Du pop-corn et tout serait parfait.
Assis sur un siège, tu attends la demie. Tu voyais bien que la Concierge essayait de se démener pour vous faire vivre des trucs intéressants, comme précédemment le concours de hot dog ou aujourd'hui l'écran géant que vous ne pouviez pas rater, placardant la façade de cet immeuble miteux. Tu n'étais pas un cinéphile, tu ne regardais surtout pas les vieux films américains, tu n'étais pas de ce genre. Mais, fatigué après une journée de boulot, tu avais préféré te poser sur ce siège - moins confortable que ce que tu pensais - puisque de toute façon, le bruit serait trop lourd pour ton sommeil léger de mannequin et musicien. Faute d'avoir l'appartement en plein sur la façade du septième étage. Il n'y avait pas grand monde pour l'instant et tu ne t'attendais pas à une foule énorme qui se précipiterait vers cet événement des plus originaux. Toi même tu étais là par défaut. Tu ne connaissais même pas le film qui s’apprêtait à se dérouler devant tes yeux. Pour passer le temps, tu avais juste allumé une de tes clopes et tu avais étalé tes jambes sous le siège de devant, posé, bien peinard. Depuis peu, tu avais un nouveau stylé : on pouvait bien remarqué - outre que tes tatouages qui eux ne bougeaient pas - tes cheveux blancs et ta barbe qui avait repoussée, mais de sa couleur normale. C'était un contraste qui t'avait amusé et qui avait bien plus à Diana et aux membres de l'Agence. Au Parking, personne ne t'avait donné de compliment pour l'instant et tu n'en attendais pas des gens d'ici.
Soufflant de la fumée dans l'air, laissant la nuit se profiler, tu patientais.

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Tu n'avais pas pu assister à la projection du film sur la façade de l'immeuble la veille alors tu décidais d'y participer ce soir, sans réellement savoir pourquoi. Tu n'étais ni une cinéphile et tu ne savais même pas qui tu retrouverais pour passer un moment mais ça te permettait de passer la soirée en dehors de ton petit appartement et c'était déjà beaucoup. Tu enfilais un jean et un débardeur en sortant de la douche et tu prenais un sweat avec toi, au cas où. Parfois les soirées rafraîchissaient assez rapidement et il faisait très vite froid. Tu descendais les deux escaliers qui te séparaient du hall d'entrée et tu sortais dans la rue, ce n'était pas forcément l'endroit rêvé pour voir un film mais tu trouvais l'idée originale, au moins ça animait les rues. Tu faisais le tour de l'assemblée pour voir des têtes connues mais il y avait encore peu de monde, où alors tu ne les connaissais pas. Tu décidais donc de t'asseoir sur le trottoir, en tailleur, en attendant qu'une tête connue face son apparition. Soudain, la tête de ton frère cadet apparaissait et tu souriais avant d'aller le rejoindre, il avait à nouveau changé de style et tu devais avouer que ça lui allait bien. Sympa les cheveux. Tu déposais un baiser sur sa joue avant de lui piquer une cigarette dans son paquet, posé juste à côté de lui. La prochaine est pour moi. Tu l'allumais en t'asseyais à ses côtés et tu inspirais une grande taffe avant d'expirer la fumée. Comment tu vas ?

Le Drive, c’était une idée de tonnerre ! Dire que tu avais hésité à t’installer au Parking quelques mois plus tôt, à cause de la mauvaise réputation du Bronx, la criminalité tout ça. Evidemment, tu n’étais pas conne, tu savais bien que ça dealait à mort dans le coin. Tu faisais genre de rien mais t’avais capté depuis un moment que le gamin quo te matait le cul dès que tu sortais se faisait un vrai business, sur le perron. Un vrai candyshop pour les camés et ça, c’était cruel parce que c’était comme mettre une confiserie ou une boulangerie sur le chemin de l’école, de quoi faire faiblir le plus fort d’entre tous. Toi en tout cas, tu ne résistais pas aux viennoiseries françaises depuis que tu les avais découvertes dans une petite pâtisserie près de ta faculté. Bref, tu avais longuement hésité avant de t’installer mais plus ça allait, moins tu regrettais ton choix. Ce drive retro par exemple, c’était du pur génie.
Evidemment, tu n’avais pas de voiture donc tu ferais comme les pouilleux avec une petite nappe, à t’installer à même le sol en terre battue, durcie par le soleil de plomb d’aout. Déambulant entre les voitures, vêtue d’un short salopette, ta nappe roulée sous le bras, ta cigarette au bout des doigts, tu cherchais la place idéale, t’arrêtant finalement dans un coin pas trop encombré. Tu aimais bien les gens mais quand même, tu n’avais pas envie d’avoir la vue obstruée par le cul d’une caisse ! Satisfaite de l’emplacement, tu déroulais ta natte, t’y installant doucement, repliant tes jambes en tailleur prête à te plonger dans le film.

