Le BronxFaisant parti des cinq arrondissements de New-York, le Bronx est sans aucun doute le plus dangereux et le plus pauvre des cinq. Si la violence y est aujourd’hui encore omniprésente, la diversité culturelle y est cependant tout aussi présente, faisant de ce quartier un véritable melting-pot de cultures et origines.
Les lieux les plus culturels du quartier sont : le Yankee Statium, le Zoo, le Hall of Fame for Geat Americans, je jardin botanique de Wave Hill, le quartier italien aisni que l’université de Fordham. Tant de lieux probablement intéressants mais que les habitants du Parking n’ont sans doute jamais vu de leur vie.
Les environs du ParkingComme beaucoup de ces pâtés de maison dans Le Bronx, il n'y a pas grand chose à voir ni à faire aux alentours du Parking, dans les commerces de proximité l'on peut cependant trouver: une épicerie tenue par un pakistanais, un vieux cinéma tenu par un passionné mais en vente depuis plusieurs années, un supermarché faisant concurrence au paki ainsi qu'un bar avec plus ou moins de succès selon les périodes sans oublier la station de métro et depuis peu, un centre socio-culturel. En d'autre termes, assez peu de choses et pour réellement s'occuper ou voir du beau monde, il faut compter au moins trois à quatre stations de métro, autant dire que les habitants de Parking ont fini par trouver comment s'occuper tranquillement chez eux !
le guide du touriste Les odeurs de clope et d’essence, les lampadaires vacillant et les routes plus étroites et défoncées auront tôt fait de te confirmer que tu es rentré dans un autre quartier. Le Bronx, le seul, l’unique ! Découvre sans plus attendre ce dont tu te mêles !
LE QUARTIERMANGER ET FUMER
« Pour les petites courses de dernière minute il y a toujours la supérette du coin, bien pratique ! » Geert
La plupart des résidents du Bronx ont la flemme d’aller très loin et se contentent des épiceries de quartier, des petits marchés, voir des livraisons par internet pour les plus friqués. L’avantage c’est qu’ici tu peux faire tes courses à toute heure du jour ou de la nuit ; l’épicerie du coin est gérée par un petit arabe très cool, très sympathique, mais si tu as un clebs avec toi, passe plutôt chez le russe au coin de la rue, il laisse rentrer les animaux.
Si t’as un gros besoin en pleine nuit, passe au nightshop, c’est cher mais tu trouveras forcément ce qu’il te faut ! Mais les jeunes « préfère(nt) aller au fast food, c’est mieux que la cuisine à maman », nous confie Odalie.
BOIRE, DANSER ET BAISER
« Entre nous, pas besoin d'aller très loin pour ça... Tu peux baiser et boire chez les autres, ou tu peux aussi aller dans le bar du coin, il se passe toujours des trucs. » Alessia.
Les membres du quartier passent leur temps à s’incruster les uns chez les autres, rares sont les gros commerces qui permettent de se torcher jusqu’à pas d’heure, si l’ont exempt le petit pub irlandais au coin de Greystone, où il se passe toujours quelque chose. Les grosses maisons de passe et boîtes de nuit se font discrètes, on préfère les établissements moyens, plus tranquilles, à l’instar du Red Light, du XTL, de l’étoile montante le Pussybox ou du petit cabaret, Le Chat Noir. Du reste, comme vous le diront la plupart des habitants, « jvais dans des soirées chez les potos ou je crée mes propres soirées. » (Lou). Les commerçants sont plus ou moins agréables selon le moment de la journée – Deirdre Haynes qui tient le vieux garage du coin est à priori reine de la mauvaise humeur - mais c’est le soir que le Bronx s’anime le plus. Dès la nuit tombée les premiers dealers s’échappent dans les rues les plus sombres, et les habitants les plus courageux, en recherche de sensations fortes, se rendent aux très célèbres arènes de rue dont le lieu change en permanence, voire aux courses de quartier tout sauf légales. Animations qui permettent aux malfrats plus aisés de faire leurs petites affaires tranquilles.
LOUP Y ES-TU ?
« Je travaille avec un peu tout le monde, mais je n'ai confiance qu'en quelques personnes. » Legence.
