vécu une sorte d'amour où il ne pleuvait jamais, où je me sentais totalement libre de moi-même, où je ne sentais plus de haine, plus de tristesse, que chaque passerelle de mon corps résumaient cet amour qui ne cessait de grandir. Une maison, un chien. Une vie de couple, des secrets. Je ne comprends pas, j'ai de la peine à y mettre des paroles, j'ai l'impression de n'avoir plus vu le soleil depuis qu'il est parti. Je n'arrive plus à dormir, mes journées sont des plus ennuyantes. J'ai été.. Comme jamais au fond du trou, consumé, j'attends mon heure. Je ne pouvais m'empêcher de le guetter, de temps en temps, j'allais voir comment il allait, sans qu'il puisse me voir. Je sais, ça paraît pathétique, ou même, on pourrait très bien me dire que j'étais.. Ou je suis un psychopathe. Mais je m'en contre fou. Je l'aime, je n'ai jamais ressenti autant de choses pour quelqu'un. Le premier mois, à été le pire. Je ne voulais pas dormir dans mon lit, je ne voulais ni manger, ni aller, travailler. Je suis resté enfermé chez moi, de l'attente d'un simple signe, qui n'est pourtant jamais venu.. Le deuxième mois, j'ai pensé que la douleur s'estomperait.. Foutaise. Le temps ne guérit pas les blessures, au contraire. Je continu à boire, énormément. J'ai recommencé à me battre, à subir des coups pour essayer de sentir une quelconque émotion, pour me faire croire que je n'étais pas totalement mort de l'intérieur. Je le surveillais toujours. En sortant de l'université, j'espérais au fond de moi, qu'il passe part les mêmes sensations que moi, et par égoïsme, j'espérais qu'il soit autant mal que moi. Finalement, nous passons dans le troisième mois de douleur. J'écris mes mots, il est exactement 4h00 du matin, je me lève dans une petite heure. C'est sans doute pour cette raison que je suis autant émotif. Mais, il me manque. Il me manque... Tellement. Je ne suis que poussière. Je survis. Sans vivre. Je suis prisonnier de ma propre douleur, et je l'accepte. Je l'accueille à bras ouverts. Je me suis fait une raison.. Il ne reviendra pas. Pourquoi voudrait-il revenir auprès d'un monstre ? D'un monstre possessif. Je ne le mérite pas, il mérite mieux que moi. Je m'efforce de garder mes distances, mais quelques fois, c'est bien plus difficile. À chaque fois que je vais courir, je ne peux contrôler de passer devant son bâtiment, en priant d'apercevoir son visage. Il me manque, vous savez. Il me manque, et j'en crève de plus en plus.
∞ Trois mois après... J'ai revu Nevada, lors d'un cours que je donnais à l'université. Depuis le temps, je ne voulais pas pénétrer dans ce lieu où je risquerai de le croiser. En vrai, j'ai toujours repoussé cette leçon, jusqu'à me dire.. Ou plutôt... Me faire violence pour accepter le fait que peut-être Nevada avait passé à autre chose, qu'il détenait un autre homme dans ces mains. Il faut dire que c'est un bel homme, et qu'il était célibataire depuis trois mois. Bref, durant ce cours, c'était assez étrange, je me souviens qu'un élève m'avait posé des tas de questions, sur quelques domaines, ou des sujets qui à mon goût n'avaient pas lieu d'être. C'est quand il s'est déplacé devant la lumière que j'ai pu apercevoir le faciès de Nevada. C'était un choc. Pourquoi il était là ? J'ai fui, comme jamais, j'ai toujours détourné l'université durant cette semaine, en me persuadant que c'était la meilleure chose que je devais faire, qu'après tout, il n'a jamais essayé de relier un contact entre lui et moi, c'était à mes yeux, une raison. J'ai jamais été aussi heureux de ma vie, de revoir une personne qui m'a tant fait souffrir. Le cours s'est, dans l'ensemble, bien déroulé. J'ai appuyé les côtés que je désirai, sans lâcher une seule seconde du regard, l'homme que j'aimais depuis des mois. Vous vous rendez compte ? J'ai fui, comme jamais, j'ai toujours détourné l'université durant cette semaine, en me persuadant que c'était la meilleure chose que je devais faire, qu'après tout, il n'a jamais essayé de relier un contact entre lui et moi, c'était à mes yeux, une raison. Mais j'avais tort, je le reconnais.. À la fin de cette leçon, nous avons longuement discuté, nous avons échangé cette période, en avouant la peine et ma chute brutale dans l'alcool. Et lui, qui n'avalait plus rien, il en oubliait même de manger.. J'ai connu Nevada, comme un très grand mangeur, il pouvait à lui-même avaler des repas à une vitesse de dingue, et là, je le surprenais à manger que la moitié, sans appétit. J'ai découvert son hospitalisation. Un calvaire pour moi, puisque l'hôpital devait me prévenir s'il y avait quoique ce soit, et évidemment, je n'ai pas été appelé.. Alors je vous laisse imaginer à quel point, il me hâte de l'avoir en face de lui celui-ci. Ce fut le premier jour, où j'ai retrouvé Nevada, riche en émotions, effectivement, je pouvais monter dans un bonheur, et tomber dans une douleur qui me perçait le coeur. C'était des retrouvailles dures, et pourtant nécessaire.