Il est l'heure. L'heure d'ouvrir une bonne petit bouteille. La question est, quel alcool ce soir ? Hier, c'était le whisky qui en a pris un coup, aujourd'hui tu vas plutôt rester vieux jeu avec une Vodka qui est quand même une de tes préférés, celle qui passe le mieux et le plus vite. L'appartement est vide, il n'y a ni ta cousine ni ton frère, c'est pourquoi tu prends la peine sans te faire discrète d'ailler fureter devant le petit bar que tu avais remplis avec soin dès ton arrivée. Vivi n'avait que de pauvres bières, qu'est ce que tu pouvais faire avec ça ? C'était comme boire de l'eau, en mieux, évidemment. Tu ouvres la petite porte du meuble et tu prends la bouteille qu'il te faut. D'un coup sec, tu l'ouvres comme tu le fais tous les jours, parfois plusieurs fois le même jour. Ça dépend de ton humeur. Ce soir, tu es de bonne humeur, une seule suffira. Elle te mettra dans un état pas mal et ça t'apaisera, avant de refaire sortir le monstre - petit, avec une seule bouteille - en toi. Mais pour ça, il fallait du temps, de longues minutes et même des heures. Personne n'aimerait te rencontrer après avoir bu trop d'alcool. Tu préfères restée cloîtrée chez toi pour boire, c'est plus simple et il y a moins de dégâts. En oubliant le vase de la petite blondinette que tu avais cassé il y a de cela quelques jours. T'avais pas fait exprès, tu y avais même pas prêté attention avant de le faire tomber par inadvertance. Plus tard, tu avais en suite vérifié si rien d'autre ne pouvait se casser dans la pièce et c'était ok. T'étais donc tranquille, ce soir. Enfin, c'est ce que tu pensais. Tu te rappelas que t'avais vue une de ces affiches dans les couloirs, surtout dans le hall, par rapport aux films qui allaient passer devant l'immeuble, sur l'immeuble, à ce que t'avais pigé. Tu serais jamais tranquille à cause de ça, alors pourquoi ne pas carrément y faire tour ? Juste pour voir. Et peut-être que si tu serais assez sobre pour comprendre le film - tu l'aimerais. T'aimes bien les films et les séries, c'est ce qui te fait sortir de la réalité. La mauvaise réalité. Le sombre monde dans lequel tu vis. Moins sombre depuis que ta chère mère est décédée hasardeusement.

Et tu te retrouvais alors là, dehors, avec ta bouteille comme seule amie, sur le perron. Tout le monde regardait dans cette direction (même s'il n'y avait seulement que quelques personnes que tu ne connaissais pas) et ça te gênait. Tu ne voulais pas te faire remarquer - un peu plus. L'assistance sociale était venue te choper la dernière fois, tu voulais pas en avoir une autre sur les épaules. Tu le supporterais pas et ça finirait mal. Il y avait une blonde - décidément il y avait que de ça ici, au fond, assise par terre, qui attendait comme les autres, une clope au bec. Bizarrement, sans aucune idée de ce que tu allais dire ou faire, tu te dirigeas vers elle et pris place à côte de la demoiselle. Elle était belle, elle aussi. Tu l'observais un court instant, avant de boire une gorgée de ta bouteille et de la poser par terre, tout près de ta jambe que tu venais d'étendre sur le sol, l'autre remontée à moitié. Tu n'avais même pas encore remarqué Dina, assise devant, mieux valait-il pas. Mais elle t'avait sûrement vu, elle. Garde-la. La tresse, tu l'aimes bien sa tresse, elle devrait la laisser. C'est féminin et cool. Tu n'en fais jamais, toi, tu ne sais pas bien les faire, disons que ta mère ne t'a jamais aidé de ce côté-là. En rien, d'ailleurs. Puis tu étales finalement tout ton corps, passant tes bras sous ta tête, observant le ciel.

