| Sujet: (rouvrir les yeux dans les nuages) Mar 2 Fév - 20:28 | | Louise Maya Allister vos putains sont des anges Nom Allister, ça sonne américain. Et c'est un vrai paradoxe parce que son prénom est quant-à-lui purement Français. Prénom Louise, c'est joli Louise. C'est doux, c'est sensible. Date et lieu de naissance Elle est née en France, dans la capitale même. C'était en décembre, le vingt-deux, la neige tombait ce jour-là. Âge La petite ne l'est plus autant que ça, finalement. Depuis sa naissance, elle a du souffler sur vingt-trois flammes différentes. Nationalité Elle a la nationalité américaine, Louise. Pourtant, elle pense qu'elle n'appartient à aucun pays. Elle s'pense différente la petite, elle s'pense ailleurs, voguant dans son monde à elle. Si elle le pouvait, elle inventerait sa propre nationalité. Origines Ses géniteurs étaient français, paraîtrait-il ! Statut matrimonial Elle est célibataire parce que son coeur est bien trop fragile pour supporter le poids d'un autre. Orientation sexuelle Hétérosexuelle. En même temps, elle n'a jamais testé autre chose. Elle ne se sent pas capable de briser les règles, Louise. Job ou Activité La blonde est belle, son boss l'a compris. Elle danse pour les yeux de ces monsieurs, parce qu'elle n'a pas le courage d'annoncer son départ, parce qu'elle pense que c'est le seul métier qui veut bien d'elle. Date d'arrivée au Parking C'était il y a bien quatre ans. Après un an de galère dans la rue, Louise a été attirée ici. En cas de suppression, acceptez-vous que votre personnage soit scénarisé Je vais peut-être passer pour une égoïste, mais non. J'aime trop Louise Groupe De ceux qui rêvent Crédits Kush coma | feat Alice Isaaz Quand et comment avez vous emménagé au Parking ? A 18 ans, elle a été foutue à la porte et elle n'a pas eu d'autre choix que de marcher jusqu'à trouver un endroit voulant bien l'héberger. Après un an à errer, cet endroit fut le parking. Que pensez-vous de l'immeuble et vos voisins ? Louise n'a pas de mal à aimer les autres, elle le fait peut-être même de trop. Ses voisins, elle les trouve originaux. Ils sont trafiquants, voleurs, malsains mais elle s'en fiche. Elle a enfin trouvé quelqu'un de bien qui lui fait tout apprécier. Alors comment pourrait-elle vouloir d'une autre vie ? Son immeuble, ses voisins, pour rien elle ne les quitterait. Quelle est votre réputation au sein du quartier ? Poupée chiffon. Celle qu'on tire, qu'on étire et qu'on retire, sur laquelle on gribouille, grogne et griffonne. La poupée qu'on a(b)ime, qu'on salie, qu'on écorche et qu'on détruit. Sans scrupule. Sans remord. Celle qu'on fait pleurer mais dont l'sourire reste toujours étiré. L'pantin désarticulé d'tout l'immeuble, dont chacun peut détenir le moindre de ses membres pour l'réduire à néant. L'irréelle rayonnante, la beauté hivernale sur un corps ensoleillé. Camée. | Tu n'as pas envie d'écrire l'histoire de ton personnage ? Tu préfère résumer tout ça dans des anecdotes ? Pas de problèmes, il te suffit de remplir les quinze points importants si dessous comme tu le souhaites. Louise chante dès qu'elle le peut ; elle rêve d'en faire son véritable métier mais c'est un secret dont le seul à être au courant est Charles. ⊱ Son sourire est sa marque de fabrique, vous ne la verrez jamais tirer la tronche. ⊱ Elle ne supporte pas qu'on l'appelle « ma poupée », ça lui rappelle de trop mauvais souvenirs. ⊱ Depuis qu'elle est enfant, elle est la première fan de la célèbre Beyoncé. C'est un peu son modèle. Elle souhaite un jour porter l'une de ses tenues, et savoir danser comme elle. Seulement, elle ne peut pas se permettre de faire ça parce qu'elle doit danser d'une toute autre façon, au travail. Elle connaît toutes ses chansons par cœur, d'ailleurs. ⊱ Autrefois, Louise sniffait tous les jours, du temps où elle fréquentait son premier amour. Depuis sa rencontre avec Charles, elle a arrêté mais elle a continué à fumer de l'herbe. Une drogue reste une drogue et elle est – malgré elle addict. ⊱ Louise a une passion originale pour une fille aussi douce et sensible qu'elle : elle est fan de moto. Ça casse un peu le mythe mais une passion ne se contrôle pas, Louise a toujours été fascinée par la vitesse de ces engins et rêve de parcourir l'Amérique sur une Harley Davidson. ⊱ Son doudou est le seul souvenir qui lui reste de son enfance et elle l'a toujours dans sa chambre. Elle dort avec tous les soirs, pour ne pas se sentir seule. ⊱ Elle ne l'avouera certainement jamais