C'était impensable, d'être sans lui, c'était comme imaginé un futur qui ne pouvait exister. Je n'ai jamais su trouver mes mots, pour lui dire à quel point je l'aimais, à quel point il m'était vital. Ceux qui vont-vous le dire, sont les personnes les plus menteuses au monde. Un voyage, c'était exactement ce qu'il fallait.. Dû moins, je l'avais pensé ainsi, Paris, était considéré comme la ville des amoureux, la ville qui fait rêver, et où l'amour était dans chaque rue.. Ceux qui vont-vous le dire, sont les personnes les plus menteuses au monde. J'ai vécu un séjour des plus horrible, encore une fois.. La vie ne m'a pas laissé de cadeau. Nous avons décidés de repartir de zéro, de reprendre un chemin ensemble, et de vaincre les pires démons, de réussir à passer outre les épreuves qui seraient à mon humble avis des plus difficiles. Je n'aime pas le savoir dans un endroit, n'importe qui peut être en danger. Mais il a oublié, il m'a blessé. Il s'est produit de telles choses, qu'à l'heure où je vous l'écris, j'ai encore des trous blancs. Nevada m'a tout expliqué en détail. Il est sorti retrouver l'autre idiot, et il s'est pris la tête avec lui, avant que ce dernier n'use de ces mains pour le frapper au visage. Pendant ce temps, j'étais seul dans le bar, et une nana assez lourde me draguait et me faisait du rentre-dedans.. Contrairement à la plupart des hommes, j'ai rapidement compris qu'il se passait quelque chose. Elle me l'a avouée, et quand je suis sorti, j'ai à peine eu le temps de voir Nevada couvert de sang, que j'ai pris les devants.. J'ai de vagues souvenirs, je l'ai frappé si violemment, qu'il est tombé dans le coma, je sais aussi que lorsque Nevada voulait me reprendre, je l'ai poussé, et c'est à ce moment que j'ai repris connaissance. J'ai d'abord retiré mon tee-shirt, pour le foutre dans une poubelle, pas me balader dans les rues de Paris, avec le tee-shirt blanc tâchée de sang. On est rentré, et c'est suivit par des mots durs, des injures, alors que ces parents se trouvaient dans la même demeure que nous. D'ailleurs, je crois que son père ne m'aime pas. Mais bon, qui m'aime à vrai dire ? J'ai réussi à lui pardonner, bien que cette histoire reste encrée dans ma tête.
Nous sommes désormais revenu à New-York, et les choses ont empiré. Putain, j'ai vendu notre baraque. J'ai vendu celle où tout s'est passé. Mais j'en avais besoin, merde. Comment je pouvais vivre dans un endroit où je n'avais que des mauvais souvenirs, ou les bons, étaient enfuient dans les profondeurs ? En vérité, je regrette ce geste, plus que n'importe lequel. Et je m'en veux, parce que j'ai dû l'annoncer à Nevada, et c'était des pires blessures que je pouvais lui faire. On s'est retrouvés, et j'ai bien cru qu'une nouvelle fois, nous allions nous séparer. Les cartons chez lui, mes valises. Le coup de colère, les nerfs.. Et l'amour. J'ai posé mon genou à terre, et c'est à ce moment-là, que j'ai réalisé l'importance des choses.. Je ne voulais plus vivre sans sa présence, je ne voulais plus avoir une maison et ne pas l'avoir à mes côtés. Je veux vivre éternellement près de lui. Je lui ai demandé en mariage.. Il s'est évanoui, et durant un moment, j'ai compris que son alimentation était un sujet à ne pas prendre à la légère. Il est malade, et il le sait, comme je le sais. Malgré tout, il a accepté ma demande (même si elle est pourrie, et que je désire une nouvelle chance pour rendre ce moment plus magique)
Désormais, nous vivons dans un appartement. Dans un immeuble.. Dans le Bronx. Honnêtement ce n'est pas logement idéal. Mais je me fais une raison que depuis la vente de notre maison, celle qui est en travaux.. Mets énormément de temps, et il nous fallait un logement au plus vite. C'était impossible, pour moi de gérer ça, et un appartement luxueux. J'ai du m'arrêter à cette emplacement.