@Deva Kingsley / @Dina Bartolotti

J'adorais ce genre de soirée, c'était tellement dans le cliché américain que je devais bien y participer et puis j'aimais bien me poser dehors et puis si c'est pour matter un film comme le retour des tomates tueuses. Je suis sorti de l'appartement dans l'espoir de pouvoir prendre l'air et surtout ne plus supporter l'humeur salutaire de Maddalena... Je l'aimais bien, mais comme on dit... Mieu vaut en prendre de temps en temps au lieu de tout d'un coup si on veut pouvoir apprecier ce qu'on aime. Habiller d'un bermuda ainsi que d'un t-shirt à l'effigie de Bowie, je tenais dans ma main une bouteille de Jack Daniel's cachait dans un sac en papier. On sait jamais s'il y a les flics dans le coin. Je marche entre les voitures trouvant stupide de respecter la tradition. Je ne regarde pas tellement ou je marche et je ne fais pas attention que je marche sur une nappe rouge en carreau vichy. Je suis surpris d'apercevoir que la jeune femme assise là n'était autre que Deva. Elle étudie l'Art tout comme moi, ils nous ai arriver d'étudié ensemble... Je ne sais pas pourquoi mais elle semble boire mes paroles facilement concernant l'art comme si je la prenait sous son ailes. « Bonsoir Deva, je suis désolé... Je voulais pas marcher sur ta nappe, Tu es toute seule? » Demandais-je pour savoir si je pouvais continuer à lui parler où continuer mon chemin vers l'infini et l'au dela.

Tu ne pensais pas que quelqu'un de ta famille vienne te voir, même par hasard - et pourtant, c'est Dina, la belle blonde, celle avec qui tu as le moins de problème. Ta grande sœur. Votre famille était bien trop compliquée en ce moment, les relations de famille ce n'était pas votre fort il fallait l'avouer, surtout toi. Et bien évidemment, comme si tu étais le distributeur de clopes de tout l'immeuble, elle t'en piqua une. A quoi bon se révolter pour ça, tu commençais à avoir l'habitude ici. Elle te fit aussi un petit compliment que tu apprécias. Tu passa un bras sur sa chaise, derrière elle avant de répondre. Merci sorella, ça roule et toi ? T'avais surtout envie de dire que t'avais peur de ce qu'ils allaient passer sur ce putain d'écran. Tu ne sais même pas ce que tu foutais là. J'savais pas que tu t'intéressais au cinéma. Peut-être qu'elle aussi elle était là pour passer le temps, qui sait ? Mais vous étiez assez différents tous les deux. Même si parfois vous étiez plus semblables qu'avec les autres Bartolotti. C'est pas une réunion de famille, ce soir, j'espère. La dernière fois, tu t'en rappelles : pratiquement toute la fratrie était là dorénavant et ça te faisait bizarre. A quoi bon rester si il y en avait déjà pour surveiller un peu la famille ? Tu pourrais très bien repartir dans ton appartement du Queens, avec Matilda, qui était ici aussi, pour toi.

@Alkaseltzer icons

Il faisait bon ce soir, une vraie bonne soirée de mois d’aout bien comme on les aimait avec ce doux mélange de chaleur ainsi qu’une légère brise vous permettant tout juste de respirer un peu et vous libérer de la moiteur de l’après-midi. Pour toi en tout cas, il te paraissait juste impossible de rester enfermée chez toi alors c’est tout naturellement que tu avais rejoins le terrain vague, équipée d’une nappe tressée pour rendre le sol un peu moins dur, moins crasseux. T’étais pourtant habituée à être recouverte de peinture et sentir la térébenthine mais tu pouvais aussi bien te montrer un peu plus présentable de temps en temps, non ? Quoiqu’il en soit, tu ne t’étais installée que depuis quelques minutes seulement quand tu te fis aborder des deux côtés. Une attaque en règle ? Ce n’était pas pour te déplaire. A ta droite, une jolie blonde s’approchait avant de s’installer à tes côtés sur la nappe comme si vous vous connaissiez depuis toujours. Ça ne te dérangeait pas, bien au contraire, tu étais toujours ravie de faire de nouvelles connaissances, surtout quand c’était de jolies filles comme elle. Tu lui souris alors que cette dernière t’invitait déjà à profiter de sa bouteille, c’est du moins comme ça que tu l’interprétais. La voilà qui s’allongeait, très à l’aise. Et à ta gauche, Finnegan, armé de son sourire éternel et…ben aussi une bouteille. Tu lui souris en levant le visage vers lui, mettant ta main en visière devant tes yeux pour ne pas te laisser éblouir par le soleil couchant derrière lui. « Bonsoir Maître ! Je l’étais mais je ne le suis définitivement plus, vous vous joignez à nous ? Il y a de la place » tu fais, le vouvoyant comme à ton habitude avec ce petit air mutin qui te caractérisait si bien. Depuis qu’il t’avait enseigné quelques cours d’histoire de l’art, tu t’étais pris à ce drôle de petit jeu, le surnommer de la sorte et le vouvoyer. Puis il semblait y prendre goût en plus.