à l'intéressé mais pour elle, la première nuit qu'elle a passé avec Charles a été la meilleure de sa vie. Elle a ressenti de la tendresse, pure et véritable comme elle ne l'avait jamais ressentie auparavant. ⊱ Le petit secret de Louise, c'est qu'elle adore danser sous la pluie. Pas danser comme une strip, mais plutôt danser comme Beyoncé. Dès que les premières gouttes du ciel tombent à terre, elle se prépare pour aller s'amuser et courir sous l'averse. ⊱ Louise est amoureuse des fast-food. Son menu préféré, c'est même le big mac ! Et même parfois lorsqu'elle n'a pas faim, elle commande quand même son hamburger rien que pour manger exclusivement les cornichons. C'est ce qu'elle préfère. ⊱ Louise, elle donne facilement des petits surnoms aux gens qu'elle connait même pas. C'est une nana affective. Par contre, "je t'aime", elle ne le dira jamais (ou seulement si elle voit une vraie valeur à prononcer ces deux mots). ⊱ Elle est née orpheline et a été foutue à la porte de chez elle à ses dix-huit. C'était le début de la fin. ⊱ Elle a vécu un an d'enfer auprès d'un homme malsain dont elle croyait avoir remporté l'amour. ⊱ Louise a le mauvais tic de se mordre la lèvre - souvent lorsqu'elle se sent inférieure, mal-à-l'aise, déstabilisée ou réprimandée. ⊱ La belle a la foi. C'est une croyante qui n'a jamais été à l'église mais qui pense ou demande de l'aide tout de même à son créateur dans de nombreuses situations. Au moins, elle a un espoir. ⊱ Un peu trop sentimentale et sensible, il n'est pas difficile de jouer avec elle. Elle a tendance à pleurer trop rapidement, à rire trop souvent. ⊱ ... - Spoiler:
Le miroir projette son portrait, visage reflété. Elle est accoudée sur le lavabo, la tête prise entre ses deux mains. Son cœur bat encore très vite, son poux respire vivement. Elle aimerait pouvoir relever les yeux, mais elle n'en a pas encore le courage. Comme c'est dur de se voir tel que l'on est, comme c'est dur de s'accepter. Aujourd'hui, elle sait qu'elle ne ressemble pas à d’habitude. Si elle lève la tête, elle ne verra pas ces pommettes rosées, ces yeux pétillants et ce sourire ravissant. Si elle lève la tête, elle ne verra pas ces cheveux brillants, ce regard émerveillé/émerveillant. Alors elle ferme les yeux, et puis elle songe pendant quelques secondes. Des songes malsains, des songes obscènes. Des songes dont elle n'a pas l'habitude de faire rentrer en elle. Elle a encore du mal à réaliser la scène, comme si cela s'était passé il y a une fraction de seconde. Pourtant, elle se souvient nettement du poing venant frapper son visage aussi pur. Ensuite, ce ne sont que de vagues évocations. Un homme qui accourt vers elle, qui lui prononce trois mots auxquels elle est incapable de répondre et puis qui va cogner son petit ami en le faisant fuir. Elle se souvient avoir voulu que cet inconnu laisse son amoureux tranquille, elle se souvient avoir voulu crier que tout allait bien, elle se souvient être amoureuse d'un homme malsain. Et puis elle rouvre brusquement les yeux, ne voulant pas confondre rêve et réalité. Elle veut relever la tête mais elle n'en a toujours pas encore le courage. Il lui faut encore quelques minutes. Cette-fois ci, elle ne se risque pas à éteindre son regard par peur de ne plus jamais le voir s'éveiller. Elle préfère fixer le fond du lavabo, en n'écoutant que les rappels de son cerveau. Quand elle s'est réveillée toute-à-l'heure, elle était dans le lit de l'inconnu. Elle s'est malproprement insultée, elle s'est dit qu'il ne méritait pas d'avoir été trompé. Et puis, Charles a été là. Il a été là pour lui faire oublier ses peines, pour guérir ses maux, son cœur qui saigne. C'est à ce souvenir qu'elle a le courage de relever la tête pour faire face à son reflet. Du bout de sa manche, elle essuie le mascara qui a coulé le long de ses joues. Elle détache ses cheveux, elle verse sa dernière larme et puis elle fixe son regard à travers la vitre. Elle se fixe, et puis elle fini par sourire, parce qu'elle est bien plus jolie comme ça. cold painpasse ta souris ! ça doit bien faire trois semaines que j'reviens souvent sous le forum, un peu nostalgique. j'suis désolée de m'être laissée supprimer et de n'avoir pas posté d'absence. pourtant vous m'manquez, le forum et louise aussi, alors si vous voulez encore de moi (pour ceux qui se souviennent), je suis de retour.
Dernière édition par Louise Allister le Sam 13 Fév - 22:49, édité 3 fois |
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