28.08.2016 - James Daniels.
Dernière édition par James Daniels le Dim 4 Sep - 23:35, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 20:07 | | Bienvenue ! Super choix d'avatar !! |
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« Babydoll » ▹ APPART : #104 avec Yulian
▹ TAF : Danseuse de rue / Serveuse chez Pépé (pizzeria) / Serveuse au Rabbit Hole (salon de thé)
▹ AVATAR : Bridgett Satterlee
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 20:15 | | Je confirme, pour l'avatar ! Bienvenue parmi nous ! |
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« révolé sa mère. » ▹ AGE : 20 ans, l'âge batard, trop vieux pour garder un pied dans l'enfance, trop jeune pour ta récente paternité.
▹ APPART : #1411 (F3) avec tes pioupious.
▹ TAF : Dealer local du Parking et environs proches, il est également l'associé de Deirdre Haynes au garage 8Ful.
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 20:38 | | Bienvenue parmi nous Stephen jolemd'amour ! |
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« The Dog » ▹ TAF : Ex-taulard, Videur au Pussybox
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 22:52 | | Bienvenu ! Tu es riche, sexy, tatoué, jeune... J'ai aucune chance désormais On se trouvera un lien sympa, promis o/ De quoi faire quelques étincelles |
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| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 22:57 | | Merci à tous pour cet accueil très très chaleureux ! Nero: Un bon lien ! |
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▹ APPART : #522 elle n'est plus seule, la présence d'un homme dans l'appartement
▹ TAF : Infirmière diplômée
▹ AVATAR : Anna Speckhart
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 23:10 | | Bienvenue parmi nous Et Stephen est un très très bon choix |
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« Chouchou d'Al » ▹ AGE : Dix-huit désillusions.
▹ APPART : #1411, les Boloss.
▹ TAF : Survivre et c'est à plein temps.
▹ DC : Maddox l'intox & Georges la douceur.
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Dim 4 Sep - 23:11 | | |
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« Ta future BM » ▹ TAF : Médecin légiste dans le commissariat du coin
▹ AVATAR : Taraji P. Henson
▹ DC : Geert Grote Lul, Ô dada lie
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Lun 5 Sep - 0:18 | | Bienvenue parmi nous ! |
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| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Lun 5 Sep - 10:37 | | Oh un avocat. Si t'as besoin d'un secrétaire j'ai trois mois d'expérience derrière moi /sbaff/Bienvenue ! Hésite pas pour la seconde demande en mariage, ça marche bien |
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« révolé sa mère. » ▹ AGE : 20 ans, l'âge batard, trop vieux pour garder un pied dans l'enfance, trop jeune pour ta récente paternité.
▹ APPART : #1411 (F3) avec tes pioupious.
▹ TAF : Dealer local du Parking et environs proches, il est également l'associé de Deirdre Haynes au garage 8Ful.
| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Lun 5 Sep - 11:44 | | Coucou, Après avoir lu ta fiche, un problème se pose à mes yeux, c'est n'est pas "dramatique" mais...ça me perturbe suffisamment pour que je le signale car nous basons le forum sur un ultra-réalisme un peu désolant...or ton personnage me parait un peu trop "parfait" pour être coller à la réalité...Je m'explique, à 21 ans il a déjà son diplôme en poche alors qu'il y a quand même une tripotée d'années d'études, il est déjà riche au point d'avoir son propre cabinet, sa maison, il enseigne à la fac et tout ça malgré un physique franchement peu commun, il parvient à maintenir les apparences en buvant comme un trou et en plus de ça, il loue "le plus grand et le plus fort" des appartements du Parking. C'est pas qu'on aime pas les gens qui réussissent dans la vie (Bon si en fait, on voudrait les jeter du toit) mais bon...tu devrais un peu atténuer sa grandiose carrière... Bref, reposte dans les fiches terminées dès que ce sera un peu nuancé |
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| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. Mar 6 Sep - 13:00 | | bienvenue |
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▹ TAF : Colporter les ragots
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| Sujet: Re: James Daniels - L'avocat du diable. | | |
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