@Romy Hemington et @Finnegan MacTavish

Elle déambule devant le parking, hésitante. Curieuse, surtout. Elle a compris, vite fait, qu'il y avait une animation quelconque chaque soir au Parking. Un espèce de cinéma ambulant ? Elle comprend pas très bien le principe, Matilda. L'intérêt d'aller au cinéma n'est-il pas justement d'être assis confortablement dans un fauteuil et bien au chaud ? Pourtant elle a fini par venir, bien qu'incertaine. Elle se dit que ça peut être sympa, ça lui rappellera ces soirées à la belle étoile dans son pays d'origine. Quoique, ce sera sans doute crevant. Elle sait pas trop dans quoi elle se lance, d'autant que ce seront probablement des films en version originale et elle déteste ça, la belle italienne. Parce que si au travail ses interlocuteurs ont le mérite d'adapter le débit de paroles en fonction de ses grimaces d'incompréhension, dans un film les acteurs parlent vite et sans s'arrêter. Probablement qu'elle ne connaîtra personne, en plus.
Sans trop tergiverser, elle s'élance finalement vers l'attroupement.  Elle se mord doucement la lèvre, comme hésitante, puis finit par s'asseoir là où il y a de la place. Il paraît que c'est comme ça qu'ils font, les américains. « Bonsoir... », qu'elle tente, dans un anglais hasardeux.

Tu t'installais près de ton frère, sur le siège juste à côté de lui alors qu'il te saluait, te parlant en italien. Tu regardais autour de toi pour voir si d'autres personnes connues de toi étaient dans les parages mais tu ne voyais personne. Personne mis à part... Romy, juste derrière toi. Et Finn aussi, accessoirement. Ils avaient décidé de se réunir autour de toi ou quoi ? Tu t'immobilisais un instant alors que ton frère te demandait si tu allais bien, et tu quittais la jeune femme du regard en te pinçant la lèvre. Ça va aussi, et non je m'intéresse pas au cinéma mais j'ai rien à faire de ma soirée. Tu te tournais à nouveau discrètement vers ton amante d'une nuit et tu esquissais un sourire alors qu'elle posait ses yeux sur toi. Tu ne savais absolument pas ce qu'elle faisait là, peut-être avait-elle été invité par quelqu'un ? Ou alors elle habitait là, ce que, au fond, tu n'espérais pas, parce que ça signifiait que vous seriez obligé de vous croiser à nouveau et ce n'était pas vraiment ce que vous aviez prévu à la base. Vito parlait de votre famille et tu riais légèrement. Je sais pas, je les ai pas revu depuis la dernière fois. Tu sortais des chips de ton sac à main et tu balançais le paquet sur ton frère pour qu'il l'ouvre, alors que tu finissais ta cigarette. Je sais pas pourquoi je suis venue, heureusement que tu es là pour illuminer ma soirée. Tu le taquinais en lui donnant un léger coup de coude alors que tu plongeais ta main dans le sac de chips. C'était pas dans ton habitude de manger ces cochonneries, mais de toute façon, c'était pas une soirée normale non plus, donc tant qu'à faire, autant en profiter.

Tu avais remarqué qu'une jeune femme s'était installé à coté de Deva, était ce une connaissance ? Tu te poses la question. Bien que finalement tu t'en foutais, mais tu te rends compte de sa présence bien après quand Deva te salue d'un sobriquet qui te fait sourire: « Bonsoir Maître ! Je l’étais mais je ne le suis définitivement plus, vous vous joignez à nous ? Il y a de la place » Tu hoches la tête biensur que tu allais les rejoindre c'était beaucoup plus amusant d'être à plusieurs « Maître... J'aime quand tu m'appelles ainsi, ca me donne une certaine prestance. je vous rejoins avec plaisir ! » Tu t'asseois sur la nappe alors que ton regarde se paume autour de toi, tu remarques Dina tu lèves la main pour lui faire signe, tu avais reconnu son frère et tu n'aimais pas trop fréquenter les hommes Bartolotti, vu ce que tu fais avec Dina et t'es séance de graph avec Gala. Tu préfères garder la distance. tu bois une gorgée et tu finis pas tendre la bouteille vers Deva : « En veux-tu jeune Padawan? » Disais-tu d'un grand sourire avant de te consacrer vers l'inconnue tu tend ta main libre « Finnegan ! » Disais-tu simplement pour te présenter.