Difficile de savoir précisément qui éviter dans le Bronx, si ce n’est pour ainsi dire personne ou tout le monde selon le milieu dans lequel on se place. Si les Italiens, les Arabes ou les Irlandais avaient la côte et terrorisaient le quartier fut un temps, ils ne représentent désormais que quelques groupuscules dont on ne pourra pas vous dire grand-chose ou dont on ne voudra pas vous dire grand-chose par peur de représailles. Le nom des Bartolotti ressort souvent comme une figure crainte à laquelle on ne veut pas se frotter, de même que les Russes ou les Serbes. « Si je voulais garder ma tranquillité en passant ma vie dans un quartier comme celui ci il était primordial que je sache quels étaient les grands groupes du coin et comment faire pour ne pas les froisser. » assure Jacek. D’une manière générale, rares sont ceux qui cherchent les problèmes ; il y a semble-t-il plus à craindre de petits fouineurs qui mettent leur nez partout en solitaire, que des grandes dynasties.
Et puis, ceux qui cherchent les emmerdes...les trouvent.
L’IMMEUBLE
SA REINE, REBECCA
« C’est une femme un peu acariâtre mais dans le fond elle a un grand cœur, faut juste la connaître. » Aliah.
Impossible d’évoquer l’immeuble sans parler de sa concierge, Rebecca. Inconnue de certains, appréciées par les uns et détestés par d’autres, Rebecca Lincoln est considérée comme le pilier de l’immeuble, sans laquelle tout s’écroulerait. Elle râle souvent pour le loyer, mais sinon t’inquiète, ça devrait bien se passer. Si t’es gentil parfois, elle t’expulse pas tout de suite, et elle te donne un petit délai de paiement.
SES VOISINS
« Ils sont tous de bonnes personnes: il suffit parfois de creuser, et je crois que l'ambiance est harmonieuse. » Serge.
Le Parking, haut de ses quinze étages, est un lieu qui ne dort jamais. Toutes les ethnies et les habitudes s’y mêlent comme une grande famille à un repas de Noël. Donc ? Donc ça fait la teuf, ça cause, ça s’engueule et ça baise : « Honnêtement ils sont délires. Y'en a c'est des blaireaux mais j'men fous, j'vis pas avec. » prétend Al, qui n’habite certainement pas sous cet appartement où vit la gonzesse qui fait la fête tout le temps en talons aiguilles ! Les colocations sont nombreuses car tout le monde n’a pas les moyens de se payer un appartement. Chaque étage est différent, plein de ressources incongrues ; certains s’adorent, d’autres se détestent, s’entre-tuent ou se suicident. La faune du Parking se renouvelle continuellement et se retrouve dans les lieux symboliques : « Je vois pas mal de jeunes sur le toit quand j’y vais, sur le perron aussi y’a toujours des groupes assis sur les marches d’escaliers. » nous dit Luna. La chaufferie est quant à elle très appréciée pour les grandes soirées, quand on ne voit pas les jeunes déambuler dans les rues un peu perdus.
SES PETITS CHARMES
« J'prend souvent l'ascenseur, du moins quand celui-ci n'est pas en panne. J'fais déjà assez de sport j'vais pas aussi en faire en rentrant et sortant de chez moi. » Jax.
Son ascenseur qui tombe tout le temps en panne quand il n’est pas pris d’assaut par ceux qui s’y câlinent fait faire du sport à ses résidents. Ses réseaux sociaux internes s’agitent en permanences à coup de rumeurs et autres potins qui sont véhiculés sans cesse par la figure dominante des Commères : « Quelles petites salopes ! Si je les chope, je leur ferais passer un sale quart d'heure ! » prévient Slavenko, quand d’autres, plus avides, attendent chaque nouveau billet avec hâte : « J'adore les ragots ! » dit très simplement Eden, comme beaucoup de monde finalement.
Avec sa culture, son ambiance, ses gangs et ses petites habitudes, le Bronx est un petit monde en perpétuelle évolution, fourmillant de rumeurs, d’impacts de balles et d’étreintes partagées dans les coins obscurs quand la nuit tombe. Il est dominé par son Parking, sa tour refuge à la faune sans cesse changeante, mais jamais ennuyeuse.
Bienvenue, et surveille tes arrières.